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Ewa

La gestion des LGV critiquée dans un rapport de la Cour des comptes

La Cour des comptes pointe les dérives de la gestion du réseau des Trains à grande vitesse (TGV) dans un rapport qui doit être présenté le 23 octobre prochain, et dont les principales conclusions sont diffusées dans le journal spécialisé Contexte…  …Aucune des six liaisons à grande vitesse citées dans le rapport n'a atteint les objectifs de rentabilité annoncés, selon un article de Contexte intitulé « l'asphyxie du modèle français de la grande vitesse », publié sur le site internet du journal, qui cite en exemple les lignes LGV Nord et LGV Méditerranée. 

La première atteindrait une rentabilité de 3% contre 12,9% initialement envisagée et la seconde 4,1%, soit deux fois moins que prévu, selon le journal spécialisé dans les « politiques publiques françaises et européennes ». 

La rentabilité des futurs investissements pèche elle aussi par « optimisme », poursuit le journal, qui indique en citant la Cour des comptes, que pour évaluer la fréquentation du barreau (portion, ndlr) Poitiers-Limoges, RFF (Réseau ferré de France) « exagère significativement le niveau des trafics ». 

Une rentabilité biaisée qui impliquerait un apport de subventions pouvant « aller jusqu'à 80% », souligne Contexte, reprenant le rapport de la Cour. 

Jointe par l'AFP, la Cour des comptes s'est refusée à confirmer le contenu de l'article de Contexte.

La SNCF, qui opère le TGV, doit « restaurer la marge opérationnelle de l'activité grande vitesse », préconise la Cour en s'inquiétant d'une « trajectoire peu soutenable ». 

« Entre 2008 et 2013, le taux de marge enregistré par l'entreprise dans cette activité est passé de 29% à 12% du chiffre d'affaires », rappelle Contexte.

« C'est très important de distinguer ce qui relève de la construction d'une ligne à grande vitesse » et « ce qui concerne ensuite les TGV », a indiqué à l'AFP Barbara Dalibard, directrice générale de la branche SNCF Voyages, qui a seulement eu « des versions intermédiaires ».

« Ce qui est dit dans le rapport, c'est qu'après trente années de succès du TGV, au fur et à mesure que l'on étend ces lignes à grande vitesse, elles sont de moins en moins rentables et que leur coût, payé essentiellement par l'activité de péage (droit d'utilisation de la ligne versé à RFF, ndlr), vient obérer l'activité ferroviaire elle-même », indique Barbara Dalibard.  

Le TGV a contribué « de plus en plus fortement à alimenter le système ferroviaire au travers de ces péages, c'est ce qui rend le modèle TGV fragile aujourd'hui », ajoute-t-elle. 

« Hors péage », se défend Barbara Dalibard, la SNCF a « stabilisé même en période de crise [sa] profitabilité ». 

« Ce que dit la Cour des comptes c'est que l'on est arrivé à la limite du système, c'est un point sur lequel on est d'accord », résume-t-elle. 

« Le risque est grand de voir le transporteur national aborder l'inéluctable ouverture à la concurrence de son activité voyageurs dans une position de faiblesse préjudiciable à son avenir », ajoute le rapport, cité par Contexte. 

« On constate que les annonces politiques, à haut niveau, confortent solidement les projets avant même que soient menées à bien les phases préliminaires », poursuivent les magistrats de la rue Cambon, cités par Contexte.

Selon l'article publié en ligne dès vendredi soir, l'Etat contribuerait à dévoyer le rôle de la grande vitesse – qui consiste à « concurrencer l'aérien » et « relier de grandes métropoles en l'espace de trois heures et à un prix abordable » – en développant des projets dans le but de « dynamiser les zones moins denses ».

Selon Contexte, le rapport stigmatise aussi « la part de responsabilité de l'Europe dans le dévoiement du rôle conféré à la grande vitesse », en « échafaudant un plan ambitieux de réseau européen de transport (…) quitte à prendre fait et cause pour des projets dont la rentabilité socio-économique est discutée ».

