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Ewa

La ville de Paris choisit ses futurs Abribus

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La commission d’appel d’offres de la ville de Paris a attribué à l’unanimité, le 19 novembre, un nouveau marché à la société Sopact, filiale de JC Decaux. Presque 50 ans après la naissance des premiers Abribus à Paris, en 1964, leur concept est réinventé. La commission d’appel d’offres de la ville de Paris a attribué à l’unanimité, le 19 novembre, un nouveau marché à la société Sopact, filiale de JC Decaux. Les élus du Conseil de Paris doivent encore voter la délibération le 15 décembre.
Les 1 920 abris-voyageurs parisiens seront remplacés par un nouveau modèle, à partir du deuxième semestre 2014, qu’il est prévu d’installer en 2000 exemplaires. Conçus pour Paris par le designer Marc Aurel, concepteur, entre autres, de la station Osmose expérimentée à la gare de Lyon, ces abris présentent une structure simple, épurée et une ligne contemporaine. Une gamme d’abris de tailles variables se décline à partir de la même structure, un toit opaque en résine claire, évoquant une feuille de platane, posé sur 2 poteaux cylindriques.
Un diagnostic urbain de chaque lieu des 2 000 implantations permettra d’adapter l’abri-voyageurs à la rue : on peut ajouter des sièges autour des arbres et des reposoirs pour les voyageurs. Autres atouts : un poteau déporté, qui permet de voir l’information-voyageurs sans avoir à entrer dans l’abribus et un bouton pour demander l’arrêt. De plus, sur 100 abribus, un écran digital diffusera une information municipale. Enfin 2 000 plans de Paris aideront les voyageurs à se repérer. 100 abris auront des panneaux photovoltaïques et 50 autres, un toit végétalisé. Leur consommation électrique est annoncée comme inférieure de 35 % aux modèles actuels. Chaque station sera équipée d’une centrale intelligente qui gère l’éclairage en fonction de l’activité.

C. N.

Ewa

Des médiateurs dans les bus de Montargis

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L’agglomération montargoise et rives du Loing (10 communes et 60 000 habitants), autour de Montargis, dans le Loiret, a recruté  afin d’assurer des missions de médiations dans le réseau Amélys, qui transporte près de 2,2 millions de personnes par an. L’agglomération montargoise et rives du Loing (10 communes et 60 000 habitants), autour de Montargis, dans le Loiret, a recruté trois jeunes hommes et une jeune fille en contrat emploi-avenir, afin d’assurer des missions de médiations dans le réseau Amélys, qui transporte près de 2,2 millions de personnes par an.
« Nous avons beaucoup de petites incivilités. Pour garantir le calme, la sécurité et la sérénité, nous comptons sur les médiateurs », a expliqué Pierre-Marie Ditte, le directeur de Keolis Montargis. S’ils ne verbaliseront pas – ce ne sont pas des contrôleurs –, ils veilleront à la tranquillité des voyageurs et à la prévention de la délinquance dans les bus. Leur service, en binôme, fonctionnera du lundi au samedi, de 10h30 à 19h, avec des interventions ponctuelles à certaines heures et sur certaines lignes.
Au printemps, les médiateurs participeront également à des actions de prévention dans les écoles primaires.     

Y. G.
 

Ewa

Keolis reconduit pour l’exploitation des bus de Stockholm

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L’autorité organisatrice des transports de Stockholm, en Suède, SL, a retenu en novembre Keolis pour exploiter son réseau de bus de centre-ville et de la banlieue de Lidingö. L’autorité organisatrice des transports de Stockholm, en Suède, SL, a retenu en novembre Keolis, via sa filiale locale Keolis Sverige, pour exploiter son réseau de bus de centre-ville et de la banlieue de Lidingö. Le nouveau contrat, qui débutera en août 2014 pour huit ans, reconductible pour quatre années supplémentaires, vise à accroître le nombre de voyageurs de 20 %, passant de 100 à 120 millions de voyageurs annuels. Il générera un chiffre d’affaires de 115 millions d’euros la première année.
Keolis va acquérir 200 nouveaux véhicules, dont 70 hybrides, d’ici à 2015. Elle gère déjà 330 bus fonctionnant aux énergies alternatives (biogaz, éthanol, biodiesel) dans ce réseau.
Présente en Suède depuis fin 2002, la filiale Keolis Sverige est devenue le deuxième opérateur de bus du pays, et le premier dans la capitale avec 65 % du réseau routier urbain de Stockholm.

