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Ewa

Grands Prix des Régions 2014. Un podium renouvelé et périphérique

Notre classement général récompense non seulement les meilleures performances en matière de transport régional de voyageurs en 2012, mais aussi les évolutions les plus remarquables entre 2011 et 2012. Le podium, entièrement renouvelé cette année par rapport à la précédente édition, récompense trois régions périphériques : deux littorales et une frontalière. Egalement primée dans la catégorie innovation, la Bretagne revient dans le peloton de tête après un an d’absence.  

Grand prix d’or Basse-Normandie

Un parc jeune et des visions d’avenir

Après la Haute-Normandie, c’est au tour de la Basse-Normandie d’avoir les honneurs de notre podium. Les liens entre cette région et ses trains régionaux présentent une double nature : TER, dont la Basse-Normandie est autorité organisatrice et dont la convention avec la SNCF devra être renégociée en en 2015, mais aussi relations intercités avec Paris. Outre le grand axe électrifié Paris – Caen – Cherbourg, la région s’est battue pour la relation Paris – Granville, dont l’Etat est l’autorité organisatrice depuis le nouvel an 2011 (avec une convention d’exploitation SNCF jusqu’en 2030), mais dont la Basse-Normandie a financé à 100 % les 15 nouvelles rames Régiolis qui y seront mises en service cet été. Soit 148 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 20 millions d’euros pour leur nouveau site de maintenance. Le long de cette ligne, qui bénéficie d’une nouvelle jeunesse (avec, par exemple, mise en accessibilité en gare d’Argentan), il reste beaucoup reste à faire, en dépit d’une précédente modernisation intervenue il y a 15 ans déjà. A l’époque, la région avait été pionnière en mettant en service les autorails X 72500, alias X TER ; appelés à circuler sur des lignes TER, ces derniers sont maintenant remplacés sur Paris – Granville par du matériel plus récent, mieux adapté… et moins bruyant ! Son parc, le plus récent de France, explique en partie le premier rang de la Basse-Normandie au grand prix de cette année, avec un trafic en hausse (+46 % entre 2004 et 2012) et des performances honorables.

La Basse-Normandie, dont une rame a symbolisé la mise en service du Régiolis, le 29 avril dernier à Paris, a non seulement un TER jeune, mais aussi un plan d’action, dit « Rail 2020 », par lequel elle intervient également dans la modernisation de l’axe Caen – Rennes ou les études de la ligne nouvelle Paris-Normandie. Parallèlement, la région s’intéresse à l’articulation entre la desserte par les transports publics et l’urbanisation à long terme, en particulier autour des gares (contrats de gare, projet d’écoquartier à proximité de la gare d’Audrieu, entre Caen et Bayeux).

 

Grand prix d’argent Franche-Comté

Plus près de la Suisse

Cette région, dont l’axe principal est doublé depuis fin 2011 par la LGV Rhin-Rhône, a redéveloppé ses dessertes TER pendant la période dont nous étudions l’évolution, ce qui s’est traduit par la deuxième meilleure progression de l’offre. En revanche, la Franche-Comté est loin d’avoir le parc le plus récent de France. Un léger rajeunissement est toutefois intervenu avec l’acquisition de 4 autorails X 73500 d’occasion dans le cadre de conventions signées avec l’Alsace et le Nord-Pas-de-Calais. Et pour 2013-2017, une nouvelle convention a été signée avec la SNCF.

Depuis décembre 2012, l’offre s’est enrichie de deux relations expérimentales vers la Suisse au départ de Pontarlier, vers Travers et Vallorbe, respectivement exploitées par les CFF et la SNCF. Ces deux relations matinales, qui permettent aux frontaliers de gagner des zones d’emploi dynamiques et des correspondances avec le réseau ferré suisse, bénéficient d’un conventionnement spécifique et d’un financement réparti entre la Franche-Comté (22 %) et le Canton de Neuchâtel (78 %) pour la première et entre Franche-Comté (2/3) et le Canton de Vaud (1/3) pour la seconde. Au passage, la desserte Pontarlier – Vallorbe marque un arrêt de plus depuis décembre 2013 dans la gare de Labergement-Sainte-Marie, rouverte après près de 40 ans de fermeture. Pour pérenniser ces services transfrontaliers, fréquentés par près d’une centaine de voyageurs par jour, la région a des échanges avec les associations de travailleurs frontaliers et certains employeurs suisses pour encourager le report modal et offrir une tarification spécifique avec un titre commercialisable via Internet également proposé en version mensuelle et annuelle.

 

Grand prix de bronze Bretagne

Innovation et qualité de service

Année après année, la Bretagne ne cesse de présenter les meilleurs taux de régularité et de réalisation de l’offre. Et son parc, déjà largement renouvelé, est appelé à rajeunir encore avec 17 rames Regio2N. L’arrivée de ces rames aura lieu d’ici celle de la LGV, en 2017, au terme d’une période qui vient de faire l’objet d’un prolongement de quatre ans de la convention TER 2007-2013. 

Côté innovation, la Bretagne poursuit des projets de longue haleine. Le comptage des voyageurs a été mis en œuvre en 2013, initiative saluée cette année par notre Grand Prix de l’Innovation. Pionnière de la billettique multimodale (KorriGo), elle a mis en place à la rentrée 2013 une formule simple et économique (8 ou 15 euros selon la distance) pour les trajets occasionnels effectués en TER par les moins de 26 ans. Depuis mi-2013, en complément des investissements engagés pour rendre son réseau TER accessible en 2015, la Bretagne expérimente, avec la SNCF et des associations, le service d’assistance Accès TER destiné aux PMR. Enfin, la Bretagne, en partenariat avec le Morbihan et la communauté de communes du Pays de Guer, a inauguré un premier point d’arrêt routier « qualitatif et multimodal » au lieu-dit Val Coric, sur la ligne Rennes – Pontivy, le long d’une deux fois deux voies. Un point comprenant parking, arrêt de car aux normes PMR, taxi, wi-fi et toilettes sèches, voire ultérieurement parc à vélos et borne de recharge pour véhicules électriques.

