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Ewa

La nouvelle gare de Bellegarde sort de terre

La structure de la gare dévoile peu à peu son visage définitif La roche jaunâtre du pied du Jura ne s’est pas laissé casser facilement, mais le nouveau pôle gare TGV/TER de Bellegarde a fini par se montrer. Si le viaduc quai est depuis quelques mois bien visible pour les voyageurs et les riverains, loin de l’ouvrage titanesque et inesthétique que certains esprits chagrins avaient annoncé, la gare circulaire tardait à émerger pour donner une idée d’ensemble du complexe multimodal. Les murs ont pris place sur les fondations coulées en début d’année. Ils vont renfermer le hall des pas perdus et les divers services SNCF, notamment commerciaux. Ce seul étage sera l’interface entre la rampe d’accès aux quais TGV et la gare routière ou encore le souterrain vers la sortie ville et les quais TER. Tout autour de l’édifice, l’espace se dégage peu à peu. Côté quais TER, les choses avancent très vite avec l’ouvrage béton déjà réalisé sous les voies A et B. Pour permettre le creusement du reste du souterrain, un tablier provisoire a été mis en place à l’aide de la grue Kirow, sous la voie C, alors que la voie D reste coupée. Les travaux sont quasiment terminés pour la rampe d’accès au quai 2, dont le rehaussement, l’élargissement et la mise aux normes sont en cours de finitions.
L’une des gares les plus modernes de France s’affiche donc crescendo pour la satisfaction de tous. Seule ombre au tableau, la fin du buffet de la gare. Devant la forte probabilité de ne pas survivre à la « privatisation » du quai 1 et au déport de l’accès « ville » de la gare routière, le gérant jette l’éponge.
 

Daniel ZORLONI

Ewa

La difficile intégration des vélos dans les gares des Pays de la Loire

La Région travaille pour une meilleure cohabitation entre le vélo et le ferroviaire Attendez encore un peu ! C’est le message que semble envoyer la région des Pays de la Loire – et par moment la SNCF – aux voyageurs qui redoutent à nouveau, avec le printemps, l’ « envahissement » des TER par les vélos.
L’été dernier, la SNCF avait tiré la sonnette d’alarme devant les plaintes de voyageurs. Dans certains trains, les contrôleurs ne pouvaient plus travailler correctement, empêchés de circuler d’un bout à l’autre des rames à cause de vélos en trop grand nombre dans les passages. Maîtres à bord pour ce qui est de la sécurité, ils s’efforçaient, conformément à la tradition de la SNCF et à sa prédilection officielle pour toute forme d’intermodalité, de ne refuser aucun passager « vélo en main ». Mais s’assuraient au moins que l’accès des portes n’était pas entravé.
En septembre, la mesure du problème était prise. La Région a alors annoncé sa volonté d’encourager le dépôt des vélos aux abords des gares. Avec les communes ferroviaires, elle financerait, s’il le faut, des parking sécurisés. Il en existe dans les gares d’Ancenis, de Saumur et en zone périurbaine de Nantes, sur la ligne de Vertou. Dans ces mêmes gares, ont aussi été installés des abris à vélos couverts. De même qu’à La Ménitré, Varades-Saint- Florent et La Possonnière sur des lignes menant à Angers. Mais d’autres endroits ont un sentiment d’urgence. En gare d’Angers, le parking fermé et rêvé – avec un employé gestionnaire – croule sous les demandes. Au Mans, l’aménagement du pôle multimodal ralentit dès lors qu’il s’agit de questions de vélos. « En surface, des parkings à vélo couverts attendent. On nous dit qu’ils dépendent de budgets 100 % SNCF, donc c’est long. En sous-sol, une rampe pour les vélos n’était pas prévue, “ pas esthétique ”. Il valait mieux que les vélos se débrouillent au milieu des voitures. Bref, sur le terrain, les réflexes anti-vélos restent vivaces, comme si les cyclistes restaient toujours des gêneurs. Il vous viendrait à l’idée d’aménager les abords d’une gare sans stationnements “ minute ” pour les voitures ? Non. Eh, bien, cela paraît naturel pour les vélos. C’est cet état d’esprit qu’il faut faire évoluer », grommelle Dominique Niederkorn, adjointe aux Déplacements au Mans.
La région des Pays de la Loire doit désigner bientôt un cabinet spécialisé pour recenser les besoins dans toutes les gares et déterminer les équipements nécessaires. Un plan d’équipement est annoncé pour la fin de l’année.
 

