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Ewa

Gares nouvelles : le modèle Rhin-Rhône

Loin de renoncer aux gares nouvelles implantées au large des villes, la SNCF va en édifier deux sur la LGV Rhin-Rhône : Besançon-TGV et Belfort-Montbeliard. Les gares nouvelles du TGV Rhin-Rhône vont bientôt sortir de terre. Trente ans après la construction des premières gares excentrées, on continue à en implanter au large des villes, à l’image de la plus célèbre d’entre elles, TGV-Haute-Picardie, raillée sous le nom de « gare des betteraves ». Mais des leçons ont été tirées. Excentrée ne veut pas dire isolée. Surtout si la desserte ferroviaire est assurée. Ce qui est une proposition beaucoup plus crédible depuis la régionalisation et la multiplication des TER.

« Le débat gare excentrée/gare centrale est complètement dépassé. La gare qui a particulièrement défrayé la chronique, la « gare des betteraves », accueille aujourd’hui plus de passagers que la gare de l’aéroport de Lyon-Saint-Exupéry. Car elle se trouve à la croisée des deux autoroutes qui drainent toute la Picardie. Elle permet d’irriguer une zone très vaste », souligne Pierre Messulam, le directeur du TGV Rhin-Rhône à la SNCF.

Plusieurs critères sont pris en compte dans les choix d’implantation des gares nouvelles : « les sites doivent être proches des agglomérations et des bassins de chalandises », explique encore Pierre Messulam. Même si l’apparition d’une gare ne s’accompagne pas forcément de la revitalisation de la zone. « Il faut que les collectivités soutiennent les projets de développement urbains ou tertiaires pour que l’alchimie fonctionne », commente Pierre Flicoteaux, responsable du département Patrimoine à la direction des Gares et de l’Escale à la SNCF.

Enfin, des préoccupations majeures guident les choix dans la conception des gares elles-mêmes. D’une part l’accessibilité est au cœur des aménagements, comme l’impose désormais la loi. « On essaye de minimiser les montées et les descentes dans la gare », note par exemple Marie Santini, chargée des études au département Stratégie et Valorisation. Les réflexions portent aussi sur l’amélioration de l’information. « Où que l’on soit dans la gare, on doit avoir des informations sur la circulation des trains », rappelle Marie Santini.

Pour contrer la critique fréquente sur les « quais trop ventés » ou les « gares courants d’air », la SNCF a planché sur les espaces d’attente pour que les voyageurs restent à l’abri dans la gare le plus longtemps possible avant de descendre sur les voies. Mais, pour cela, il faut limiter leur angoisse de rater leur train, faute de le voir. Les deux futures gares du TGV Rhin-Rhône permettront donc de voir les voies grâce à des avancées et à de grandes baies vitrées. Et – c’est dans l’air du temps – elles seront aussi labellisées HQE (haute qualité environnementale). Un exemple : la gare de Besançon aura un toit végétalisé. « Ce ne sont pas des gares particulières à cette LGV, elles sont issues d’un concept global. C’est une nouvelle génération de gares », résume Marie Santini.

