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Ewa

Les bus franciliens attendront les trains

Keolis et la SNCF vont désormais assurer la correspondance dans cinq gares en fin de journée Pour éviter que les voyageurs descendus d’un train en retard ne voient leur bus partir sans les attendre, Transilien SNCF et les transporteurs routiers franciliens ont entrepris de signer, sous l’égide du Stif, des chartes de correspondances garanties. Ces accords prévoient que le dernier bus de la journée attend le train avec lequel il est en correspondance, dans la limite de 20 minutes de retard. Le 17 septembre 2009, cinq nouvelles chartes ont été signées par Serge Mery, vice-président du Stif, Christian Cochet, directeur délégué de Transilien SNCF, et Hervé Lefèvre, directeur Ile-de-France de Keolis. Ces signatures valident un dispositif expérimental testé depuis janvier 2009 sur cinq gares du RER D (Garges-Sarcelles, Goussainville, Les Noues, Louvres et Survilliers-Fosses). Désormais, les correspondances entre les trains et les derniers bus de la journée de 19 lignes des Courriers de l’Ile-de-France (CIF, Keolis) sont assurées. Par ailleurs, l’offre bus a été étendue jusqu’au dernier train sur trois lignes. A ce jour, 31 des 380 gares franciliennes sont couvertes par le dispositif grâce aux conventions signées avec dix opérateurs de bus et cars, sur 7 lignes Transilien SNCF (A, D, E, J, K, L, T4). D’autres sont en projet : sur les lignes N et U avec l’entreprise Skybus dans les gares de Saint-Quentin-en-Yvelines, La Verrière et Trappes ; avec Phébus en gare de Versailles-Chantiers ; avec la compagnie Hourtoule pour la gare de Plaisir-Grignon. La direction de la ligne R étudie aussi la faisabilité de correspondances garanties sur 3 gares (Montereau, Nemours et Fontainebleau) avec 5 autocaristes (Procars, Interval, Cars Moreau, Veolia Samoreau et Veolia Nemours). En plus de garantir la correspondance avec le dernier train, les conventions prévoient aussi qu’en cas de modification des horaires, les transporteurs s’engagent à coordonner leur offre de façon à ce que plus de 90 % des correspondances soient assurées dans un délai de 5 à 10 minutes.
 

Ewa

Carhaix, bus gratis en rase campagne

Le service « Hep le bus ! » a été conçu pour que les habitants du Poher puissent accéder facilement aux activités de loisir, sportives et culturelles Carhaix, dans le Finistère (7 600 habitants), a mis en place un transport en commun gratuit et flexible nommé Hep le bus ! Expérimenté tout d’abord par la commune, le dispositif a été imaginé pour les personnes qui habitent à la campagne et n’ont pas de véhicule, et en particulier pour les jeunes qui exercent une activité de loisir à Carhaix. Ce service est géré par la communauté de communes du Poher (CCP) depuis juin dernier. Quatre lignes comportant des véhicules d’environ 20 places sont désormais en fonctionnement trois après-midi par semaine et desservent les huit communes de la communauté. Une trentaine de stations sont desservies et le chauffeur peut également se dérouter suite à un appel sur un n° Vert. La phase expérimentale se poursuit jusqu’à janvier 2010. Le coût du projet, estimé à près de 145 000 euros, est entièrement pris en charge par la CCP. « Nous avons choisi la gratuité car, outre le coût de la mise en place d’un service payant, le centre-Bretagne compte une population à bas revenus », explique Christian Troadec, président de la communauté de communes et maire de Carhaix. « Les premiers résultats sont concluants : près de 4 000 voyageurs ont été transportés pendant l’été. » Parallèlement, un service de taxis (TaxiCom’) a été mis en place par la communauté en 1999. Il fonctionne le samedi et deux demi-journées dans la semaine. L’utilisateur réserve son trajet la veille avant 17h, le taxi vient le chercher à son domicile et le dépose à l’endroit désiré, pour un coût de 2 euros par personne. Un prestataire organise le service (réservations, itinéraires, facturation…) et sous-traite le transport auprès des artisans-taxis du territoire. Le coût est d’environ 42 600 euros, avec une participation du conseil général du Finistère de 30 %. En 2008, près de 1 000 personnes ont utilisé ce service dont la fréquentation a augmenté de 33 % depuis le début de 2009.
 

