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Ewa

L’Espagne se lance dans la deuxième phase de l’ouverture à la concurrence ferroviaire

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Encore un pas de plus dans l’ouverture à la concurrence du réseau ferré espagnol. L’établissement public chargé de gérer les infrastructures ferroviaires espagnoles, l’Adif, a annoncé le 30 septembre le lancement de la deuxième phase de la libéralisation du rail. Les couloirs Madrid-Galice et Madrid-Asturies/Cantabrie ainsi qu’une ligne Madrid-Cadix/Huelva doivent être ouvertes à la concurrence d’ici à 2027. Cela qui permettrait à 70 % de la population d’être reliée par le fer contre 54 % actuellement, selon l’Adif. L’administrateur du rail a envoyé ses propositions d’accords-cadres de capacité aux opérateurs potentiellement intéressés.

Aujourd’hui, seule la façade sud est desservie par d’autres opérateurs que l’espagnol Renfe, avec la ligne Madrid-Barcelone et les couloirs Madrid-Région de Valence et Madrid-Séville/Malaga. La section allant jusqu’à Cadix et Huelva est le prolongement de la ligne qui mène à Séville.

L’italo-espagnol Iryo et le français Ouigo, déjà présents sur le marché espagnol, ont montré leur intérêt pour cette nouvelle phase d’ouverture. L’opérateur régional andalous EcoRail a également fait savoir qu’il était intéressé.

Selon un récent rapport de la Commission nationale des marchés et de la concurrence (CNMC), la libéralisation du rail a augmenté la fréquence, fait baisser les prix, fait exploser le nombre de voyageurs et attiré 4,8 millions de trajets qui auraient été réalisés en voiture ou en avion autrement.

Ewa

La compagnie espagnole Renfe arrête le low-cost sur la liaison Madrid-Barcelone

Train Avlo à grande vitesse low cost de la Renfe

Renfe abandonne la guerre des prix sur la ligne Madrid – Barcelone. Depuis le 8 septembre, l’opérateur historique espagnol a cessé de faire circuler ses trains low cost AVLO, pour ne garder que ses traditionnels AVE. Plus confortables, ces derniers sont également plus chers. Sur la ligne la plus fréquentée du pays, où elle est en concurrence avec le français Ouigo et l’italien Iryo, Renfe affirme que le « produit AVE s’adapte mieux aux caractéristiques du trajet et aux besoins du profil de voyageurs business, fréquent sur ce couloir ».

La compagnie a officiellement annoncé ce changement le 28 août, après la mise à l’arrêt des cinq trains Avril, de la série 106, utilisée pour assurer les trajets Avlo. A travers toute l’Espagne, les trains de cette série ont été impliqués dans de nombreux incidents, parfois de grande ampleur, depuis leur mise en service, en mai 2024. Mais ce sont des considérations commerciales qui ont justifié l’abandon permanent de l’offre low-cost, affirme la compagnie espagnole.

Malgré la concurrence des deux nouveaux venus, elle reste la reine sur ce trajet, où elle occupe 60 % du marché (48 % par AVE, 12 % par Avlo). Iryo et Ouigo se partagent le reste, avec respectivement 24 % et 16 % des parts. Sur les prix, Ouigo est resté légèrement moins cher qu’Avlo : 36,5 € en moyenne pour le premier trimestre 2025, contre 37,8 pour la marque à bas prix de Renfe et 40,3 euros pour Iryo. Pour les AVE, ce prix était de 61,9 €. « [Nous substituerons] les Avlo par des AVE avec la même fréquence, les mêmes horaires et des prix compétitifs », assure l’entreprise d’État face aux inquiétudes de certains usagers sur la hausse des prix.

Mais sur les autres lignes où Renfe est en concurrence avec l’Italien et le Français, Avlo doit continuer de rouler.

Ewa

Espagne : le ministre des Transports pointe les limites de la concurrence

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« Les seuls acquis positifs de la concurrence entre les trains se résument aux prix et aux fréquences  » : c’est le constat du ministre espagnol des Transports et de la mobilité, qui s’expliquait le 10 septembre devant le Congrès des députés sur la situation du chemin de fer en Espagne. Si Oscar Puente défend la libéralisation de la grande vitesse ferroviaire, il déplore des pertes financières. Ce sont, selon lui, autant de ressources perdues pour aider les lignes déficitaires.

