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Ewa

Les Lyonnais pourront payer leurs transports sur smartphone et par carte bancaire

Billettique TCL transports Lyon

Le Syndicat des transports de l’agglomération lyonnaise (Sytral) est en train de remettre à plat toute la billettique du réseau TCL : métro, tramway, trolleys, bus, funiculaire, Rhônexpress. « Nos distributeurs et valideurs datent des années 2000, ils sont à bout de souffle, le système n’avait pas été conçu pour absorber la volumétrie actuelle », décrit Jean Chaussade, directeur des Equipements et du Patrimoine du Sytral, l’autorité organisatrice des transports qui investit 50 millions d’euros dans le projet. Chaque jour, 1,7 million de voyages sont réalisés dans les transports en commun lyonnais (chiffres 2018).

Premier acte, en octobre 2019 avec le déploiement du paiement sur smartphone pour les détenteurs d’Android, quel que soit leur opérateur de téléphonie. Les détenteurs d’iPhone attendront, la firme de Copertino n’ayant toujours pas ouvert la puce NFC de ses téléphones portables, sauf pour l’Apple Pay. Les voyageurs occasionnels pourront ainsi télécharger des billets à l’unité sur leurs mobiles. En 2018, les ventes à l’unité ont représenté 54 000 tickets sur le réseau TCL, contre 500 000 abonnements.

Deuxième acte, en 2022 avec la généralisation de l’open payment, c’est-à-dire la possibilité de payer ses titres de transport avec une carte bancaire sans contact, à chaque passage (le tarif sera plafonné au prix du billet journalier en cas de passages multiples au cours de la même journée,  correspondances comprises). Le Sytral a lancé un appel d’offres en avril 2019 pour attribuer le marché en fin d’année.

N. A.

Ewa

Info voyageurs. La RATP passe au NFC

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L’idée étant d’aller toujours plus vite, la RATP propose maintenant aux utilisateurs du bus et du tram d’avoir l’info-voyageur en un éclair. Un smartphone NFC (near field communication) qu’on approche de l’étiquette NFC apposée à titre de test, depuis la fin octobre, dans les abris de la ligne 24 et du T2, et hop le tour est joué !   

Immédiatement, l’écran affiche les temps d’attente à l’arrêt pour les deux prochains bus ou tram, l’ensemble du parcours de la ligne et un plan de quartier interactif. Il peut aussi faire une recherche d’itinéraire.

Ce nouveau service reprend les fonctionnalités du site Internet et de l'application pour smartphones déjà proposés par la RATP. « Il y a six millions de mobiles NFC, soit 10 % du parc, dont environ 2 millions en Ile-de-France et tous les mobiles neufs en sont dotés, assure Bernard Dupré, chef de projet, délégué à l’innovation à la RATP. On estime donc être “just in time“, que le marché est mûr et que la technologie va se généraliser dans les mois qui viennent». Avec ce choix du NFC, l’opérateur mise sur une technologie  innovante à fort potentiel de développement de nouveaux services.

Développé par la filiale Ixxi, spécialisée dans les services de mobilité urbaine, le dispositif vient compléter les canaux d’information existants sous abri, QR Code ou envoi de SMS. Il présente l’avantage d’être très peu coûteux : environ 2,5 euros l’étiquette – qui est en fait une antenne – sans la pose, tout en étant résistante à l’humidité et aux UV. « Les étiquettes devraient tenir au moins cinq ans, selon nos estimations », poursuit-il.

La RATP entend les généraliser aux 13 500 arrêts de son réseau de surface Paris et banlieue d’ici à la fin du premier trimestre 2015. « Le service devient particulièrement intéressant dès que les fréquences sont faibles, comme en banlieue ou sur les Noctilien »,souligne de son côté Dominique de Ternay, responsable marketing à la RATP.

Le flashcode, ancêtre de l’étiquette QR Code, jusqu’à présent disponible aux arrêts fait l’objet d’environ 500 000 utilisations par an. C’est peu, mais régulier. De plus, il suffit de flasher une fois pour ensuite réactiver l’information, même depuis sa salle de bain. Idem avec le NFC, une fois la page mémorisée dans les favoris, une réactualisation de la page permet d’ avoir des infos fraîches.

Quelle que soit la technologie employée, la qualité du réseau mobile reste le principal écueil pour les usagers. « Nous faisons le pari que les réseaux 3G et 4G seront de plus en plus développés », espère Bernard Dupré. Et si le NFC obtient le succès escompté, la RATP envisage déjà une prochaine étape : le tag NFC personnel. Il pourrait être à programmer soi-même ou être vendu préprogrammé à l’arrêt souhaité. Le service innovation du transporteur l’imagine déjà collé sur les réfrigérateurs des millions de Franciliens. Ce serait alors le nouveau réflexe du petit-déjeuner : coller son mobile au frigo pour savoir à quelle heure il faut partir !

Cécile NANGERONI