A ce titre, la LGV reliant Bordeaux à l'Espagne et le Lyon-Turin sont également épinglés dans le rapport, selon Contexte. 

Ewa

Dublin : Transdev conserve le réseau de tramways Luas

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Transdev Dublin Light Rail Limited, filiale du groupe Transdev, a annoncé le 3 septembre, avoir remporté l’appel d’offre concernant le renouvellement de l’exploitation de Luas, le réseau de la capitale irlandaise… D’une durée de cinq ans, ce contrat de 150 millions débutera le 29 septembre. Il concerne l’exploitation, l’entretien et la maintenance ainsi que des dispositions innovantes en matière de sécurité et de lutte contre la fraude. 

L’autorité organisatrice, Railway Procurement Agency (RPA) a renouvelé sa confiance à Transdev Dublin grâce notamment aux économies réalisées et à la croissance du nombre de voyageurs. Depuis 2005, le nombre de passagers a augmenté de 8 millions dépassant ainsi les 30 millions par an (80 000 voyages/jour). 

Le réseau est composé de deux lignes de tramways (37 km de voies) et le matériel parcourt une distance de 3 millions de km par an.

Ewa

Le Sénat examine la réforme ferroviaire

Les sénateurs se sont montrés déterminés à maîtriser l'endettement de la SNCF en entamant, le 9 juillet, l'examen de la réforme ferroviaire… …Pour Mireille Schurch (Communiste, républicain et citoyen), la question du financement du système ferroviaire « ne peut être minorée et reportée dans le temps ». « Pourtant, force est de constater que ce projet n'apporte pas de réponse satisfaisante à cette question pourtant cruciale », a-t-elle dit.

« Nous porterons à travers nos amendements la défense d'un modèle unifié autour de l'entreprise publique SNCF, car il a fait ses preuves par le passé et nous pensons qu'il est seul à même de répondre aux défis du futur, aux exigences d'un service public ferroviaire, fiable et performant », et non un service public « exclusivement orienté vers la gestion de l'infrastructure », a-t-elle ajouté. 

« Je ne peux que me féliciter que les fonctions de gestionnaire d'infrastructures du réseau ferré national soient unifiées », a affirmé Louis Négre (UMP). Mais « la complexité du système me plonge dans un océan de perplexité ». La question « essentielle » de la dette « ne fait l'objet que de quelques approches qui ne sont pas à la hauteur du problème », a-t-il reproché.

« Le système actuel est trop complexe; il est dans une impasse financière », a jugé Vincent Capo-Canellas (UDI-UC). Parmi les objectifs de la réforme, il a demandé l'inscription de « la stabilisation, voire la diminution, de la dette comme priorité ».

« Le poids de la dette accumulée entrave l'évolution du système ferroviaire dans notre pays », a déclaré Jean-Jacques Filleul (PS) avant d'annoncer le dépôt d'un amendement qui fournirait "l'opportunité de créer une caisse d'amortissement de la dette ferroviaire ».

La commission du développement durable a déposé un amendement de Jean-Jacques Filleul et Roland Riès (PS) créant une part de versement transport, que paient les entreprises, au profit des régions. Il s'agit pour eux de doter les régions d'une ressource spécifique « sans augmenter une charge supplémentaire sur les entreprises ».

De son côté, le rapporteur Michel Teston a proposé qu'un député et un sénateur siègent au conseil de surveillance de l'Epic de tête SNCF.

La commission a aussi adopté un amendement prévoyant que les coûts de SNCF Réseau soient couverts d'ici 10 ans par ses ressources, sans recours l'endettement.

Le secrétaire d'Etat aux Transports a plaidé pour sa part pour "la conclusion d'un pacte national pour sauver et assurer financièrement la pérennité" du service public, ajoutant qu'il s'agit là du troisième axe de sa réforme. L'étude du texte par le Sénat doit s'achever le 10 juillet au soir. 