Ainsi, rappelle-t-il, avant l’ouverture à la concurrence, le secteur de la grande vitesse ferroviaire affichait un bénéfice annuel de 150 millions d’euros. Aujourd’hui, les trois opérateurs de la grande vitesse sur le marché (en plus de la Renfe, les concurrents Iryo et Ouigo), accumulent des pertes de 230 millions d’euros en 2024.

« Nous avons trois compagnies publiques issues de trois pays : l’État italien qui partage, certes, le capital de Iryo avec des actionnaires privés espagnols, l’État français avec Ouigo et l’État espagnol avec l’opérateur Renfe. Ce n’est pas une vraie concurrence. La preuve en est que cette situation n’a guère suscité de l’enthousiasme ailleurs en Europe. Au contraire, les autres pays résistent à cette libéralisation que, nous, nous avons engagée », commente-t-il.

Dans ce contexte, Madrid continue de subventionner des lignes déficitaires comme l’axe Huelva-Zafra qui va rouvrir ce 15 septembre. Cette ligne très déficitaire des confins de l’Andalousie et ses 181 km viennent de bénéficier de 250 millions de gros travaux financés par l’État espagnol avec le renfort des fonds européens dits « Next Generation ».

 

Ewa

L’Espagne prépare le billet unique pour les transports publics

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Le billet unique doit arriver en 2026, assure le ministère espagnol des Transports. A cette échéance un seul titre de transport permettra d’utiliser les services urbains et périurbains dans tout le pays. L’utilisation de bicyclettes publiques sera inclue. Il est également prévu d’intégrer ultérieurement dans ce dispositif les services de mobilités partagés, par exemple le covoiturage. Le billet aura un prix unique pour une durée déterminée.

Toutefois, le projet écarte, pour le moment, les services commerciaux assurés par chemin de fer. Autrement dit, seules seront prises en compte dans cette première étape les liaisons assurées dans le cadre des obligations de service public (OSP), essentiellement les trains banlieue et régionaux et non les dessertes à grande vitesse ou les grandes lignes.

Le gouvernement espagnol, qui se donne donc douze mois pour y parvenir, a chargé la société Ineco d’étudier et de mettre au point les détails du système. Une subvention de 900 000 euros a été allouée à ce consultant madrilène en ingénierie, qui est lié à l’ensemble public Adif-Renfe.

L’objectif du ministère, dont le titulaire est Oscar Puente, est de « promouvoir pour tous une mobilité soutenable, sûre et accessible ». Il entend être suivi par un maximum d’opérateurs de transport public, ce qui passe par un rapprochement si ce n’est une fusion de gammes tarifaires, y compris avec les réseaux sous la responsabilité des communautés autonomes. Et donc par des mécanismes complexes de péréquation.

Michel Garicoix

Ewa

La Renfe compte porter plainte à Bruxelles contre Ouigo pour concurrence déloyale

Ouigo Espagne

Le ministre des Transports espagnol, a annoncé fin juin que la Renfe allait porter plainte contre la compagnie Ouigo Espagne, accusée de concurrence déloyale sur le marché ferroviaire national. Oscar Puente dénonce depuis plusieurs mois les prix pratiqués par la filiale de la SNCF qui vendrait à perte, selon lui, pour accroître ses parts de marché. Il avait indiqué en avril dernier vouloir saisir l’autorité de concurrence espagnole (CNMC). Finalement, le choix serait plutôt d’engager une plainte devant « la commission européenne » pour des « pratiques allant à l’encontre » des règles européennes, a-t-il dit. « La Renfe s’est occupe« .

Ouigo s’est implantée à partir de mai 2021 sur le marché ferroviaire espagnol en lançant des liaisons entre Madrid et Barcelone, puis Madrid et Valence, et en étendant peu à peu son réseau à grande vitesse. Son arrivée, ainsi que celle de l’italien Iryo, en novembre 2022, ont obligé la Renfe à lancer son propre opérateur low-cost : Avlo, qui tire comme ses concurrents les prix vers le bas.

Selon la CNMC, cette compétition a entraîné une forte augmentation de la fréquentation des trains, allant de 20 à 50 % selon les lignes, tandis que les prix ont baissé de 40 % en moyenne.

