Toute une série de lignes T Zen, une sorte de BHNS franciliens, vont peu à peu voir le jour. La première sera lancée le 4 juillet prochain. Elle permettra de lier en 30 minutes, les gares de Corbeil-Essonnes et Lieusaint-Moisy. Toute une série de lignes T Zen, une sorte de BHNS franciliens, vont peu à peu voir le jour. La première sera lancée le 4 juillet prochain. Elle permettra de lier en 30 minutes, les gares de Corbeil-Essonnes et Lieusaint-Moisy. Elle desservira aussi bien les deux agglomérations que le pôle universitaire de Sénart, promis à un fort développement, et la ville nouvelle du Carré Sénart. La ligne devrait contribuer à développer ces secteurs en devenir, rassemblant 100 000 personnes, aussi bien des habitants et que des employés. D’ailleurs, la fréquentation, estimée à 6 000 voyageurs par jour dans les premiers mois entre Lieusaint-Moisy et Les Prés-Hauts, devrait passer à 12 000 dans quelques années notamment lorsque les T Zen 2 et 4 seront raccordés.
Le T Zen fonctionnera sept jours sur sept, de 5 heures à 1 heure du matin, avec une fréquence de 6 minutes en heure de pointe, 10 min en heures creuses et 20 min en soirée. Cette régularité devrait être garantie par le site propre créé sur les trois quarts du parcours : 9,6 km sur les 14,7 que compte la totalité de la ligne. Les infrastructures auront ainsi coûté 82 millions d’euros, financés par la Région (70,5 millions d’euros), le conseil général de l’Essonnes (5 millions d’euros), le conseil général de Seine-et-Marne (5 millions d’euros) et l’Etat (1,5 million d’euros). L’exploitation du T Zen 1 devrait coûter 5,1 millions au Stif, auquel s’ajoutent 4,2 millions pour le matériel roulant : 12 Crealis Neo dont dix tourneront sur la ligne. L’entretien du matériel roulant se fera dans un atelier flambant neuf de 1 400 m2 financé par le Stif, à côté de la gare de Lieusaint-Moisy, construit selon des normes de préservation de l’environnement : toit végétalisé, panneaux solaires, eau de lavage recyclée et réutilisées à 80 %. Cet outil a été mis à la disposition de Veolia-Transdev qui a remporté l’appel d’offres de l’exploitation pour 6 ans.
Les premiers bus de type BHNS (bus à haut niveau de service), des Man Lion’s City G, circulent depuis le début du mois de mai sur le réseau des Transports annemassiens collectifs (TAC). Ils emprunteront les sites propres au fur et à mesure de leur réalisation qui doit s’achever en 2014. Les premiers bus de type BHNS (bus à haut niveau de service), des Man Lion’s City G, circulent depuis le début du mois de mai sur le réseau des Transports annemassiens collectifs (TAC). Ils emprunteront les sites propres au fur et à mesure de leur réalisation qui doit s’achever en 2014. Cette liaison doit améliorer les connexions entre Annemasse et Genève et l’ensemble des transports en commun sur les deux agglomérations. Dénommé Tango, le BHNS, desservira, à terme, les principaux pôles urbains et les zones économiques, en accroissant la rapidité, le confort et l’efficacité du réseau TAC. Les TAC sont exploités depuis 2002, par les transports publics de l’agglomération d’Annemasse (TP2A), une filiale de RATP Dev (51 %) et des Transports Publics Genevois (49 %). Les TP2A exploitent un réseau de transport collectif pour le compte de la communauté d’agglomération, Annemasse Agglo, qui réunit douze communes autour d’Annemasse en Haute-Savoie et des liaisons transfrontalières avec Genève. Outre le BHNS, Annemasse Agglo travaille actuellement sur deux autres grands projets : RER CEVA une liaison ferroviaire transfrontalière (Cornavin – Eaux-Vives – Annemasse) sous maîtrise d’ouvrage RFF et CFF, et le TRAM une ligne financée par l’Etat, après l’appel à projet Grenelle 2, et la Confédération helvétique (projet d’agglomération franco-valdo-genevois). `
Les Transport urbains de Laval (TUL) ont battu un nouveau record de fréquentation en 2010. Près de 8 millions de voyageurs ont utilisé, l’année dernière, le réseau lavallois de transport en commun, selon les chiffres publiés par la Dreal. Les Transport urbains de Laval (TUL) ont battu un nouveau record de fréquentation en 2010. Près de 8 millions de voyageurs ont utilisé, l’année dernière, le réseau lavallois de transport en commun, selon les chiffres publiés par la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal). « Avec 82 voyages par an et par habitant, Laval se situe dans le peloton de tête des réseaux français de taille équivalente », indique le rapport de la Dreal. Dans ce type d’agglomération, le nombre moyen de voyage ne s’élève, en effet, qu’à 35 voyages par an et par habitant.