Hubert HEULOT

Ewa

La SNCF lance une nouvelle direction des gares

La SNCF a créé une direction autonome qui doit rassembler tous les services d’exploitation et d’aménagement des gares La SNCF s’y prépare depuis de longs mois. Le 7 avril, elle devait annoncer officiellement la création de sa nouvelle direction des gares, baptisée « SNCF Gares et Connexions », qui va réunir tous les savoir-faire de l’entreprise tournant autour de l’exploitation et de l’aménagement des gares. Cette nouvelle direction, qui s’ajoute aux quatre autres grandes branches de la SNCF (Transport et Logistique, Proximité, Voyageurs France Europe, Infra), sera indépendante de l’entreprise. En clair, elle fonctionnera avec un modèle économique propre et disposera d’une organisation complète, autonome, qui ne s’appuiera pas sur la structure SNCF. Mais elle sera tout de même rattachée directement à Guillaume Pepy, le président de la SNCF.
« A terme, l’organisation sera très simple. Il y aura un siège avec d’une part des directions fonctionnelles, telles qu’une direction des ressources humaines ou de la stratégie et des finances. Et d’autre part, il y aura une direction “ valorisation ” axée sur l’offre de services, l’exploitation, et une direction développement », explique Sophie Boissard, qui dirigeait jusqu’alors la direction de la Stratégie ferroviaire et de la régulation à la SNCF et qui va prendre les commandes de la toute nouvelle structure. Elle sera remplacée par Pierre Cunéo, le directeur de cabinet de Guillaume Pepy. Quant à Jean-Marie Duthilleul, le patron de la Daab (Direction de l’architecture et de l’aménagement des bâtiments) à la SNCF, il est appelé à jouer un rôle clé à la tête de la direction SNCF Gares et Connexions.
Une dizaine d’agences territoriales seront créées à travers la France. Elles seront chargées à la fois de l’exploitation des gares et de mener des discussions avec les collectivités locales. Sur le terrain, des « structures opérationnelles » géreront chaque site et prendront en charge les questions de maintenance, d’entretien ou d’animation des gares.
Plusieurs raisons ont poussé à cette réorganisation. En particulier l’ouverture à la concurrence qui va obliger les gares à s’ouvrir à de nouveaux opérateurs. « C’est ce que dit une directive européenne adoptée en 2001 : les gares doivent être mises à la disposition de tous les transporteurs. Dans ses articles 7 et 8, la directive définit les conditions tarifaires des accès aux réseaux. Ce texte s’applique déjà dans certains pays européens comme l’Allemagne ou l’Italie. C’est d’ailleurs aussi dans cette logique que s’est constitué le chemin de fer aux Etats-Unis. Les juges américains avaient défini des facilités essentielles qui donnaient aux compagnies le droit d’utiliser le réseau des autres », raconte Sophie Boissard.
Les compagnies ferroviaires qui voudront utiliser une gare se verront proposer des prestations de base. « Elles bénéficieront des salles d’attente, de prestations d’accueil avec des agents qui orientent les voyageurs, d’informations sonores et visuelles ou encore de prestations opérationnelles qui permettent par exemple de s’assurer qu’un train est prêt à partir », précise Sophie Boissard.
Le prix de ces prestations sera calculé à partir des charges supportées par la gare. Les dépenses seront réparties entre les utilisateurs, en fonction du nombre de trains exploités et de leurs caractéristiques. Ce ne sera donc pas un prix commercial.
Des prestations optionnelles pourront aussi être proposées si les nouveaux opérateurs en font la demande. L’avitaillement par exemple ou l’assemblage du train. « Nous mettons en place un modèle économique et une tarification normée, standardisée et contrôlable. Après, des questions peuvent se poser avec des réponses variables selon les plates-formes. Si un opérateur souhaite installer des automates pour distribuer ses billets ou s’il souhaite disposer d’une salle réservée à ses grands voyageurs, il devra en parler avec le gestionnaire de la gare. Celui-ci discutera avec chaque transporteur en fonction de la disposition des lieux et de la place. Dans ce cas, ils ne seront pas tous traités également. Un transporteur qui n’opère qu’un train par semaine n’a en effet pas les mêmes besoins qu’un transporteur assurant des dizaines de départs par jour », résume Sophie Boissard. Les principes sont posés. Ils semblent convenir à Fabienne Keller, la sénatrice UMP auteur d’un rapport sur les gares, qui estime qu’ils permettent de « séparer clairement les fonctions régaliennes de la SNCF de celles de transporteur ». Mais il reste encore beaucoup à inventer.
 