Ewa

La concurrence redessine la grande vitesse espagnole

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Focalisées sur les services de Ouigo España, les récentes critiques du ministre espagnol des Transports ont mis en évidence les performances de l’ensemble des opérateurs sur les réseaux ibériques à grande vitesse. Du moins sur les lignes où trois voire quatre offres coexistent : Renfe AVE, l’hispano-italien Iryo, Ouigo parrainé par le groupe Sncf et Avlo, la filiale low cost de Renfe. Les résultats ont été synthétisés sur la période allant du quatrième trimestre 2022 à la même période de 2023.

Madrid-Barcelone est le corridor au plus gros trafic. Renfe AVE y détient 45,3 % de part de marché, Iryo 24,9 %, Ouigo 19,5 % et Avlo 10,2 %. Sur la ligne Madrid-Valence ou le Levant, Renfe AVE n’accapare que 36,7 % du trafic, quand Iryo en a 27 %, Ouigo 22,4 % et Avlo 13,9 %.

Sur les liaisons entre la capitale et l’Andalousie ne sont présentes, pour le moment, que trois offres : Renfe Ave détient 64,6 % du marché sur Madrid-Séville, Iryo 30,2 % et Avlo 5,2 %.

Effet général de cette concurrence, les tarifs ont baissé (en moyenne de 20%) et le trafic a cru de 29 % de 2022 à 2023 sur les trajets considérés. Mais ce n’est qu’une étape, d’autres évolutions sont en cours. Ainsi, Renfe depuis le 21 mai met en service ses rames capacitaires Talgo S106 ; Ouigo vient d’ouvrir au nord-ouest Madrid-Valladolid qu’il prolonge ce mois de juin jusqu’à Cuenca et le Levant (Alicante). Ensuite Murcie puis l’Andalousie sont aussi sur son tableau de bord d’ici la fin 2024 ; les uns et les autres regardent également les destinations vers la Galice et les Asturies. A terme, car elles nécessiteraient des rames à écartement variable.

Michel Garicoix

Ewa

Uber veut vendre des billets de train en Espagne

Talgo Renfe Espagne

En Espagne, la société Uber a annoncé début mai qu’elle intégrera “bientôt” la possibilité de réserver des billets de train pour des trajets régionaux ou nationaux, directement depuis l’application. Elle élargit ainsi la palette d’options de transports qu’elle propose, et l’étend à des déplacements sur de plus longues distances de l’autre côté des Pyrénées.

Dans un onglet intitulé “Trenes” (trains, en espagnol), l’usager pourra désormais entrer le nom d’une ville de départ et d’une ville d’arrivée. L’application lui proposera automatiquement les différents trajets proposés par les trois compagnies qui opèrent actuellement sur le rail espagnol, avec le prix et les horaires. Il pourra acheter directement dans l’appli Uber. Dans ce but, la société américaine s’est associée à la plateforme allemande OMIO, qui recense et compare les options de voyages  sur des moyennes et longues distances en bus, train, covoiturage ou avion.

La plateforme VTC propose déjà depuis quelques mois ce service au Royaume-Uni, également en partenariat avec OMIO. Élargir cette option à l’Espagne “est un pas de plus dans notre évolution pour devenir l’application de voyage de référence dans le monde”, a assuré Felipe Fernández Arámburo, directeur d’Uber Espagne, le 8 mai. Depuis 2019, son entreprise multiplie les options proposées pour se rendre d’un point A à un point B. Comme le vélo ou trottinette en libre-service, de l’autre côté des Pyrénées, où Uber n’a pas encore ajouté le bus ou les transports publics à son catalogue. Le tout, dans la même application, ce qui pourrait faciliter les usages multimodaux.

Alban Elkaïm

Ewa

Mise en service du S106, le futur train à grande vitesse de la Renfe en France

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C’est avec son nouveau train à grande vitesse S106, produit par Talgo, que la Renfe compte étendre son service AVE sur les corridors Paris – Lyon – Marseille et Paris – Barcelone, avec à la clé un quadruplement de son offre en France. Mais la totalité des 30 rames S106 commandées par la Renfe ne sont pas destinées au marché français : c’est en Espagne que les 10 premières unités doivent être mises en service le 21 mai, sur la desserte des Asturies et vers la Galice.

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Aménagement du S106 à 2+2 sièges de front.

