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Ewa

DRS commande dix locomotives UKLight de plus à Vossloh España

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Le 12 septembre, Vossloh España a reçu de Direct Rail Services (DRS) une commande supplémentaire de 10 locomotives diesel-électriques UKLight, qui portera le parc de l’exploitant de fret britannique à 25 unités… dir= »LTR » style= »margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; line-height: 20px; font-family: Tahoma, ‘Sans Serif’, Arial; font-size: 11px; background-color: rgb(255, 255, 255); »>
La locomotive UKLight a été développée par Vossloh pour la remorque de trains de fret jusqu’à 100 mph (160 km/h) sur le réseau britannique. Avec une charge à l'essieu de 20,5 t, cet engin offre la meilleure puissance massique en Europe selon son constructeur, qui précise que cette locomotive peut accéder sans aucun problème aux réseaux et embranchements industriels, du fait qu’elle peut s’inscrire dans des courbes de 80 m de rayon.

Homologuée en juin outre-Manche, la locomotive UKLight sera présentée cette année au salon InnoTrans à Berlin.

Ewa

Enquête de l’Autorité de la concurrence dans le secteur du colis

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L'Autorité de la concurrence mène une large enquête sur le secteur de la livraison de colis en France, visant au moins sept entreprises française et étrangères… pour des soupçons de non-respect du droit de la concurrence, selon l'AFP le 16 juillet. Au moins sept entreprises sont concernées, dont les branches françaises du britannique Royal Mail, de l'Allemand DHL Express, de l'Américain FedEx, du Néerlandais TNT Express, ainsi que les Français Geodis et les filiales de La Poste, Chronopost et Exapaq.
Les faits reprochés ont été notifiés à ces entreprises dans une lettre le 30 juin dernier et concernent la période 2005-2010, selon une source proche du dossier.
Jointe par l'AFP, l'Autorité de la concurrence a confirmé qu'une instruction était en cours "dans le secteur de la messagerie", refusant de faire d'autre commentaire sur la nature des faits examinés ou les entreprises concernées.
Le Français Geodis, détenu par la SNCF, a déclaré "instruire le dossier avec l'intention de faire valoir des éléments de contestation", selon une porte-parole du groupe. Les entreprises ont deux mois après réception de cette lettre pour examiner le dossier et faire part de leurs observations.
     

Ewa

Les TGV de La Poste seront remplacés par des wagons en 2015

Tgvpostalsite

La Poste, qui transporte 92 % du courrier en France via la route, a annoncé le 19 juin, le lancement d'un plan de fret combinant l'acheminement par camion et train qui se concrétisera mi-2015… …Actuellement, seuls 5 % du courrier transitent par le train, contre 92% par via camion et 3% par avion (notamment pour le courrier à destination de la Corse et du sud de la France). La Poste utilise également en propre cinq rames de TGV postaux qui circulent la nuit entre Paris, Mâcon et Cavaillon. Mais « ce n'est plus rentable car ces rames circulent à moitié vides » en raison notamment de la baisse des volumes de courrier échangés, explique Nicolas Routier, directeur général de la branche Services-Courrier-Colis.

Le projet de La Poste est d'arrêter en 2015 l'exploitation de ces TGV et de mettre progressivement en place un système de transport combinant route et fer. Le groupe a entamé dans ce but la construction d'une plateforme "multimodale" de 21 000 m2 à Bonneuil-sur-Marne (Val-de-Marne) : des camions y achemineront du courrier en provenance du nord de la France, et leurs caisses mobiles, remplies chacune de quelque 100.000 "objets" (lettres et petites marchandises), seront chargées sur des wagons plats intégrés à des trains de fret à destination des grandes villes du sud : Marseille, Toulouse, Bordeaux, etc..

L'objectif est d'atteindre fin 2015 « 20 caisses mobiles par jour. Dès 2017, le volume de courrier et de fret embarqué sur le rail augmentera de 30% par rapport aux capacités actuelles des TGV », a indiqué Nicolas Routier. « Nous prévoyons une enveloppe totale de 100 millions d'euros entre 2014 et 2016 pour ce plan, répartie entre des investissements et des achats de transports ferroviaires ».