Sylvie LUNEAU

Ewa

Lyon met en service 12 nouveaux bus articulés pour desservir ses hôpitaux

Les Citelis d’Irisbus commandés par le Sytral ont été aménagés pour accueillir les PMR Pour cette rentrée, le Sytral (Syndicat mixte des transports pour le Rhône et l’agglomération lyonnaise) a doté le réseau TCL de 16 nouveaux bus articulés Citelis d’Irisbus, dont douze sont mis en circulation sur la ligne 28 reliant la Part-Dieu à la station Laurent-Bonnevay. La ligne a la particularité de desservir un important pôle hospitalier composé de l’hôpital Edouard-Herriot – le plus important de la région Rhône-Alpes – et du groupement hospitalier Est comprenant l’hôpital cardiologique, l’hôpital neurologique et le nouvel hôpital « femme-mère-enfant ».
Ce dernier, ouvert en février 2008, a notamment entraîné une hausse sensible de la fréquentation (+ 7 % par rapport à 2007), soit 17 000 passagers par jour. En remplaçant quatre bus articulés et huit bus standard, les 12 bus flambant neufs permettent d’augmenter de 30 % la capacité de transport sur la ligne 28. C’est sans doute l’élément de confort le plus appréciable pour l’ensemble des voyageurs. A noter aussi l’affichage des destinations beaucoup plus visible grâce aux girouettes extérieures plus lumineuses. D’autres améliorations concernent les personnes à mobilité réduite : les places réservées sont plus larges, et l’avant du véhicule a été aménagé pour faciliter l’accès des poussettes et des fauteuils roulants. Enfin, selon Bernard Rivalta, président du Sytral, les bus comportent « une première application en France » : grâce à une télécommande, les malvoyants attendant à l’arrêt du bus peuvent activer une annonce sonore du numéro de ligne et de la destination du bus.
Ces 16 bus articulés (dont 4 sont affectés sur les lignes 30 et 74) sont complétés par la livraison de 42 nouveaux bus standard, pour lesquels le Sytral a investi près de 13 millions d’euros.
 

Claude FERRERO

Ewa

Bayonne lance son Chronobus

L’arrivée de Chronobus a amené 30 % de voyageurs supplémentaires Créer de nouvelles habitudes là où 4 % seulement des déplacements se font en bus, tel est le pari risqué le 7 juillet à Bayonne. Avec l’été, le Syndicat mixte des transports en commun (SMTC) a lancé via la Stab (la société gestionnaire) le « chronobus ». Et un mois après, les résultats sont là : « d’une année sur l’autre, nous avons pour la même période une progression de la clientèle de 32 % sur cette desserte », chiffrait à la mi-août Michel Veunac, président du SMTC. Au rendez-vous également, la grogne : celle des commerçants qui annoncent des ventes en baisse « d’au moins 30 %, faute que les chalands puissent circuler et se garer » ; celle des automobilistes, privés sur l’ex-nationale 10 d’une voie de circulation maintenant dévolue aux autobus, taxis et cyclistes. « Nous prenons le taureau par les cornes », annonçait le 7 juillet à bord du premier chronobus Jean Grenet, le maire de Bayonne. Cette desserte accélérée sur couloirs réservés prélude de l’extension du concept de Busway cher à Transdev, l’actuel gestionnaire du réseau de la Stab. Pour commencer, 4,5 km de voirie ont été aménagés sur l’ex-nationale 10 dans les deux sens pour une circulation quasi exclusive des autobus de la ligne 1 entre la gare de Bayonne et la limite d’Anglet et de Biarritz. Aménagement des carrefours et synchronisation des feux à l’appui, le « chronobus » devrait gagner de 10 à 15 minutes sur un trajet qui en demandait 25. Simultanément des parcs-relais ont été dessinés le long du parcours, aussi le SMTC estime pouvoir atteindre sur cette ligne 3 millions de passagers d’ici 2015 alors qu’ils étaient 1,8 million. Pour l’heure, 12 véhicules Solaris assurent une fréquence toutes les dix minutes, mais ils devraient vite être remplacés par des autobus articulés hybrides et à haut niveau de service. Est en route également le renouvellement de la délégation de service public : la Stab (Transdev) a un contrat jusqu’en mars 2010, mais d’autres sont sur les rangs dont Keolis.
 

