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Ewa

Numérique. Keolis veut guider le voyageur « pas à pas »

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Fil conducteur : guider le client-voyageur « pas à pas ». Qu’ils soient enfant du baby-boom, jeune urbain hypermobile, touriste étranger débarquant en ville inconnue ou encore personne à mobilité réduite, la future appli développée par Keolis devra répondre au mieux à leurs besoins. C’est au terme d’une première exploration dans le cadre des Keoscopies numériques – du nom de l'outil développé par le groupe pour étudier la mobilité –, lancées grâce au partenariat signé en juin dernier avec l’observatoire international de l’innovation digitale, Netexplo, que cette première typologie a été précisée. 4 scénarios sur les 15 imaginés vont prochainement être développés en priorité. L'objectif poursuivi avec ce partenariat est de « proposer les services qui vont demain faire la différence pour les voyageurs », expose Thierry Happe, le président de Netexplo. Car l'observatoire scrute les usages, mais aussi, poursuit-il, « les détournements des usages, comme par exemple l'utilisation de l'algorithme de Shazam [reconnaissance d'un morceau de musique, NDLR] pour une application servant à détecter précocement la maladie de Parkinson ou à une autre permettant d'envoyer le bruit d'un moteur de voiture en panne à un garagiste pour un télédiagnostic ».

La démarche originale a été menée sous la houlette du sociologue des styles de vie, Bernard Cathelat. Il estime que Keolis « s’est positionnée comme une société de services et non comme un transporteur de masse », a-t-il expliqué. C'est ce qui a guidé sa démarche « en entonnoir » depuis le printemps, avec « dans un premier temps, une ouverture d’esprit avec 167 pistes d'innovation retenues ; dans un 2e temps, la focalisation sur l’entreprise ayant abouti aux 4 tendances prioritaires. Il reste la 3e étape à réaliser, à savoir étude de marché et consultation des futurs utilisateurs. »

De son côté, Eric Chareyron, le directeur prospective, modes de vie et mobilités de Keolis, qui est aussi le « Monsieur Keoscopies » a mis au jour 7 principes indispensables, selon lui, pour guider le développement du digital. Cela va de l'exigence de simplicité au besoin de réhumanisation, en passant par la certitude de pouvoir faire confiance, la réactivité pour proposer des solutions alternatives. Ou encore, assure-t-il, « le coaching permanent, un téléguidage par GPS grâce auquel on ne se pose plus de question et qui permet aussi de se sentir partout chez soi parce qu'il abolit les frontières mentales. » Les quatre scénarios choisis y répondent en mettant en scène 4 types de voyageurs : le senior (à qui on propose une hypersimplification d'usage) ; la jeune urbaine hypermobile, dont l'agenda se réactualise plusieurs fois par jour (pour qui il faudra beaucoup de flexibilité en temps réel) ; le touriste en mobilité « immersive », qui devra se sentir chez lui en ville inconnue ; et enfin le voyageur à mobilité réduite, qui se verra proposer une mobilité « humanisée », grâce à un système « collaboratif laissant s'exprimer la solidarité des voyageurs ».

Ainsi donc, à peu près « tous les profils et tous les territoires sont concernés », expliQUE Jean-Pierre Farandou, président du directoire de Keolis. « La technologie ne vaut que si elle rend service aux gens », estime-t-il encore pour expliciter cette démarche qu'il qualifie de « smart moves ». Pour ce GPS de la mobilité multimodale et porte à porte, qui vise à guider "pas à pas" – c'est l'actuel nom de la future application pour smartphone – les voyageurs de 13 à 80 ans, il reste maintenant à passer l’épreuve du feu : le développement, les tests etc. Keolis nous les promet pour « très vite ». Dès ce printemps, le groupe devrait en tout cas dévoiler les résultats des 3 000 interviews dressant l'inventaire des usages numériques et des habitudes de déplacement de toutes les familles.

Cécile NANGERONI

Ewa

Un plan contre les violences sexistes

La présidente du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh), Danielle Bousquet, a remis le 16 avril à la secrétaire d'Etat chargée des Droits des femmes, Pascale Boistard, un rapport destiné à lutter contre ces violences sexistes. Le harcèlement et les violences sexuelles dans les transports en commun doivent être reconnus et combattus par tous, usagers, opérateurs, collectivités, préconise-t-elle Chiffre éloquent, 100 % des utilisatrices de transports en commun ont subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle, souligne le HCEfh, se basant sur des « consultations citoyennes » menées en mars auprès de 600 femmes de Seine-Saint-Denis et d'Essonne.
Saluant un rapport « de grande qualité », la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé jeudi sur iTélé que le gouvernement prendrait « des mesures fortes d'ici quelques semaines parce qu'il n'est pas tolérable de ne pas pouvoir prendre un transport en commun sans être importunée ». « Les femmes doivent pouvoir circuler et occuper l'espace public sans être mises en danger ou menacées de l'être. C'est une liberté fondamentale », a déclaré à l'AFP sa collègue Pascale Boistard.
Le Haut conseil propose un grand plan national d'action : « Stop au harcèlement sexiste et aux violences sexuelles sur toute la ligne ». Il repose sur trois orientations et quinze recommandations en direction des pouvoirs publics, conseils généraux et communes, des opérateurs de transports, mais aussi des femmes, des témoins et… des agresseurs. Le Haut conseil recommande notamment d'adapter et de mieux faire connaître les numéros d'alerte comme celui de la SNCF (3117) ou les bornes d'urgence sur les quais. Il estime aussi qu'il faut former les professionnels concernés afin qu'ils sachent mieux réagir au harcèlement et orienter les victimes. Le Haut conseil préconise encore de mieux organiser les transports par bus (arrêts à la demande, amplitude horaire…), comme expérimenté au Canada, afin de sécuriser les personnes seules la nuit.
Parallèlement à ce rapport, un groupe de travail sur les violences faites aux femmes dans les transports, en partenariat notamment avec la SNCF et la RATP, doit rendre ses conclusions en juin. La campagne recommandée par le Haut conseil pourrait débuter à la rentrée.

