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Ewa

2021, année record pour Egis

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2021 a été une année « charnière et record » pour Egis, selon les mots de son directeur général Laurent Gervais. Année charnière car la société d’ingénierie a été privatisée avec l’entrée au capital à hauteur de 40 % de Tikehau Capital. Cette prise de participation s’est faite via le fonds d’investissement T2 Energy Transition qui a pour vocation à participer au capital d’entreprises contribuant à la décarbonation.«C’est une validation de la stratégie de décarbonation d’Egis« , commente Laurent Gervais en précisant que l’actionnaire historique, la Caisse des Dépôts et Consignations, reste à un niveau élevé (33 %) et va continuer à influer sur les choix.

Croissance de l’activité et de la profitabilité

Année record car la croissance a été forte malgré la crise : les commandes ont progressé de 25 % par rapport à 2020, représentant 1,5 milliard d’euros et la profitabilité a augmenté.  La croissance du chiffre d’affaires (1,6 milliard, +9 %) a été portée par la quasi-totalité des Business Units, commente Olivier Gouirant, le directeur financier. Le résultat net part du groupe est de 40 millions d’euros.

Parmi les contrats gagnés, citons ceux sur le Grand Paris Express ou le contrat sur le premier Câble urbain francilien. En plus de sa casquette d’ingénieriste, Egis exploite des infrastructures (aéroports et routes), ce qui représente 21 % de son activité. Le groupe a remporté le contrat d’exploitation d’une autoroute de 800 km en Grèce, dont le démarrage est prévu en 2023. Ou le management de la ZFE (zone à faibles émissions) de la Cité du Grand Manchester (plusieurs centaines de caméras doivent assurer le bon fonctionnement du dispositif).

12 acquisitions en un an

La croissance de l’activité vient de l’organique (+6 %) mais aussi de l’externe (+9 %) puisque le groupe a réalisé en 2021 pas moins de 12 acquisitions de toutes tailles et dans différents pays (France mais aussi Royaume Uni, Moyen Orient, Asie du Sud Est et Australie). Et 2000 personnes ont été recrutées, dont 600 en France. 62 % de l’activité est réalisée à l’international, rappelle encore la direction.

Ces résultats sont dans la lignée du plan Impact the future, lancé six mois après l’arrivée aux commandes de Laurent Gervais, et approuvé en janvier 2021. Ce plan prévoit le doublement de l’activité à 2,5 milliards d’euros en 2026 et la montée du groupe au top 10 mondial. Aujourd’hui il se classe autour de la 20ème place.

Bâtiment, rail et nucléaire

Le dirigeant souhaite que l’entreprise se renforce dans le bâtiment, dans le rail et dans le nucléaire. Il rappelle qu’il va falloir « fournir les infrastructures et loger les 2 milliards d’habitants supplémentaires attendus sur la planète en 2050« . Reconnaissant que plus d’infrastructures, c’est plus de rejets de CO2, il assure que 100 % des projets d’Egis seront « éco-conçus » en 2030 et que la résilience des infrastructures prise en compte en amont pour qu’elles résistent aux phénomènes climatiques extrêmes qui devraient se produire avec le réchauffement planétaire.

Au niveau géographique, le groupe souhaite se renforcer Moyen Orient, en Asie du Sud Est, en Inde et en Grande-Bretagne. Il regarde « des potentiels d’acquisitions » dans des zones où il est moins présent, notamment sur le continent nord américain où il souhaite se développer.

Présent en Ukraine, qui représente sa plateforme de développement en Asie Centrale (même si l’activité en Ukraine ne représente que 9 millions d’euros),  Egis indique avoir pris des mesures en faveur de ses 170 employés dès le déclenchement de la crise. L’ingénieriste français a rapatrié ses salariés non ukrainiens et « mis à l’abri » les ressortissants ukrainiens qui le souhaitaient ainsi que leurs familles en leur proposant des solutions de logement en Pologne et en Roumanie. En tant que président du Medef France-Ukraine, il affirme que les entreprises sont prêtes à reprendre leurs activités en Ukraine et à participer à la reconstruction du pays dès que possible.

