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Ewa

Un nouveau service de navettes fluviales à Lyon

navigone lyon

caret navigone lyonLe réseau de transport en commun lyonnais TCL se dote d’une offre inédite. Dans un an, en 2025, un service de navettes sur la Saône, baptisé Navigône, reliera le quartier de l’Industrie à Vaise au quartier de Confluence en passant par la Presqu’île. Quatre haltes seront proposées aux 560 000 voyageurs annuels estimés sur ce trajet de 6;2 kilomètres. Dans le cadre d’une délégation de service public de 7 ans d’un montant de 53,5 millions d’euros, le groupement RATP Dev / Les Yachts de Lyon a été retenu pour la construction, l’exploitation et la maintenance des navettes.

En juin 2025, deux bateaux thermiques assureront la desserte et seront remplacés dès octobre par deux bateaux électriques d’une capacité de 70 passagers. En avril 2026, Navigône fonctionnera avec quatre embarcations électriques.

 

Ewa

Le Sytral officialise ses choix : à la RATP le métro lyonnais, à Keolis les bus

A Oullins (69), le 19 octobre 2023 : nouvelle station du métro B, Oullins Centre. Les employés des entreprises ayant participé à la réalisation du projet montent dans le métro en direction de Saint-Genis-Laval.

« A l’issue de six mois de négociations« , le Sytral a annoncé qu’il allait proposer, lors de son conseil d’administration du 28 mars, de retenir RATP Dev pour gérer les modes lourds (métro, funiculaire, tramway dont Rhônexpress, gestion des infrastructures, informatique, sécurité et contrôle des titres) et Keolis pour les bus, trolleybus et contrôle des titres. L’autorité organisatrice des transports en commun lyonnais confirme ainsi une information de presse, notamment relayée le 6 mars par VRT.

« Sur le lot bus, qui dispose des plus gros effectifs d’agents et du chiffre d’affaires annuel le plus important, c’est la qualité de l’offre technique qui a été déterminante. Sur le lot modes lourds, nous avions deux offres techniques équivalentes ; c’est le coût global du contrat qui a fait la différence », a indiqué dans un communiqué Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et de Sytral Mobilités.

Un changement fondamental pour l’exploitation du réseau TCL qui était, depuis 1993, confié à un seul et même opérateur, Keolis, via une délégation de service public. « Le dernier contrat, débuté en janvier 2017, n’avait pas vu d’opérateur concurrent à Keolis remettre une offre », explique le Sytral qui rappelle avoir alors lancé « une réflexion et des études sur le
périmètre et l’intérêt d’allotir le réseau TCL, répondant par ailleurs à la recommandation de la Chambre
régionale des comptes formulée dans son rapport de juillet 2019 incitant à étudier les avantages et inconvénients d’un allotissement ».

Les nouveaux délégataires commenceront à exploiter leurs lots en 2025, pour une durée de six ans côté Keolis, pour dix ans côté RATP Dev. La gestion des parcs relais et la relation usagers (communication, marketing, commercialisation et distribution des titres, information voyageurs, etc.) seront confiées à des Sociétés publiques locales (SPL), soit une gestion 100% publique (comprenant Sytral Mobilités, la métropole de Lyon et la ville de Lyon) « qui va notamment permettre d’homogénéiser l’information aux voyageurs et la distribution des titres sur l’ensemble du périmètre« .

Reste à savoir quelle suite sera donnée à un courrier envoyé le 27 février notamment à Bruno Bernard, aux entreprises candidates et à quelques journaux, par une personne se présentant comme un consultant qui est intervenu dans la procédure d’appel d’offres pour une mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage. Dans cette lettre que VRT s’est procurée, celui qui se présente aussi comme un  « lanceur d’alerte » émet des « doutes sur l’objectivité des analyses » de la personne chargée de l’assemblage des données financières, « fortement accentués par sa proximité » avec « l’un des soumissionnaires, la RATP ».