Ewa

Plus des trois quarts des Franciliens trouvent l’air de mauvaise qualité

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Quelque 83% des habitants d'Ile-de-France y trouvent l'air de mauvaise qualité, un chiffre en augmentation de 18 points en six ans, et ils sont plus d'un quart à avoir été amenés à consulter un médecin, révèle une sondage Ifop publié le 30 octobre… …L'inquiétude porte d'abord sur les gaz d'échappement, jugés "préoccupants" pour 91% des personnes interrogées, suivis des rejets gazeux des usines (88%), ou encore l'utilisation des pesticides (87%). 

L'enquête a été commandée par Airparif, l'agence régionale de surveillance de qualité de l'air, qui établit ainsi tous les cinq ou six ans une photographie de la perception des Franciliens sur les questions de pollution de l'air.

« Cette nouvelle enquête met l'accent sur la santé », souligne Airparif, avec 29% des Franciliens qui déclarent avoir consulté un médecin, pour eux ou pour des proches, suite à des troubles liés à la pollution de l'air. 

« Soit, si on se livre à une extrapolation des données, 2,8 millions de personnes de 15 ans et plus », précise Airparif.

Pour autant, assure l'agence régionale, « ce sondage reflète des perceptions qui ne sont pas toujours en adéquation avec la réalité ».

« Bien que toujours préoccupante, avec environ 3 millions de Franciliens toujours exposés à un air qui ne respecte pas la règlementation », niveaux annuels autorisés de dioxyde d'azote et de particules régulièrement dépassés, « en 10 ans, la situation s'est néanmoins nettement améliorée », assure Airparif.

Pour autant, les habitants d'Ile-de-France sont 64% à penser que la situation s'est dégradée. Et les plus sévères vivent dans les Hauts-de-Seine où ils sont 94% à trouver mauvais l'air qu'ils respirent, contre 74% dans le Val-d'Oise.

Et quand on leur demande où ils pensent être le plus exposé aux polluants, ils répondent en premier "dans la rue" à 60%, suivi de la voiture pour 11% d'entre eux. 

Pourtant, ce sont les automobilistes les plus exposés à la pollution, car loin de protéger les passagers de la pollution, l'habitacle à plutôt tendance à la concentrer.

En mars 2014, l'Ile-de-France a connu un pic de pollution qui a entraîné la mise en place de la circulation alternée pendant une journée à Paris et dans la petite couronne. 

Partagés sur la mesure, ils sont 46% à l'avoir trouvée "plutôt efficace" contre 46% "plutôt pas efficace".

« Les actions jugées les plus efficaces sont également celles qui impactent le moins la mobilité », relève Airparif. 

Aussi, la gratuité des transports en commun est jugée plutôt efficace par 75% des personnes interrogées, suivie du contournement routier de l'agglomération par les poids lourds (68%), ou encore la gratuité du stationnement (60%).

Ce sondage a été réalisé sur un échantillon de 501 personnes, représentatif de la population francilienne âgée de 15 ans et plus, interrogées par questionnaire auto-administré en ligne du 9 au 14 octobre 2014.

Ewa

Tokyo a le métro le plus fréquenté au monde

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Avec 3,3 milliards de passagers annuels, le métro de Tokyo est le plus fréquenté au monde. En deuxième place vient celui de Séoul, suivi de Moscou, avec chacun quelque 2,5 milliards de voyageurs, selon une étude de l'UITP publiée le 28 octobre… …Le métro parisien, premier réseau européen, arrive en 9e place au niveau mondial, avec 1,5 milliard de passagers par an, selon cette étude. 

Pékin et Shanghai arrivent en quatrième et cinquième places, avec 2,5 et 2,3 milliards de passagers par an. Guangzhou (Canton) est septième, avec 1,8 milliard de passagers, talonné par New York et son 1,7 milliard, puis Mexico (1,6 milliard). Hong Kong est dixième (1,5 milliard).

Shanghai possède le plus long métro du monde, avec plus de 500 kilomètres d'infrastructures, suivi par Pékin et Londres. Le métro de Paris se place au dixième rang (200 kilomètres).