Globalement, sur l’année 2010, la fréquentation a augmenté de 2,2 % par rapport à 2009. Elle est même de + 2,6 % sur le second semestre 2010.
Pour le président de Laval Agglomération, Guillaume Garot, c’est le résultat de la refonte des transports en commun lancée en 2010. Dès janvier 2010, l’agglo avait créé Lano, une ligne circulaire, desservant des communes périphériques sans passer par le centre-ville et, Flexo, un service de soirée, fonctionnant du lundi au samedi jusqu’à 22 h 30, dont le trajet est adapté à la demande des voyageurs lorsqu’ils entrent dans le bus.
Début juin, le tout jeune réseau de bus de Sorgues (Vaucluse) va recevoir ses bus définitifs. Deux Heuliez GX 127, destinés aux deux lignes du réseau de Sorg’en bus lancé le 7 mars. Début juin, le tout jeune réseau de bus de Sorgues (Vaucluse) va recevoir ses bus définitifs. Deux Heuliez GX 127, destinés aux deux lignes du réseau de Sorg’en bus lancé le 7 mars. Voyages Arnaud, l’opérateur choisi par la mairie de Sorgues, avait en effet débuté l’exploitation de ce réseau ex nihilo, avec des véhicules Heuliez loués au constructeur, en attendant la livraison des modèles qu’il avait achetés. La création du réseau est une initiative de la municipalité de Sorgues, un projet plutôt rare dans une commune de 20 000 habitants environ. Promesse de campagne de l’ancien maire, Alain Milon, elle a été reprise par son successeur, Thierry Lagneau, élu en décembre. La population réclamait en effet depuis de nombreuses années un transport collectif pour desservir certains quartiers excentrés, surtout pour les usagers n’ayant pas de voitures ou inciter ceux qui en ont une à ne pas l’utiliser.
Le réseau est bien sûr modeste, avec seulement deux lignes de 5,5 à 6,5 km chacune, en forme de « y » renversé, mais bien pensé par la municipalité avec l’aide du cabinet d’étude Jonction, installé à Aix-en-Provence. Trajets et arrêts ont été établis pour permettre aux scolaires de se rendre en classe, et aux habitants des quartiers périphériques de se rendre en centre-ville, au pôle culturel, au centre commercial de la commune voisine du Pontet au sud de Sorgues. A ces deux lignes fonctionnant du lundi au samedi de 7h30 à 18h30, s’ajoute une troisième, le dimanche, jour de marché à Sorgues, de 8 à 14h, dont le trajet reprend globalement en les additionnant ceux des lignes 1 et 2. La fréquentation est au rendez-vous : 314 voyageurs le 7 mars, jour de lancement, puis 501 le lendemain, et 645 le troisième jour, Sorg’en bus a fait le plein, tournant en moyenne à 2 500 voyageurs les premières semaines. Certes, la gratuité du transport souhaitée par la mairie jusqu’au 31 mars a eu un effet. Mais la fréquentation s’est maintenue à un bon niveau, autour de 1 800 voyageurs, lorsque le service est devenu payant.