Marie-Hélène POINGT

Ewa

Une nouvelle gare TGV à l’étude sur Lyon – Marseille

Les études préliminaires à la nouvelle gare TGV d’Allan ont été lancées. Elle pourrait voir le jour à l’horizon 2014-2015 Rarement signature d’une convention sur le financement d’études aura réuni autant de monde à Donzère, dans la Drôme : deux ministres (Dominique Bussereau et Eric Besson, sur ses terres), le président de RFF (Hubert du Mesnil), la directrice générale VFE de la SNCF (Mireille Faugère) et une kyrielle d’élus – députés, présidents de conseils généraux et maires. Tous étaient présents pour lancer les études préliminaires à la nouvelle gare TGV d’Allan, un événement très attendu. Régulièrement évoquée depuis le début des travaux de la LGV en 1994, l’Arlésienne de la gare d’Allan, dans le sud de la Drôme, pourrait finalement voir le jour vingt ans plus tard, à l’horizon 2014-2015.
Pressenti comme la future station « Drôme provençale » sur la LGV Lyon – Marseille, Allan serait le 4e point d’arrêt avec les gares TGV d’Aix-en-Provence, d’Avignon et de Valence TGV. L’enjeu est d’améliorer la desserte TGV au sud de Rhône-Alpes et au nord de Paca, et pourrait concerner plus de 300 000 voyageurs. Deux études sont prévues : l’une, menée par RFF, portera sur la faisabilité technique et l’intégration de la gare à la ligne TGV, l’autre, conduite par la région Rhône-Alpes, s’intéressera au schéma d’accessibilité multimodale et de développement du sud de la vallée du Rhône. Ce programme d’études d’un coût de 400 000 euros sera financé par l’Etat et la région Rhône-Alpes (33,75 %), la SNCF et RFF (25 % chacun), le complément étant apporté par les départements de la Drôme, de l’Ardèche, du Vaucluse et la communauté de communes de Montélimar-Sésame.
 

Claude Ferrero
 

Ewa

Mettre la gare au centre de la ville

Faire de la gare un véritable pôle d’activités et d’attractivité de la vie urbaine, tel est l’objet du rapport de Fabienne Keller D’ici à 2030, les gares accueilleront quatre fois plus de voyageurs. « Après de longues décennies de déclin, la gare et son environnement apparaissent comme le centre d’un territoire urbain et durable à fort potentiel », constate le rapport sur les gares que Fabienne Keller a remis, le 10 mars, au Premier ministre. L’émergence de ce que la sénatrice (UMP) du Bas-Rhin appelle la « grande gare » nécessite selon elle de travailler à la fois sur la dimension de transport multimodal et sur le développement urbain pour créer « un vrai quartier de ville ». Voire un nouveau centre-ville avec des accès facilités et des services diversifiés.
Pour prendre en compte la multiplicité des acteurs qui interviennent dans son fonctionnement, autorités organisatrices (régions, départements…), exploitants ferroviaires, interurbains et urbains, RFF, ou encore loueurs de voitures… Fabienne Keller propose que tous élaborent ensemble une stratégie. Et d’organiser la gouvernance de la « grande gare » en créant une structure spécifique à chacune, pouvant prendre différentes formes, comme une SEM (Société d’économie mixte) ou un groupement d’intérêt économique. Les agglomérations pourraient piloter la structure dans les grandes villes, et les régions conjointement avec les communes dans les gares plus petites. Cette structure nommerait un « manager » de la grande gare, chargé du bon fonctionnement de l’ensemble et de l’interface entre les uns et les autres.
Pour la sénatrice, les bâtiments des gares doivent rester dans le giron de la SNCF. Elle rappelle que la mission de gérer les gares a été confiée par délégation à la SNCF mais, anticipant l’arrivée prochaine de la concurrence, elle précise que « la SNCF doit dissocier clairement la gestion des gares de son activité de transporteur. Une grande transparence est nécessaire pour assurer une égalité de traitement à tous les opérateurs. »
 