Ewa

Bruxelles : Huchon plaide pour la TVA à 7% dans les transports

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Le président PS de la région Ile-de-France, Jean-Paul Huchon, a plaidé, le 8 mai à Bruxelles auprès du commissaire européen à la fiscalité, Aigirdas Semeta, en faveur d'une TVA réduite à 7% en France sur les transports quotidiens… Ce qui permettrait de gonfler de 100 millions d'euros par an l'enveloppe budgétaire en faveur des transports franciliens, selon la région.

La TVA appliquée aux transports de voyageurs s'élève actuellement en France à 10% à la suite des deux hausses intervenues au 1er janvier 2012 (passage de 5,5% à 7%) puis au 1er janvier 2014 (passage à 10%).

Jean-Paul Huchon souhaite à terme le retour de la TVA à 5,5% mais, conscient du contexte budgétaire difficile auquel est confronté le gouvernement, il serait prêt à accepter une TVA intermédiaire de 7%.

Selon le président de la région Ile-de-France, le gouvernement se serait montré ouvert à cette réduction à 7%, à condition qu'elle ne s'applique qu'aux transports du quotidien, les transports en commun utilisés pour les trajets domicile-travail. Or, le droit européen actuel ne permet pas de distinguer les transports du quotidien parmi l'ensemble des services de transport de voyageurs.

C'est donc la possibilité de faire une telle distinction qu'est allé plaider M. Huchon à Bruxelles.

Elle nécessiterait comme l'a souligné Aigirdas Semeta auprès de l'élu francilien un accord de l'ensemble des gouvernements européens. « Nous devons le revoir. Il y a une procédure de concertation. Ils nous diront s'il est possible d'avoir ce taux. Si ça ne l'est pas, je me retournerai vers le gouvernement. (…) Si ça ne se débloque pas au niveau européen, il faudra que ça se débloque au niveau français », a fait valoir Jean-Paul Huchon.

Jean-Paul Huchon, qui était accompagné des candidats PS aux européennes Guillaume Balas et Pervenche Berès, s'est également rendu auprès des militants bruxellois du PS. Les 80 000 Français installés en Belgique sont rattachés à la circonscription d'Ile-de-France, a-t-il rappelé. 

Ewa

SNCF : légère hausse du chiffre d’affaires malgré le repli de l’activité Voyages

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La SNCF affiche au 1er trimestre 2014 un chiffre d'affaires de 7,9 milliards d'euros, en hausse de 0,8% grâce notamment à la croissance de l'activité du groupe à l'international… Keolis, filiale de transport public de la SNCF, y a réalisé 35% de son activité, et Geodis, la branche transports de marchandises du groupe, plus de 45%.

Dans l'Hexagone, l'activité générée par la location d'espaces en gares connaît la plus forte croissance, +10%, à 68 millions d'euros. Il s'agit, précise la SNCF, "des redevances de concessions liée principalement à la progression des activités restauration, parkings et de publicité en gare".à la croissance de l'activité de location d'espaces en gare et l'international.

La compagnie ferroviaire s'attend à une année 2014 "toujours sous contrainte", même si elle constate des signes de reprise dans le transport de marchandises et à l'étranger, où elle a réalisé ce trimestre 20% de ses ventes. Par ailleurs, les travaux sur le réseau ferroviaire, pour lesquels la SNCF est rémunérée par le gestionnaire d'infrastructure Réseau ferré de France (RFF), resteront à un niveau élevé.
Seule l'activité de transport de voyageurs en France devrait continuer à souffrir : la branche Voyages (TGV et iDBUS) est en repli de 2,1%, à 1,3 milliard d'euros. Il s'agit de la conséquence de la politique de "petits prix", qui fait diminuer le panier moyen, précise le groupe, qui ajoute que "la hausse de TVA vient atténuer les effets de cette politique de générosité tarifaire et conduit à un trafic (TGV) en légère baisse", -0,6% en nombre de passagers.
Le trafic des TER est également en baisse, -1,8% par rapport au premier trimestre, de même que celui des trains Intercités (-0,8%).
Au terme de l'année 2013, la SNCF avait plongé dans le rouge, accusant une perte nette de 180 millions d'euros, due à une dépréciation de 1,4 milliard d'euros de son parc de rames TGV, en raison de la forte baisse de profitabilité de l'activité des trains à grande vitesse.
      