DeinBus, une start-up fondée par trois étudiants, vient d’infliger une cuisante défaite à l’opérateur historique allemand. Après une longue bataille devant les tribunaux, la justice valide finalement ce système innovant d’« autocar-partage », qui permet aux internautes de voyager à prix cassés. Des cris de joie et de grandes tapes dans le dos : à l’énoncé du jugement, les jeunes fondateurs de DeinBus exultent. Au terme d’une longue bataille judiciaire, ils viennent de remporter le 20 avril une victoire digne de celle de David contre Goliath.
Car depuis plusieurs mois leur petite compagnie était dans le viseur de la Deutsche Bahn, bien décidée à stopper cette start-up qui permet aux internautes de se regrouper pour affréter un autocar et voyager ainsi à prix cassés. Un concept qui enfreindrait la loi sur le transport des passagers, selon la DB. Ce texte adopté en 1934 garantit au rail un monopole de fait sur les trajets longues distances et n’autorise les autocars que de façon exceptionnelle et très encadrée. Or, si DeinBus a bien reçu une licence de la part des autorités compétentes, celle-ci ne lui permet de circuler que « ponctuellement et irrégulièrement ». Mais face au succès grandissant de ce système de covoiturage collectif, certaines liaisons sont assurées sur un rythme hebdomadaire. D’où l’inquiétude de la Bahn, qui voit d’un mauvais œil la progression de ce nouveau venu. Une plainte est déposée pour concurrence illégale : à ses yeux, DeinBus est une compagnie de ligne non déclarée. Mais ces arguments n’ont pas convaincu la justice. De fait, le tribunal de grande instance de Francfort estime qu’il n’a pas à se prononcer sur la validité de la licence délivrée à DeinBus par la sous- préfecture. « C’est à cette dernière de vérifier que l’opérateur de bus respecte bien le cadre fixé », explique le porte-parole du tribunal. « A partir du moment où DeinBus possède une autorisation de circuler, il n’y a pas de concurrence illégale. » Les juges ne se prononcent donc pas vraiment sur le fond de l’affaire. Pourtant, les trois étudiants qui ont fondé ce système d’« autocar-partage » en sont convaincus : cette victoire « valide [leur] modèle économique ». « Nous pouvons désormais nous développer et allons proposer de nouvelles destinations », affirme Christian Janisch, l’un des cofondateurs. « Le marché s’ouvre, c’est le moment de se jeter dans le grand bain. »
Car ce procès intervient alors que le gouvernement Merkel doit libéraliser le transport par autocar longue distance d’ici la fin de l’année. Autant dire que la querelle entre le géant du rail et DeinBus était très suivie par l’ensemble du secteur. « Nous nous félicitons que DeinBus soit autorisé à poursuivre sa route », commente Bastian Boet, le porte-parole de la fédération des entreprises d’autocars. Reste que l’affaire pourrait bien ne pas en rester là : la Deutsche Bahn a jusqu’à fin mai pour faire appel du jugement. Elle peut aussi lancer une nouvelle procédure en attaquant directement la sous-préfecture au motif qu’elle a délivré une licence de circulation non conforme. Pour l’instant, la compagnie laisse planer le mystère sur ses intentions. Mais l’arrivée de cette nouvelle forme de compétition lui donne des sueurs froides. Le directeur des activités voyageurs Ulrich Homburg avertit ainsi qu’il « pourrait être contraint de réduire l’offre ICE », si la concurrence des bus se fait trop forte.