Ewa

Innovation : le Grand Angoulême remplace la documentation papier par des tablettes

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La Société de transport du Grand Angoulême (STGA) a un point commun avec Fedex : elle fournit des iPad à ses salariés ! La Société de transport du Grand Angoulême (STGA) a un point commun avec Fedex : elle fournit des iPad à ses salariés ! Certes pas dans les mêmes proportions que l’entreprise de messagerie internationale (qui en fournit 4 300, essentiellement à ses pilotes) mais ce sont quand même 225 iPad que la STGA met à la disposition de tous ses salariés du conducteur aux mécaniciens, en passant par les « administratifs ». Néanmoins, dans les deux entreprises, l’objectif est le même : diminuer le volume de papier que représente la documentation professionnelle.
Ainsi la régie des transports angoumoisins compte réduire de 700 kg sa « dépense » de papier par an. Outre l’économie de papier et de son impression, il y a d’autres avantages, parfois difficilement quantifiable, comme par exemple les tâches administratives liées à la distribution des feuilles de service dans chaque case de chaque conducteur.
Mais surtout, les tablettes numériques permettent une mise à jour quasi instantanée des données. On peut ainsi fournir à tous les conducteurs en service sur une ligne, un itinéraire d’évitement, en cas d’accidents ou d’événements pouvant perturber le trafic. Pour l’instant, seules trois applications professionnelles ont été installées dans les iPad de la STGA. Une pour les déviations, une pour le calendrier (jours et heures de services pour chaque salarié) et une troisième principalement destinée aux agents de maintenance, pour connaître la disponibilité du parc en temps réel. Mais le potentiel d’applications est bien plus important. Le groupe de travail, qui a porté le projet des tablettes en a listé plus d’une trentaine, dont douze notées comme prioritaires. A terme, on pourrait aller vers une dématérialisation de la fiche de paie, par exemple, même si, ce n’est pas la priorité, étant donné l’attachement à la version papier. Mais rien ne presse. L’heure est l’appropriation de ces tablettes. Ce qui semble bien parti.
Pourtant, ce n’était pas évident. Avec une moyenne d’âge de 45 ans, les salariés de STGA sont, pour la plupart peu familiers des outils informatiques au moins professionnellement. Certes les tablettes sont plus accessibles que les ordinateurs mais sont encore peu répandues. « Nous avons mis à disposition six ou sept modèles de différentes marques afin que le groupe de testeurs donne sa préférence. » Et ce sont les tablettes d’Apple qui sont sorties gagnantes. STGA a retenu le modèle de 7 pouces, l’iPad Mini, pour les conducteurs et le 10 pouces, l’iPad classique, pour les agents de maintenance à l’atelier, qui ont besoin de lire des schémas de montage. Ceux-ci sont issus d’une base de données interne constituée de toutes pièces avec des documents récoltés auprès de constructeurs, mais aussi, pour les bus les plus anciens, de documents papiers scannés par des agents de maintenance aidés, cet été, de précieux stagiaires.
    

Yann Goubin

 

Un iPad personnel

Pour favoriser leur appropriation par les salariés, les tablettes numériques ont été distribuées dès le mois de juin 2013, avant l’installation officielle des trois applications professionnelles, lancées le 22 octobre. Le caractère personnel et nominatif de la tablette, – chaque salarié a la sienne – ajoute aussi à cette appropriation. Chacun peut d’ailleurs télécharger les applications personnelles qu’il souhaite, grâce à un compte iTunes personnel ouvert par la STGA. Seul l’achat reste à la charge de l’employé. Et en cas de plantage informatique, l’entreprise ne garantit pas de récupérer les applications, films ou musique téléchargés à titre personnel.
 