Marie Hélène Poingt

Ewa

Tikehau entre au capital d’Egis

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La Caisse des Dépôts et Tikehau Capital ont annoncé le 7 janvier la finalisation de l’acquisition par Tikehau Capital d’une participation de 40% dans la société d’ingénierie Egis. Cette prise de participation s’est faite notamment via son fonds d’investissement T2 Energy Transition lancé en 2018 et « qui a pour vocation d’accélérer la croissance des entreprises européennes contribuant à la transition vers une économie bas carbone« .

La Caisse des Dépôts conserve une participation de 34% du capital, aux côtés des cadres partenaires et des salariés qui en détiennent 26%, après avoir augmenté leur participation de 2%.

« L’arrivée de Tikehau Capital au capital d’Egis constitue une étape majeure pour la réalisation de son plan stratégique, prioritairement axé vers le grand international et visant à positionner Egis dans le top 10 mondial de l’ingénierie avec le doublement de son chiffre d’affaires d’ici à cinq ans », indique un communiqué, en présentant Egis comme le premier ingénieriste français, spécialiste de l’ingénierie de la construction et des services à la mobilité.

 

 

Ewa

Egis va s’ouvrir à un fonds d’investissement pour financer sa croissance

Chennai © egis

Egis s’en sort bien, affirment ses dirigeants. Si l’année dernière le chiffre d’affaires s’est tassé de 5 % (en atteignant 1,07 milliard d’euros), « l’impact important de la crise sur les activités d’exploitation aéroportuaires a été compensé par une très bonne résistance des autres activités du groupe, voire une croissance dans certaines zones géographiques comme le Moyen-Orient et l’Amérique Latine », indiquent-ils en rappelant que 62 % de l’activité est réalisée à l’international. Le résultat net part du groupe atteint ainsi 27 millions d’euros.

La société d’ingénierie et de services de mobilité a enregistré des prises de commandes en hausse de 5 % (à 927 millions d’euros). « Notre carnet de commandes est historiquement haut. Les prises de commandes en janvier et février confirment cette tendance. Nous avons continué à dégager des profits significatifs et avons la capacité d’accélérer notre croissance », souligne Laurent Germain. Le directeur général rappelle que depuis son arrivée, le 1er juillet 2020, un nouveau projet d’entreprise baptisé « Impact the future » a été défini, visant à faire doubler le chiffre d’affaires entre 2021 et 2026.

Aujourd’hui au 23e rang mondial, la société veut entrer dans le top 10 des sociétés d’ingénierie, où dominent des entreprises anglo-saxonnes et scandinaves. Cela en restant indépendante.

Egis compte surfer sur le rebond de l’activité (les prévisions tablent sur une forte croissance des infrastructures avec la hausse prévue à l’horizon 2050 de 2 milliards d’habitants supplémentaires dans le monde, dont une part de plus en plus importante vivra en ville), sur le déploiement des plans de relance en France et à l’étranger, et sur la montée des préoccupations environnementales. Par ailleurs, les infrastructures elles-mêmes évoluent, en devenant de plus en plus intelligentes et fournissant des données à l’origine de nouveaux services.

Le spécialiste d’ingénierie compte se renforcer d’une part sur les zones géographiques où il est déjà fortement installé (France, Moyen-Orient, Inde et Brésil) et sur ses points forts (le rail et le bâtiment). Il veut aussi renforcer ses compétences dans les énergies renouvelables et se développer dans des zones « à fort potentiel de marché ».

Le groupe, en bonne santé avec une marge opérationnelle performante et donc capable d’aller chercher des capitaux, a l’ambition de croître en acquérant des entreprises. L’Asie du Sud-Est et les USA représentent les priorités du groupe en termes d’acquisitions.

Dès ce début d’année, il compte réaliser trois opérations de croissance externe, dont deux au Royaume-Uni et une en Australie. L’une d’elles vient d’être annoncée ce matin, avec la reprise de la société australienne Indec, spécialisée dans le conseil stratégique, la gestion de projets et l’assistance technique, ce qui doit permettre au groupe de devenir un acteur important du marché des infrastructures en Océanie.