Sytral Mobilités a confirmé à Lyon Capitale, également récipiendaire de la lettre, avoir reçu « un courrier anonyme de dénonciation calomnieuse visant un salarié de Sytral Mobilités » et rappelé « qu’un code éthique et déontologique a été rigoureusement appliqué pour l’ensemble du personnel qui a participé à la procédure en cours ». Même son de cloche du côté de la RATP qui a expliqué s’appuyer « sur un code éthique rigoureux notamment en période d’appel d’offres », indique le journal.

MH P

Ewa

La RATP devrait conduire le métro lyonnais

Metro Lyon Ligne B MPL 16

Si c’est confirmé, une nouvelle page de l’histoire des transports publics lyonnais va s’écrire : le 28 mars, le Syndicat lyonnais des transports (Sytral) devrait choisir officiellement RATP Dev pour conduire, à partir de 2025, les métros, tramways (dont le Rhône Express) et le funiculaire de la métropole, selon la Tribune de Lyon.

Keolis, l’exploitant historique du réseau ne conduirait plus que les bus et les trolleybus et serait également chargé du contrôle des titres de transports. En revanche, Transdev, qui était également sur les rangs, n’obtiendrait rien.

Contacté par VRT, le Sytral se refuse à tout commentaire. De même que la RATP.

Il y a deux ans, les élus du Sytral avaient décidé de scinder en deux les lots de transport : le métro et le tramway, d’une part, les bus et trolleybus, d’autre part. Le but, avait alors expliqué Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et du Sytral, étant « d’améliorer la qualité du service rendu aux usagers ». Mais aussi de faire jouer la concurrence pour faire baisser les prix.

Un autre lot contient les parc-relais et les relations usagers, qui sera repris en gestion publique sous la forme d’une société publique locale (SPL), indique également La Tribune de Lyon.

Pour le groupe présidé par l’ancien Premier ministre, gagner l’un des plus grands réseaux de transport public français représenterait une très belle victoire. Le nouveau contrat doit prendre effet le 1er janvier 2025 pour dix ans.

Keolis se verrait confier les bus et trolleybus pour six ans. Quelque 1300 personnes travaillant sur les modes lourds côté Keolis pourraient être concernés par ces changements.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Objectif 2026 pour le prolongement du T6 de Lyon à Villeurbanne

Travaux T6 Sytral

Un an après le démarrage des travaux préparatoires, le prolongement du tram T6 lyonnais des Hôpitaux Est (aux confins du IIIe arrondissement et de Bron) à La Doua (Villeurbanne) est en pleine phase de travaux depuis le 7 novembre dernier, en vue d’une mise en service en 2026. Pour le prolongement vers le nord de Villeurbanne du T6, ligne de rocade qui relie déjà le sud et l’est de Lyon, Sytral Mobilités a attribué à NGE les marchés d’infrastructures et de voie ferrée. À son tour, NGE a réuni ses filiales ferroviaires, signalisation et marquage au sol, ainsi que les expertises au sein de son entité régionale Rhône Auvergne, « en particulier les métiers de terrassement, voirie et réseaux divers (VRD, sur 2,3 km) et réseaux ». Quatre filiales de NGE participent au projet : TSO (travaux ferroviaires), Guintoli (terrassement et VRD), Agilis (revêtements minéraux, balisage lourd et signalisation) et TSO Caténaires (mise en œuvre de la ligne aérienne de contact), en groupement avec Razel-Bec, Coiro TP, MDTP et Chazal. Quelque 200 personnes devraient être présentes sur le chantier à son pic d’activité, avec des objectifs « ambitieux » sur le plan de l’insertion professionnelle : 50 000 heures dont 20 % dans les métiers supports dont l’ingénierie, ce qui est « assez rare dans ce type de dispositif », selon NGE.

synoptique t6

Après les travaux préparatoires, dégagement d’emprises et dévoiement de réseaux, réalisés en début d’année 2023, suivis des études d’exécution pour les lots infrastructures et voies dans l’été, les travaux de construction de la ligne de tram proprement dite ont donc démarré il y a près de trois mois. Pour les dégagements d’emprises, NGE précise qu’il sera présent pendant quatre ans « pour assurer les finitions en voirie et réseaux divers prévus aux marchés ».