Ewa

Interurbain : la Loire-Atlantique lance aussi un BHNS

LilaPremier

C’est quasiment devenu la norme dans les villes. Presque toutes les communautés d’agglomération ont récemment lancé des lignes de bus à haut niveau de service (BHNS). C’est quasiment devenu la norme dans les villes. Presque toutes les communautés d’agglomération ont récemment lancé des lignes de bus à haut niveau de service (BHNS). Et si ce n’est pas le cas, au moins y réflechissent. En revanche, c’est plus rare dans les réseaux de transports interurbains des départements. On connaissait l’exemple du conseil général du Tarn et de sa SPL qui avait lancé une flotte de 74 bus confortables sur les lignes départementales du réseau refondu en septembre 2012.
Dans la Loire-Atlantique, il ne s’agit que d’une seule ligne, celle qui relie Grandchamp-des-Fontaines, dans le nord-ouest de l’agglomération nantaise, à la gare sud de Nantes. Nommée Lila Premier, elle possède toutes les caractéristiques habituelles d’un BHNS. D’abord une forte amplitude. Les bus de la ligne Lila Premier circulent entre 6h20 et 20h30, avec 27 allers et 30 retours chaque jour de semaine. Et le service fonctionne aussi les samedis et les dimanches, ainsi qu’en soirée les vendredis et samedis soir. Deuxième critère, la fréquence. Sur cette ligne interurbaine, on compte un bus toutes les quinze minutes, le matin, entre 6h20 et 9h20, en direction de la gare sud. Et idem, le soir, au retour, entre 15h34 à 19h32.
Pour garantir fréquence et desserte, des aménagements de voiries ont été effectués sur le trajet. Ainsi, une voie réservée de 700 m a été notamment aménagée sur la RD 537 en amont du giratoire de Ragon, sujet aux embouteillages aux heures de pointe. Quant au nombre d’arrêts, il a été limité à 22. Le trajet dure ainsi entre 43 à 48 minutes. Mais les voyageurs bénéficient de bus confortables, à plancher bas pour en faciliter l’accès aux jeunes enfants et aux handicapés, et de flashcodes à chaque arrêt pour connaître les heures de passage en temps réels. Mais surtout, les véhicules sont équipés d’un accès wi-fi 4G, de surcroît gratuit. De quoi faire passer le temps, plus vite.
Autres avantages, la ligne dessert trois parcs-relais, et trois de ces arrêts disposent d’abri vélos gratuits.
« Maintenant que la ligne est lancée, le défi c’est que les habitants des communes s’approprient », indiquait Philippe Grosvalet, président du conseil général de Loire-Atlantique, au mois de septembre, ajoutant, « même si je n’ai pas de doute ». En effet, face au succès de Lila Premier, le conseil général a ajouté, le 23 septembre, un bus le matin, dans le sens banlieue – Nantes, un bus le soir dans le sens retour, et avancé l’horaire d’un bus scolaire pour alléger la ligne, en attendant une remise à plat du service après les vacances de la Toussaint.

