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Ewa

RER Eole : Arcadis désigné architecte de la gare de Nanterre-la-Folie

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Le prolongement du RER E vers l’ouest, qui sera mis en service en 2020 prévoit la création de 3 nouvelles gares : Porte Maillot, La Défense et Nanterre-la-Folie… Réseau Ferré de France, maitre d’ouvrage du projet, en lien avec l’Epadesa (Établissement public d’aménagement La Défense-Seine Arche), le conseil général des Hauts-de-Seine, la Driea (Direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement d’Ile-de-France) et la Ville de Nanterre, a désigné le groupement Arcadis (mandataire), KCAP, Explorations Architecture, d’Ici Là Paysagistes, Franck Boutté Consultants, Mazet & Associés comme architecte de la future gare de Nanterre-la-Folie.

Implantée sur des emprises ferroviaires partiellement désaffectées, Nanterre-la-Folie, deviendra une gare d’interconnexion entre le RER Eole et la ligne 15 du  Grand Paris Express à l’horizon 2025. Sa réalisation amorcera la mutation du quartier des Groues en quartier d ‘affaires où se mêleront des activités tertiaires, de commerces, de services et des logements.

Dès son ouverture, le prolongement de la ligne Eole prévoit un trafic de 600 000 à 700 000 voyageurs par jour.

Ewa

Grand Paris : voici le futur atelier de la ligne 15

SMR  futur atelier de la ligne 15 à Champigny

La maquette du site de maintenance et de remisage des rames de la ligne 15 du Grand Paris Express a été présentée le mercredi 4 juin par Philippe Yvin, président du directoire de la Société du Grand Paris… La maquette du SMR était présentée sur le stand de la SGP au Salon de la nouvelle ville, organisé par l'Association des maires d'Ile-de-France (Amif), au parc floral de Vincennes. 

Il s'agit de  la « première infrastructure du GPE visible dans la version qui sera effectivement réalisée » a souligné Philippe Yvin.

Il sera complété, pour l'exploitation de la ligne 15, par un  site de maintenance des infrastructures, aux Ardoines. Six sites industriels en tout sont prévus pour assurer le fonctionnement du nouveau métro.

Le SMR sera édifié à Champigny-sur-Marne. Il reviendra à 152 millions d'euros. La SGP en a confié la maîtrise d'œuvre à Egis Bâtiment et à Richez_Associés. Le site hébergera également le PCC de la ligne. Le SMR sera, selon Philippe Yvin, le « premier site industriel au monde à intégrer l'automatisation dans la maintenance des trains. » Le SMR de Champigny sera relié à la ligne par un tunnel à 2 voies de 2,4 km de long.

Les acquisitions foncières seront terminées à la fin de ce mois de juin. Opération « pas évidente à mettre en œuvre » selon Dominique Adenot, maire de Champigny. Il fallait en effet trouver 9 hectares pour implanter le site, qui jouxtera un parc de 18 ha.. Le bâtiment lui-même s'étendra sur un espace « équivalent à l'Esplanade des Invalides » a souligné Raphaël Ruppert, de Richez & Associés. Le maire de Champigny se réjouit que sa ville accueille cette « vitrine mondiale de la technologie française ». Le SMR représentera 450 emplois. Et Dominique Adenot compte que le lycée Max Dormoy puise développer à cette occasion une filière de formation professionnelle formant une génération nouvelle de techniciens. 

FD

Ewa

Pierre Veltz, docteur Cluster

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Au lendemain du non au référendum sur le traité européen, en 2005, Pierre Veltz alertait sur le « risque d’une dualisation de la France, entre des zones insérées dans l’économie internationale, pour le meilleur et pour le pire, et des zones où les revenus provenant de la redistribution dominent souvent de manière écrasante ». Redistribution, puisque, disait-il alors dans un entretien à Libération, « l’Ile-de-France finance les autres régions et non l’inverse ». Pas d’autre solution pour assurer l’avenir du pays que d’accrocher l’Ile-de-France à la mondialisation, en développant des clusters, permettant de renforcer le poids du local dans la mondialisation. Auteur de Villes, territoires et mondialisation (PUF), du Nouveau Monde industriel (Gallimard, 2000), de Paris, France, monde, repenser l’économie par le territoire (éditions de l’Aube), Pierre Veltz avance l’idée d’économie d’archipel pour décrire la nouvelle économie, organisée autour de grands pôles internationaux reliés entre eux.

