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Ewa

Des Trophées de la mobilité durables décernés par le Stif

 

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Comme chaque année depuis 4 ans, le Stif a saisi l’occasion de ses Assises de la mobilité le 23 novembre pour le suivi de son PDU 2015 – 2020, pour remettre ses Trophées 2016 à sept lauréats, dans six catégories. p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; }

C’est Stéphane Beaudet, le vice-président du Stif et chargé des transports à la région Ile-de-France qui les a remis en fin de journée, après avoir le matin même ouvert les débats rappelé la feuille de route du PDUIF pour les trois prochaines années. L’un des volets forts ? L’articulation des documents d’urbanisme (PLU et Scot) avec le plan de déplacements urbains.

« Comment tirer parti du Grand Paris Express pour densifier les communes desservies ? Comment garder de l’espace autour des gares et dans les rues qui y mènent pour assurer une desserte bus de qualité ? Comment prendre en compte les livraisons dans la conception des opérations d’aménagement ? » a ainsi mis en exergue le VP transports.

Les Trophées de la mobilité, qui valorisent des projets de transports et de mobilité exemplaires, conformes aux enjeux du PDUIF et reproductibles par d’autres collectivités sont ouverts aux collectivités, entreprises et administrations engagées dans un plan de déplacements, aux exploitants de transports et gestionnaires d’infrastructures ainsi qu’aux associations franciliennes.

45 projets avaient été été déposés et les 15 membres du jury en ont distingué 7, sur des critères de pertinence, de conformité, d’efficacité etc. les six catégories de prix choisies correspondent à la majorité des actions inscrites au PDUIF.

Ainsi, dans la catégorie espace public et accessibilité, le département du Val-de-Marne a été récompensé pour son programme global de mise en accessibilité de l’ensemble des points d’arrêt de bus sur son territoire, « quels que soient les gestionnaires de voirie concernés, y compris sur voie communale ». Un projet qui a débuté en 2004 et dont les travaux ont démarré en 2008. A ce jour, 1100 points d'arrêts ont été réhabilités, 900 restent à développer d'ici à 2020.

Pour la marche et l’espace public, le parc d'affaires Noveos du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) est primé pour ses 22 panneaux de signalétique piétonne installés dans un environnement initialement très routier. C’est la ville de Sceaux qui remporte le Trophée du vélo pour avoit été la première en France à généraliseer le cédez-le-passage au feu rouge pour les cyclistes, autrement dit le tourne-à-droite autorisé au vélo même au feu rouge.

Catégorie transports en commun : FlexCité, la filiale de RATP Dev chargée du TAD des personnes à mobilité réduite est lauréate pour son projet d'information voyageur en temps réel par envoi de SMS. « Le voyageur peut ainsi se préparer sereinement et être au point de rendez-vous au moment de l'arrivée du véhicule.La solution facilite son confort d’utilisation », a estimé le jury du Stif.

Une catégorie s’intéresse aux modes individuels, motorisés, et à la sécurité routière. L’association Pouce d’Yvelines et le Parc naturel régional du Gâtinais français Sont ex-aequo pour la mise en place d'un réseau d'auto-stop organisé sur le modèle de Rezo Pouce. Grâce à des arrêts identifiés par des panneaux, l’auto-stop est rassurant pour les passagers comme pour les conducteurs. Et cette action facilite les déplacements en zone rurale.

Enfin concernant les Marchandises, l’entreprise Phénix (née en 2015) et son programme Proximité s’est distinguée pour la création de circuits courts de revalorisation des invendus issus d’une centaine des petites surfaces (essentiellement des Franprix). Ses tournées optimisées (dite « en grappe ») entre les différents magasins permettent de récupérer les invendus puis de les redistribuer chaque semaine à des associations caritatives de proximité. Le tout avec des véhicules peu polluants bien sûr.

