Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Un protocole de partenariat entre la FIF et les clusters ferroviaires

Signature du protocole entre la FIF et les clusters ferroviaires

La France est indubitablement un des leaders mondiaux dans le secteur de l’industrie ferroviaire, mais la coopération entre ses acteurs se fait parfois de manière dispersée, entre niveau national ou régional ou selon les spécialités (matériel roulant, infrastructures…) Au niveau national, la FIF (Fédération des industries ferroviaires) regroupe près d’une centaine d’entreprises françaises du secteur ferroviaire. Parallèlement, ces dernières décennies ont vu, dans les régions, l’éclosion d’une demi-douzaine de structures associatives, dites clusters, qui regroupent maintenant quelque 600 industriels de ce secteur à travers la France.

Désormais, ces deux niveaux unissent leurs forces : membres constituants du groupement Railway Business Clusters (RBC), un des six groupements que compte la FIF, les clusters AIF, Cara, Ferrocampus, ID4MOBILITY, MECATEAMCLUSTER, Neopolia et Cluster Totem ont signé, le 17 avril, un protocole de partenariat avec la FIF, qui permettra de mieux communiquer dans le cadre du groupement RBC. La signature de ce protocole de partenariat « s’inscrit dans une dynamique de coopération renforcée », pour « permettre d’enrichir et de pérenniser les échanges et les axes de travail ». Ce partenariat s’articule autour de l’innovation, du renforcement de la compétitivité et de la promotion des métiers et de la filière.

En conjuguant les actions de la FIF et des clusters, qui génèrent plusieurs milliers d’emplois sur le territoire français, les entreprises régionales membres de ces derniers accèdent à une représentation et à une participation active aux instances décisionnelles du secteur, tout en promouvant les stratégies et actions spécifiques à chaque bassin ferroviaire. C’est ainsi que le protocole prévoit « la reconnaissance de la complémentarité des structures et de leurs valeurs ajoutées respectives», « le renforcement du maillage territorial, participant ainsi à la structuration de la filière ferroviaire », « le partage des informations et de la feuille de route de la filière, favorisant une vision commune et une stratégie cohérente » et « un engagement mutuel des parties, avec des adhésions réciproques FIF/Cluster, pour renforcer la synergie et la solidarité ».

P. L.

Ewa

Six nouvelles PME-PMI ferroviaires bénéficient du soutien de Care et de SNCF Voyageurs

Rénovation de matériel, Programme OPTER à Bischheim
L’association Care qui aide les PME-PMI ferroviaires à consolider leur maturité industrielle et fluidifier leur relation clients-fournisseurs, a annoncé, le 12 septembre, la création, en partenariat avec SNCF Voyageurs, d’une “grappe“ de six entreprises qui participeront à la rénovation des TER au technicentre de Saint-Pierre-des-Corps, dans le cadre du programme Opter (931 AGC et TER 2N-NG à moderniser sur dix ans dans toute la France).
Ainsi, Compin SAS (sièges), Noma Td (carénages, pupitres, habillage voiture), Ouest Industrie (pièces de tôlerie, mécanosoudure), Satys interiors Railway France (planchers, cloisons, tables, plafond, cuisines, toilettes), Schaltbau France (composants électromécaniques) et SCM Le Mans (systèmes de connexion), vont bénéficier, pendant 18 mois, de 22 jours d’accompagnement et d’expertise industrielle.
Depuis 2021, les différents programmes de Care, menés en partenariat avec Bpifrance et le soutien financier de l’État, ont déjà permis à près de 40 PME-PMI ferroviaires de participer aux contrats lancés par les grands donneurs d’ordre du secteur.

Ewa

Care booste les performances des fournisseurs et leurs relations avec les donneurs d’ordres

Assemblage cabine Regio 2N

Le 21 septembre, l’association Care a tiré un bilan positif de la démarche d’amélioration des performances d’une première « grappe » de six PME et des relations entre ces dernières et leur donneur d’ordres. L’heure est maintenant venue de lancer une deuxième grappe, regroupant six nouveaux fournisseurs d’Alstom.