Ce sont ses analyses et ses convictions qui ont conduit ce polytechnicien, ingénieur du corps des Ponts et chaussées, docteur de l’EHESS, directeur de recherche (1982-1991) puis directeur de l’ENPC (1999-2003), président de Paris-Tech (2001-2003) à la direction de la mission Région Capitale auprès du secrétaire d’Etat Christian Blanc. En 2009, il est nommé délégué ministériel pour la mise en œuvre du cluster de Saclay. Aujourd’hui âgé de 69 ans (article publié en février 2014), il est PDG de l’Etablissement public de Paris-Saclay depuis octobre 2010.

Il rappelait dernièrement dans le blog la Tribune du Grand Paris : « Implanter 600 000 m2 de bâtiments scientifiques plus quelques milliers de logements, et des entreprises, cela ne se fera pas en claquant des doigts. » D’ailleurs, « la Silicon Valley, c’est 50 ans d’histoire ». Il ajoutait : « L’autosatisfaction n’a jamais été mon genre, mais nous avançons vraiment. » Les preuves ? Le MIT a fait entrer Paris-Saclay dans son Top 8 des clusters mondiaux. Des grandes entreprises commencent à utiliser la marque Paris-Saclay.
Même si, contrairement au projet initial défendu par Christian Blanc, Saclay ne sera pas relié en direct au centre de Paris ou à Roissy via La Défense par le métro automatique, le pôle scientifique devrait avoir, plus modestement – Sarkozy n’est plus président, et la crise mondiale est passée par là – un métro léger en 2023, connecté à Orly et donc à la ligne 14 prolongée en 2027.

 

 

Ewa

Claude Bartolone. Direction Métropole

Bartolone

Président de l’Assemblée nationale
  Cette fois, c’est dit : dimanche 2 février, sur France 5, Claude Bartolone, 62 ans, a déclaré qu’il avait « proposé » au maire du Pré-Saint-Gervais, Gérard Cosme (PS), sa « candidature » sur sa liste aux prochaines élections municipales. Ce qui lui permettra une fois élu (ce qui n’est pas censé poser de problème) de briguer la présidence de la future métropole du Grand Paris, début 2016. Il ne l’a pas dit aussi clairement, mais personne n’en doute, et personne ne doute que, vu son influence, il a de très fortes chances d’y parvenir. Le Monde a publié en octobre dernier un portrait intitulé Don Bartolone du 9-3 et Libération, dernièrement, un autre dans la même veine, titré : Le réseau du plus fort. Et de faire la liste des « Barto boys », des poulains, des obligés, des affidés.
Une élection et une nomination témoigneraient dès aujourd’hui de la volonté du président socialiste de l’Assemblée nationale de devenir président du Grand Paris. Election à la présidence du syndicat Paris Métropole de Daniel Guiraud, maire socialiste des Lilas (93), vice-président du conseil général de Seine-Saint-Denis. Nomination à la présidence du directoire de la SGP de Philippe Yvin, ancien collaborateur de Claude Bartolone au ministère de la Ville puis au conseil général de Seine-Saint-Denis. Or, le projet actuel de Grand Paris Express sert bien la Seine-Saint-Denis. Le métro du Grand Paris de Christian Blanc passait à l’est du département, désenclavant Clichy-Montfermeil et Sevran. Le projet régional Arc Express passait dans la zone la plus dense, nettement plus à l’ouest, via Bondy et Bobigny. C’était projet contre projet, l’un ou l’autre. L’accord Etat-région du 26 janvier 2011 a validé l’un et l’autre, alors que Claude Bartolone était président du conseil général de Seine-Saint-Denis. On imagine qu’il va être très attentif à la réalisation des deux tronçons, et, plus généralement, aux intérêts de la Seine-Saint-Denis dans la future métropole. Au début de l’aventure du Grand Paris, la crainte, c’était que Paris s’étende aux dépens des départements voisins. Les frayeurs se renversent. Pour la droite parisienne, la gauche s’apprête à faire les poches des Parisiens pour combler les déficits de la Seine-Saint-Denis. On peut penser en revanche qu’un peu plus d’égalité dans les territoires ferait du bien à toute la région. Les communes d’Epinay, Saint-Denis, Aubervilliers, Clichy-sous-Bois sont parmi les plus pauvres de France.