C. N.

Ewa

Retard. La SNCF réhausse ses conditions d’indemnisation

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« Ce sera la meilleure garantie d’Europe ! », a affirmé Rachel Picard, la directrice de Voyages SNCF, en présentant le 29 novembre les nouvelles modalités de remboursement de l’entreprise en cas de retard A partir du 1er décembre, la SNCF va rembourser tout retard de TGV ou d’Intercités à partir d’une demi-heure quel que soit le motif de la perturbation. Jusqu’à présent, elle ne s’estimait pas tenue de le faire lorsqu’un événement extérieur était en cause.
La SNCF va donc plus loin que le demande la réglementation européenne qui impose une compensation à partir d’une heure de retard. « Aucun autre de nos concurrents ne va aussi loin », se félicite Rachel Picard.
Cette nouvelle garantie ne concerne toutefois pas Ouigo, Ouibus ou iDTGV pour lesquels la réglementation européenne s’applique.
Autre nouveauté, pour simplifier les démarches, le parcours pourra être totalement digital : pour être indemnisé, le voyageur pourra demander un bon voyage sur Internet, puis l’utiliser sur n’importe quel canal de vente. Le montant remboursé, fixé au minimum à 25 % du prix du billet, augmente avec la durée du voyage.
« C’est notre façon de dire notre considération pour nos clients et de montrer que la ponctualité représente une priorité pour nous, commente la patronne de Voyages SNCF. Aujourd’hui, neuf trains sur 10 sont à l’heure. Nous sommes déjà parmi les meilleurs d’Europe. »
Elle estime que cela va pousser l’entreprise à faire davantage d’efforts en faveur de la ponctualité. Mais cet engagement risque d’être coûteux. Rachel Picard, qui refuse d’en dévoiler le coût, se borne à préciser que l’entreprise devrait rembourser chaque année 30 % de voyageurs en plus.
« Pour l’usager c’est une bonne mesure, a réagi Bruno Gazeau, le président de la Fnaut. Pour une fois, la SNCF va au-devant de nos desiderata », a-t-il ajouté.
M.-H. P.

Ewa

Les habitants des grandes villes recourent davantage aux transports publics

La part des Français utilisant régulièrement les transports publics continue sa progression. Entre 2014 et 2015, elle est en hausse de deux points passant à 69 % contre 67 % en 2015 et 63 % en 2014, et concerne ceux qui habitent dans des agglomérations de 50 000 habitants et plus, nous apprend l’observatoire de la mobilité 2016, présenté le 17 novembre par l’Union des transports publics.
« La hausse de fréquentation concerne les réseaux de toutes tailles, souligne Marc Delayer, un des vice-présidents de l’UTP. Elle est liée au développement qualitatif de l’offre qui a augmenté de 60 % en 20 ans et à sa très forte progression qualitative. A titre d’exemples, 70 % des réseaux sont équipés en systèmes billettiques, la totalité propose des services numériques : site Web, applications… », précise-t-il.

Ewa

Keolis dévoile son enquête sur les voyageurs et leurs usages digitaux

Dis-moi quels services tu utilises et je te dirai quel voyageur tu es. Dans le cadre de l’Observatoire des mobilités digitales créé en 2015 …  

par Keolis et Netexplo, 2783 personnes ont été interrogées pour connaître les différentes utilisations du digital au cours de leurs déplacements. Trois catégories de profil sont distinguées, selon l’étude qui a été présentée le 4 octobre : les « Digi’mobiles » qui représentent 31 % des sondés, à l’aise avec le digital, voire « accros » au smartphone. Ce groupe peut encore se différencier entre autonomes (21 %) et hyperactifs (10 %).

Deuxième catégorie : les connectés (39 % recensés), ont pris le virage du digital mais restent « encore ancrés dans le web 1.0 », commente Eric Chareyron, le directeur prospective de Keolis. Ils sont soit suiveurs à 14 % en attente de modernité,  soit « web assis » en attente de simplicité.

Enfin, 30 % des personnes interrogées sont « off-line », autrement dit peu utilisateurs de services digitaux. Ce sont soit des personnes isolées (20 %) soit fragiles (10 %, majoritairement des personnes âgées).

Keolis relève « trois attentes d’assistance numérique prioritaire : mobilier urbain connecté, sécurité et guidage ». Et annonce une prochaine étude étendue à l’international sur le sujet.

Ewa

Deutsche Bahn tire un trait sur les bus longue distance

Qui pourra encore empêcher l’irrésistible course au monopole de Flixbus sur le marché des autocars longue distance en Allemagne ? Une chose est sûre : ce rôle ne reviendra pas à la Deutsche Bahn. Le groupe vient en effet d’annoncer son intention de se désengager… d’un marché sur lequel elle ne sera jamais vraiment parvenu à prendre pied, en dépit de deux marques : IC Bus et Berlin Linien Bus. Dès cet été, Deutsche Bahn annonçait vouloir « faire de la consolidation en cours du marché des bus longue distance le cadre d’une réflexion autour de [son] activité dans ce secteur ». Avant de trancher : la plupart des 40 liaisons assurés par BerlinLinienBus devraient disparaître à la fin de l’année. Certaines devraient être reprises par l’autre marque du groupe, IC Bus, mais cette dernière se concentrera sur ses lignes transfrontalières les plus profitables (comme Berlin-Copenhague ou Hambourg-Amsterdam).