Chiffrés à 85 millions d’euros HT, les travaux portent sur la pose de 5,4 km de double voie, majoritairement avec des systèmes d’absorption des vibrations. Le long du tracé, les travaux donneront lieu à une requalification urbaine, avec des aménagements « de façade à façade » (la pose des 15 km de ligne aérienne de contact donnera lieu à l’installation de 200 poteaux et de 260 ancrages sur façades), ainsi qu’à la création d’aménagements cyclables et piétons. Obstacle supplémentaire : le prolongement du T6 rencontrera les tracés des lignes de tram T1, T3 et T4, ainsi que de la ligne C3 de trolleybus, ce qui nécessitera trois opérations coup de poing. Le tout se déroulera dans un environnement « très urbanisé et dense », où « toutes les mesures sont prises pour le maintien de la vie locale, la gestion des modes actifs (piétons et cycles) et la réduction des nuisances générées par les travaux », selon NGE, qui ajoute qu’une cellule est dédiée à la qualité, la sécurité et l’environnement.

Sur ce dernier point, NGE précise qu’une partie des matériaux est acheminée par voies ferrées et navigables, alors que l’utilisation de machines hybrides est privilégiée et que « de nombreuses autres actions visent à diminuer l’empreinte carbone des travaux telles que l’utilisation du vélo pour les déplacements du personnel, des panneaux photovoltaïques sur la base vie, l’utilisation privilégiée de matériaux bas carbone comme par exemple le béton ».

Une fois réalisé, le prolongement du T6 comptera dix arrêts, dont cinq en correspondance avec des lignes radiales structurantes de l’est lyonnais : tram T3 (à l’ancienne Gare de Villeurbanne), trolleybus C3 (deux fois), ligne A du métro (station Gratte-Ciel) et trams T1 et T4 (au terminus de La Doua). Quelque 55 000 voyageurs par jour y sont attendus pour son lancement.

Ewa

La Métropole de Lyon renforce son offre d’autopartage

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Pour accroître le bouquet de services de mobilité offert à ses habitants, la Métropole de Lyon a décidé de créer un service public d’autopartage en stations. La collectivité ambitionne de mettre à disposition 1 000 véhicules en 2026 et 3 400 d’ici fin 2030, tous classés Crit’Air 1 ou 0.

Aujourd’hui, l’offre d’autopartage émane d’acteurs privés qui, pour une question de rentabilité, ne couvrent pas l’intégralité du territoire. En lançant son propre service, la Métropole de Lyon souhaite donc développer l’autopartage dans des secteurs moins denses. Pour s’adapter à tous les publics et répondre aux différents besoins, une gamme de véhicules variée devrait être déployée.

 

Ewa

A Lyon, mobilisation syndicale contre le projet d’allotissement du réseau TCL

Lyon tram

La majorité écologiste, aux commandes de la Métropole de Lyon depuis l’été 2020, a lancé un pavé dans la mare, dont les ondes ne finissent pas de s’étendre : Bruno Bernard, son président, étudie en effet la possibilité d’ouvrir le réseau de transports en commun lyonnais à la concurrence, en le divisant par lots, à partir de 2024. C’est à cette date en effet que prendra fin le contrat de l’opérateur Keolis, filiale de la SNCF, qui exploite depuis 1993 l’ensemble du réseau à travers une délégation de service public. Mobilisée, avec une grève qui impacte lourdement l’ensemble du réseau ce mercredi 9 février, l’intersyndicale des Transports en Commun Lyonnais rejette sans condition cette éventualité.