 

Ewa

Pierre Mansat. Le père de la métropole

Mansat

Adjoint au maire de Paris chargé de Paris Métropole
  C'était la dernière fois qu'il intervenait publiquement en tant que président de l’Atelier international du Grand Paris. A partir de mars, a-t-il rappelé le 29 janvier dernier, à l’issue d’une journée de l’Atelier consacrée aux systèmes métropolitains, « je ne serai plus administrateur de l'AIGP ». Pierre Mansat, 59 ans, ancien agent de La Poste, ex-communiste, adjoint au maire de Paris chargé de Paris Métropole, a été évincé de la liste socialiste des municipales pour le XXe arrondissement. Il a accompagné depuis 2001 Bertrand Delanoë, il n’accompagnera pas Anne Hidalgo si elle est élue. Il s’est dit « amer et déçu ». On le serait à moins. Anne Hidalgo fait sortir l'homme par qui la métropole est arrivée. Le chemin parcouru est immense. « Le premier qui parle de Grand Paris est mort », nous disait-il, il y A longtemps, aux débuts du mandat de Bertrand Delanoë. Le maire de Paris voulait renouer des contacts avec les communes avoisinantes, dont Paris se trouve plus que jamais séparé depuis qu'en 1973 s'est instaurée la coupure du périphérique. Mais il fallait désamorcer les soupçons. Paris, avec ses deux millions d'habitants, son prestige, sa fonction centrale, est forcément soupçonné de vouloir dicter sa loi. Pourtant, tout va changer, en partie grâce à Mansat et au mouvement qu’il a impulsé, dès 1999, en créant le réseau Paris Métropole ouverte, deux ans avant l’élection de Bertrand Delanoë. A partir de 2006, la conférence métropolitaine officialise le dialogue. En 2009, naît Paris Métropole. Un simple syndicat mixte d’études, sans pouvoir, mais l’idée métropolitaine, le désir de « faire métropole », comme disent souvent les élus, s’y affirme. Parallèlement, Nicolas Sarkozy donne un coup de pied dans la fourmilière et prononce l’idée tabou de Grand Paris, en montrant qu’elle ne l’était peut-être pas. Tout dépend de qui s’en empare. Initialement, le maire de Paris ne le peut pas. L’Etat le peut. Les élus de la première couronne aussi : c’est ce qui s’est passé, et qui n’aurait peut-être pas eu lieu sans Mansat.

Ewa

Transport. Ceux qui comptent en Ile-de-France

En Ile-de-France, tout change. La loi créant les métropoles a été votée fin 2013 et la métropole de Paris doit naître le 1er janvier 2016. L’allure qu’auront les transports a été clarifiée par les décisions de Jean-Marc Ayrault, le 6 mars dernier. Le Premier ministre a confirmé et phasé la réalisation du métro du Grand Paris Express, en l’englobant dans un Nouveau Grand Paris qui assure notamment le prolongement d’Eole à l’ouest et la rénovation de RER qui sont tous à la peine. Cependant les acteurs changent…  Bertrand Delanoë quitte l’Hôtel de Ville. Jean-Paul Huchon laisse planer le doute sur sa candidature à un quatrième mandat en 2015. Dans l’immédiat Philippe Yvin  doit remplacer Etienne Guyot à la tête de la SGP. Pierre Mongin, lui, espère bien être reconduit cette année à la présidence de la RATP. Les grands groupes de transport, de BTP, ou high-tech, nomment des délégués au Grand Paris, qui surveillent la métamorphose de la région capitale et tentent d’en tirer parti.
Ville, Rail & Transports vous présente ceux qui comptent dans l’Ile-de-France des transports. Plus d'une quarantaine de personnalités ont été présentées dans le numéro de février de Ville, Rail & Transports. Nous poursuivons sur le site notre présentation. Une liste non exhaustive, qui a vocation à s’enrichir au fil du temps.