Ewa

RATP : 29 gares de la ligne A sous le regard d?un surveillant général

Au total, 4 200 équipements permettent aux 29 gares de la ligne A du RER gérées par la RATP de fonctionner Inséré dans le site de la gare de Val-d’Europe, sur la ligne A du RER, le premier spécimen de la toute nouvelle génération des centres de surveillance est avancé. Sur un écran de présentation, une information de synthèse permet de visualiser l’état des gares, de transmettre des images vidéo… Mis en service le 21 octobre, ce centre « multigare », avec ses multiples écrans vidéo et systèmes d’alerte, vise à gérer de façon centralisée 29 gares de la ligne A, soit toutes celles gérées par la RATP à l’exception de celles du tronçon central, de La Défense à Nation. Le déploiement, progressif, doit être mené à terme en août 2009 avec le raccordement de la gare de Saint-Germain-en-Laye, la plus distante de Val-d’Europe, à 75 km. A partir de quatre postes de travail équipés de consoles de « supervision », il sera alors possible de contrôler et de commander à distance 4 200 équipements de plus de 100 types différents, raccordés un par un, et mis en interface : escaliers mécaniques, caméras, ascenseurs, lignes de contrôle… Et pour chacun d’eux, des générations, des technologies et des technicités fort variables. Sans attendre, le centre inauguré par Serge Méry, vice-président du conseil régional et du Stif, et par Pierre Mongin, PDG de la RATP, permet d’explorer les pistes d’avenir pour l’aide à l’exploitation des gares et l’assistance aux agents. En s’appuyant sur les capacités offertes par le réseau haut débit de la RATP, ce centre branché en direct live améliore en particulier la gestion des équipements, l’information des voyageurs, la sécurité des lieux et des personnes. Parmi ses principales fonctions, il y a donc la gestion centralisée des équipements des gares, escaliers mécaniques, ascenseurs, interphones… Si l’un d’eux est défaillant, l’alerte est immédiate. Il est possible, à partir de Val-d’Europe, soit de le remettre en marche à distance, soit d’envoyer une équipe sur les lieux. Outre la meilleure réactivité en cas de panne, ce système libère de cette tâche ingrate le responsable de la gare. Ce qui lui permet d’être plus mobile et disponible vis-à-vis de la clientèle. Autre atout majeur : le centre offre, en particulier en cas de situation perturbée, une information plus immédiate et efficace pour les voyageurs. Interlocuteur privilégié du poste de commande centralisée de la ligne situé à Vincennes – où l’exiguïté des locaux ne permettait pas de l’installer –, le centre de Val-d’Europe a pour rôle la coordination de l’info trafic, optimisée par une vision globale et centralisée de la ligne. Une information répercutée « de façon optimale » aux voyageurs dans chaque gare. Parmi les outils privilégiés : la sonorisation soit de l’ensemble des gares, soit gare par gare, voire voie par voie, la radio numérique Tetra, remplaçant les actuels talkies-walkies, sans « zones d’ombres » pour la transmission des données, calée sur un standard européen pour les annonces de sécurité destinées au public. Il y aura aussi, dans un futur proche, la commande des écrans d’information multimodale. Et puis, le centre de Val-d’Europe joue le renforcement de la sécurité. Il sera branché en direct sur un parc renforcé d’interphones, 150 postes supplémentaires étant mis à la disposition des voyageurs. Et l’on y suit les alarmes liées aux effractions et aux agressions dans les gares et agences commerciales, en coordination avec le PC sécurité. Sans oublier l’assistance à l’ouverture et à la fermeture des gares, en combinant outils de vidéoprotection et radio numérique. Restera, pour jouer sur toute la ligne, à brancher les 11 gares SNCF sur les deux branches vers Cergy et Poissy. Mais c’est une autre histoire. Et ce n’est plus – seulement – une question de technologie.
 