Concrètement, le projet étudié par la direction du Sytral prévoit un allotissement du réseau TCL par modes de transport. Les métros, les bus, les trams… pourraient alors être placés sous la responsabilité d’opérateurs différents.  Une décision du conseil d’administration du Sytral est attendue pour le 10 mars prochain, mais l’intersyndicale entend dès à présent pointer du doigt les dangers que ferait peser ce changement de stratégie majeur.

« La nouvelle majorité EELV veut éclater ce patrimoine lyonnais pour de simples considérations mercantiles, alors que son succès repose sur une réalité simple : une seule entreprise sur un réseau unique. Ils ne jurent que par leurs tableaux Excel et par les résultats financiers, sans se soucier de l’intérêt général », affirme l’intersyndicale des TCL, qui redoute des reculs sociaux pour les 4 500 salariés de Keolis Lyon et annonce des surcoûts et une dégradation des conditions de transport pour les citoyens.

Convaincue qu’il existe une autre solution, l’intersyndicale souligne que la fin de la DSP à Keolis peut aussi se traduire par le choix d’un autre opérateur. Voire par une reprise de l’activité en gestion directe. « Au travers d’une régie, d’un EPIC, d’une SPL, d’une SEML… les possibilités ne manquent pas », assure l’intersyndicale.

Jacques Donnay

 

Ewa

Lyon Parc Auto renforce son offre de stationnement pour les vélos

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Outil stratégique au service de la politique de stationnement de la Métropole de Lyon et de la Ville de Lyon, qui en sont actionnaires à hauteur de 37,8 % et 21,6 %, LPA s’engage à doubler le nombre de places dédiées aux deux roues dans ses parkings d’ici à la fin du printemps 2022. Présidée depuis l’automne dernier par Fabien Bagnon, figure militante reconnue du développement du vélo dans la capitale des Gaules et vice-président écologiste de la Métropole de Lyon en charge des Mobilités actives, la SEM Lyon Parc Auto devrait donc créer 1 100 places au cours des 12 prochains mois.

Cet engagement commencera à prendre forme dès le mois de juin 2021, avec l’ouverture du nouveau parc de stationnement Saint-Antoine, en bord de Saône, qui réservera 200 places sécurisées aux vélos. Dans le même temps, pour mettre en œuvre cette mesure, qui correspond à la feuille de route présentée par Grégory Doucet, le nouveau maire EELV de Lyon, LPA supprimera 98 places de stationnement réservées aux voitures.

Jacques Donnay

Ewa

Lyon va doubler son budget transport à plus de 2,5 milliards d’euros

Des tramways grande capacité à Lyon

Le Sytral (Syndicat mixte des Transports pour le Rhône et l’Agglomération Lyonnaise) a adopté ce 17 décembre son plan de mandat pour 2021-2026 dont le budget atteint 2,55 milliards d’euros, soit le double du précédent : « un budget historique et très ambitieux pour des solutions alternatives à la voiture individuelle et contre l’étalement urbain » a plaidé Bruno Bernard, président (EELV) du Sytral et de la métropole de Lyon.

Parmi une dizaine de projets structurants, le tramway se taille la part du lion avec 875 millions d’euros d’investissements et quatre nouvelles lignes (25 km supplémentaires) avec T6 (nord est Lyon-Villeurbanne), T8 (Bellecour-Part Dieu), T9 (Vaulx en Velin-Villeurbanne) et T10 (gare de Vénissieux-Saint-Fons-Lyon Gerland). L’enveloppe budgétaire prévoit également l’achat de 40 rames de 43 mètres permettant d’augmenter la capacité de 30% à partir de 2025.

Le plan investira 535 millions d’euros dans le réseau de bus, principalement dans le renouvellement du parc avec des matériels équipés des dernières technologies électriques et GNV. 400 bus au total seront ainsi mis progressivement en service dès 2021. Trois lignes viendront renforcer le maillage actuel : une ligne forte de bus à haut niveau de service à l’est, sur l’axe Lyon Part-Dieu, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Bron, Chassieu, soit 20 km ; et les deux lignes express symboliques du réaménagement de l’autoroute A6/A7 sur environ 30 km en voies métropolitaines M6/M7. Ainsi, la 10E (au nord) pour relier Dardilly à Lyon/gare de Vaise et la 15E (au sud) entre Lyon-Bellecour et la gare de Givors/Yvours.