Marie-Hélène POINGT

Ewa

Arep va rénover l’imposante gare de Bombay

L’ex-Agence des gares de la SNCF vient de remporter l’étude de faisabilité pour la rénovation de la monumentale gare Victoria de Bombay Connue jusqu’en 1996 sous le nom de Victoria, rebaptisée depuis Mumbai CST (Chhatrapati Shijavi Terminus), la principale gare de Bombay est l’une des plus fréquentées au monde, avec un trafic journalier dépassant le million de voyageurs. C’est ce qui fait le prix de la victoire d’Arep, filiale à 100 % de la SNCF, qui vient de remporter l’étude de faisabilité pour sa rénovation.
Arep n’en est pas à sa première tentative en Inde. Eric Dussiot, directeur de projets à l’international, reconnaît avoir perdu quatre fois dans le pays, dont un concours pour la gare de Delhi, où l’agence avait tout de même été classée seconde derrière HKO. Le contrat enfin remporté sera, espère-t-il, une porte d’entrée pour le sous-continent indien, où un programme de rénovation de 22 grandes gares est aujourd’hui lancé. Une porte monumentale et magnifique, construite à la fin du XIXe siècle par l’architecte anglais Stephens et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. L’ensemble se répartit en trois espaces en cul-de-sac : la gare historique, qui abrite aujourd’hui des bureaux des Indian Railways, la billetterie ainsi que la halle banlieue ; une halle et un bâtiment voyageurs grandes lignes à côté ; et une troisième gare, située en amont, à l’extrémité des quais, pour les trains de nuit et un service de colis postaux.
L’étude de faisabilité concerne la rénovation de la totalité de la gare de Mumbai et des bâtiments environnants, soit plus de 25 ha. Les très fortes contraintes liées à l’énormité du trafic et à la préservation du site ont conduit l’agence animée par Jean-Marie Duthilleul et Etienne Tricaud à mobiliser au plus vite les compétences d’un spécialiste du phasage des travaux et d’un spécialiste des monuments historiques.
La rénovation prévoit l’insertion dans Mumbai CST d’une station souterraine de la future ligne 3 du métro (la ligne 1 étant en travaux, et la 2 en phase d’études). De plus, à l’horizon 2020, la grande vitesse devrait desservir Bombay. La rénovation de la gare se fera en PPP, et l’étude prévoit le développement d’un parc immobilier de 8 ha qui doit contribuer au financement. Le contrat représente environ 1,4 million d’euros, dont 800 0000 pour Arep, mandataire, qui a pour partenaire local Egis-India, filiale du groupe Egis.

François DUMONT

Ewa

Une conciergerie en gare de Bordeaux

Une conciergerie ouvrira ses portes à la gare Saint-Jean dans la dernière semaine du mois de mars Sur le quai n° 1 un mur de planches, en guise de rideau rouge, masque une partie de l’aile sud. Derrière, les entreprises s’activent à installer le décor afin que tout soit prêt le moment venu. Fin mars les trois coups retentiront pour laisser apparaître, sur une scène de 285 m2… une conciergerie. Une première en France dans l’histoire des gares.
Dans ce nouvel espace vont être regroupés en effet plusieurs services aux voyageurs. A l’accueil et la prise en charge de tous types de handicaps s’ajouteront les consignes avec les inévitables portiques et scanner, les objets trouvés, les sanitaires, le portage de bagages. Le tout avec présence humaine, vidéosurveillance et climatisation.
Ce pôle multiservices, géré par Effia, n’est pas tout à fait une nouveauté. Le terme s’inspire en fait des conciergeries des grands hôtels parisiens. « Ce qui est une première, c’est l’appellation, observe Anne-Laure Techene, chargée d’opérations à l’unité décentralisée sud-ouest de la direction des gares et de l’Escale. C’est un concept qui de toute manière tend à se développer. Cette panoplie de services, on le retrouve dans certaines grandes gares. A Bordeaux tout est rassemblé en un même lieu, ce qui facilitera d’autant la vie de la clientèle. »
Pour la SNCF, l’offre de la conciergerie peut évoluer, en fonction de la demande des voyageurs, par exemple l’ouverture d’un point relais de retrait de colis.
Elle sera reliée au futur couloir de liaison, pour une meilleure gestion des flux. Car cette prochaine ouverture marque aussi le début d’une longue suite de travaux visant à réaménager le bâtiment voyageurs (voir encadré).
Pour installer le nouvel espace, les cloisons des pièces ont été démolies et le sol entièrement refait. « On fait le maximum pour rénover les parties historiques de la gare, pas seulement ici même, tout en conservant leur cachet », note Anne-Laure Techene. Ainsi pour les portes monumentales ouvrant sur le quai n° 1 et la cour, lesquelles font l’objet de toutes les attentions. Les moulures sont conservées et les portes apparaîtront revêtues de la couleur ébène, choisie après avis de l’Architecte des Bâtiments de France. Leur sens d’ouverture sera modifié pour raison de sécurité. Une étude a même été conduite afin que les menuiseries et un pilier soient reconstitués dans leur forme originelle. Les bronzes retrouveront leur couleur d’origine. Quant aux murs, ils seront recouverts de boiseries. L’entreprise mandataire GTM est chargée de ces travaux.
 