Michel GARICOÏX

Ewa

Dole, un réseau urbain très rural

Ca bouge à Dole. L’agglomération a mis en place un nouveau réseau de bus, véritable projet urbain au service de la ruralité « Un projet urbain au service de la ruralité. » L’expression de Claude Chalon, président de la communauté de communes du Grand Dole, en dit long sur la philosophie du nouveau réseau de transports de la collectivité. Avec 41 communes pour environ 50 000 âmes dont la moitié résident à Dole, l’agglo a mis en place un nouveau réseau de bus exploité par le suisse CarPostal. Six lignes régulières, plus six lignes sur réservation et une navette (gratuite) pour le centre de Dole, cadencée au quart d’heure. Le réseau s’est doté de 16 bus neufs en plus de ceux de l’ancien réseau Dolebus. Ces nouveaux véhicules doivent desservir tous les villages de la communauté de communes. Car Dole est entourée de plusieurs dizaines de villages et bourgades satellites dont la plupart de leurs habitants travaillent, étudient ou profitent des animations sportives et culturelles que propose la ville. Département rural aussi, le Jura doit également composer avec une population vieillissante qui rencontre un vrai problème d’autonomie. Pour ces raisons, mais aussi pour celle concernant l’environnement, un réseau de bus s’étendant jusqu’à 25 km de Dole devenait une nécessité. Il est aujourd’hui devenu une réalité et fonctionne depuis le 31 août, sept jours sur sept, de 5h à 22h. Loin d’être un service « imposé » par la ville aux campagnes, le réseau TGD implique un référent transport par commune, chargé de prendre en compte les remarques et de régler les problèmes éventuels. Parallèlement, trois nouveaux salariés se voient affectés une mission de renseignements auprès de la population et de relais entre les communes et l’exploitant. Si la question de la gratuité totale de ce service a été étudiée, le choix s’est finalement porté sur un abonnement à très bas coût, de 30 euros par an, 20 euros pour les moins de 26 ans, 15 euros pour les bénéficiaires du CMU. La gratuité est en revanche assurée pour les scolaires, et il reste possible de choisir un abonnement mensuel à 10 euros, ou encore des cartes de 10 voyages à 8 euros. Un ticket reste valable une heure. Certains services sont personnalisables au moyen d’une réservation. Exemple : les personnes à mobilité réduite bénéficient d’un service porte-à-porte. La réservation sera nécessaire également pour certains bus le dimanche, ou dans le cas de liaison avec les TER de Besançon et de Dijon. Les modalités de réservations s’effectuent la veille pour le lendemain mais aussi le matin pour l’après-midi.
 

Philippe BOISSON

Ewa

A Bourges, Agglobus fait peau neuve

Le réseau de transport urbain de Bourges a fait sa mue en même temps que l’été Nouvelle livrée, nouveaux bus, nouveau site Internet, le réseau de transport urbain de Bourges (Cher) a fait sa mue en même temps que l’été. Ce réseau de 20 lignes exploitées par la CTB (Veolia Transport) sous l’égide d’un syndicat de 17 communes (bientôt 19) a pris le nom d’Agglobus. Ce changement d’identité est la première étape d’une modernisation du réseau et de la flotte de 77 bus, dont une trentaine roulent au GNV.
Le renouvellement va se faire avec l’arrivée prochaine de 4 bus Mercedes diesel et de 18 autres d’ici à 2011. Mais la communication accompagnant l’évolution du réseau a été malmenée par une polémique assez vive. L’agglomération a en effet décidé de restructurer ses dix lignes scolaires gratuites qui fonctionnent matin, midi et soir pour les écoles maternelles et primaires de Bourges.
Dès la prochaine rentrée, trois lignes vont être supprimées et cinq autres modifiées. « C’est un service qui n’existe nulle part en France et qui est coûteux », explique Thierry Poisle, vice-président d’Agglobus. L’addition atteint en effet 232 000 euros par an avec seulement 340 utilisateurs en 2008, soit un coût de 725 euros par enfant. » Une seconde vague de changements interviendra à nouveau en 2010 sur ce réseau scolaire, où ne seront conservées que les lignes « strictement indispensables » et susceptibles d’évoluer à terme vers un réseau unique. Les parents d’élèves ont évidemment mal reçu cette décision, ponctuée par des manifestations et une pétition. Face à cette mobilisation, l’agglomération a concédé quelques « aménagements techniques ».