Côté métro, il n’y aura pas de lancement de ligne nouvelle d’ici 2026, mais la mobilisation sera tout de même de 683 millions d’euros. D’une part, pour mener à bien le chantier du prolongement du métro B (Oullins-Saint-Genis-Laval) qui ouvrira fin 2023, d’autre part pour la modernisation du réseau avec 30 nouvelles rames automatiques, des voitures plus performantes et à plus grande capacité, la sécurisation des rames et des stations, etc. Toutefois, quatre projets de métro (3 prolongements et une création de ligne représentant en tout 30 km environ) seront mis en débat avec les habitants pour en choisir un (ou deux ?). « On va comparer ce qui est faisable, je n’ai aucune préférence personnelle » soutient Bruno Bernard.

L’investissement le plus innovant –et conséquent (160 millions d’euros)- concernera la première ligne de transport par câble de 5,6 km au sud-ouest de Lyon, entre Gerland et Francheville prévue fin 2025 pour plus de 20 000 voyageurs/jour. Précision importante, le plan « Destination 2026 » du Sytral  inclut une clause de revoyure en 2023 destiné à faire le point sur l’impact de la crise du covid-19, de ses effets économique, du soutien de l’Etat et des relations avec la région  sur « le RER à la lyonnaise ». Les pertes en 2020 avoisinent 140 millions d’euros (-116 millions d’euros de billetterie, -20 millions de Versement mobilité) alors que Bruno Bernard n’envisage pas un retour à la normal avant 2023.

Claude Ferrero

 

Ewa

Le Sytral récupère Rhônexpress pour 31 millions d’euros

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Le Sytral (Syndicat mixte des Transports pour le Rhône et l’Agglomération Lyonnaise) et la société Rhônexpress ont signé un accord sur l’indemnité de résiliation d’un montant de 31,77 millions d’euros. C’est le prix à payer par l’organisateur des transports pour récupérer la gestion en direct du service Rhônexpress (1,4 million voyageur/an) assurant la desserte rapide entre la gare de la Part-Dieu et l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry. Dans le détail, le Sytral verse 29,87 millions d’euros à Rhônexpress et 1,9 million à l’exploitant Transdev/CFTA. Parallèlement, le Sytral récupérera 6,9 millions d’euros qui correspondent au « solde non utilisé des sommes versées par la société Rhônexpress à Transdev Rail Rhône pour assurer le gros entretien et le renouvellement des équipements de la liaison ferrée ». Si Transdev assure l’exploitation jusqu’au 31 décembre 2022, le Sytral devrait décider du futur mode de gestion d’ici l’été 2021 pour lancer les appels d’offres.

Le coût d’indemnité se solde finalement à 25 millions d’euros sur une base de négociation engagée à 41 millions. Rappelons que le Sytral (exécutif LREM dissident) avait voté la résiliation de la concession à Rhônexpress SAS en février 2020 pour une résiliation effective le 7 novembre dernier. « Le motif d’intérêt général » à l’origine de l’opération devait en priorité permettre une baisse sensible des tarifs, qui n’aura pas lieu avec le nouvel exécutif Vert et… la crise sanitaire. S’ils condamnent la « clause léonine » du contrat signé avec Vinci, les élus Verts s’opposent à une baisse des tarifs pour prendre l’avion. Ils ont en revanche voté des réductions tarifaires pour les salariés de l’aéroport et pour les voyageurs qui prendront le train à la gare TGV Saint-Exupéry.