Yann GOUBIN

Ewa

En attendant le BHNS, le réseau de l’Etang de Berre se transforme

Busdel'Etang

En attendant le lancement d’une ligne de BHNS à partir de 2016, le réseau des Bus de l’Etang (huit communes desservies dans les Bouches-du-Rhône, dont Vitrolles et Marignane) a subi une profonde transformation en septembre. En attendant le lancement d’une ligne de BHNS à partir de 2016, le réseau des Bus de l’Etang (huit communes desservies dans les Bouches-du-Rhône, dont Vitrolles et Marignane) a subi une profonde transformation en septembre. A commencer par la création de quatre nouvelles dessertes rapides, dont une le dimanche, entre 9h et 20h, de la zone commerciale de Plan-de-Campagne qui regroupe plus de 400 enseignes et s’étend sur les communes des Pennes-Mirabeau et de Cabriès, au nord de Marseille. Sur les treize autres lignes, dix voient leurs itinéraires ou leurs horaires modifiés et leurs fréquences améliorées. Les correspondances des six circuits de TAD avec le réseau sont simplifiées et les 24 circuits scolaires sont ouverts à tous les usagers. De plus, les lignes départementales Cartreize peuvent être utilisées avec un titre de transport des Bus de l’Etang (un euro le voyage à l’unité) sur le périmètre du réseau de l’Étang.
Parmi les autres nouveautés de la rentrée, il y a l’habillage des autobus, avec une livrée dominée par la couleur lavande et le blanc avec des touches de vert, et une nouvelle signalétique, dont un grand « B » identifie les arrêts et les véhicules à la manière du « M » du métro.
Ces transformations découlent de la DSP de 8 ans accordée par le SMITEEB (Syndicat mixte des transports de l’Est de l’étang de Berre) à la société des Autobus de l’Etang (filiale Transdev) qui a pris effet le 1er janvier 2013. Les Bus de l’Etang, ce sont quelque 150 conducteurs et 100 véhicules pour 4 millions de kilomètres parcourus et plus de 2,6 millions de voyages par an.
Une fréquentation que le SMITEEB veut améliorer à partir de 2016 avec le lancement prévu d’une ligne de BHNS qui desservira 4 communes (Vitrolles, Marignane, Saint-Victoret et Les Pennes-Mirabeau) sur un parcours de 17,5 km, qui ne sera que partiellement en site propre mais qui sera aménagé et bénéficiera de franchissements prioritaires aux carrefours. Il est également prévu de créer 6 parcs relais et 8 pôles d’échanges. Les travaux d’aménagement doivent commencer au printemps 2014 et la mise en service, accompagnée d’une restructuration du réseau, est prévue pour le
premier trimestre 2016.
José SOTO