Composées de 12 voitures, ces rames proposeront plus de 500 places assises au total, selon la configuration choisie. L’aménagement AVE proposera le plus de prestations, avec des écrans tactiles à tous les sièges et des espaces confort (avec des sièges 2+2 de front), standard ou touristes (3+2 de front), ainsi qu’un service de cafétéria.

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Aménagement du S106 à 3+2 sièges de front.

Chiffrées à 1,281 milliard d’euros, les 30 rames S106 commandées à Talgo font partie du paquet d’investissements de la Renfe, qui consacre plus de 5 milliards d’euros au renouvellement et à l’accroissement du parc actuel. Il s’agit des premiers trains que l’entreprise ferroviaire a reçus dans le cadre de ce plan d’investissements.

Ewa

L’Espagne a développé le réseau ferré à grande vitesse le moins cher d’Europe

AVE Espagne

L’Espagne est le pays européen où construire des lignes à grande vitesse (LGV) coûte le moins cher dans l’Union européenne (UE). Et même dans le monde. C’est la conclusion d’un rapport publié le 6 novembre, commandé par le ministère des Transports à l’agence de conseil en ingénierie Ineco.

De l’autre côté des Pyrénées, la construction d’un kilomètre de LGV coûte en effet en moyenne 17,7 millions d’euros. Pour l’ensemble des pays de l’UE, ce prix est de 45,5 millions d’euros. En France., le coût moyen d’un km de LGV est de 26,4 millions.

Le coût de la main-d’œuvre et celui du foncier, plus bas en Espagne que parmi les 26 autres membres de l’Union, expliquent en partie cette différence. Autre facteur central selon l’étude : la popularité de la grande vitesse. Les Espagnols sont généralement favorables à son développement, ce qui rend la phase de conception moins coûteuse et évite les dépenses associées aux solutions techniques ou mesures de compensation imposées par les autorités ou les communautés locales. L’engagement financier et politique des gouvernements dans ces projets est important et constant, malgré les changements de majorités, ce qui participe à l’instauration de ce climat favorable.

L’Espagne compte le réseau grande vitesse le plus étendu de l’UE : 3 966 km. Son entretien est donc relativement coûteux, mais reste en dessous de la moyenne européenne. En raison de sa popularité et de son développement rapide (la première ligne a été ouverte en 1992), un écosystème d’entreprises performant a pris racine dans le pays et permet d’avoir un réseau de bonne qualité. Le rapport qualité-prix du réseau espagnol est le meilleur de l’UE, estime le rapport, précisant que, dans le monde, seule la Suisse et le Maroc font mieux.

Alban Elkaïm

Ewa

La coalition de gauche espagnole veut moins de vols courts au profit du train

Trains de la Renfe gare de Madrid

« Les vols intérieurs de moins de deux heures et demie doivent être réduits au profit du train » : tel est l’engagement pris cet automne par les partis de gauche socialiste (PSOE) et Sumar qui ont soutenu Pedro Sánchez, investi hier chef du gouvernement espagnol. Détaillé par Yolanda Diaz (leader de Sumar), leur programme est de favoriser les reports vers le train, partout où est offerte une alternative ferroviaire en moins de deux heures et demie.

Sont visées les liaisons aériennes quotidiennes entre Madrid et les aéroports de Alicante, Barcelone, Málaga, Séville et Valence. Des trains à grande vitesse (AVE) relient ces cinq destinations, à partir de la capitale, en deux heures et demie au plus. A titre d’exemple, Räul Blanco, président de la compagnie Renfe, rappelle qu’entre Madrid et Barcelone 7,9 millions de voyages ont eu lieu en 2022, dont 78 % l’ont été en train.

Reste que l’aéroport madrilène de Barajas n’est pas pour le moment relié au réseau ferroviaire à grand vitesse. Cette connexion est en projet, la majorité des vols internationaux ayant pour origine ce hub. La situation est identique à Barcelone-Prat.

Si cet engagement en faveur du rail ne peut que satisfaire les opérateurs Renfe, Iryo et Ouigo, elle est accueillie avec réserve par l’Association des lignes aériennes espagnoles (ALA). Pour son président, Javier Gandara, le train devrait seulement être un « moyen complémentaire ». Le président de la compagnie Iberia, Fernando Candela, est sur la même ligne et craint que « les passagers préfèrent voyager via Paris, Londres ou Francfort » si la grande vitesse ferroviaire n’arrive pas au terminal T4 de l’aéroport de Madrid-Barajas.

M. G.