Les deux tiers des métros sont situés en Asie et en Europe, qui comptent respectivement 50 et 45 métros.

L'augmentation du nombre de nouveaux systèmes s'est accélérée depuis le début du millénaire: entre 1970 et 2000, il y a eu environ 25 nouveaux systèmes par décennie. Depuis, en moins de 15 ans, ce sont plus de 45 villes qui se sont ajoutées à la liste.

Enfin, 77% des métros fournissent un système d'accès à Internet, soit dans les stations (73%), ou à bord des trains (58%), notamment via le Wi-Fi, qui équipe 51% des métros. 68% des réseaux prévoient d'améliorer leur connectivité d'ici 1 à 3 ans. 

Ewa

L’Inde veut ouvrir le rail aux investisseurs étrangers

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Le gouvernement indien a annoncé le 8 juillet vouloir ouvrir les chemins de fer aux investisseurs étrangers… …pour pallier son fort déficit d'investissements et lancer une première ligne à grande vitesse. 

Ces grandes orientations ont été dévoilées lors de la présentation du budget des chemins de fer indien, considéré comme un bon indicateur des priorités économiques du Premier ministre Narendra Modi avant la présentation du budget de l'Etat le 10 juillet.

Les chemins de fer indiens, qui transportent 23 millions de personnes chaque jour, ont besoin « d'un changement de cap immédiat » après des années de gestion erratique, a estimé le ministre des Chemins de fer, Sadananda Gowda, devant le parlement. 

Rompant avec le passé, le gouvernement veut permettre des investissements étrangers dans les infrastructures ferroviaires. « Les ressources internes et le financement public sont insuffisants pour répondre aux besoins », a dit le ministre.

Il propose également le développement de partenariats publics-privés (PPP) pour accélérer la modernisation et le développement du rail. 

« Notre objectif est que l'essentiel des projets futurs soient financés par des PPP y compris dans la grande vitesse, qui requiert des investissements importants », a dit le ministre. 

Sur la grande vitesse, le gouvernement a identifié la ligne Bombay-Ahmedabad, deux grandes villes de l'ouest du pays, comme le projet principal car « un certain nombre d'études ont déjà été réalisées ».

En attendant la réalisation d'un tel projet, « qui requiert une infrastructure complètement nouvelle », le gouvernement a promis de moderniser les infrastructures sur neuf lignes reliant des grandes villes afin de pouvoir atteindre une vitesse de 160 à 200 km/h sur plusieurs tronçons.

Ewa

Île de France : une étude identifie 11 portions d’autoroutes à ouvrir aux bus et au covoiturage

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Onze axes express multimodaux ont été identifiés dans une étude sur le partage multimodal des autoroutes et voies rapides dans la région… …Cette étude, réalisé par STIF et la Direction des routes Île-de-France (DIRIF), dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau Plan de déplacements urbains d’Ile-de-France (PDUIF), et cofinancée par le STIF, la Région Ile-de-France et l’Etat (DRIEA), a retenu des tronçons qui feront l’objet d’aménagements, soit par l’ouverture de la bande d’arrêt d’urgence, soit par la réservation d’une voie aux bus lors des périodes de congestion. La longueur de ces aménagements variera entre un et dix kilomètres.

Pour améliorer les conditions de circulation des lignes de bus Express, l’étude a précisé les portions d’autoroutes ou de voies rapides devant faire l’objet d’aménagement de voirie. Le choix de ces tronçons s’est fondé sur trois critères : le nombre d’utilisateurs de bus susceptibles de bénéficier de l’aménagement, l’amélioration des temps de parcours et le coût.

Un programme prioritaire de réalisations a été défini portant sur l’A1, l’A6, l’A10, l’A3, l’A12, la RN118 et la RN104. Ce programme, d’un montant total prévisionnel de 65 M€, a vocation à être mené progressivement d’ici 2020 dans le cadre d’une contractualisation entre l’Etat, la Région et le STIF. Dans le même temps, l'opportunité d'ouvrir certaines voies aux taxis, au covoiturage voire aux véhicules électriques pourra être étudiée précisément, sur l’A1 et A6, notamment.

 « Ce projet en Île-de-France s’inscrit en pleine cohérence avec la politique nationale de développement des nouveaux usages de la route », souligne Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux transports. Après les exemples grenoblois ou marseillais, les ministères en charge de l’Intérieur et des Transports ont confié à leurs inspections respectives une mission visant à réaliser un premier retour d’expérience et à définir les conditions de leur extension encadrée.

 « Dès l’inscription de sa définition dans le Code de la route, nous veillerons à l’ouverture de ces voies au covoiturage », ajoute Pierre Serne, vice-président (EELV) chargé des transports à la région Ile-de-France.

« Le développement des bus Express s’inscrit dans le plan bus 2013-2016 du STIF qui prévoit d’investir 160 millions d’euros afin d’offrir aux voyageurs une offre plus lisible et plus attractive. Ces aménagements concourront à la réussite de ce plan », rappelle Sophie Mougard, directrice générale du STIF.