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Ewa

Un protocole de partenariat entre la FIF et les clusters ferroviaires

Signature du protocole entre la FIF et les clusters ferroviaires

La France est indubitablement un des leaders mondiaux dans le secteur de l’industrie ferroviaire, mais la coopération entre ses acteurs se fait parfois de manière dispersée, entre niveau national ou régional ou selon les spécialités (matériel roulant, infrastructures…) Au niveau national, la FIF (Fédération des industries ferroviaires) regroupe près d’une centaine d’entreprises françaises du secteur ferroviaire. Parallèlement, ces dernières décennies ont vu, dans les régions, l’éclosion d’une demi-douzaine de structures associatives, dites clusters, qui regroupent maintenant quelque 600 industriels de ce secteur à travers la France.

Désormais, ces deux niveaux unissent leurs forces : membres constituants du groupement Railway Business Clusters (RBC), un des six groupements que compte la FIF, les clusters AIF, Cara, Ferrocampus, ID4MOBILITY, MECATEAMCLUSTER, Neopolia et Cluster Totem ont signé, le 17 avril, un protocole de partenariat avec la FIF, qui permettra de mieux communiquer dans le cadre du groupement RBC. La signature de ce protocole de partenariat « s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée », pour « permettre d’enrichir et de pérenniser les échanges et les axes de travail ». Ce partenariat s’articule autour de l’innovation, du renforcement de la compétitivité et de la promotion des métiers et de la filière.

En conjuguant les actions de la FIF et des clusters, qui génèrent plusieurs milliers d’emplois sur le territoire français, les entreprises régionales membres de ces derniers accèdent à une représentation et à une participation active aux instances décisionnelles du secteur, tout en promouvant les stratégies et actions spécifiques à chaque bassin ferroviaire. C’est ainsi que le protocole prévoit « la reconnaissance de la complémentarité des structures et de leurs valeurs ajoutées respectives», « le renforcement du maillage territorial, participant ainsi à la structuration de la filière ferroviaire », « le partage des informations et de la feuille de route de la filière, favorisant une vision commune et une stratégie cohérente » et « un engagement mutuel des parties, avec des adhésions réciproques FIF/Cluster, pour renforcer la synergie et la solidarité ».

P. L.

Ewa

400 000 euros pour rénover l’embranchement ferroviaire Mecateamplatform

Inauguration de l'embranchement Mecateamplatform à Montceau-les-Mines

Le patron de SNCF Réseau, Patrick Jeantet, a inauguré le 25 avril l’embranchement rénové de Mecateamplatform à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire). Une plateforme de 12 hectares dédiée à la maintenance et à la formation, créée par le cluster ferroviaire bourguignon « Mecateamcluster ».

Cofinancée par le gestionnaire d’infrastructure ferroviaire, la communauté urbaine du Creusot-Montceau et la société d’économie mixte pour la Coopération industrielle en Bourgogne, le coût de rénovation de cet embranchement à la ligne de Paray-le-Monial à Montchanin a représenté 400 000 euros, pour un mois de travaux.

Ces travaux pérennisent les investissements réalisés sur l’ancienne friche industrielle dominée par la silhouette du lavoir de Chavannes, aux portes de Montceau-les-Mines. En moins de deux ans, trois nouveaux bâtiments sont littéralement sortis de terre sur Mecateamplatform : la halle de maintenance mutualisée d’engins de travaux ferroviaires, inaugurée le 17 mai 2018, le pôle formation, dont le bâtiment et les voies-école accueilleront les séances de formation aux travaux ferroviaires, et la halle Erion France pour la maintenance des locomotives fret. Les aménagements de cette halle, dont l’inauguration devrait avoir lieu avant l’été, sont quasi achevés, comme a pu le constater Patrick Jeantet, peu avant l’inauguration de l’embranchement rénové.

1 200 engins par an à terme

Avec cette implantation dans le sud de la Bourgogne, la branche française d’Erion, filiale de Stadler et des chemins de fer espagnols Renfe, envisage de commencer par traiter quelque 150 locomotives par an, contribuant à la forte hausse que devraient connaître les échanges entre Mecateamplatform et le réseau ferré national. Dès 2020, il est en effet prévu que plus de 1 200 engins transitent chaque année par cette installation terminale embranchée pour bénéficier d’opérations de maintenance.

En attendant, une fois la halle Erion France et le bâtiment Travaux pratiques du pôle formation inaugurés, Mecateamcluster et la centaine d’entreprises qui en sont membres organiseront à Montceau-les-Mines l’événement biennal Mecateameetings. Cette manifestation, dont la quatrième édition se tiendra les 26 et 27 septembre prochains, combinera convention d’affaires et espaces d’expositions. « Des industriels belges, suisses, allemands ont manifesté leur intérêt », indique Mecateamcluster. L’édition 2019 bénéficiera d’un avantage unique en France pour une exposition ferroviaire professionnelle : les voies ferrées de Mecateamplatform permettront de présenter du matériel en extérieur.

P. L.

Ewa

Le bus à l’hydrogène prêt pour l’industrialisation

Oslosmall

Le bus zéro émission, électrique à hydrogène, arrive en France. Ce type de véhicules qui ont déjà fait leurs preuves en Europe avec plus de 8 millions de kilomètres parcourus en dix ans révolutionnent la mobilité… en apportant une solution zéro émission tout en conservant les performances d’un véhicule diesel (autonomie, vitesse etc.). Au travers du Fuell Cells & Hydrogen Joint Undertaking (FCH-JU), l’Europe stimule ce déploiement. Elle a lancé en 2014 une étude sur la stratégie de commercialisation de ces bus, avec pour objectif de générer des commandes groupées – 200 à 300 bus – permettant de passer de la R&D à l’industrialisation. Elle prépare désormais le lancement d’un appel à projets début 2016 pour consolider cette phase d’industrialisation.

C’est dans ce contexte que le cluster H2Bus France a été créé en mars 2015, dans le but de favoriser l’exploitation de bus à hydrogène sur le territoire national. Constitué d’autorités organisatrices des transports et d’opérateurs[1], il traite des aspects techniques, réglementaires et financiers avec le soutien du FCH-JU. Ce dernier a mandaté la société bordelaise Hydrogène de France pour coordonner les actions du cluster France en Italie du Sud, Espagne, Portugal et Grèce. L’objectif est de construire la feuille de route française, en lien avec l’initiative européenne.

[1]Bordeaux Métropole, La Communauté Urbaine de Cherbourg, la Communauté de l’Agglomération Havraise (Codah), la Société d’économie mixte des transport en commun de l’agglomération nantaise (Semitan), Métropole Rouen Normandie, la Communauté d’agglomération Grand Dole, Montélimar Agglomération, le Syndicat Mixte des Transport Artois-Gohelle, la mairie de L’île d’Yeu… D’autres membres sont en cours d’intégration.