L’agence de presse allemande dpa rapporte que, sur un chiffre d’affaires annuel de 12 millions d’euros, BerlinLinienBus représentait une perte nette de 28 millions d’euros.
Inacceptable pour Rudiger Grube, qui se plaignait récemment que la recette moyenne par personne et par kilomètre d’un bus longue distance s’élevait à 3,7 centimes d’euros, quand il en faudrait sept pour être profitable.

De quoi laisser les coudées franches à Flixbus, qui, pendant ce temps, continue de grignoter les parts de marché. Ce n’est pas le moindre des paradoxes que de voir la libéralisation du marché lancée en 2013 et que le ministre fédéral des Transports Alexander Dobrindt, décrivait un an plus tard comme « une nouvelle dimension de la mobilité », aboutir aujourd’hui à un monopole de fait. Flixbus contrôle aujourd’hui 80 % du marché allemand, un chiffre qui devrait grimper à 90 % avec la sortie de Deutsche Bahn du paysage. Si elle affiche encore des résultats négatifs, la start-up bénéficie du soutien d’investisseurs importants, dont General Atlantic, ou le fonds de capital risque Holtzbrinck Ventures.  Sa grande souplesse – elle ne possède ni flotte de véhicules ni chauffeurs, mais sous-traite son activité à des PME – lui a permis d’opter pour une stratégie d’expansion tous azimuts en absorbant ses concurrents et en ajoutant des liaisons à son portefeuille. Dans un contexte de guerre tarifaire, elle a éliminé petit à petit ses concurrents en les acquérant : Mein Fernbus, en janvier 2015, puis en juin dernier Megabus, et enfin Postbus au mois d’août. Une politique low-cost qui pourrait finir par avoir un coût social : la semaine dernière, la chaîne NDR révélait que les salariés de Megabus avaient reçu leurs premières lettres de licenciements : 210 emplois seraient concernés.   

Gilles Bouvaist, à Berlin

 

Ewa

Campagne et plan de bataille contre la fraude

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Les actions anti-fraudes ne se font plus en ordre dispersé et la région, le Stif, la RATP et la SNCF le font savoir par le biais d’une campagne inédite du 19 septembre au 4 octobre : « fraudeurs pour vous les règles ont changé ». « L’idée c’est de dire aux fraudeurs occasionnels, “ce n’est pas malin de frauder aujourd’hui“ pour renverser l’état d’esprit », a expliqué Valérie Pécresse. La présidente LR de l’Ile-de-France et du Stif a indiqué avoir reçu l’assurance de Bernard Cazeneuve de l’imminence des décrets d’application sur le volet sûreté de la loi Savary.

Pour mémoire, la loi a fait passer le délit de fraude d’habitude de 10 à 5 contraventions, interdit les mutuelles de fraudeurs, les signalements de présence de contrôleurs via les réseaux sociaux, et prévoit des peines lourdes pour déclaration de fausses identité ou adresse (jusqu’à 2 mois de prison et 3750 euros d’amende). Mais il manque les décrets permettant aux agents assermentés d’exiger une pièce d’identité, de faire des contrôle en civil, de croiser les informations avec les fichiers du fisc et de la sécu et de retenir les contrevenants pendant 4 heures. « Nous nous sommes inspirés de ce qu’a fait le métro de New York, a encore dit Valérie Pécresse. Car l’entrave au déplacement est encore la sanction la plus pénalisante ».