Ce  projet est préparé avec la SNCF, a précisé directeur général de la branche Services-Courrier-Colis, alors qu'aucun accord avec l'entreprise n'a encore été formalisé. Il indique également que le fret combiné « sera une solution plus économique, et aussi plus propre en matière d'émission de CO2 ». Selon La Poste, le développement du fret ferroviaire permettra de diminuer les liaisons routières franciliennes de 638.000 km par an, et d'économiser « plus de 1.800 tonnes d'émissions de CO2 par an ».

Le courrier transporté par fret combiné sera essentiellement du courrier "lent", à distribuer en quatre jours (J+4, comme les factures) ou sept jours (J+7, essentiellement la pub). 

Ewa

Cérévia et Europorte célèbrent leur millième train entre la Bourgogne et la Méditerranée

Cereviasite

Un grand vent s’était invité le 15 mai pour la célébration du millième train entre le hub bourguignon de Venarey-les-Laumes (Côte-d’Or) et le site des Tellines à Port-Saint-Louis (Port de Marseille-Fos, Bouches-du-Rhône)… Un train lancé en 2009 par Cérévia, union de commercialisation céréalière de sept groupes coopératifs en Bourgogne, Franche-Comté et Rhône-Alpes, en partenariat avec Europorte, la filiale de fret ferroviaire du Groupe Eurotunnel. Six jours sur sept, un train de 1 335 tonnes arrive ainsi à Port-Saint-Louis, à l’embouchure du Rhône, permettant d’acheminer annuellement 375 000 tonnes de céréales par le rail. Les nouveaux wagons mis à disposition par Europorte, plus capacitaires et d’une exploitation plus aisée, permettent au rail d’assurer ici 40 % des approvisionnements, l’essentiel du complément étant acheminé par barges fluviales.

Le ruban a été coupé par Robert Bilbot, président de la SEPT (société d’exploitation du Port des Tellines) et directeur de Cérévia, Didier Laurency, président de Cérévia, Pascal Sainson, président d’Europorte et Christine Cabau-Woehrel, présidente du directoire du Grand Port Maritime de Marseille.

Si l’heure était aux réjouissances, Pascal Sainson a saisi l’occasion de cette célébration pour réitérer son « appel au secours » à l’Etat pour la pérennité du réseau ferré capillaire français, sans lequel la desserte des silos serait impossible…

Ewa

Ecotaxe : le député Chanteguet propose le rachat des concessions autoroutières

Autoroutesite

C'est un véritable plaidoyer auquel s'est livré Jean-Paul Chanteguet, le député socialiste qui a présidé la mission d'information sur l'écotaxe. Pour lui, l'écotaxe répond à un "véritable choix de société"… Cette taxe repose sur un principe de l'utilisateur-payeur. "L'écotaxe n'est pas un impôt qui serait la marque d'une écologie punitive", a-t-il plusieurs fois répété en présentant le 14 mai son rapport. Et en contredisant du même coup Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, qui a utilisé cette expression et affirme le 7 mai devant l'Assemblée nationale que "l'éco-taxe ne verrait pas le jour".