Depuis le 28 avril, Veolia Transport teste dans l’agglomération de Saint-Quentin, avec Scania et le groupe sucrier Tereos, un bus fonctionnant au bioéthanol. Mais la véritable nouveauté n’est pas là. C’est dans le carburant utilisé qu’elle se situe. Depuis le 28 avril, Veolia Transport teste dans l’agglomération de Saint-Quentin, avec Scania et le groupe sucrier Tereos, un bus fonctionnant au bioéthanol. Mais la véritable nouveauté n’est pas là. C’est dans le carburant utilisé qu’elle se situe. Issu de la fermentation de déchets végétaux, il sera produit à Origny-Sainte-Benoîte, à une petite vingtaine de kilomètres de son lieu d’utilisation, réduisant ainsi la distance entre la production et la consommation de ce carburant. Un peu à l’image des locavores, ce mouvement de consommateurs qui tente de manger des produits, notamment des légumes, produits dans un rayon de 150 km maxi autour de chez eux. Avec ce principe, les partenaires de l’expérience, comme les locavores, souhaitent obtenir le meilleur bilan carbone. Autrement dit, l’énergie consommée pour transporter le carburant jusqu’au véhicule qui va l’utiliser. De plus, le bioéthanol réduit de près de 70 % l’émission de gaz à effet de serre par rapport à l’essence.
Dans cette expérience, chaque partenaire apporte son concours. Le bus, fourni par le constructeur Scania, consomme le bioéthanol produit par Tereos à partir de déchets de végétaux. Il circulera sur le réseau Pastel, géré par Saint-Quentin Mobilité, une filiale de Veolia-Transdev. Le test, qui s’effectuera en conditions réelles sur la ligne 4 de l’agglo de Saint-Quentin – une ligne ouest – est de la ZAC La Vallée à Rouvroy, à la fois périurbaine et urbaine, desservant un centre aquatique –, durera trois mois.
Bernard Rivalta, président du Sytral, vient d’écrire à Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, de l’Energie et du Développement durable, pour demander « de manière urgente » une détaxe des carburants pour les transports en commun. Bernard Rivalta, président du Sytral, vient d’écrire à Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, de l’Energie et du Développement
durable, pour demander « de manière urgente » une détaxe des carburants pour les transports en commun. Dans son courrier, le président de l’AOT de l’agglomération lyonnaise explique que l’augmentation du prix des carburants, « charge de plus en plus lourde pour nos concitoyens », conduit les automobilistes à reporter pour partie leurs déplacements sur les transports en commun.
Mais cette charge de voyageurs supplémentaires entraîne aussi une augmentation de la charge en carburant pour le réseau lyonnais. Avec le prix du carburant qui a augmenté de 19 % entre le premier trimestre 2011 et celui de 2010, les TCL évaluent le surcoût à 3 millions d’euros, pour une consommation annuelle de 18,5 millions de litres. « Nous déplorons que cette augmentation de charge soit due en grande partie à l’augmentation proportionnelle des taxes de l’Etat. Pour être cohérent avec les principes du Grenelle de l’environnement, l’Etat doit aider les réseaux de transports en commun et non les pénaliser », écrit Bernard Rivalta. Conclusion : outre la demande de détaxe, il compte « sur la conscience et la responsabilité du gouvernement pour répondre favorablement à cette demande ». Le Gart, qui confie étudier le dossier, pourrait lui aussi engager une démarche dans le même sens.
A force de vanter l’option mode électrique non poflluant pour le métro, les tramways et les trolleybus, qui représente 70 % des déplacements sur le réseau lyonnais, on avait oublié les quelque 900 bus thermiques en fonctionnement, sans compter les 79 nouveaux bus articulés, tous aux normes Euro 5 label EEV, qui seront mis en service en août prochain dans le cadre d’Atoubus. Un projet de réorganisation en profondeur du réseau de bus qui représentera, lui aussi, un coût de fonctionnement supplémentaire de 15 millions d’euros.
Les élus de la communauté d’agglomération du Grand Tarbes ont décidé de se donner un peu plus de temps pour choisir le futur délégataire du service public des transports urbains. Les élus de la communauté d’agglomération du Grand Tarbes ont décidé de se donner un peu plus de temps pour choisir le futur délégataire du service public des transports urbains. Le contrat passé avec Keolis devait s’arrêter le 31 décembre 2010. Prolongé une première fois jusqu’au 30 avril, le contrat durera, cette fois, jusqu’au 31 octobre. Deux entreprises de transport ont répondu à l’appel d’offres lancé il y a quelques mois : l’actuel exploitant Keolis et Veolia. Or, après le dépouillement, les élus du Grand Tarbes se sont retrouvés devant un dilemme. Keolis était moins cher sans les options, mais c’est Veolia qui était le mieux placé, avec les options.