Selon la cour des comptes, la fraude a coûté 366 millions d’euros en 2015, soit un million par jour. La RATP a elle chiffré à 171 M€ la perte de recettes et 90 M€ le coût du contrôle. « L’enjeu est aussi de justice et de citoyenneté », ajoute sa présidente, Elisabeth Borne. Alain Krakovitch, le directeur de Transilien, qui mène depuis un an des opérations coup de poing sous forme de bouclage complet d’une gare, assure lui que « la fraude a baissé de 2 points en deux ans » et qu’elle « déclenche l’exaspération de ceux qui payent. »

Les derniers contrats passés avec le Stif prévoient que la RATP récupère 20 M€ et la SNCF 10 M€. Les sanctions pécuniaires, allant de 35 à 120 €, sont alourdies sur tous les réseaux, et la RATP déploie cette année le PV électronique, tandis que la SNCF a prévu d’assermenter ses 5000 agents de gares. Sachant enfin de la triche est plus importante sur les réseaux ouverts (en moyenne 12 % contre 3 %), il est prévu de fermer les réseaux tram (en commençant par T 11 en 2017) et 14 gares franciliennes dont Saint-Lazare, moyennant une aide du Stif de 50 M€. Cette dernière, qui génère les flux banlieue les plus importants d’Europe, aura des lignes de contrôle automatiques fin 2018. « 90 % des clients franciliens passeront alors par un portique de contrôle contre 80 % actuellement », conclut Alain Krakovitch.

Cécile NANGERONI

Ewa

Les femmes, actrices de la sécurité dans les transports en commun lyonnais

Pour améliorer les services des TCL (Transports en commun lyonnais), le Sytral et Keolis ont fait appel à leurs clientes. Toutes motivées pour devenir des actrices de l’opération pionnière des « Marches exploratoires de lutte pour la sécurité des femmes » sur le réseau. Pendant un trimestre cinq « ambassadrices » bénévoles (sur 22 candidates) ont donc établi un diagnostic de leur ligne de bus (la ligne 7 sur Villeurbanne et Vaulx-en-Velin) et formulé des recommandations selon une méthodologie très concrète.
Un diagnostic a priori sans concession sur « le manque d’éclairage dans les bus et les arrêts » (32 arrêts sans éclairage sur 36 !), « la vétusté des bus », « la saleté, l’information des panneaux dynamiques incompréhensible », « le manque de ponctualité et de régularité obligeant à attendre seule », etc. Si ces dysfonctionnements valent pour tous les publics, ils sont vécus comme un facteur aggravant pour les femmes qui reconnaissent « un sentiment d’insécurité plutôt qu’une insécurité réelle ». Ce qui les conduit, lors des trajets en soirée, à occuper les sièges de devant, au plus près du conducteur, rassurées par cette présence humaine…
Les jeunes ambassadrices ont aussi évoqué les harcèlements : frottements, mains aux fesses, et, à la descente des bus, invitations pressantes d’automobilistes à monter dans leurs véhicules. Alors qu’elles réclamaient des caméras de surveillance, elles ont découvert avec surprise – et soulagement – que leurs vieux bus étaient équipés de vidéoprotection A leur demande, une campagne sur le harcèlement sera lancée en décembre, mentionnant notamment la présence de vidéosurveillance, comme preuve potentielle en cas de dépôt de plainte.
Côté matériel, les solutions ont été ou seront mises en place d’ici fin 2016 avec cinq nouveaux bus sur la L7. Une autre expérience va démarrer sur la ligne C14 pour tirer profit de cette mobilisation citoyenne, « véritable outil d’évaluation critique de l’environnement et aide à la décision pour trouver des solutions au bénéfice de tous les usagers des TC ».    

Claude Ferrero
 

Ewa

Berlin teste un système de mobilité partagée à la demande

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Une énième start-up « disruptive » dans le domaine des transports ? On pourrait le croire avec le lancement cet été à Berlin d’Allygator Shuttle, une flotte de minibus Le client réserve via une application un véhicule et le partage avec des usagers, qu’un algorithme regroupe en fonction de leur destination. Ses créateurs, Maxim Nohroudi et Tom Kirschbaum, souhaitent à terme séduire les villes en proposant un dispositif palliant les lacunes de leur réseau de transports.
Avec leur société Door2Door, créée en 2012, ils ont misé sur la cartographie collaborative (TrackYourCity) et un système, baptisé Ally, exploitant les données de géolocalisation pour optimiser le trajet en comparant les modes de transports – voitures, taxi, métro, et bus mais aussi vélo et carsharing. Avec 15 véhicules, Allygator n’est pour l’instant proposé que le soir, les vendredis et le week-end, pour 10 centimes d’euros par kilomètres. Une solution de mobilité partagée à la demande, telle que l’a évoquée le Forum international des transports dans une étude de juillet 2016, vantant son impact sur les transports publics.