Ewa

Transdev en avance sur son plan de redressement

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L’opérateur de transport public Transdev a présenté le 9 avril ses résultats 2013. Les pertes nettes atteignent 130 millions d’euros contre 390 millions en 2012. class= »MsoNormal »>
 

« S’il reste négatif, notamment en raison de l’impact des résultats de la SNCM, ce résultat est supérieur à ce qui était prévu dans le cadre du redressement », indique Jean-Marc Janaillac, le PDG du groupe.

Transdev a réduit sa dette, la faisant passer de 1,9 milliard à 1,1 milliard d’euros aujourd’hui. Ce redressement financier a été possible grâce à l’amélioration des résultats et à l’augmentation du capital de 560 millions d’euros consentis par les actionnaires, Caisse des dépôts et Consigantions et Veolia Environnement. Même s’il a pris du retard, le programme de cession d’actifs y a aussi contribué : les activités en Belgique viennent d’être vendues, et la cession des actifs en Suède et en Finlande devrait aboutir dans le courant de l’année.

Transdev va désormais se concentrer sur les pays européens « matures », en premier lieu la France (Un pays qui pèse de plus en plus dans le chiffre d’affaires avec la politique de cessions d’actifs à l’étranger) et les Pays-Bas. Le groupe va cibler aussi « les pays développés à potentiel comme les Etats-Unis et l’Australie, enfin les pays émergents, comme l’Amérique Latine et l’Asie ».

L’année dernière, Transdev a également achevé sa réorganisation avec notamment la restructuration autour de 16 pôles régionaux « implantés au plus près des équipes ». Parmi les nouveautés, le groupe a également créé une direction de la performance « qui témoigne de la priorité donnée à l’amélioration de la performance des opérations », souligne Jean-Marc Janaillac.

Cette année, la priorité est donnée à la poursuite de la stratégie sur le métier ainsi qu’au redressement financier. Transdev va notamment continuer à revoir tous les contrats déficitaires en France car il n’est pas question de perdre de l’argent. Pas question non plus, selon Jean-Marc Janaillac, de « se faire plus grand que l’on est », référence directe à son principal concurrent Keolis qui mène une politique de développement au pas de charge mais parfois au détriment, laisse-t-il entendre, de ses finances. A Valenciennes, Transdev a trouvé un accord avec la collectivité pour sortir du contrat qui sera remis en jeu à la fin de l’année. Autre exemple compliqué, à Reims par exemple, Transdev ne souhaite pas sortir du contrat mais en revoir les avenants.

Le groupe a plusieurs grands rendez-vous programmés en 2014, dont la réponse à l’appel d’offre de Bordeaux et le renouvellement du contrat de Dublin. Il va également participer à la mise en service du métro de Mumbai avant l’été, du tramway de Besançon et d’une nouvelle ligne de tramway à Grenoble.

Cette année devrait être celle du retour à l’équilibre, soit avec un an d’avance par rapport aux projections initiales. 

 

Pour en savoir plus : Retrouvez également l’actualité de Transdev et ses projets de développement dans le transport à la demande et dans les liaisons par autocar dans le prochain numéro de Ville, Rail & Transports de mai. 