Claude Ferrero


La baisse très ciblée des tarifs de Rhônexpress

Lors de son dernier comité syndical du 19 octobre, le Sytral a adopté une nouvelle convention financière qui le lie à la Métropole de Lyon à la suite de la résiliation du contrat de Rhônexpress/Vinci (tramway rapide Part-Dieu-aéroport Lyon-Saint-Exupéry) à la date du 7 novembre. La Métropole prend notamment en charge le prêt de 61,4 millions d’euros liés aux travaux d’infrastructures. Mais surtout, la résiliation du contrat comprenait un volet baisse des tarifs d’au moins 30 % au profit des voyageurs (1,4 million en 2019). Or, le Sytral a décidé de maintenir ses tarifs, excepté une baisse de 50 % (cinq euros au lieu de 10,10 euros/aller-retour) pour les seuls salariés de l’aéroport (5 650 personnes…). Il promet une prochaine baisse tarifaire pour les 12-25 ans et… les voyageurs en possession d’un billet SNCF depuis et vers la gare TGV Lyon-Saint-Exupéry. Une reculade qui s’explique par l’impact de la crise sanitaire, qui devrait d’ailleurs entraîner une nouvelle convention financière prenant en compte les effets du Covid, ainsi que l’indemnisation de la résiliation et les risques d’exploitation à long terme dans un environnement économique défavorable.

Ewa

A Lyon, les Verts veulent aller plus vite en transport en commun

(c) ALSTOM Transport / TOMA - C.Sasso
Tramway de Lyon

Une vague verte. C’est ce que l’on retiendra de ces élections municipales qui ont vu de nouvelles équipes écologistes prendre les commandes de grandes villes comme à Bordeaux, Strasbourg ou Lyon.

Si les actions en faveur vélo devraient aller en accélérant, quels seront les changements de fond à en attendre pour les mobilités ? Ville, Rail & Transports vous proposera dans son numéro de septembre une grande enquête sur ces métropoles devenues vertes. En attendant, un exemple à Lyon où Bruno Bernard, futur président de la métropole, veut faire de l’amélioration de la mobilité, compétence majeure, l’un de ses principaux objectifs en misant sur les transports en commun, le vélo et le covoiturage.

Pour les transports en commun, l’ambition est réelle avec une offre de bus en hausse de 20 % en 24 mois. Les fréquences seront renforcées, les bus passeront en mode bi-articulé sur une demi-douzaine de lignes fortes, de nouveaux couloirs bus seront créés (Caluire, Vaise…). En périphérie, de nouvelles lignes majeures et express seront créées. Si certaines mesures sont nouvelles, d’autres reprennent des projets déjà actés par la Métropole et le Sytral en accélérant leur réalisation. C’est aussi le cas pour les lignes structurantes de tramway (T6, T3, T7, T8 et le BHNS Part-Dieu – Genas…). Projet inédit, les Verts s’engagent à réaliser d’ici 2025 une ligne par télécabine entre Francheville et Confluence. Trois autres télécabines et une navette fluviale seront mises à l’étude. Idem pour deux prolongements de lignes de métro (B et D) et la création de la ligne E (Tassin – Part-Dieu).

Le réseau cyclable sera fortement développé et aménagé pour doubler d’ici 2026 et atteindre 2 000 km, dont un Réseaux Express Vélo (REV) structurant sur 450 km. La pratique du vélo sera encouragée par des prêts de matériel et des primes. D’une façon générale, la Métropole verte prendra plusieurs mesures d’incitation financière d’ici 2022 : gratuité de l’abonnement à un service d’auto-partage pendant un an, gratuité des TCL pour les plus bas revenus, tarification unique TER-TCL, etc. Au total, la métropole prévoit d’investir 3,15 milliards d’euros sur le prochain mandat, dont la moitié pour les bus et tramways. Ce budget d’avant-Covid serait financé par l’autofinancement du Sytral pour 1,4 milliard et par l’emprunt pour 1,75 milliard. Il reste à savoir si la crise sanitaire, qui impacterait les TC pour 200 millions les années 2020-2021, pourrait décaler ou annuler certaines mesures du programme du futur exécutif de la Métropole.

Claude Ferrero