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Ewa

Un plan pour développer la mixité dans les entreprises de transport

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L’objectif formulé cet été par le gouvernement est ambitieux : il souhaite quasiment le doublement  des entreprises dites mixtes… (c’est-à-dire celles dont la part d’effectifs féminins atteint au moins 40 %). Les entreprises mixtes sont aujourd’hui 17 %, elles devraient passer à 30 % d’ici à 2024.

Premier secteur concerné : les transports. Le 16 juillet, la ministre des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports, Najat Vallaud-Belkacem a signé avec son homologue aux Transports, Frédéric Cuvillier, le premier plan sectoriel mixité.  Parmi les autres signataires, l’OPCA-transport, et Pôle Emploi, se sont engagés à augmenter le taux de mixité dans les transports. Le plan a été signé pour une durée de 3 ans.

Le domaine des transports, toutes branches confondues, représentent 620 000 emplois. Les femmes y constituent 22% des emplois. Cependant Patrice Huart, le président de l’OPCA-transport, souligne les fortes disparités dans les différentes branches du transport. 23% des effectifs de conduite du transport routier de personne sont des femmes. A l’inverse seulement 3%  des emplois dans la conduite de véhicules de transport routier de marchandises sont exercés par des femmes. 

Les fédérations signataires se sont engagées à sensibiliser leurs adhérents. Pôle Emploi développera des actions auprès des demandeurs d’emploi. L’OPCA-Transports aura un rôle d’accompagnement auprès des entreprises. Les actions ne se limiteront pas seulement à de la sensibilisation lors du recrutement. Les métiers du transport seront promus à tous les niveaux, scolaires et professionnels.

L’OPCA-Transports joue un rôle primordial selon Frédéric Cuvillier l’a souligné : l’association regroupant différentes branches du domaine du transport a joué un rôle d’animation et d’émulation pour améliorer la mixité dans son secteur. Par exemple il a organisé des formations « clés en main », les T-Professionn'elles. Ces formations à destination des femmes concernaient la réglementation sociale, la gestion financière et commerciale.

Selon Najat Vallaud-Belkacem, la mixité dans les entreprises est aussi et d’abord un enjeu de compétitivité. Actuellement, les déséquilibres homme-femme feraient perdre 0.25 point de croissance par an à la France. En mettant fin à la « ségrégation spontanée », la compétitivité des entreprises devrait s’améliorer. Ce plan sectoriel n’est que le premier d’une série qui concernera d’autres secteurs comme l’informatique ou les services à la personne.  

Chloé Nieuwjaer

 

Ewa

Wattmobile lève 1,5 million d’euros

Au croisement de la location automobile classique et des véhicules en libre-service, le tout en mode électrique, la jeune société Wattmobile a levé 1,5 million d’euros, le 4 juillet, auprès de son actionnaire principal, FullCharger… …une entreprise américaine spécialisée dans les systèmes de recharge, et auprès d’autres grands noms, comme EADS Développement, le Crédit Coopératif, Total Développement ou SNCF Développement. Preuve que le concept de Wattmobile séduit : louer des véhicules mais seulement à motorisation électriques, des scooters ou des quatre roues mais à une seule place (les Twizzy de Renault), s’implanter dans les gares surtout, et automatiser la location avec l’aide d’Internet et de bornes sur place. 

La société a lancé, le 19 juin, quatre premières stations : Paris Gare-de-Lyon, Marseille Saint-Charles, Lille-Flandres et Lyon Part-Dieu. Malgré leur (encore) faible nombre, l’idée d’un réseau prévaut. Et avec lui, une fidélisation de la clientèle. D’ailleurs, les ambitions sont grandes : l’objectif est d’ouvrir 18 à 20 stations d’ici à la fin de l’année avec 500 000 euros de chiffre d’affaire. Puis d'accroître le nombre de stations de  70 à 100 en Europe en 2016 et 4 millions de CA. 

La levée de fond du début du mois doit servir à la première phase de développement, notamment au recrutement de 15 à 20 personnes. Wattmobile réfléchit également à des installations dans les aéroports – la plateforme aéroportuaire de Marseille Provence serait la première visée –, puisqu’ils sont fréquentés par les hommes d’affaires, sa cible première.

C’est en observant cette clientèle que Wattmobile a opté pour des véhicules 2 roues ou 4 roues, légers, puisque cette clientèle se déplace le plus souvent seule à 90 %, et n’a donc pas besoin de véhicules à plusieurs places.

De plus, les déplacements sont généralement courts, – le trajet moyen est de 3 km – ce qui rend le choix de véhicules électriques tout à fait suffisant : les scooters proposés ont une autonomie de 60 km, et les Twizzy 80 km.