Ewa

Réseau : Belfort lance Optymo II

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Belfort a choisi la rentrée pour lancer la nouvelle évolution de son réseau. Optymo II est la deuxième étape de celui lancé en 2005 avec des fortes ambitions. Belfort a choisi la rentrée pour lancer la nouvelle évolution de son réseau. Optymo II est la deuxième étape de celui lancé en 2005 avec des fortes ambitions. Il s’agissait de « transformer en profondeur le système de transport public du département », dans le but de « garantir le droit à la mobilité, donner du pouvoir d’achat aux ménages du Territoire de Belfort en réduisant la facture transport, lutter contre les exclusions territoriales et sociales, préserver la santé et l’environnement des habitants et accompagner le développement des territoires ». Pas moins. Depuis cette date, de nombreuses améliorations ont été apportées, parfois originale comme le post-paiement, ou plus classique comme la priorité au carrefour même si elle est finalement peu appliquée dans d’autres villes. C’est d’ailleurs cela qui peut surprendre à Belfort. Trouver une telle volonté de développer le transport urbain, dans une ville de cette taille. Le corollaire de sa taille, ce sont des possibilités moindres que les grandes villes. Qu’à cela ne tienne, le président du Syndicat mixte des transports en commun du Territoire de Belfort (SMTC 90), Christian Proust, ne manque pas d’idées. Au point de mettre (un peu) les pieds dans le plat, quand, en mars 2012, il pointe, sinon critique, le coût très élevé de l’infrastructure des tramways (d’autant plus pour Belfort et sa périphérie) dont les projets se multiplient. Surtout par rapport à leur efficacité. Lui, privilégie, les bus, moins onéreux, mais plus encore, un maillage du territoire qui multiplie les points de correspondances, par rapport à un plan de réseau en étoile qui ne couvrirait pas assez le territoire. Tout cela dans le seul but de convertir les habitants en usagers des transports.
Avec le lancement d’Optymo II, le SMTC 90 poursuit son développement. Cette fois, s’ajoute à la présence, une plus forte fréquence, des bus toutes les cinq minutes sur les deux lignes principales, et dix minutes sur les autres. C’est là une autre conviction de Christian Proust : plus il y a de bus, plus les habitants prendront les transports. Le réseau Optymo I avait déjà convaincu 50 000 personnes de s’abonner (31 euros par mois plafonnés). Pourquoi est-ce si important de développer les abonnements ? Parce qu’ils réduisent très fortement les achats ponctuels, qui se font souvent à bord, retardent les bus aux arrêts et font baisser la régularité. La vente à bord a d’ailleurs été supprimée en 2007. On pourrait aussi ajouter les offres destinées aux déplacements professionnelles en partenariats avec les entreprises.
Avec Optymo II de nombreux tronçons en site propre ont vu le jour. A l’issue de 14 mois de travaux, le cheminement piétonnier a été amélioré, ainsi que l’accessibilité des PMR, et les pistes cyclables, contribuant à une ville plus agréable à vivre. Les vélos, justement, c’est aussi la nouveauté de la phase 2 d’Optymo. Lancé en avril 2013, le réseau de vélo en libre service est inclus dans l’abonnement, et devient l’une des composantes du trajet de l’usager. En fin d’année, un nouveau mode de transport s’ajoutera à l’offre du SMTC 90 : la voiture en libre service. Au lancement, prévu en octobre, 60 véhicules seront mis en service, et ce nombre devrait atteindre 200 voitures en janvier 2014, dans Belfort et les communes environnantes.    
 

Yann Goubin

Des vélos qui attirent de nouveau abonnés

La location de vélos en libre service dans l’agglomération, lancée en avril, avait démarré en trombe. Trois semaines après le début du service, on comptait 367 locations en moyenne par jour. Les 200 vélos en libre service étaient donc loués presque deux fois chacun, alors que la moyenne nationale des VLS est d’un voyage par vélo et par jour. Et depuis, le nombre n’a cessé d’augmenter : 8 000 en mai, 16 000 en juin. Certes, juillet a été moins bon, mais il y a eu tout de même 13 000 locations. Un succès que les dirigeants expliquent par les abonnements. Les Pass Optymo représentent un fort potentiel d’utilisateurs. Ils ont été automatiquement abonnés, sans aucune démarche de leurs parts. Et le vélo a même été un moyen de recruter de nouveaux abonnés, puisque le SMTC a délivré 150 pass au cours des trois premières semaines à des usagers d’abord intéressé par les VLS. L’offre de voitures en libre service, pourrait avoir le même effet.

Ewa

Iveco Bus paré de la cocarde « Made in France »

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«C’est important de communiquer sur le savoir-faire français, lance Pierre Lahutte, directeur général d’Iveco Bus. Beaucoup ignorent que nous fabriquons au cœur de l’Ardèche des bus s’exportant dans le monde entier. » «C’est important de communiquer sur le savoir-faire français, lance Pierre Lahutte, directeur général d’Iveco Bus. Beaucoup ignorent que nous fabriquons au cœur de l’Ardèche des bus s’exportant dans le monde entier. » A l’occasion de la visite du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, du ministre du Travail, Michel Sapin et du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, de l’usine Iveco Bus d’Annonay (Ardèche), le 31 mai, la société italienne a présenté sa nouvelle certification « Origine France Garantie » pour l’ensemble de sa gamme de bus et de cars.
« Nous avons commencé les démarches pour l’obtention de cette reconnaissance en décembre 2012 », poursuit le directeur général. Ce label, délivré par le bureau Veritas, certifie que plus de 50 % du prix de revient du produit sont acquis en France. Cette certification est valable pour les trois prochaines années. Ainsi, à l’arrière de chaque bus fabriqué à Annonay, le macaron « Origine France Garantie » sera apposé. « C’est un argument de vente supplémentaire pour nos bus et nos cars », précise Pierre Lahutte.
« Nous continuerons à investir à Annonay grâce au crédit d’impôt pour la compétitivité qui nous a permis d’économiser un million d’euros en un an, conclut le directeur général. Nous allons pérenniser 200 emplois intérimaires en CDI, pour 2013. » Fondée en 1913, l’usine de bus d’Annonay emploie aujourd’hui plus de 1 400 personnes au cœur de l’Ardèche, un département victime depuis des décennies de la désindustrialisation.
    