Ewa

15 lignes de bus supprimées à Nantes

Par mesure d’économies, Nantes va se débarrasser d’une quinzaine de ses lignes de bus les moins rentables et en réorganiser autant Purge, cet automne, à Nantes. Le 1er septembre, la ville entame la « rationalisation » de son réseau de transports, en supprimant une quinzaine de lignes de bus sur soixante et onze et en aménageant autant. Ce nettoyage se répétera l’an prochain pour « gagner » au total 1 million de kilomètres. « L’heure est à l’amélioration de la performance du réseau », avait annoncé le maire de la ville en début d’année. Les lignes visées sont les moins fréquentées. Deux grands chiffres leur sont associés : 4 % de l’offre mais 0,6 % de la fréquentation totale. Ces lignes sont des petites navettes dans Nantes, dans des communes de la première couronne et des liaisons plus importantes mais insuffisamment fréquentées. En fait, celles dont le nombre de voyageurs par kilomètre est inférieur à 1. Quand elles ne sont pas supprimées – l’une d’elles, vers Carquefou, est cédée aux transports départementaux –, elles sont amputées. Des coupes sont effectuées dans les horaires : par exemple, 11 allers-retours disparaissent sur la ligne 64 entre Saint-Herblain et Couëron. Autre exemple, à Rezé, la ligne est modifiée pour ne plus être empruntée que par les écoliers. Certaines lignes voient leur itinéraire changer dès cette année. Une mesure qui sera généralisée l’an prochain, en suivant le nouveau plan de déplacements urbains, en cours d’élaboration. Ce « passage au tamis » correspond au besoin d’économies de la société des transports nantais (TAN) face à des recettes incertaines en temps de crise. « Notre fréquentation ne baisse pas, mais cela va-t-il durer ? Même si elle reste en croissance, nous n’atteindrons pas les + 5 % des dernières années », indique Alain Boeswillwald, directeur de la TAN. D’autant que la société a procédé à un rattrapage salarial qui lui coûte 600 000 euros cette année. Le programme de suppression des lignes tombe d’autant plus mal qu’il s’accompagne d’une hausse moyenne des tarifs de 11 %, effective depuis le 1er juillet. « Ce rattrapage, nous aurions sans doute dû le faire il y a plusieurs années, quand nous augmentions l’offre de notre réseau, en particulier quand nous lancions le busway », reconnaît Jean-François Retière, l’élu transports de Nantes Métropole. Heureusement, il annonce un nouvel accroissement de l’offre de transport de 2,5 nouveaux millions de kilomètres d’ici 2014, grâce à la création de dix nouvelles lignes de bus « à plus de 10 000 voyageurs par jour ». C’est ce qui a permis à Nantes Métropole de faire accepter son programme de suppression de lignes pour septembre, adopté par 91 voix pour, 1 voix contre et 6 abstentions.
 

Hubert HEULOT

Ewa

Valence maille au plus près ses quartiers

Valence promet que 90 % de la population se trouvera à moins de 300 m d’un arrêt de bus la reliant aux réseaux régionaux et nationaux C’était une promesse de campagne : rendre l’usage des transports en commun de Valence plus facile et proposer un service plus efficace. L’engagement est en passe d’être tenu. Les 120 000 habitants du bassin de l’agglomération valentinoise découvriront le 31 août un réseau de bus modernisé. Trois lignes structurantes, des itinéraires simplifiés, des terminus uniques et des horaires facilement mémorisables, puisque toutes les lignes seront cadencées aux 10, 20 ou 30 minutes. L’AO Valence Major a pour ce faire signé un avenant avec son exploitant Veolia (qui a remplacé Keolis en 2006) et mis en place une démarche de concertation en septembre dernier. Les habitants ont pu donner leur avis et guider le travail des élus, eux-mêmes dialoguant avec leur exploitant.
Alors que l’usage de la voiture ne cesse de croître, un objectif a été assigné à la refonte : mailler au plus près les quartiers sur un territoire de 7 communes (Valence, Bourg, Portes, Saint-Marcel, Saint-Péray, Guilherand et Cornas). « Nous nous éloignons de la seule défense de l’arrêt de bus devant sa porte, souligne Pierre Trapier, vice-président de Valence Major, chargé des déplacements urbains. Pour en arriver à la conception d’un outil ayant vocation à apporter des réponses pertinentes à des besoins de mobilité bien identifiés et collectifs. » Désormais, le réseau CTAV promet que 90 % de la population se trouvera à moins de 300 m d’un arrêt de bus la reliant aux réseaux régionaux et nationaux (TER et TGV). Un réseau de soirée est également créé du jeudi au samedi, le service à la demande est simplifié et celui des PMR renforcé.
Pour accompagner ces changements, 9 autobus Heuliez (GX 327) ont été réceptionnés en mai et 7 autres véhicules de petite et moyenne capacités sont commandés. L’AO a investi 2 millions d’euros, dont 1,750 dans ces véhicules, et a budgeté 2 millions d’euros de charges annuelles supplémentaires dès l’an prochain, faisant ainsi passer son budget transports de 15 à 17 millions d’euros. Et l’agglo continue à aller de l’avant. Elle projette d’élargir son PTU à Romans et sa couronne, de créer des parkings-relais en périphérie, et elle travaille avec la région à une billettique commune. Autre objectif, comme le précise Alain Maurice, président de Valence Major, « inciter et accompagner les plans de déplacements des entreprises et administrations et de ce fait encourager les déplacements en transports en commun ».
 