Dans son cahier des charges, le Grand Tarbes avait inclus des propositions d’options au réseau existant, comme les dessertes des nouvelles zones d’activités ou l’extension de la ligne empruntée par la navette électrique. Par souci d’équité, la communauté d’agglomération a donc demandé aux candidats de faire de nouvelles propositions, mais globales cette fois, sans distinguer le réseau de base et les options. Pour les aider, l’agglo a précisé les dates d’ouverture des lignes optionnelles. En attendant, le président de la communauté d’agglomération, Gérard Trémège, a souligné les économies que le Grand Tarbes devrait faire grâce à cette mise en concurrence. « Keolis a fait une proposition inférieure de 200 000 euros par an pour le réseau de base par rapport à l’actuel contrat. »
Atoubus est dans l’air du temps. Pour ses promoteurs, cette réorganisation en profondeur du réseau de surface lyonnais répond à l’évolution de la ville et des modes de vie. Rendez-vous le 29 août. «Il faudra avoir les épaules solides », avait lancé Bernard Rivalta, président du Sytral, lors des vœux en début d’année 2011, à propos du projet Atoubus. Parce que, selon lui, le projet qui sera mise en service le 29 août prochain, le plus important de l’année, est aussi « le plus difficile du mandat » et va « toucher directement le quotidien de tous les habitants de l’agglomération. (…) Il est souvent difficile de faire changer les habitudes ! »
Après deux ans d’études et de concertation entre les services de l’AOT, de l’opérateur Keolis, du Grand Lyon, avec les élus et les habitants des dizaines de communes, les promoteurs d’Atoubus ont annoncé la couleur : il s’agit d’un projet d’envergure qui vise pas moins à refonder le réseau de surface. Mais plus que l’ambition du projet, c’est sans doute la restructuration du réseau, souvent synonyme de changement au rabais, qui est perçue en priorité par les habitants. D’où le discours répété par les élus du Sytral, son président en tête, pour calmer les craintes : « Atoubus n’est pas fait pour supprimer des lignes du réseau, mais pour les renforcer » En attendant de juger sur pièces, deux éléments au moins permettent déjà de mesurer l’ampleur du changement annoncé : les 79 nouveaux bus articulés qui seront mis en service le 29 août et la création de 200 postes de conducteurs, « des recrutements nets et directement liés au lancement d’Atoubus », précise Pascal Jacquesson, directeur de Keolis Lyon.
Le « big bang », selon Michèle Vullien, vice-présidente chargée du projet au Sytral, a pour objectif de répondre à de nouveaux besoins de déplacements liés à l’évolution des modes de vie et aux changements de l’agglomération. Pour remplacer un réseau devenu complexe et difficilement lisible, le Sytral et Keolis veulent mettre en place un réseau simplifié, « plus efficace et plus attractif ». Avec un maître mot : la hiérarchisation, qui correspond à trois grands types de ligne. Tout d’abord, les lignes fortes, armature d’Atoubus, qui seront au nombre de 26, numérotées de C1 à C26. Le service est de haut niveau : 7 jours/7, de 5 heures à minuit, avec des fréquences de 8 à 10 minutes entre 7h et 20h en semaine, y compris pendant les vacances scolaires. Ces lignes ont un itinéraire direct le plus souvent sur les grands axes routiers lyonnais et en périphérie. Exemples : les trolleybus C1 et C2, de Part-Dieu à Caluire et à Rillieux-la-Pape. Ensuite, les lignes complémentaires, numérotées de 2 à 100. Elles seront 71 à se déployer dans les communes et les quartiers pour les relier à un centre-ville ou pour les dessertes de banlieue à banlieue.