Matthieu LENOIR
 

Ewa

SPL : le Grand Dax va rationaliser son réseau en juillet

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Le nouveau réseau de transport de du Grand Dax (55 980 habitants et 20 communes) sera lancé le 8 juillet prochain. Mais pendant le mois juin, les habitants peuvent en découvrir les grandes lignes grâce aux quatre réunions publiques, organisées par la communauté d’agglomération du Grand Dax. Le nouveau réseau de transport de du Grand Dax (55 980 habitants et 20 communes) sera lancé le 8 juillet prochain. Mais pendant le mois juin, les habitants peuvent en découvrir les grandes lignes grâce aux quatre réunions publiques, organisées par la communauté d’agglomération du Grand Dax. Cette refonte va suivre deux grands axes. D’abord, les lignes régulières. Jusqu’à présent au nombre de 14, elles vont être redéployées pour ne plus former que quatre grands axes complétés par deux courtes lignes directes. Dans la nouvelle version du réseau, les lignes, jusque-là essentiellement radiales, traverseront l’agglomération du nord au sud permettant aux usagers de ne pas avoir à changer de bus. Une hiérarchie s’installe également parmi ces quatre nouvelles lignes. La 1 et la 2, formant un « X », selon un axe nord – sud, auront une fréquence d’un bus toutes les 20 min en pointe et toutes les 40 min, le reste de la journée. Ces deux lignes desservent au nord, Saint-Paul-lès-Dax, la deuxième commune la plus peuplée de l’agglomération (12 000 habitants). Pour les lignes 3 et 4, dont le trajet est plus court, la fréquence ne sera que d’un bus toutes les 30 minutes en pointe et toutes les 40 min, le reste du temps.
L’autre importante modification du réseau concerne le transport à la demande qui sera développé entre Dax et quinze communes rurales de l’agglomération. Ce TAD tracera quotidiennement son parcours, 3/jour au maximum, à l’intérieur de trois zones (Nord, Est, Ouest), en fonction des demandes.
Côté innovation, le Grand Dax a décidé de lancer un titre de transport sans contact pour le réseau Urbus. Et un code 2D, sera apposé sur chaque arrêt permettant de connaître les horaires des prochains bus, et, pour la rentrée, de les géolocaliser. A terme, l’usager pourra acheter son titre de transports avec son smartphone.
Depuis quelques semaines, les bus du réseau Urbus, sont progressivement repeints d’une livrée gris anthracite, avec un slogan annonçant le nouveau réseau en juillet. Mais sans le nouveau logo. Les réseaux sociaux ne se sont pourtant pas privés de l’afficher… et une ébauche rose vif figure même sur les affiches des réunions publiques. Quant au nom, Urbus, qui doit aussi être changé, un nom circule : Couralin. Il fait écho à celui qu’on donnait dans la région à de grandes barques, parfois gréées, de la taille d’un gros dériveur, qui servaient à circuler sur l’Adour, de Mont-de-Marsan à Dax en passant par Aire-sur-l’Adour, pour rejoindre Bayonne.     