Cécile NANGERONI

Ewa

Etudes tous azimuts pour la phase 3 du tram de Bordeaux

La troisième phase pourrait être complétée au sud par un prolongement de la ligne C à Bègles, pour une trentaine de millions d’euros La troisième phase de construction du réseau de tramway bordelais a été actée en 2007. Elle concerne, pour un peu plus de 400 millions d’euros, la construction de 24 km de voies nouvelles d’ici 2014, dont le tram périurbain du Médoc, qui sera une branche à voie unique de la ligne C conduisant vers Blanquefort. Elle comprend aussi une très modeste amorce de la ligne D, sur 1,8 km, entre Les Quinconces et la Barrière du Médoc, sur la ligne des Boulevards – un terminus provisoire qui ne satisfait personne. Si l’option tram est confirmée sur la branche nord, il en coûterait, selon une étude présentée lors de la concertation, quelque 180 millions d’euros jusqu’à Eysines (et la moitié pour un BHNS). Une variante a été récemment évoquée, qui passerait par la ligne de ceinture pour relier Eysines en évitant les « points durs » de la sortie de Bordeaux et du Bouscat. Mais elle semble écartée, car c’est là qu’est le gros du trafic à capter. Et la capacité de la voie ferrée serait trop entamée. Pour le corridor sud, un BHNS est estimé à une centaine de millions du centre de Bordeaux à Saint-Médard-en-Jalles. Enfin, la troisième phase pourrait être complétée au sud par un prolongement de la ligne C à Bègles, pour une trentaine de millions.
Pour la suite, la CUB s’intéresse à de nouvelles liaisons. La construction d’une branche de la ligne A du tramway à l’aéroport (4,5 km) coûterait une centaine de millions d’euros pour… 3 000 passagers par jours. Un bus serait bien moins cher ! Au sud, une nouvelle liaison longue d’une douzaine de kilomètres entre l’hôpital Pellegrin et Gradignan via le campus concernerait environ 20 000 personnes par jour, et coûterait selon les variantes de 210 à 330 millions pour un tram (mais de 80 à 180 millions pour un BHNS). Au nord, une étude préconise une desserte de la presqu’île d’Ambès à partir des Aubiers (ligne C) par un BHNS qui emprunterait le pont d’Aquitaine et ferait correspondance à La Gardette avec la ligne A (soit 13,5 km pour un peu plus de 100 millions d’euros et 16 500 passagers par jour attendus). Enfin, vers la rive droite, la ligne de tram appelée de ses vœux par le maire de Bordeaux Alain Juppé coûterait de 150 à 200 millions d’euros pour une version longue de 7,5 km qui accueillerait 16 500 voyageurs par jour, et une petite centaine de millions dans sa version courte jusqu’à la gare de Cenon (4 km, moins de 9 000 passagers par jour). Sachant que les quartiers traversés sont en pleine transformation.
 

François ENVER

Ewa

Tours révolutionne son réseau avant l’arrivée du tram

La ville de Tours se prépare à vivre la révolution de son réseau prévue dès la rentrée prochaine Nouvelles lignes, cadencement, dessertes renforcées, vitesse améliorée : le réseau de Tours va vivre une véritable révolution le 31 août prochain. « Il fallait anticiper l’arrivée du tram en 2013, explique Jean Germain président de l’agglomération et du Sitcat (Syndicat intercommunal des transports en commun de l’agglomération tourangelle), mais aussi faciliter les futurs travaux de ce tram et construire un réseau plus équilibré. » Le nouveau réseau veut d’abord renforcer la desserte des zones denses et des pôles générateurs de déplacements avec des horaires de passage renforcés aux heures pleines. Fil Bleu, l’exploitant, va notamment proposer un cadencement avec des bus toutes les 7 minutes dans l’hypercentre. Les liaisons entre quartiers et les villes de la première couronne seront également améliorées avec le centre de Tours. Des travaux chiffrés à 7,5 millions d’euros viennent d’être engagés pour aménager des axes, des points d’arrêts, des voies en site propre avec en particulier la création d’une voie BHNS (bus à haut niveau de service) qui reliera les lycées Grandmont et Laloux à l’hôpital Trousseau. Cette nouvelle ligne préfigurera en particulier la seconde ligne de tram. Grâce à des contresens, des sites propres et des priorités aux feux la vitesse commerciale devrait être améliorée. Fil Bleu va aussi investir dans de nouveaux bus et des systèmes d’information embarquée : tous ces investissements devraient engendrer une augmentation de la fréquentation de 10 %.