De plus en plus international, mais peu présent aux Etats-Unis, Egis souhaite aussi trouver « une cible dimensionnante aux USA », indique Laurent Germain, qui cherche à acquérir « une entreprise généraliste avec des activités dans des pays comme le Royaume-Uni, le Moyen-Orient, l’Australie pour que nous puissions nous positionner dans ces pays ».

Pour mener à bien ces acquisitions, Egis va s’ouvrir à un fonds d’investissement capable d’apporter plusieurs centaines de millions d’euros à ses objectifs. « Nous avons une capacité à lever de l’endettement mais pour faire face à cette croissance, la Caisse des dépôts va céder 42 % de ses parts à un fonds d’investissement, que nous accueillerons en actionnaire principal », explique le directeur général. La Caisse ne détiendra plus que 33 % du capital (contre 75 % actuellement), 20 % seront détenus par 450 managers du groupe et 5 % par les salariés.

Le groupe s’attend à une hausse de l’activité de 6 % en 2021 (+ 4 % en France), avec une rentabilité opérationnelle supérieure à 11 %. « Nous tablons sur plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires acquis grâce à des opérations de croissance externes », précise Laurent Germain.

Marie Hélène Poingt

Ewa

Poma va construire un téléphérique en Mongolie

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La Mongolie s’ouvre aux téléphériques urbains. Le fabricant de transport par câble, Poma, qui a notamment déjà installé six lignes de transport par câble à Medellin en Colombie, va construire un téléphérique à Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie. Cette ville, qui connaît un fort développement démographique compte près d’1,5 million d’habitants, contre 580 000 en 1990.

La ligne, longue de 6 km, permettra de partir du nord de la ville pour rejoindre son centre. Elle comportera une station intermédiaire, en plus des deux terminus et sera dotée de 122 cabines.

« Ce mode est bien adapté aux fortes coupures urbaines de la capitale (le fleuve Tuul-Gol, le Trans-Mongolien), peut être construit plus rapidement que les autres infrastructures de transport et répond aux exigences de développement durable », explique Poma dans un communiqué.

Le constructeur français, mandataire d’un groupement formé avec Egis, fournira et installera le système de transport, les véhicules et les ensembles électromécaniques. Egis, de son côté, est chargé de la coordination et de la synthèse durant les études et de la supervision des travaux durant la construction. C’est aussi l’entreprise d’ingénierie qui s’occupera des stations (études, fondations et construction), des courants faibles et forts. C’est le quatrième projet que les deux entreprises mènent ensemble.

Ce projet de mobilité urbaine est financé par la direction générale du Trésor français qui soutient les entreprises françaises pour la réalisation de projets structurants, écologiques, et durables.

Y. G.

Ewa

Laurent Germain prendra la direction générale d’Egis

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Nicolas Jachiet, le PDG d’Egis, ayant décidé de faire valoir ses droits à la retraite et de quitter le groupe d’ingénierie le 31 octobre 2020, un processus de sélection a été mené pour trouver des candidatures internes et externes. C’est finalement Laurent Germain, actuellement directeur général du groupe Segula Technologies, qui a été retenu par la Caisse des Dépôts. L’actionnaire majoritaire d’Egis proposera de le nommer au poste de directeur général du Groupe Egis lors d’un prochain conseil d’Administration. Laurent Germain, 48 ans et bardé de diplômes (Essec, Sciences Po Paris, Ena) rejoindra le Groupe le 2 juillet.
image011La Caisse des Dépôts proposera également la nomination de Paul-Marie Chavanne, 68 ans, déjà administrateur d’Egis, comme président non exécutif du Conseil d’administration d’Egis. Paul-Marie Chavanne, ingénieur (ECP) et énarque, dirige depuis 20 ans le groupe Geopost, dont il va prochainement quitter la présidence.