Ewa

La Deutsche Bahn affectée par la météo et le contexte économique en 2013

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La compagnie ferroviaire publique allemande Deutsche Bahn a fait état le 27 mars de performances financières dégradées pour l'année 2013, en raison entre autres des dégâts causés par plusieurs événements climatiques et ce en dépit d'un nouveau record de passagers. Le patron de Deutsche Bahn, Rüdiger Grube, estime que le bilan 2013 diffère des exercices précédents, marqués par la cherté de l'essence qui avait poussé nombre de voyageurs à délaisser la voiture pour le train alors que tous les indicateurs financiers étaient à la hausse.
L'exercice 2013 s'est soldé, lui, par un bénéfice net divisé par plus de deux, à 649 millions d'euros, contre 1,5 milliard l'année précédente. Le chiffre d'affaires est resté quasiment stable à 39,1 milliards d'euros, tandis que le résultat opérationnel Ebit ajusté a reculé de 17,4 % à 2,2 milliards d'euros.
« La météo a été pour nous une vraie douche froide en 2013 », a souligné le patron de la Deutsche Bahn. Les violentes inondations dans une partie du pays au début de l'été et plusieurs épisodes de tempêtes ont coûté 200 millions d'euros à la compagnie. Elle évalue aussi à 110 millions d'euros le coût de la mauvaise conjoncture économique européenne et mondiale, à laquelle son activité de logistique et de fret est particulièrement sensible. Le transport de marchandises a fléchi de 1,5 % à 104,3 milliards de tonnes-kilomètre.
En revanche, au chapitre des bonnes nouvelles, la DB a attiré un nombre record de passagers : 2,02 milliards de personnes (+42 millions de voyageurs par rapport à 2012).
La compagnie ferroviaire estime profiter de nouvelles tendances générales sur la mobilité des personnes, qui montrent des ventes de voitures laborieuses et une désaffection pour les vols domestiques. Cette année, Deutsche Bahn espère renouer avec une hausse de son chiffre d'affaires, à environ 41 milliards d'euros, aidée entre autres par une amélioration de la conjoncture économique.

Ewa

Transdev se sépare de sa filiale belge

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Transdev, filiale de la Caisse des dépôts et de Veolia Environnement, a annoncé le 20 mars la cession de sa filiale belge Veolia Transport Belgium (VTB) à un consortium composé du fonds d'investissement Cube Infrastructure et de Gimv, une société d'investissement.
« Dans le cadre de son plan de redressement et de désendettement, le groupe Transdev vient de finaliser la cession de sa filiale en Belgique à un consortium composé de Cube Infrastructure et de Gimv », indique le groupe de transport public dans un communiqué. Il précise que « cette transaction s'inscrit dans le cadre du plan stratégique mis en œuvre en mars 2013 par Transdev – portant à la fois sur le métier, l'économie et l'organisation – et qui prévoit un recentrage du groupe sur 17 pays clés. Ainsi, avec la cession de VTB, Transdev franchit une nouvelle étape […] après la vente de l'Europe centrale et orientale ».
« Cette opération permet de contribuer au redressement du groupe et notamment à son désendettement », précise le PDG du groupe Transdev, Jean-Marc Janaillac, cité dans le communiqué.
Selon Transdev, VTB est le plus grand opérateur indépendant de bus en Flandre et fournit des services de transport principalement aux autorités régionales de transport public. VTB exploite des lignes régulières urbaines et interurbaines gérées par ces dernières, ainsi que du transport scolaire, transport de personnel et services d'autocars. En 2012, l'entreprise belge a réalisé un chiffre d'affaires de 94 millions d'euros et employait 1 100 collaborateurs pour une flotte d'environ 680 véhicules.

Pour en savoir plus :

Retrouvez le dossier de Ville, Rail & Transports n° 562 (avril) sur « Keolis, Transdev, RATP Dev. La guerre des trois »

