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Ewa

Les eurodéputés bloquent la nomination de Rovana Plumb à la DG Move

Proposée par la Roumanie pour devenir commissaire chargée des transports, Rovana Plumb n'a pas réussie son grand oral devant le Parlement européen l'estime qu'il existe un conflit d'intérêt.

La candidature de la roumaine Rovana Plumb, affiliée au groupe socialiste, pour devenir commissaire européenne des Transports (DG Move) est définitivement écartée. Pressentie pour succéder à Violeta Bulc, Rovana Plumb s’est vu barrer la route vers Bruxelles le 26 septembre par la commission des Affaires juridiques du Parlement européen qui a refusé de valider sa déclaration d’intérêt. Elle est mise en cause pour deux prêts.

Elle ne pourra donc pas être auditionnée par les eurodéputés, étape nécessaire pour pouvoir accéder à la présidence d’une commission de l’exécutif européen, celles des transports en l’occurrence. Plusieurs possibilités s’offrent à la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen : passer outre l’avis négatif du Parlement européen, ou demander aux Etats membres de lui proposer d’autres noms.

En attendant, Violeta Bulc, toujours en poste, annonce le 27 septembre un nouveau plan d’investissement de 117 millions d’euros pour financer 39 projets d’interconnexions ferroviaires et portuaires. Dont les études pour améliorer une section ferroviaire aujourd’hui limitée à 100 km/h, entre Strasbourg et Lauterbourg (Allemagne), sur la rive gauche du Rhin. Ces projets seront soutenus par le mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE), dispositif financier de l’Union destiné à soutenir les infrastructures de transport.

N. A.

Ewa

Un obstacle sur le chemin de la commissaire roumaine pressentie aux Transports

Proposée par la Roumanie pour devenir commissaire chargée des transports, Rovana Plumb n'a pas réussie son grand oral devant le Parlement européen l'estime qu'il existe un conflit d'intérêt.

C’est à la Roumaine Rovana Plumb qu’a été attribué il y a quelques jours le portefeuille des Transports dans la nouvelle Commission européenne, qui prendra ses quartiers à Bruxelles le 1er novembre. Elue au Parlement européen sur la liste des sociaux-démocrates lors des élections de mai dernier, elle risque pourtant de passer un moment difficile lors de son audition devant ses anciens collègues, prévue entre le 30 septembre et le 8 octobre.

Visée dans une affaire de corruption qui remonte à 2017, celle qui a été plusieurs fois ministre entre 2012 et 2019 (des Transports, de l’Environnement et du changement climatique, du Travail) pourrait être une cible facile pour les eurodéputés qui doivent avaliser chaque nom de cette nouvelle Commission.

Lettre de mission

Si elle passe l’écueil, la lettre de mission signée par la présidente de la Commission, l’Allemande Ursula von der Leyen, la charge notamment de présenter une « stratégie globale en faveur d’une mobilité durable et intelligente », se fondant entre autres sur une utilisation accrue des carburants alternatifs. Réduction de l’impact du secteur sur le climat, diminution des émissions atmosphériques et sonores, mobilité connectée et automatisée sont les grandes priorités mises en avant dans la lettre. « Vous devez vous assurer [que les transports] restent abordables, fiables et accessibles, notamment pour les personnes à faible revenu ou vivant dans des zones isolées, et que les droits des passagers sont respectés », insiste encore la missive. Conséquence des priorités climatiques du futur exécutif européen : la commissaire aux Transports devra travailler sous la direction du Néerlandais Frans Timmermans, vice-président chargé de mettre en musique le fameux « Pacte vert » en faveur du climat promis par Ursula von der Leyen au cours des 100 premiers jours de son mandat.

Isabelle Smets, à Bruxelles