Enfin, les « lignes produits », répondant à des déplacements spécifiques : ceux de proximité interquartiers dans une même commune (15 lignes identifiées par S) ; pour les salariés des grandes zones industrielles (6 lignes ZI en semaine reliées aux pôles d’échanges) et pour les salariés résidant en dehors du Grand Lyon et travaillant en périphérie lyonnaise (6 lignes GE – comme Gar’Express – en semaine, connectées aux gares TER). Ces lignes produits sont complétées par le service de nuit (4 lignes Pleines Lunes 2 ou 3 nuits par semaine au départ du centre-ville) et par le service à la demande sur réservation téléphonique la veille à Allo TCL (4 lignes Résago). Au total, Atoubus sera réorganisé en 124 lignes, dont 80 conservent leur ancienne numérotation pour limiter les perturbations chez les clients. Un principe de réorganisation qui, selon le président du Sytral, « redonne ses lettres de noblesse aux bus ».
Claude Ferrero
79 nouveaux bus articulés pour Atoubus
Atoubus sera l’occasion d’inaugurer un parc de bus articulés important, avec 79 véhicules qui viendront compléter les 16 déjà acquis en 2009. Ils seront mis en service sur les lignes fortes C. Les modèles Citelis d’Irisbus qui seront livrés progressivement d’ici août s’inspirent du retour d’expérience des conducteurs et des clients sur les bus en service depuis deux ans. Les nouveaux bus donnent la priorité au confort visuel avec plus de luminosité (puits de lumière au plafond, surfaces vitrées supplémentaires sous les baies classiques, éclairage indirect dans l’articulation). Confort à bord également avec des sièges plus ergonomiques et des appuis-dos dans l’articulation, le réaménagement des sièges pour faciliter l’accès plus rapide vers l’arrière, qui dispose de plus de places assises. De même, les portes sont à ouverture coulissante sur l’extérieur pour faciliter la sortie et gagner un peu de temps pour la vitesse commerciale. Les économies d’énergie seront favorisées par l’emploi de LED en nocturne. Les conducteurs bénéficieront d’un siège surélevé pivotant pour une meilleure accessibilité à la cabine. Coût des 79 Citelis : 30 millions d’euros (plus 6 millions pour les 16 acquis en 2009).
La justice valide le concept de « Dein Bus », qui organise du covoiturage par autocar sur Internet. Comme David face à Goliath, à qui la presse allemande les avait comparés, le petit l’a finalement emporté sur le gros. Après plusieurs mois de bataille judiciaire, la Deutsche Bahn trébuche sur « Dein Bus », une petite compagnie fondée par trois étudiants qui permet aux voyageurs de se regrouper sur Internet afin d’affréter un autocar et ainsi voyager à prix réduit.
Pour le géant du rail, ce modèle économique est contraire à la très stricte loi sur le transport des passagers qui, depuis 1934, institue un monopole du rail sur les trajets grandes distances. Car si Dein Bus a bien reçu une licence de la part des autorités compétentes, celle-ci ne l’autorise à circuler que de façon « ponctuelle et irrégulière ». Or, face au succès grandissant du site, certains trajets sont désormais organisés chaque semaine. La DB y voit une concurrence illégale et accuse Dein Bus d’être une compagnie de ligne déguisée.
Un argument qui n’a pas convaincu le tribunal de grande instance de Francfort. « La licence délivrée par la sous-préfecture dispose d’une marge d’interprétation », estiment les juges qui ont donc débouté la Bahn. « Nous sommes soulagés et très heureux », commente Christian Janisch, l’un des cofondateurs de la petite entreprise. « Notre concept a été validé par la justice. » Fort de ce succès, la start-up entend désormais étendre ses activités.
Alors que le gouvernement s’apprête à libéraliser le transport par autocar longue distance, ce jugement est de mauvais augure pour la Bahn : l’opérateur historique se donne quelques jours de réflexion avant de décider s’il fait appel.
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