Ewa

Transdev sommé de reprendre les calèches du Mont-Saint-Michel

Depuis l’interruption du service des calèches qui circulaient entre le Mont-Saint-Michel et les parkings installés à proximité, Transdev est dans le collimateur du syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel. « Depuis le 9 décembre 2013, le non-respect de cet engagement, par Transdev, fait courir des pénalités à hauteur de 500 euros par jour », indique le syndicat mixte Baie du Mont-Saint-Michel qui a confié cette mission à la filiale de Veolia et de la Caisse des dépôts. « Ces pénalités viendront s'ajouter à celles déjà versées par Transdev en 2012 et 2013, pour un montant global de 1,27 million d'euros ».
Le service des calèches est interrompu, depuis le 9 décembre, en raison d'un conflit entre Transdev et l'éleveur qui lui fournissait les chevaux. Une audience qui devait se tenir le 17 mars, entre les deux protagonistes, devant le tribunal de commerce de Paris a été reportée pour la troisième fois. Elle est maintenant programmée pour le 21 mars.
C’est en avril 2012 que des modifications ont été apportées par les autorités locales dans la desserte du site du Mont-Saint-Michel. Classé au patrimoine mondial de l'Unesco, le Mont-Saint-Michel attire chaque année de 2,5 à 3 millions de touristes.
Les voitures ne peuvent plus se garer au pied du mont, mais doivent stationner sur la côte, dans des parkings situés à au moins 2 km du rocher. Transdev avait alors remporté la gestion du stationnement payant et de l'acheminement des touristes en leur proposant au choix des bus gratuits ou des navettes à cheval payantes.
Ce service hippomobile devait, au départ, fonctionner avec six maringotes, des navettes spécialement conçues pour cette desserte, à deux étages (dont le supérieur à impérial) d’une capacité de 50 personnes chacun. Mais elles ne se sont pas révélées suffisamment résistances et ont été rapidement retirées du service. « Les ingénieurs considèrent en effet que les tests de résistance effectués sur les prototypes n'ont pas été totalement probants et l'opérateur a préféré renoncer à leur utilisation par principe de précaution », avait indiqué l’entreprise, en août 2012. « On travaille sur une nouvelle navette hippomobile qui pourra être mise en service d'ici 2014 », avait-elle assuré. En attendant « dès fin 2012, on proposera un véhicule hippomobile provisoire, plus classique », de type calèche, capable de transporter « une vingtaine de personnes, afin de faire travailler les chevaux meneurs qui devaient tracter les attelages ». Ce sont elles qui circulaient encore en décembre 2013, avant le conflit entre Transdev et l’éleveur de chevaux.

Y. G.
 

 

Ewa

L’UITP lance une campagne mondiale pour promouvoir les transports publics

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L’Union internationale des transports publics (UITP) va lancer une campagne mondiale afin de promouvoir l’usage des transports en commun à l'occasion de la Semaine européenne de la mobilité qui se tiendra du 16 au 22 septembre. L’Union internationale des transports publics (UITP) va lancer une campagne mondiale afin de promouvoir l’usage des transports en commun et encourage ses 3 400 membres, répartis dans 92 pays, à s’y associer en mettant à leur disposition le matériel de promotion (disponible en anglais, français, espagnol et allemand), où ils n’ont plus qu’à apposer leur logo avant de la diffuser sur les véhicules, les stations, les arrêts, les sites Internet et les médias sociaux. La série d’affiches met en avant les avantages du transport public, que ce soit pour les usagers, l’environnement ou encore l’économie.
Le secrétaire général de l’association, Alain Flausch, explique : « Grâce à cette campagne, nous souhaitons envoyer un message fort aux décideurs politiques et aux citoyens selon lequel les transports publics jouent un rôle important dans la croissance durable, la cohésion sociale et la protection de l’environnement. » Pour l’UITP, elle doit aider à atteindre son objectif ambitieux de doubler la part de marché des transports publics à l’échelle mondiale d’ici à 2025.
Cette campagne « Gagnons avec le transport public » est devenue internationale avec la participation de villes comme Bangkok ou Abu Dhabi et de régions comme la Catalogne ou la Wallonie. En France, le groupe RATP s’y est associé et une campagne d’affichage est ainsi prévue sur le réseau bus de la régie, du 15 au 22 septembre, et sur les réseaux métro et RER, du 18 au 25 septembre.
Cette initiative de l’UITP coïncidera avec la Semaine européenne de la mobilité qui se tiendra du 16 au 22 septembre avec en point d’orgue en France la 7e édition de la Journée du transport public, organisée par le GIE Objectif transport public, et dont le thème central sera cette année « Les déplacements domicile – travail ».    
    

Samuel DELZIANI

Renseignements :
growpublictransport.org
www.journeedutransportpublic.fr