D'où les aménagements proposés par Jean-Paul Chanteguet pour relancer l'écotaxe. Comme le révélait notre Lettre confidentielle du 12 mai, il suggère de la rebaptiser en "éco-redevance" et de mettre au point une franchise kilométrique mensuelle exprimée en euros. Cette franchise (allant de 281 à 844 km/mois) serait calculée sur la base d'un taux kilométrique, en fonction du poids du véhicule et de ses émissions polluantes. "De ce fait, les camions effectuant de petits trajets dans le cadre d'une économie régionale et d'échanges de proximité, tout comme ceux qui transportent en compte propre, verront leurs charges réduites au contraire de ceux qui parcourent de longues distances".
Par ailleurs, les abattements tarifaires précédemment prévus pour les régions périphériques, et notamment la Bretagne, terre de la révolte des "Bonnets Rouges", sont maintenus. En revanche, le taux pourrait être relevé sur certains axes très fréquentés ou lorsque le trajet peut être réalisé sur une autoroute, voie fluviale ou ferroviaire. Pour accélérer le renouvellement de la flotte, le rapport propose également la création d'un fonds de modernisation destiné à l'achat de poids lourds "propres".
Le coût de la franchise est estimé à 300 millions d'euros par an, ce qui "permettra de préserver l'essentiel des moyens de l'Afitf", l'Agence de financement des infrastructures, à qui sont destinés les revenus de cette redevance, selon Jean-Paul Chanteguet. En effet, précise-t-il, la mise en place de l'écotaxe conduira forcément à un report de trafic sur les autoroutes. Ce report devrait se traduire par une augmentation des recettes de péage comprise entre 300 et 400 millions d'euros. "Nous considérons que ce report est créateur d'un effet d'aubaine et qu'il doit être partagé, une telle situation pouvant justifier une renégociation partielle des concessions".
En revanche, le député a vertement critiqué les propositions de Ségolène Royal de ne taxer que les poids lourds étrangers pas euro-compatibles et de prélever un milliard sur les 2 milliards de bénéfices car l'Etat devrait alors trouver une forme d'indemnisation. De son côté, il propose de racheter les concessions autoroutières, pour un coût qui certes serait élevé (entre 15 et 20 milliards d'euros) mais qui ne représenterait pas une "dette Maastrichtienne". "Il s'agit d'une résiliation anticipée pour motif d'intérêt général", souligne Jean-Paul Chanteguet en rappelant que de nombreux élus, de gauche comme de droite, critiquent la privatisation des autoroutes qui générent annuellement 8 milliards de recettes. Le député a annoncé qu'il allait mettre en place une mission d'information en vue d'étudier les modalités de rachat par l'État des concessions autoroutières. Il estime que ce sujet nécessitera six mois de travail.

"Je ne peux me résoudre au fait que l'Etat ne tienne pas ses engagements", martelle Jean-Paul Chanteguet qui prône également une marche à blanc du dispositif pendant 4 mois afin d'évaluer les difficultés éventuelles. Et espère un lancement au premier janvier.

Quelle sera la réponse du gouvernement? "Je ne remets mon rapport à personne", précise Jean-Paul Chanteguet qui a souhaité coûte que coûte présenter son rapport même en sachant l'opposition de Ségolène Royal. La question de l'écotaxe fait débat au sein du gouvernement,  jusqu'au sein même du ministère de l'Ecologie : en opposition avec sa ministre de tutelle, le secrétaire d'État aux Transports Frédéric Cuvillier a en effet estimé le 14 mai que les pistes de travail présentées dans ce rapport sont "raisonnables, applicables", et, selon lui, qu'il "appartient désormais au Premier Ministre de trancher dans les prochaines semaines".
     

Ewa

SNCF : légère hausse du chiffre d’affaires malgré le repli de l’activité Voyages

SNCF SITE

La SNCF affiche au 1er trimestre 2014 un chiffre d'affaires de 7,9 milliards d'euros, en hausse de 0,8% grâce notamment à la croissance de l'activité du groupe à l'international… Keolis, filiale de transport public de la SNCF, y a réalisé 35% de son activité, et Geodis, la branche transports de marchandises du groupe, plus de 45%.

Dans l'Hexagone, l'activité générée par la location d'espaces en gares connaît la plus forte croissance, +10%, à 68 millions d'euros. Il s'agit, précise la SNCF, "des redevances de concessions liée principalement à la progression des activités restauration, parkings et de publicité en gare".à la croissance de l'activité de location d'espaces en gare et l'international.

La compagnie ferroviaire s'attend à une année 2014 "toujours sous contrainte", même si elle constate des signes de reprise dans le transport de marchandises et à l'étranger, où elle a réalisé ce trimestre 20% de ses ventes. Par ailleurs, les travaux sur le réseau ferroviaire, pour lesquels la SNCF est rémunérée par le gestionnaire d'infrastructure Réseau ferré de France (RFF), resteront à un niveau élevé.
Seule l'activité de transport de voyageurs en France devrait continuer à souffrir : la branche Voyages (TGV et iDBUS) est en repli de 2,1%, à 1,3 milliard d'euros. Il s'agit de la conséquence de la politique de "petits prix", qui fait diminuer le panier moyen, précise le groupe, qui ajoute que "la hausse de TVA vient atténuer les effets de cette politique de générosité tarifaire et conduit à un trafic (TGV) en légère baisse", -0,6% en nombre de passagers.
Le trafic des TER est également en baisse, -1,8% par rapport au premier trimestre, de même que celui des trains Intercités (-0,8%).
Au terme de l'année 2013, la SNCF avait plongé dans le rouge, accusant une perte nette de 180 millions d'euros, due à une dépréciation de 1,4 milliard d'euros de son parc de rames TGV, en raison de la forte baisse de profitabilité de l'activité des trains à grande vitesse.
      