 

« On a un problème collectif récurrent : livrer un train à l’heure et sans bug ». Tel était le constat critique que faisait la filière ferroviaire française il y a encore quelques années. Un constat à l’origine de la démarche Care, qui porte ses premiers fruits en cette rentrée 2021, avec la remise d’un prix aux six entreprises de la « grappe » pilote, formée en 2019. Cette démarche, dont le but est d’améliorer à terme les performances de l’industrie ferroviaire française en fluidifiant les relations entre les donneurs d’ordre et les PME-PMI fournisseurs, trouve ses origines dans une initiative similaire, nommée Space et prise dix ans auparavant dans l’industrie aéronautique, lorsque cette dernière connaissait les mêmes points de faiblesse que la filière ferroviaire et qu’elle devait améliorer son organisation et sa performance dans la perspective de la mise en œuvre du programme Airbus A320.

« Space a compris que pour que client et fournisseur travaillent en toute confiance dans la même équipe, il fallait l’intervention d’une tierce partie reconnue et compétente, un « confesseur » », explique Jean-Pierre Audoux, président de l’association à but non lucratif Care, dont les membres fondateurs sont Alstom, SNCF Voyageurs, CAF la FIF et l’AIF, avec pour partenaires BPI France… et Space. Car, comme souvent, les torts sont partagés : « le client peut reconnaître ses défauts ! »

« Jusqu’à présent, nous n’avions pas lancé d’outils opérationnels, doutils de filière « intelligents » », juge Jean-Pierre Audoux. Et de ce fait, une large marge d’amélioration subsistait pour des entreprises « bonnes, techniquement parlant, mais pas assez performantes », dans un petit nombre de domaines cruciaux : délais de livraison, qualité, maturité industrielle et relation avec le client.

La transposition de cette démarche a pour origine la nomination de Maurice Perrault, président de Space, comme médiateur délégué national en charge de la filière ferroviaire en 2013, mais il a fallu attendre cinq ans de plus pour que l’idée de faire un « Space ferroviaire » soit lancée par le Comité régional de la filière ferroviaire en Hauts-de-France, autour d’Alstom et Bombardier Transport, en commençant par une expérimentation avec six entreprises : Deprecq, Hiolle Technologies, Mecajet, Metal Technologies Manufacturing, MSM Europeinture et Startiforme Industries. « Ce sont des entreprises complémentaires – peinture, câblage, chaudronnerie, composites, usinage – qui ont échangé sur les bonnes pratiques. Care, c’est du sur-mesure, c’est à taille humaine, ce sont des experts régionaux de l’industrie qui travaillent sur un petit nombre d’items pour donner un diagnostic réaliste », estime le président de l’association. Un animateur (responsable achats du donneur d’ordres) et un expert (analyse, qui diagnostique la situation de départ) se joignent en toute confidentialité à la grappe, dont les résultats sont globalisés, pas individualisés.

C’est ainsi qu’en travaillant sur 45 actions d’amélioration des process industriels, les membres de la grappe pilote sont arrivés à améliorer de 22 % la ponctualité des livraisons, de réduire de 60 % les livraisons en retard, tout en diminuant de 33 % les non-conformités. Deux autres indices, la maturité industrielle et la relation client-fournisseur, ont été améliorées de 58 % et « de 10 à 20 % » respectivement. Tout ceci en dépit du Covid…

« Nous ne savions pas si ça allait marcher. Maintenant, nous sommes sortis de l’expérimentation et nous pouvons voir que la méthodologie marche de façon très convaincante dans le ferroviaire. Nous allons donc étendre la démarche à l’échelle nationale », conclut Jean-Pierre Audoux. Mais auparavant, l’heure était venue, le 21 septembre, de lancer une deuxième grappe, toujours dans les Hauts-de-France, au sein d’un groupe animé par Alstom pour un accompagnement à la fois individuel et collectif d’une durée de douze mois. Les six membres en sont Barat Sofanor (tôlerie, soudure, peinture, câblage, montage, tests), Décolletage De Reu (décolletage, mécanique de précision, fournisseur de rang 2 d’Alstom), DM Industries (tôlerie fine, ceintrage, peinture, mécanique générale), GETEC (tôlerie industrielle, peinture, montage de composants, études, industrialisation), Lequien (usinage, mécano-soudure) et RM System (électricien ferroviaire, électromécanicien, monteur garnisseur, réalisateur de sous-ensembles d’origine alsacienne, avec une implantation dans le Nord, à Petite-Forêt).

Et pour le passage à l’échelle nationale, « nous travaillons avec d’autres régions comme Auvergne Rhône Alpes, Pays de Loire, Centre-Val de Loire, ou encore Bourgogne Franche-Comté pour y créer de nouvelles grappes régionales d’entreprises au cours de l’année à venir et ainsi y apporter des soutiens ciblés aux PME en partenariat étroit avec BPI France », annonce le président de Care.

Patrick Laval