Patrick Laval

Ewa

Facilité de voyage entre Rhônexpress et la compagnie aérienne Hop!

Désormais il est possible de réserver son billet de tramway Rhônexpress sur le site de la compagnie  aérienne low cost Hop! Les voyageurs pourront ainsi se rendre directement au tram à la sortie de leur avion et rejoindre le centre-ville. En moins de 30 minutes, la navette relie tous les jours  l'aéroport au centre d'affaires Lyon Part-Dieu, au centre historique de la ville en passant par la presqu'île, et à l'ensemble des infrastructures de transport de l'agglomération lyonnaise.

Rhônexpress a transporté 1 170 000 passagers en 2013. C'est le premier partenariat d'intermodalité pour  Rhônexpress.

Ewa

Palmarès des mobilités. Prix Intermodalité : Belfort, vélos et voitures aux portes du bus

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Un bon réseau de bus, c’est la base de l’intermodalité. Le Syndicat mixte des transports en commun du Territoire de Belfort a lancé le sien, Optymo, en 2007, avec d’ambitieux objectifs de conquête de voyageurs. Et, de fait, les habitants ont suivi. En 2011, la fréquentation avait augmenté de 66 %, passant de 3,5 millions de voyages en 2007 à 6,3 millions en 2011. Un bon réseau de bus, c’est la base de l’intermodalité. Le Syndicat mixte des transports en commun du Territoire de Belfort a lancé le sien, Optymo, en 2007, avec d’ambitieux objectifs de conquête de voyageurs. Et, de fait, les habitants ont suivi. En 2011, la fréquentation avait augmenté de 66 %, passant de 3,5 millions de voyages en 2007 à 6,3 millions en 2011. Parmi les raisons de ce succès, un maillage très fin de l’agglomération, s’appuyant sur des correspondances efficaces entre les lignes, mais aussi quelques outils mis à la disposition des usagers, comme le postpaiement (50 000 habitants détiennent un Pass Optymo), les tickets par SMS ou l’information en temps réel. Autant de services qui font toute la philosophie du réseau : rendre les transports plus simples, plus facile et plus agréable, pour convaincre les habitants de l’agglo de les emprunter au détriment de leur voiture. En septembre 2013, le réseau évolue pour devenir Optymo 2. Deux lignes principales de bus voient leur fréquence passer à 5 min, les autres lignes restant à 10 min, une cadence plutôt correcte dans une agglomération de taille moyenne comme Belfort. Mais surtout, Optymo 2 intègre les vélos en libre service déployés en avril 2013, avec un succès rapide. Parfaitement adaptées aux trajets courts, de un à deux kilomètres, les bicyclettes jouent pleinement leur rôle dans l’offre de transports que Belfort nomme Triple play, en référence aux offres des opérateurs téléphoniques. Quant au troisième mode d’Optymo, les autos en libre service actuellement testées, il sera lancé mi-décembre. Et le triple-play sera au complet.                           

Y. G.

Les autres nominés étaient :

Auvergne-mobilité.fr, un calculateur d’itinéraires pour toute l’Auvergne
Les acteurs des transports publics auvergnats, soit 13 AOT, ont lancé ensemble auvergne-mobilité.fr en décembre 2012. Le site permet de calculer son itinéraire sur toute la région, en utilisant une chaîne continue de transports collectifs (TER, cars départementaux, tramway, bus urbains). Il intègre aussi quelques solutions de covoiturage. Le calcul se fait de porte à porte et précise l’impact écologique du déplacement en TC et en voiture. Le site regroupe de plus les informations (plans, tarifs, coordonnées des guichets) de chacun des 13 réseaux urbains. Initiée trois ans auparavant, la centrale de mobilité a coûté 293 500 euros, dont 240 500 euros financés par la région Auvergne. Au-delà, les AOT ont décidé d’initier une étude de tarification intégrée multimodale et de billettique commune visant à étendre la carte à puce Tandem qui fonctionne déjà dans les TER et les réseaux urbains de Clermont-Ferrand et Moulins.    

C. N.

Zou ! Paca élargit les frontières
Lancée en septembre 2011 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Zou !, la carte d’abonnement valable sur l’ensemble des réseaux dont la région a la charge, a élargi ses services et franchi des frontières au fil du temps, permettant au plus grand nombre de passer d’un mode de transport à un autre. Elle facilite l’accès au train grâce à la technologie sans contact et contribue à fidéliser de nouveaux clients attirés par un réseau de meilleure qualité et des tarifs préférentiels. Au printemps 2013, une offre originale a été mise en place avec Zou ! Alternatif. Cette carte mensuelle est un efficace outil de report modal puisqu’elle permet, moyennant un modeste surcoût de 1,50 euro, de voyager entre Marseille et Aix-en-Provence ou Marseille et Aubagne. Cet abonnement, lancé après une concertation fructueuse entre les AOT concernées, permet d’utiliser indifféremment les TER ou cars interurbains (Cartreize) du conseil général des Bouches du Rhône.  Le dispositif s’est encore enrichi cet été avec les Zou Pass spécialement destinés aux touristes (forfait de 24 heures donnant un accès illimité au réseau). La carte Zou ! a trouvé son public : près de 100 000 personnes l’utilisent aujourd’hui.     

C. N.