Ewa

Le débat Savary/Bussereau. Sortir de l’impasse écotaxe

Bussereau Savary

Fins connaisseurs du monde des transports, les deux députés nous donnent ce mois-ci leur avis sur le dossier écotaxe et sur les conséquences qu’engendrerait un abandon du projet.  

Le bug malencontreux de l’écotaxe

Par Gilles Savary 

Député PS de la Gironde et ancien vice-président de la Commission Transport du Parlement européen

 

Comme tous les boucs émissaires, l’écotaxe poids lourd a focalisé toutes les peurs et rancœurs d’une crise agroalimentaire bretonne à laquelle elle est absolument étrangère.

Le Premier ministre a été inspiré d’en décider la « suspension », car les conséquences de son abandon pur et simple seraient considérables.

Au-delà des colossales indemnités de rupture – estimées entre 600 et 800 millions d’euros – dues par l’Etat au consortium Ecomouv’ qui en est l’opérateur collecteur, c’est l’ensemble de sa politique de financement des infrastructures de transports qui est aujourd’hui en suspens !

Elle repose en effet depuis 2004 sur un outil particulièrement incongru et vulnérable dans le paysage français : l’Agence de financement des infrastructures de transport de France (Afitf).

Dotée de 2, 2 milliards d’euros, l’Afitf finance non seulement les nouveaux projets d’infrastructures comme les LGV ou les rocades urbaines, mais participe également de façon substantielle au financement de l’entretien des routes, du réseau ferroviaire, des réseaux urbains de transports collectifs et même de la nouvelle génération de matériel roulant des trains d’équilibre du territoire.

La simplicité, mais aussi la fragilité, de l’Afitf est de constituer une véritable hérésie budgétaire, une atteinte caractérisée au principe d’universalité, puisqu’elle tire ses ressources de diverses taxes d’Etat, qu’elle dérobe au budget général de ce dernier pour les affecter spécifiquement au financement des infrastructures de transport.

En d’autres termes, notre politique de financement des infrastructures dispose de ressources propres, sécurisées et relativement prédictibles d’une année sur l’autre, qui ne sont pas exposées aux aléas des conjonctures budgétaires et aux arbitrages toujours incertains des lois de finances ! 

Une hérésie que la Cour des comptes comme Bercy, n’ont pas manqué de pointer et de déplorer. En instituant une recette basée sur le principe utilisateur-payeur, l’écotaxe devait précisément alimenter l’Afitf de 400 millions en 2013 et de 800 millions d’euros en année pleine, en remplacement des subventions de l’Etat de plus en plus aléatoires.

Mais autant un outil de financement comme l’Afitf est défendable pour continuer à prélever des taxes sur les transports, affectées au financement des politiques publiques de transport, autant il serait hautement contestable s’il devait se résoudre à gérer des subventions de l’Etat en lieu et place de l’Etat.

Autrement dit, tant en termes de volume de financement qu’en termes d’autonomie de financement de nos infrastructures de transport, l’abandon de l’écotaxe serait très lourd de conséquences pour nos territoires et leurs systèmes de transport de biens et de personnes.

Et son impact sur le volume de travail et d’emploi de la filière BTP serait infiniment plus désastreux encore que celui de la crise agroalimentaire bretonne ! 

Au-delà de l’Afitf, c’est l’éternel arbitrage entre usagers et contribuables pour le financement de nos transports qui est sur la sellette !

On avait cru comprendre que les Français exprimaient un « ras-le-bol fiscal ». Il n’y a donc plus de raison et encore moins de légitimité à ce que les Bretons leur envoient leurs factures d’infrastructures, pour en soulager les poids lourds qui utilisent nos routes ! 

S’il est encore envisageable dans ce pays, de faire prévaloir l’intérêt général sur les intérêts particuliers, catégoriels, corporatistes ou géographiques, alors, il faut remettre en selle l’écotaxe ou plutôt une taxe poids lourds débarrassée de ses tares initiales.