 

•  Jean-Yves Le Bouillonnec. La langue châtiée, mais pas dans la poche

•  Yves Ramette. Transfert de savoir-faire

•  Christian Blanc. Plus fondateur qu’il n’y paraît

•  Daniel Guiraud. Entre deux chaises

•  Philippe Yvin. Il lui reste à faire le consensus

• David Mangin. Entre les Halles et les Ardoines

• Pierre Mansat. Le père de la métropole

• Claude Bartolone. Direction Métropole

• Pierre Veltz. Docteur Cluster

Ewa

Jean-Yves Le Bouillonnec. La langue châtiée, mais pas dans la poche

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Président du comité stratégique du Grand Paris « C’est bien ennuyeux », nous a dit Jean-Yves Le Bouillonnec, 63 ans, en évoquant le remplacement d’Etienne Guyot à la tête de la SGP. D’autres élus, certains de gauche comme lui, parlaient plutôt de « connerie ». Mais ils demandaient l’anonymat. Lui, il est monté au créneau. D’abord, fin 2013, lors de la réunion du Comité stratégique du Grand Paris, instance qu’il préside. Puis, début 2014, lors des vœux de la SGP. La première fois, il a fait part de son inquiétude : « Paris bruisse de rumeurs ». La seconde, quand tout semblait joué, manifestement ému, il a, dans un discours bien senti, chaudement félicité Etienne Guyot pour son action et l’a assuré de son « soutien ». Le comité stratégique de la SGP n’a pas été entendu, mais justement qu’est-ce que ce comité stratégique ? Une instance qui n’a peut-être pas de pouvoir, un « laboratoire », mais qui a de l’influence, puisqu’y siègent notamment des représentants des collectivités territoriales concernées par le nouveau métro. Les assemblées d’élus, Jean-Yves Le Bouillonnec connaît. Avocat, maire de Cachan depuis 1998, député socialiste du Val-de-Marne depuis 2002, vice-président de la Commission des lois, il a été le premier président de Paris Métropole (2009-2010). Partisan, à ce titre, d’une construction « collaborative » du Grand Paris. Il a manifestement apprécié le fonctionnement à l’unanimité de la SGP. On en est sorti. Et c’est bien ennuyeux.
 

Ewa

David Mangin. Entre les Halles et les Ardoines

David Mangin

Architecte urbaniste, fondateur de l’agence Seura Après tout, le Grand Paris passe aussi par le centre de la capitale. La structure de la « Canopée » s’élève et, dans deux ans, David Mangin devrait avoir livré l’intégralité du quartier parisien des Halles (forum, jardins, voiries souterraines et secteur piétonnier) pour lequel Bertrand Delanoë l’a choisi comme coordonnateur en 2004. Lors de la consultation du Grand Paris, à partir de 2008, David Mangin développe une réflexion inédite sur les transports, les temps de déplacement et la logique résidentielle qui lui vaudra de participer au conseil scientifique de l’Atelier International du Grand Paris (AIGP). La même année, le travail de cet architecte et urbaniste né à Paris en mai 1949 a été couronné par le Grand Prix de l’Urbanisme. En 2009, l’agence Seura, qu’il dirige, a été retenue pour l’aménagement des Ardoines, territoire majeur du Grand Paris et de la zone Orly – Rungis – Seine Amont. Professeur à l’ENPC et à l’Ecole d’architecture de la ville et des territoires de Marne-la-Vallée où il dirige le master Métropoles, il est aussi membre des conseils scientifiques du service interministériel Plan Urbanisme Construction Architecture (Puca), et de la Fabrique de la Cité. C’est en 1983 qu’il a fondé l’agence Seura architectes urbanistes, avec Florence Bougnoux et Jean Marc Fritz, qui conçoit et réalise des projets urbains, comme, à Paris, la rénovation de la gare Denfert-Rochereau, la promenade Richard-Lenoir, la reconversion d’immeubles en logements sociaux ; à Marseille, l’entrée de la ville nord par l’A7 ; à Bordeaux, la rénovation du cours du Chapeau-Rouge ; à Lille, l’aménagement de la place des Buisses. David Mangin est aussi l’auteur de Paris/Babel, une mégalopole européenne, La ville franchisée, La ville passante. Il s’intéresse particulièrement aux conséquences du développement endémique des transports individuels sur l’aménagement des périphéries de villes.