En cas de pluie, Wattmobile a pensé proposer des combinaisons placées dans le coffres derrière le siège, ainsi que des gants, et une "charlotte" jetable dans un souci d’hygiène, à porter sous le casque, également fournis dans le top-case et dont la taille est réglable. L’accès aux véhicules se fait grâce à un badge, envoyé lors de l’inscription, ce qui permet également le démarrage de l’engin.

En cas de perte ou de vol en cours de location, le client appelle un numéro d’urgence qui démarre le véhicule à distance dans l'attente de l'attribution d'une nouvelle carte. Côté tarif, l’abonnement est à 18 euros, puis 2,40 euros du ¼ d’heure (9,6 euros TTC de l’heure) pour un Twizzy, et 1,80 le ¼ heure pour le scooter ou 7,2 euros TTC de l’heure. Le paiement et la facturation sont automatisés, tout comme le retrait et le retour des véhicules, ce qui permet de le faire à toute heure du jour ou de la nuit. Une fois encore, la clientèle visée est plutôt jeune, de catégorie socioprofessionnelle plutôt élevée, donc familière des nouvelles technologies et équipée de smartphones de dernières générations. 

 

www.wattmobile.net

Ewa

GE vend son activité signalisation à Alstom

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Il semble bien que GE soit à l’initiative de la vente son activité de signalisation à Alstom, afin de rendre son offre plus attractive tout en renforçant l’activité transports du groupe français… …Le groupe américain, qui laissait le choix à Alstom entre un achat direct et une joint-venture, selon le Wall Street Journal, a finalement été poussé à la première solution. Le montant s’est élevé à 600 millions d’euros, à comparer à un chiffre d’affaires d’environ 370 millions d’euros selon Les Echos.
Moins connue que la production de locomotives diesel de grande puissance, l’activité Signaling & Train Control de GE Transportation – la filiale transports de GE – comprend une large gamme de produits : protection des trains (des systèmes classiques à l’ETCS en passant par le CBTC pour les métros), enclenchements, contrôle des passages à niveau, postes de commande centralisée, détection des trains, motorisation des appareils de voie ou transmissions de données sol-train. Des domaines recouvrant en grande partie ceux d’Alstom Transport. Mais tant géographiquement que techniquement, les doublons ne devraient pas être trop nombreux. GE Transportation travaille plutôt sur les marchés américains ou techniquement sous influence américaine, Alstom étant plus présent sur les marchés européens.

Ewa

Alstom Transport dément avoir tranché pour l’entrée en bourse

Depuis l’annonce faite par Alstom en novembre dernier de sa volonté de « retrouver de la mobilité stratégique », en lançant « un programme de cession d’actifs visant à générer 1 à 2 milliards d’euros par la cession envisagée d’une participation minoritaire dans Alstom Transport et la vente d’actifs non-stratégiques »,avait précisé le PDG Patrick Kron, les spéculations vont bon train. Y compris les plus surprenantes comme un éventuel retour de l’Etat au capital…  Dernière en date, celle parue dans les Echos le 12 mars, faisant état du choix des sept banques-conseils en vue d’une introduction partielle en bourse d’Alstom Transport en juin prochain.

Selon le quotidien économique, ce serait la piste privilégiée, la recherche d’un partenaire industriel ou d’investisseurs financiers ayant du plomb dans l’aile. Une information qu’Alstom a immédiatement relativisée via l’AFP : « Aujourd'hui, deux pistes sont à l'étude, un partenariat industriel ou une IPO [initial public offering, soit une entrée en bourse, ndlr]. A ce stade, les deux pistes restent ouvertes », a précisé le groupe. Les Echos évoquent aussi « une levée de fonds dans une fourchette entre 700 millions et 1 milliard d'euros environ, ce qui valoriserait la société entre 3 et 4 milliards d'euros », soit des chiffres correspondant à la valorisation des analystes financiers, qui évoquent 700 millions d’euros pour 25 % du capital d’Alstom Transport.

Interrogé par l’AFP, Pierre Boucheny, analyste chez le courtier Kepler Cheuvreux ajoute que le cours de l’action Alstom n’est pas au beau fixe. « On a quand même un titre qui a perdu 35% depuis le début de l'année. La hausse du 12 mars n'est pas considérable, mais le fait que les choses avancent est perçu de façon positive par le marché ».Alstom Transport a réalisé un chiffre d'affaires 2012-13 de 5,5 milliards d'euros (c’est 27 % des ventes du groupe) et dégagé une marge opérationnelle de 5,4 %, contre 10,4 % lors de l’exercice précédent. L’analyste rappelle cependant qu’Alstom a « toujours dit qu'ils avaient trois possibilités en parallèle: un investisseur financier, un investisseur industriel et une IPO ». Et selon lui, « la Bourse est le troisième et dernier choix, et c'est celui qui a le plus de chances de s'imposer ».

C. N.