C’est précisément la feuille de route de la mission d’information parlementaire de l’Assemblée nationale.

 

L’écotaxe vite ! Mais comment ?

Par Dominique Bussereau 

Député UMP de Charente-Maritime, président du conseil général de la Charente-Maritime, vice-président du Gart.

 

Au fil des semaines la décision du gouvernement de suspendre (ou d’abandonner ?) la perception de l’écotaxe entraîne un chapelet d’effets négatifs dans notre pays.

D’abord la situation du délégataire Ecomouv' est chaque jour plus fragile : pas de recettes, aucune vision de l’avenir, des personnels désorientés, des embauches stoppées, des interrogations angoissées à Metz où Ecomouv' s’était implantée à la demande des pouvoirs publics.

En parallèle, les entreprises de mobilité sont légitimement soucieuses. Le Gart s’inquiète fortement : « L’écotaxe est pour nous le type même d’une fiscalité vertueuse : elle intègre les externalités négatives dans le calcul des coûts de la mobilité et le produit est reversé à l’Afitf dont l’objet est de financer les modes de transports alternatifs à la route. Une taxe bénéfique et un mécanisme vertueux pour l’économie puisque l’argent ainsi récolté est réinjecté dans l’économie via la commande publique. »

De même les entreprises de l’écomobilité (Union des transports publics, Armateurs de France, Comité des armateurs fluviaux, etc.) condamnent la remise en cause d’un « dispositif qui avait fait l’objet d’un accord à l’unanimité et permettait d’assurer dans la durée notre système de transport ». Elles constatent, pêle-mêle, « les pertes d’investissement pour le rail, l’abandon des investissements sur les voies navigables, l’augmentation des fonds de soutien au transport combiné ». La triste réalité est que le budget de l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (Afitf, sus-citée) voit son budget 2014 amputé de 450 millions d’euros.

Certes les efforts de son président Philippe Duron et quelques astuces de présentation comptable vont réduire ce manque à gagner mais il apparaît clairement qu’en 2014 :

– les investissements ferroviaires, fluviaux et routiers vont fortement baisser, au détriment de nos entreprises de travaux publics et de la reprise de la croissance souhaitée par tous ;

– que les nouveaux élus municipaux ne pourront compter sur un troisième appel à projet en faveur des transports en commun dans leurs AOT respectives ;

– que même si l’Etat signe avant l’été les nouveaux contrats de projet Etat-régions-départements-agglomérations 2014-2020, il ne pourra rien financer en 2014 (et beaucoup moins que ce qu’il signera, de 2015 à 2020, en l’absence d’écotaxe).

Il est urgent de rouvrir ce dossier, comme le fait patiemment la mission d’information sur l’écotaxe poids lourds de l’Assemblée nationale présidée par Jean-Paul Chanteguet.

Je suggère néanmoins de mettre en œuvre l’écotaxe dans les conditions les plus proches du dispositif initialement prévu pour le 1er janvier 2014 :

– sans nouvelles exonérations géographiques, car on ne peut développer à l’excès et démagogiquement le concept de « périphicité » ;

– en gardant un dispositif national, ni régionalisé ni départementalisé, car seul l’Etat doit et peut garantir une politique d’aménagement du territoire équilibrée et équitable

– en gardant le seuil de 3,5 tonnes : seules quelques exonérations supplémentaires en faveur des produits issus de l’agriculture peuvent être envisagées ;

– en gardant le seuil du premier kilomètre parcouru sinon la complexité du système le rendra ingérable.

Au final, je demande au gouvernement et à sa majorité parlementaire du… COURAGE.

De même, je demande à mes collègues de l’opposition de privilégier l’intérêt général et non la préparation de leurs futures échéances électorales.

L’écotaxe n’est pas une fin en soi mais le financement de nos infrastructures de transports est plus que jamais une exigence nationale.