Pascal GRASSART

Ewa

Nouveau pôle d’échanges pour Vitrolles et l’aéroport de Marseille

Un nouveau pôle d’échanges multimodal sort de terre entre l’aéroport de Marseille Provence et la ville de Vitrolles, dans les Bouches-du-Rhône Le nouveau pôle d’échanges multimodal va être mis en service le 14 décembre à 6h07 très précisément, a annoncé Gérard Piel, vice-président de la région Paca délégué aux transports. Situé sur la ligne ferroviaire Marseille – Miramas, le pôle sera desservi par une quarantaine de trains quotidiens au lieu des sept qui s’arrêtent aujourd’hui à la halte des Aymards existante. Ce pôle qui ne sera qu’à un quart d’heure de la gare Saint-Charles de Marseille sera relié par des autobus à l’aéroport de Marseille-Provence, situé à environ un kilomètre.
Le président de l’aéroport, Jean-François Bigay, avait annoncé au début de l’année que ces navettes seraient gratuites pour les passagers et les 5 000 salariés de l’aéroport. Cela semble moins sûr aujourd’hui et une participation pourrait être demandée aux voyageurs. Réponse le 14 décembre. Le réseau des Bus de l’Etang, qui couvre l’est de l’Etang de Berre, va de son côté restructurer son offre pour offrir des liaisons entre la future gare et les villes de Vitrolles (40 000 habitants) et de Marignane (34 000 habitants) et une zone industrielle et commerciale de 800 entreprises, dont le constructeur d’hélicoptères Eurocopter, soit quelque 20 000 emplois au total. Un parking payant proposera en outre 430 places.
Selon Michel Croc, directeur régional de RFF, ce pôle multimodal pourrait être la première phase d’un futur axe ferroviaire est-ouest dans les Bouches-du-Rhône avec, d’une part la ligne Rognac – Aix-en-Provence empruntée essentiellement par le fret, et d’autre part, une ligne Gardanne – Brignoles – Carnoules (Var) aujourd’hui utilisée et entretenue par l’armée et qui passe par le centre des communes desservies mais comporte de nombreux passages à niveau. Pour ces deux lignes, il reste toutefois à effectuer une étude de clientèle pour déterminer l’offre.
Le coût du nouveau pôle multimodal de Vitrolles-Aéroport Marseille Provence est de 14,4 millions d’euros. Le financement a été assuré par la région Paca (6,3 millions d’euros), le conseil général des Bouches-du-Rhône (3,2 millions d’euros), la communauté d’agglomération du Pays d’Aix (2,1 millions d’euros), la ville de Vitrolles (371 800 euros), la SNCF (1 million d’euros), RFF (1,2 million d’euros) et la CCI Marseille Provence (50 000 euros).
 

José SOTO

Ewa

L?info voyageurs dans les petites gares des Pays de la Loire

Le centre d’information des voyageurs TER ne se focalise plus seulement sur l’information « commerciale ». Il diffuse, de sa propre initiative, une communication élaborée pour ses clients « En point de mire, un vrai saut de performance », espère Jean-Christophe Archambault, directeur régional TER des Pays de la Loire. Tant en cas de perturbations que pour l’information régulière. Comment ? Grâce à un centre d’information des voyageurs TER. Il ne se focalise plus seulement sur l’information « commerciale » (horaires, prix) comme peut le faire le centre de relation clients, au téléphone. Il diffuse, de sa propre initiative, une communication élaborée pour ses clients à même d’améliorer le service global rendu par la SNCF. Dans ce nouveau centre d’information, à Nantes, une dizaine de personnes. « Des cheminots qui viennent du terrain, de l’infrastructure en particulier », indique Philippe Berquin, directeur TER. Ils travaillent en 2×8 et ont deux grandes missions. D’abord, la diffusion de l’information aux voyageurs en temps réel par tous les canaux possibles. Par les SMS aux abonnés, dernière nouveauté en date qui remporte un franc succès. Mais aussi par Internet, en particulier par les sites de la SNCF, notamment TER et par le calculateur d’itinéraires en transports publics, publié par les Pays de la Loire. Plus prosaïquement par des écrans plasma, installés d’ici fin 2009 dans un peu plus de la moitié des gares et points d’arrêts de la Région afin de communiquer les horaires aux voyageurs, même quand ils changent. Ce projet d’installation coûtera 3 millions d’euros. « Nous irons au-delà de la demande sur le sujet de la Région », précise Jean-Christophe Archambault. Autre mission des nouveaux « informateurs TER », renseigner les personnels de la SNCF en interne. En priorité, les chargés de l’accueil des voyageurs en gare et les contrôleurs. Ils sont de mieux en mieux formés à la communication mais cela ne suffit pas. Surtout en cas de problème. Les spécialistes du centre d’information TER vérifieront que leurs informations parviennent bien aux voyageurs. « Nous rappellerons les contrôleurs pour nous en assurer », explique Philippe Berquin.
 

Hubert HEULOT