Ewa

Comment Moovia va inciter les automobilistes à payer leur stationnement

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Transdev et Egis, alliés dans le contrôle du stationnement s’apprêtent à démarrer leur activité le 1er janvier prochain. La loi Maptam entrera en effet en vigueur, dépénalisant le stationnement. Cette loi donne la possibilité aux collectivités de fixer elle-même le montant des amendes (jusqu’ici fixé à 17 euros) et de confier le contrôle du paiement à des prestataires privés.

Le 14 décembre, les deux filiales de la Caisse des dépôts et consignations ont présenté la nouvelle marque qu’elles créent pour l’occasion : Moovia, contrôlé à hauteur de 70 % par Transdev et à 30 % par Egis. C’est cette marque que les habitants de Bordeaux, Dax, de Laval, Nice ou de Rambouillet, pour ne citer que ces villes, verront sur la tenue des agents de contrôle du stationnement. Des villes où Moovia a été retenu après appels d’offres. Ce sera aussi le cas dans quelques arrondissements de Paris, puisque Transdev et Egis ont remporté un des trois lots proposés par l’Hôtel de Ville, soit 43 000 places à contrôler dans le cadre d’un contrat de six ans. Jusqu’à présent, sur les 800 collectivités concernées, seules 20 % ont décidé d’externaliser les contrôles. Certaines, après une période d’observation devraient s’y mettre, estime Xavier Heulin, le président de Moovia. « On pense qu’il y aura une centaine d’appels d’offres en 2018 », indique-t-il, en précisant le chiffre d’affaires qui devrait être réalisé par Moovia : 10 à 15 millions d’euros l’année prochaine.

A Paris, le prestataire sera payé au forfait mais aussi au nombre de recours qu’il aura à gérer puisque cette mission lui incombera également. Les contrôles seront essentiellement humains car aujourd’hui la Cnil n’autorise pas un traitement automatisé complet. « Toutefois, les données qui seront récoltées permettront d’optimiser les tournées de nos agents », poursuit Xavier Heulin. L’objectif fixé par la ville est un contrôle quotidien d’une place sur deux. Dès à présent, une centaine d’agents sont sur le terrain pour tester le dispositif « à blanc ».

Avec ce nouveau dispositif, les villes s’attendent à voir croître leurs recettes de stationnement. Il faut dire qu’elles partent de très bas : à Paris, seuls 10 % des automobilistes paient correctement leur place de visiteurs. La capitale, qui prévoit 110 millions de recettes en 2017, estime que ce montant devrait passer l’année prochaine à 330 millions d’euros.

En recourant à un prestataire extérieur, les collectivités comptent aussi sur une meilleure rotation des places de stationnement et plus de fluidité, puisque actuellement 25 % des voitures qui circulent dans les villes sont en fait à la recherche d’une place pour se garer.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Le premier tronçon du tramway de Luxembourg entre en service

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Le 10 décembre, le premier tronçon de la ligne 1 du tramway de Luxembourg a été mis en service entre Luxexpo et Pafendall-Rout Bréck (Pont Rouge). Ce tronçon de 4 km, qui dessert 8 arrêts au nord-est de la ville (11 minutes de temps de parcours), est exploité par Luxtram, société anonyme à capitaux publics (gouvernement et de la ville de Luxembourg), qui assure la conception et la réalisation du réseau de tram.

Une correspondance est proposée avec le funiculaire et la nouvelle gare de chemin de fer pour la desserte du plateau du Kirchberg, où se trouvent de nombreux emplois (institutions européennes).

Le centre de maintenance et de remisage des rames est compris dans cette première phase, réalisée après moins de trois ans d’études et de travaux, Egis étant mandataire du groupement de maîtrise d’œuvre de ce projet.

Le parc nécessaire à l’exploitation du premier tronçon est composé de neuf rames CAF de 45 m (sept modules), pouvant accueillir jusqu’à 420 voyageurs et circuler sur le futur prolongement en centre-ville en mettant en œuvre une alimentation par biberonnage en arrêt, ce prolongement comportant une section de 3,6 km sans ligne aérienne de contact.