Ewa

Luxembourg : les CFL investissent dans le fret

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Les chemins de fer luxembourgeois vont investir 126 millions d'euros sur six ans dans le fret. A l'horizon 2020, les CFL se fixent comme objectif de doubler le chiffre d'affaires de ses activités fret. La croissance est portée par le développement du chantier multimodal de Bettembourg et la consolidation du parc logistique Eurohub Sud. Cette plate-forme multimodale au carrefour des principaux axes de transport européens prévoit l'entreposage (30 000 m2), la connexion aux réseaux autoroutiers et une agence en douane. Les CFL misent également sur le développement de ses filiales Cargo à l’étranger, le groupe est présent en France, au Danemark, en Allemagne et en Suède.

En parallèle les chemins de fer luxembourgeois CFL prévoient une enveloppe d’investissements pour l'achat des deux grues portiques RMG, une flotte de nouveaux wagons Modalohr et un atelier de maintenance rapide pour wagons sur le site de Bettembourg.

Les activités fret du groupe CFL sont dorénavant réorganisées et rassemblées autour de quatre pôles de compétences : un pôle ferroviaire, un pôle logistique, un pôle infrastructure et un pôle services. Cet ensemble est désormais piloté par la nouvelle direction Fret des CFL.

Ewa

La Deutsche Bahn affectée par la météo et le contexte économique en 2013

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La compagnie ferroviaire publique allemande Deutsche Bahn a fait état le 27 mars de performances financières dégradées pour l'année 2013, en raison entre autres des dégâts causés par plusieurs événements climatiques et ce en dépit d'un nouveau record de passagers. Le patron de Deutsche Bahn, Rüdiger Grube, estime que le bilan 2013 diffère des exercices précédents, marqués par la cherté de l'essence qui avait poussé nombre de voyageurs à délaisser la voiture pour le train alors que tous les indicateurs financiers étaient à la hausse.
L'exercice 2013 s'est soldé, lui, par un bénéfice net divisé par plus de deux, à 649 millions d'euros, contre 1,5 milliard l'année précédente. Le chiffre d'affaires est resté quasiment stable à 39,1 milliards d'euros, tandis que le résultat opérationnel Ebit ajusté a reculé de 17,4 % à 2,2 milliards d'euros.
« La météo a été pour nous une vraie douche froide en 2013 », a souligné le patron de la Deutsche Bahn. Les violentes inondations dans une partie du pays au début de l'été et plusieurs épisodes de tempêtes ont coûté 200 millions d'euros à la compagnie. Elle évalue aussi à 110 millions d'euros le coût de la mauvaise conjoncture économique européenne et mondiale, à laquelle son activité de logistique et de fret est particulièrement sensible. Le transport de marchandises a fléchi de 1,5 % à 104,3 milliards de tonnes-kilomètre.
En revanche, au chapitre des bonnes nouvelles, la DB a attiré un nombre record de passagers : 2,02 milliards de personnes (+42 millions de voyageurs par rapport à 2012).
La compagnie ferroviaire estime profiter de nouvelles tendances générales sur la mobilité des personnes, qui montrent des ventes de voitures laborieuses et une désaffection pour les vols domestiques. Cette année, Deutsche Bahn espère renouer avec une hausse de son chiffre d'affaires, à environ 41 milliards d'euros, aidée entre autres par une amélioration de la conjoncture économique.

Ewa

Le Canadien National remplace sa flotte de wagons-citernes DOT-111

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Le Canadien National (CN), la compagnie des chemins de fer nationaux du Canada a annoncé le remplacement de ses 183 wagons-citernes DOT-111 servant au transport du carburant diesel, après une série d’accidents industriels. Ces wagons-citernes ont été impliqués dans plusieurs accidents, dont celui ayant causé la tragédie à Lac-Mégantic en juillet dernier.

« Selon le CN, la conception des wagons-citernes est l’un des principaux problèmes systémiques liés à l’accident de Lac-Mégantic. La question de la robustesse des wagons-citernes est au cœur du débat, et l’Association of American Railroads, dont le CN fait partie, se penche sur cette question dans de récentes recommandations qui demandent la modernisation ou l’élimination graduelle des vieux wagons DOT-111 utilisés pour transporter les liquides inflammables, et le renforcement des normes liées à la construction des nouveaux wagons citernes », a déclaré le PDG du CN, Claude Mongeau.

D'ici la fin de l'année, le CN remplacera 40 wagons DOT-111, dont il est propriétaire, par des wagons neufs. Les 143 autres wagons DOT-111, qui sont loués, seront aussi remplacés dans les quatre prochaines années.