François-Xavier POINT

Ewa

La gare des Arcs-Draguignan reprend du service

Deux trains Nice – Bordeaux Grand-Sud desservent maintenant la gare des Arcs-Draguignan Depuis le changement de service du 14 décembre dernier, les deux « Grand-Sud » Bordeaux – Nice desservent la gare des Arcs-Draguignan, offrant de nouveaux horizons à ce bassin démographique de 100 000 habitants répartis dans 16 communes de la Communauté d’agglomération dracénoise (CAD). Le cadencement TER, entré en service à cette date, propose quotidiennement en semaine deux trains de plus vers Toulon (28 au total) et quatre de plus vers Nice (29 au total). Les Intercités TER (ICTER) Marseille – Nice, inclus dans ces chiffres, passent de 7 à 8 allers et retours.
Quelques jours auparavant, le 8 décembre, la gare des Arcs avait inauguré de nouveaux aménagements extérieurs et un nouveau parking de 280 places. D’un coût de 3 millions d’euros, ils ont été financés par la CAD (40 %), le conseil général du Var (40 %) et par la région Paca (20 %). Il reste côté quais des améliorations à faire, notamment un accès PMR pour rejoindre le quai n° 2. Il y a néanmoins une aberration pour Draguignan : la fermeture aux voyageurs, le 28 septembre 1980, des 12,5 km de ligne la reliant aux Arcs puis la dépose, au cours des années 90, de 7,5 km entre Draguignan et La Motte-Sainte-Rosseline.
Bien que déposée, la partie Draguignan – La Motte-Sainte-Rosseline est encore dans le giron RFF, mais des aliénations ont écorné la plateforme à trois endroits : en gare de Draguignan avec des constructions, et deux brèches totalisant 500 m pour la mise à 2 fois 2 voies de la RN 555.
 

Bernard VIEU

Ewa

Les nouveaux services entrent en gare dans le Rhône-Alpes

Un investissement total de près d’un million d’euros pour une large palette de services en gare C’est une première selon SNCF Rhône-Alpes : le 22 janvier, la SNCF et la Région ont lancé un appel à projets groupé pour l’implantation d’activités commerciales, associatives et libérales dans des gares. Quatorze ont été retenues pour les accueillir sous le label « Point TER » : Die, Luc-en-Diois, Saint-Chamond, Villefranche-sur-Saône, Saint-Étienne-Carnot, Belleville-sur-Saône, La Tour-du-Pin, Chasse-sur-Rhône, Estressin, Thonon-les-Bains, Saint-Gervais-les-Bains-le-Fayet, Voiron, Roanne, Lyon-Saint-Paul. Soit 2 300 m2 de surface disponible. « L’objectif est de revitaliser les lieux, d’améliorer le sentiment de sécurité et l’ambiance, et surtout de répondre à la demande croissante des clients, nombreux à souhaiter trouver des services en gare », explique Bruno Mercader, directeur adjoint TER Rhône-Alpes à la SNCF. Une première expérience est en cours à Vienne, où un commerce « multiservices » va ouvrir à la fin du semestre. On pourra s’y restaurer, boire un café, avoir accès à un spot WiFi et donc à Internet. Les 14 autres gares s’ouvriront à ces services dans un an environ. L’investissement total s’élève à près d’un million d’euros. La palette de services est large : espace petites annonces, informations touristiques, relais colis, parc à vélos surveillé, accès WiFi ou installation de professions libérales (infirmières, kiné…). Tout est possible si le projet est « fiable ». Les propositions seront connues le 25 mars, date butoir fixée aux candidats. D’autres gares pourraient suivre. La direction régionale estime que sur la centaine de gares de la région, 30 à 50 pourraient être concernées.
 