Y. G.
 

La SPL a remplacé la RDTL

Jusqu’à l’année dernière, la Régie des transports landais (RDTL), fondée en 1947, gérait les bus de Dax et de sept communes alentour. Mais en 2012, la communauté d'agglomération du Grand Dax a créé une SPL, avec le conseil général des Landes. Chacun détient respectivement, 40 % et 60 %. Il s’agissait de prévoir l’obligation de la régie, à l’horizon 2019, de se cantonner au domaine de compétences de son autorité de tutelle, le conseil général.

Ewa

Un réseau de bus totalement repensé pour Agen

Tempo(1)

La communauté d’agglomération d’Agen a lancé un nouveau réseau de bus, totalement refondu. Objectif pour Keolis qui reste aux commandes pour six années de plus : passer de 1,8 à 2,4 millions de voyageurs d’ici la fin de son contrat. Un nouveau réseau de transport fonctionne depuis quelques semaines déjà dans le territoire de la communauté d’agglomération d’Agen. Depuis le 2 mars 2013, l’ancien Transbus est devenu Tempo Bus. Keolis reste aux commandes pour six nouvelles années, elle a remporté l’appel d’offres en juillet 2012. Le réseau, lui, a été totalement transformé, les lignes tantôt scindées, tantôt rallongées, les lettres (A, B, C, G) changées au profit de chiffres (1, 2, 3, 4). Tempo compte désormais dix lignes urbaines, cinq lignes suburbaines desservant huit communes et un service pour les PMR. L’objectif était que chacune des 29 communes de l’agglomération et les 97 000 habitants soient desservis, au besoin par du transport à la demande à raison de deux allers-retours par jour. Mais Tempo bus dessert également les zones d’emploi, de services et de loisirs, comme l’Agropole, l’hôpital, l’usine UPSA, le marché d’intérêt national, les zones d’activités d’Estillac et de Pont-du-Casse, nouvellement entrée dans l'agglo, le parc Walibi… Au total, 130 arrêts supplémentaires ont été créés, s’ajoutant au 307 déjà existant. Pour exploiter ces nouvelles dessertes qui représentent deux millions de kilomètres annuels, contre 1,3 actuellement, l’agglo a acquis 14 nouveaux bus investissant 3 millions d’euros. L’exploitant dispose maintenant de 51 véhicules contre 41 auparavant et a embauché 23 personnes, dont 14 dans le cadre d’un contrat de professionnalisation avec Agglo Emploi et Pôle Emploi, portant à 73 le nombre de salariés. L’objectif de Keolis est de porter la fréquentation à 2,4 millions de voyageurs d’ici la fin de son contrat contre 1,8 au début.
Alors que le prix de l’abonnement annuel a pratiquement baissé de moitié, 150 euros contre 283,5 dans l’ancien réseau, la communauté d’agglo va consacrer, à ses transports collectifs, 5,7 millions d'euros par an hors investissement (3,6 millions les années précédentes). La plus grande part (5,3 millions) est financée par le VT, dont le taux, 0,75 % n’a pas été relevé avec l’entrée des nouvelles communes en janvier de cette année.
    

Yann GOUBIN
 

Les travaux du pôle multimodal officiellement lancés

Elus, partenaires financiers et entreprises du bâtiment ont posé, le 3 mai, la première pierre du pôle multimodal de la gare d’Agen. Le projet Agen-Gare, initié en janvier 2012, a pour objectif de créer une gare routière adaptée aux besoins actuels de la deuxième plus importante gare de la Région Aquitaine qui connaît un flux de près de 1,2 million de voyageurs par an. L’Espace gare doit permettre d’améliorer l’accès, les échanges entre les différents modes de transports (train, transports urbains et départementaux, taxis et vélos) ainsi que le stationnement. Une large verrière longera la gare pour abriter les usagers, et accueillera également un abri à vélo. Le montant du projet s’élève à 16,246 millions d’euros, dont 5,97 pour le foncier et les accès, et 9,4 pour la gare routière et la halle voyageurs. Les travaux devraient se terminer fin octobre.    

Y. G.