Ewa

Philippe Yvin. Il lui reste à faire le consensus

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Président pressenti du directoire de la SGP

  Depuis le 21 janvier, c’est fait. Le conseil de surveillance de la SGP a proposé de porter Philippe Yvin, 56 ans, à la présidence du directoire. Il lui reste à passer devant les commissions de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée nationale et du Sénat. Après quoi le gouvernement pourra le nommer. Il était depuis septembre 2012 chargé des collectivités territoriales et de la décentralisation au cabinet du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault. On le présente généralement comme proche de Claude Bartolone. Il a été son directeur de cabinet quand ce dernier était ministre de la Ville (1998-2002), et le directeur général de services (DGS) de Seine Saint-Denis quand Claude Bartolone était le président du conseil général (2008-2012). Entre-Temps, Philippe Yvin a été DGS de l’Oise. Voulait-il le fauteuil d’Etienne Guyot ? Pas si sûr. Un élu de poids nous dit : il n’a pas fait campagne, il n’est pas venu me voir… à la différence d’une autre personnalité, qui, en mars 2013, avait fait la tournée coutumière et qui a bien failli être nommée. A Philippe Yvin, on prête parfois la volonté d’être directeur général des services de la future métropole du Grand Paris… en supposant que Claude Bartolone en prenne la présidence. Si la façon dont il a été nommé a pu choquer, la personne de Philippe Yvin ne suscite pas de réaction particulière. Des mauvaises langues disent qu’il ne connaît pas le métro. Mais ni Marc Véron ni Etienne Guyot n’étaient des spécialistes du dossier au moment de leur nomination. Et le futur président a la réputation d’être un grand travailleur. Cela dit, dans son dernier poste, auprès de Jean-Marc Ayrault, il a joué un rôle dans la rédaction définitive de la loi d’affirmation des métropoles (loi Mapa), qui n’a pas été appréciée des tenants, pour le Grand Paris, d’une métropole en version soft. Les élus attendront de lui qu’il sache faire le consensus.
 

Ewa

Daniel Guiraud. Entre deux chaises

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Président de Paris Métropole

  Président de Paris Métropole depuis le 13 décembre 2013, Daniel Guiraud, 55 ans, maire des Lilas, est considéré comme un proche de Claude Bartolone. Il est devenu vice-président du conseil général de Seine-Saint-Denis quand Stéphane Troussel en a été élu président, après l’élection de Claude Bartolone au perchoir. On prête à ce dernier des vues sur la future métropole de Paris. De ce fait, coup sur coup, l’élection de Daniel Guiraud et la nomination de Philippe Yvin, deux proches, « cela commence à faire beaucoup », nous confiait un responsable de l’exécutif régional. La présidence de Paris Métropole ne doit tout de même pas trop inquiéter : elle ne s’exerce qu’un an durant, selon une sage alternance gauche-droite observée depuis le début : Jean-Yves Le Bouillonnec, Jacques J.-P. Martin, Patrick Braouezec, Philippe Laurent. Et, quel qu’en soit le président, Paris Métropole, auquel ont adhéré 206 collectivités territoriales, n’est pas précisément sur la ligne de Bartolone. Le syndicat mixte d’études s’en tient au principe d’une métropole polycentrique contre le retour au département de la Seine. La divergence des deux approches a retenti sur la révocation d’Etienne Guyot. Schématiquement, le gouvernement la voulait, beaucoup de grands élus de la région s’y opposaient. Aussi, malgré la proximité de Daniel Guiraud et de Claude Bartolone, le 7 janvier, le bureau de Paris Métropole a adopté à l’unanimité une motion qui commençait ainsi : « Au moment où des informations persistantes circulent quant au départ d’Etienne Guyot, président du directoire de la Société du Grand Paris (SGP), le Bureau de Paris Métropole tient à exprimer son étonnement et son inquiétude ».