Marie-Hélène POINGT

Ewa

Achères, première gare solaire en France

La transformation de la gare d’Achères, a été lancée le 30 janvier. Elle répondra aux exigences du label Haute qualité environnementale Ce sera la première « gare solaire » de France. À Achères, dans les Yvelines, les travaux de mutation de la vieille gare de 1976 en première gare HQE (autrement dit à Haute qualité environnementale) ont commencé. La SNCF compte se servir d’Achères-Ville comme d’une gare laboratoire pour y tester de nouveaux dispositifs, qui devraient être ensuite appliqués à plus grande échelle et d’abord dans les futures gares de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône, à Besançon-Auxon et à Belfort.
Pour un meilleur confort du voyageur, les espaces d’accueil et de vente seront réorganisés, le souterrain rénové et la boutique Relay implantée dans le hall, et le parvis réaménagé Mais pour décrocher le fameux label, le bâtiment d’Achères-Ville doit répondre à trois types de critères : écologiques, économiques et sociaux.
L’opération est financée par la SNCF, le conseil régional d’Île-de-France et le Réseau ferré de France (RFF). Ces travaux, dont le montant total s’élève à 3,2 millions d’euros, doivent s’achever en juin.
« C’est un quartier de type nouveau. Nous voulons créer un écoquartier », explique Alain Outreman, le maire d’Achères. La gare est en effet située en bordure de la forêt de Saint-Germain-en-Laye et une éco-ZAC vient d’être lancée ici par la Ville, prévoyant notamment la construction de 300 000 m2 de bureaux et d’un collège. Pour Claudia Nordmann, architecte à la direction de l’Architecture et de l’aménagement des gares de la SNCF, chargée du projet Achères HQE, il s’agit vraiment d’une gare « de nouvelle génération ».

Installation la plus importante : une membrane photovoltaïque – autrement dit un grand panneau solaire – de 175 m2 qui remplacera le vieux toit ondulé de la gare. Grâce au soleil, la gare produira elle-même 25 % des besoins en électricité nécessaire à son fonctionnement. Une fois celle-ci ayant, naturellement, transité par le réseau national EDF, à qui l’énergie doit d’abord être revendue.
D’autres panneaux, de plus petite taille, seront installés pour chauffer l’eau des sanitaires. Le soleil fournira aussi le chauffage. À l’aide de briques de terre cuite alvéolaires, la chaleur sera stockée en été pour être réutilisée en hiver dans les locaux. La pompe à chaleur, qui remplacera l’actuelle chaudière à fioul, utilisera le même procédé.
«Remplacer le fioul, c’est symbolique », explique Alain Outreman. L’isolation générale des façades sera bien sûr renforcée. Et pour optimiser la chaleur dans les bureaux, on utilisera aussi l’argon. Ce gaz isolant, injecté dans le double vitrage des fenêtres, diminuera les besoins.
Côté éclairage, néons et autres ampoules à forte consommation seront aussi obsolètes que les radiateurs. La lumière naturelle éclairera les couloirs et les voies. Des détecteurs de mouvements et des sondes photosensibles remplaceront les interrupteurs. Quant à la ventilation du hall, elle sera contrôlée automatiquement par des lucarnes vitrées motorisées.

Le toit de la gare sera aussi végétalisé. Un tapis de mousse et d’herbe, qui retient et dépollue naturellement les eaux de pluie et participe lui aussi à l’isolation thermique du bâtiment, permettra de stocker les eaux récupérées dans une citerne. De quoi par exemple approvisionner les chasses d’eau.
Mais pour mériter le fameux label, Achères-Ville doit aussi répondre à d’autres critères. Et notamment faciliter l’accès aux quais aux personnes à mobilité réduite. Ainsi, un ascenseur reliera la rue au quai n° 1, les escaliers seront équipés de rampes doubles et de bandes rugueuses, deux passages au contrôle seront élargis pour les fauteuils roulants et les poussettes… Les résultats promis sont impressionnants. D’après les calculs de la SNCF, la nouvelle gare consommera 64 % d’énergie et 59 % d’eau en moins qu’auparavant. La production de gaz à effets de serre chutera même de 84 %. L’entreprise compte bien créer d’autres gares ou haltes voyageurs propres si la gare pilote d’Achères donne les résultats espérés.

Pascal GRASSART avec Annabelle KAJBAF