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Ewa

Keolis va prendre le volant de bus à hydrogène à Clermont

credit photo safra rntp2023 1 e1697991905408

Le Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération clermontoise (SMTC), qui a cessé depuis 2020 d’acheter des bus diesel, a annoncé le 18 octobre, dans le cadre des Rencontres nationales du transport public (RNTP), son intention d’expérimenter des bus à hydrogène sur une ligne « forte » du réseau (ligne urbaine combinée 35-36). « L’objectif est double : investir dans une filière à fort potentiel et monter en compétence pour être en mesure de déployer cette technologie lorsqu’elle sera parvenue à maturité« , a souligné François Rage, le premier vice-président de Clermont Métropole chargé de la mobilité et président du SMTC-AC.

Le collectivité souhaite en effet disposer d’un écosystème local dédié à l’hydrogène avec une station de production (station des Gravanches) et une station de compression et de distribution (Cournon-d’Auvergne). Ingérop a accompagné le SMTC dans ce projet en se voyant confier l’assistance maîtrise d’ouvrage.

Keolis de son côté exploitera 14 véhicules à hydrogène, dont dix bus neufs et quatre cars rétrofités. La filiale de la SNCF sera également maître d’oeuvre de cette expérimentation qui doit débuter en septembre 2024. Elle est de ce fait chargée de la coordination des partenaires impliqués : HYmpulsion, chargé de la construction et de l’exploitation de la station de recharge, Safra qui livrera les 10 bus neufs, GCK, un groupe de sociétés industrielles qui rétrofitera les quatre cars appartenant à Keolis, et Symbio, spécialiste de l’équipement des véhicules neufs et rétrofités et de la maintenance. Un partenariat a également été mis en place avec l’école d’ingénieurs clermontoise Sigma pour le suivi des données et le partage d’expérience.

Le SMTC, qui doit mettre en service, d’ici à la fin 2025, 40 BHNS électriques, souhaite disposer à l’horizon 2035 d’un parc uniquement composé de véhicules « à faibles émissions« .

MHP

 

 

Ewa

Transdev va tester “le premier car rétrofité hydrogène à combustion »

Bus rétrofité hydrogène Transdev
Transdev poursuit ses expérimentations autour de l’hydrogène. L’opérateur a signé le 22 septembre un partenariat avec une jeune entreprise innovante EHM (Efficient Hydrogen Motors), à l’occasion du BrittanHy Day, un forum qui se tenait le même jour à Saint-Brieuc dans les Côtes-d’Armor.
EHM va installer, à la place d’un moteur thermique gasoil, son prototype de moteur combustion hydrogène à haut rendement sur un autocar Crossway Iveco HV Euro 6, mis à disposition par Transdev.
Les solutions “hydrogène“ habituellement proposées sont, en réalité, des motorisations électriques, alimentées par une pile à combustible autrement dit un générateur électrochimique qui produit de l’électricité.
La technologie brevetée par EHM utilise l’hydrogène directement comme combustible, à la place des combustibles fossiles. Pour cela, l’entreprise a repensé les cycles de combustion — son moteur fonctionne sur 5 temps – et adapté les matériaux.
La jeune entreprise affirme que son moteur à combustion hydrogène fournira 50 à 55 % d’efficacité à comparer au 35 à 42 % pour un moteur à combustion à hydrogène classique et 48 -60 % pour un moteur à pile à combustible en fonction de la charge, des températures et des pressions. Globalement, sur un trajet classique à mi-charge, le différentiel de consommation est favorable d’environ 10 % pour le moteur à combustion interne.
Par rapport à l’électrique, le moteurs d’EHM offre 30 % d’autonomie supplémentaire.
Les premiers prototypes de ce moteur de 265 KW (360 ch) ont été testés cet été sur banc d’essai. L’un d’eux sera installé et testé dans six mois sur un bus de Transdev. L’objectif est de le mettre en service en septembre 2025 sur une ligne de transport de voyageurs dans le département du Morbihan qui n’est pas encore choisie. Ce département a été retenu car une première station de recharge de Bretagne devrait ouvrir en novembre prochain à Vannes. Une recharge rapide prend entre 15 et 20 minutes et offre une autonomie de 500 km.
EHM vise une homologation en 2025 puis une fabrication en sous-traitance. Par ailleurs, l’entreprise confiera l’installation des moteurs à Alliance Automotive Group (AAG) qui détient un réseau de 220 garages poids lourds en France et est présent dans 17 autres pays.
Yann Goubin

Ewa

Des bus à hydrogène à l’aéroport de Toulouse

le bus a lhydrogene pret pour lindustrialisation

En 2021, quatre bus à hydrogène fabriqués par Safra et opérés par Transdev rouleront à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, entre l’aérogare et les avions ainsi que vers les parkings éloignés. Une station de production d’hydrogène et de distribution, située en zone publique et accessible à tous les utilisateurs, sera implantée grâce à HyPort, une société détenue à 49% par la Région Occitanie via son Agence Régionale de l’Energie et du Climat et à 51% par Engie Cofely.

Le projet a reçu des fonds de l’Ademe (appel à projets « écosystèmes de mobilité hydrogène») et de l’Europe (projet Jive 2-Joint Initiative for hydrogen Vehicles across Europe). C’est la première action de l’aéroport dans le cadre son engagement de septembre 2019 vers le zéro émission de carbone en 2050 au sein du programme européen Net Zero de l’ACI (Association des Aéroports Européens).

C. S.

Ewa

Pau étrenne son bus à hydrogène

Pau bus hydrogene

Malgré les grèves et la défection d’Emmanuel Macron qui devait être présent, François Bayrou, le maire de Pau et président de l’agglomération Pau-Pyrénées, a inauguré le 17 décembre son tout nouveau bus, Fébus, un BHNS (bus à haut niveau de service) roulant à l’hydrogène. Ce n’est pas tout à fait une première puisqu’un bus à hydrogène, exploité par Transdev, roule déjà en Artois entre les villes d’Auchel et Bruay. Mais la capitale du Béarn (80 000 habitants) lance le premier autobus articulé en site urbain, avec des couloirs réservés pour un trafic annuel estimé à 1,2 million de voyageurs.

Longue de 6 km, la ligne relie l’Hôpital à la gare, assurant une desserte en 18 minutes toutes les 8 minutes. Trois parking-relais facilitent son accès. 60 millions d’euros ont été investis, soit « quatre fois moins qu’un tram ».

Les huit véhicules utilisés ont été livrés par le constructeur belge Van Hool, un investissement de 13,5 millions d’euros. Ils peuvent emporter 125 passagers avec une autonomie de 240 km. Les bus sont alimentés par une centrale à hydrogène installée dans le dépôt des bus par Engie qui y pratique l’électrolyse de l’eau.

Michel Garicoix