Gilles Bouvaist, à Berlin

www.allygatorshuttle.com
 

Ewa

Rennes passe à la tarification solidaire

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La tarification dite solidaire fait de plus en plus d'émules. c'est cette fois la métropole de Rennes qui va l'appliquer à compter du 1er janvier prochain. Avec un ticket unitaire à 1,50 euro et un abonnement mensuel adulte à 49,60 euros (et 2 mois offerts dans sa version annuelle), le réseau Star de l’agglomération rennaise propose les tarifs publics parmi les plus bas des réseaux des 19 agglomérations françaises équipées de lignes de tramway ou de métro, a t-il calculé. Jusqu’à présent, Rennes Métropole accordait la gratuité à l’ensemble des membres d’un foyer selon des critères de ressources et près de 54 000 personnes en ont bénéficié en 2015 (avec une carte KorriGo chargée d’un titre social). L’année dernière, la part des voyages effectuée avec un titre gratuit était de 26,7 %. L’autorité organisatrice a décidé de passer à la tarification solidaire à compter du 1er janvier 2017. désormais, des réductions de 50 et de 85 % – toujours en fonction des ressources du foyer – et la gratuité sera accordée au plus démunis (par exemple pour une personne seule ayant un revenu mensuel inférieur ou égal à 900 € ou pour un coupla avec enfants ayant moins de 1620 € par mois). « Ce sont ainsi quelque 36 000 personnes supplémentaires qui pourront voyager à moindre coût » a calculé Rennes Métropole. Ainsi une personne seul pourra prétendre à 50 % de réduction pour des revenus compris entre 1 051 € et 1 200 € et à 85 % entre 901 € et 1 050 €.

Dans le même temps, la carte sans contact Korrigo évolue. Les 600 000 exemplaires de ce sésame de la mobilité dans la région Bretagne, vont en effet progressivement laisser place à une carte nouvelle génération qui donnera accès à de nouveaux services. Dès la rentrée, par exemple, les étudiants pourront ainsi accéder à différents services universitaires (restaurants, bibliothèque…). Elle pourra aussi être utilisée pour les piscines, le service d'auto-partage, les horodateurs (uniquement pour les professionnels dans un premier temps). En 2017, la carte fonctionnera aux bornes de recharge pour véhicules électriques. L’objectif étant à terme, qu’elle remplace la carte Sortir et soit utilisable dans les bibliothèques de la Métropole, voire dans les équipements sportifs.

 

Ewa

Les véhicules autonomes pourront être testés sur les routes françaises

L’expérimentation des véhicules autonomes sur route va pouvoir commencer.  Une ordonnance présentée par Ségolène Royal, ministre de l’Environnement, et Alain Vidalies… style= »margin-bottom: 0px; text-align: justify; font-size: 14px; line-height: normal; font-family: Helvetica; »>
secrétaire d’État aux Transports, au conseil des ministres du 3 août l’a décidé. Sont concernés les  « véhicules à délégation partielle ou totale de conduite, qu'il s'agisse de voitures particulières, de véhicules de transport de marchandises ou de véhicules de transport de personnes ». Bref, les véhicules autonomes. 

Le gouvernement voit dans ces véhicules une «  étape incontournable vers une mobilité apaisée, une régulation et une sécurisation des trafics, et des transports plus efficaces et plus respectueux de l’environnement. Ils constituent l’avenir de l’industrie automobile. »

Ce type de véhicule devrait avoir, selon le compte-rendu du conseil des ministres, « des capacités de réaction et d'adaptation supérieures à celles d'un conducteur humain et ainsi commettre moins d'erreurs que ce dernier sujet à la fatigue, l'alcool, la distraction ou l'inexpérience». Il représente «une piste de progrès prometteuse pour la sécurité routière».

L’ordonnance servira de fondation à la construction d’un cadre réglementaire au travers d’un décret en Conseil d’État.

Cette ordonnance, souligne le compte-rendu, s’inscrit dans l’esprit de la feuille de route du plan industriel « Véhicule Autonome » de la Nouvelle France industrielle, « visant à faire de l’industrie française de l’automobile et du transport routier une des pionnières dans la conception du véhicule autonome pour tous » Ce plan industriel « traduit l’ambition que la France soit reconnue comme une terre d’expérimentation du véhicule autonome, un centre d’excellence de l’intelligence embarquée et un leader en sécurité des systèmes complexes, afin de préparer les nouvelles mobilités de demain ».