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Ewa

Métro B lyonnais : un mois d’avance pour le tunnel sous le Rhône

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Le 2 mars, vers 16 heures, l’imposante machine a abattu le mur de béton qui s’est effondré avec fracas sur le sol de ce qui sera la station de métro d’Oullins. Le tunnelier a fait son apparition avec plus d’un mois d’avance, après avoir creusé 1 km depuis le terminus de Gerland, dont 300 m sous le Rhône. Le 2 mars, vers 16 heures, l’imposante machine a abattu le mur de béton qui s’est effondré avec fracas sur le sol de ce qui sera la station de métro d’Oullins. Le tunnelier a fait son apparition avec plus d’un mois d’avance, après avoir creusé 1 km depuis le terminus de Gerland, dont 300 m sous le Rhône. Le résultat de travaux préparés très en amont. « On a traversé le Rhône sans problème, on a choisi le bon horizon géologique. » Salah Ghozayel, chef de projet infrastructures chez Egis Rail, maître d’œuvre de l’extension du métro B de Gerland à Oullins, savoure à l’évidence l’avancée du tunnelier sans encombre sous le lit du fleuve.

Dans la ville éponge qui compte deux fleuves, des bras du Rhône, un canal et d’énormes nappes phréatiques, creuser en souterrain n’est pas anodin. Tous les professionnels de ce type de chantiers – et beaucoup de Lyonnais – se souviennent des difficultés rencontrées par le passé lors des travaux de creusement des tunnels du métro D, au milieu des années quatre-vingt, et ceux du périphérique nord dix ans plus tard. Avec, comme conséquences, des tunnels et des galeries inondés, nécessitant des semaines d’évacuation des eaux du sous-sol lyonnais. « On a retenu les enseignements des expériences passées, résultat : un mois de creusement sous le Rhône sans dommage, c’est super. »

Quant au « bon horizon géologique », gage de réussite, il a été déterminé par les experts grâce à 150 sondages effectués depuis 2005 et à la réalisation d’un puits de reconnaissance en 2007. Au total, les sondages ont mis en évidence un « profil complexe » composé de cinq formations géologiques, dont deux identifiées comme des difficultés. : la traversée des deux berges du Rhône, en raison d’une forte perméabilité des alluvions, et le môle granitique d’Oullins, très dur, vers la station du même nom. Pour les alluvions, le tunnelier, mis en service en septembre 2010, en a fait son affaire avec une pente de 6 % sous le Rhône et en traçant la voie à raison de 10 m/jour (5 m/jour dans le granit). Conformément au plan de maintenance, au milieu du Rhône, le tunnelier a été arrêté dix jours pour effectuer le changement des 55 molettes de broyage, usées, de la roue de coupe.

Au 1er mars, le tunnel a été réalisé à 80 %. Après la station d’Oullins, il reste 300 m pour l’arrière-gare et le prolongement futur. La tranchée couverte (300 m) à Gerland est faite à 75 %, la gare d’Oullins à 70 % pour le génie civil et le puits Orcel, prévu pour la sortie du tunnelier, à 40 %. Bref, on en est aux deux tiers du chantier, ce qui représente près d’un mois et demi d’avance sur les délais prévus. Si les travaux se maintiennent à ce rythme, les entreprises pourront même compter sur une prime « d’avancement » de 35 000 euros/jour par rapport à la fin du chantier.

Ewa

Le viaduc de Courbessac avance à grandes enjambées

viaducdecourbessac

Le viaduc qui va enjamber le triage de Courbessac, à Nîmes, permettra de gagner huit minutes sur le trajet entre Alès et Nîmes. Il permettra également d’améliorer la qualité de service sur l’artère littorale, en libérant des capacités de circulation. Plus de 510 000 voyageurs ont emprunté cette section de ligne en 2008 et la mise en service du nouveau raccordement en 2012 se traduira par une croissance importante de la fréquentation de la ligne.

Lancés au mois de juillet dernier, les travaux vont bon train, entraînant de profondes modifications des caténaires et la banalisation de la voie 2. Le raccordement fait au total 1 100 mètres de long. Il est composé du viaduc lui-même, de 620 mètres de long, et d’une tranchée rocheuse de 180 mètres.

Quatre sections composent le chantier : la première comprend la plateforme de la nouvelle voie qui longe la voie 1 ; la deuxième est constituée par la partie du pont qui enjambe le triage ; la troisième englobe les piles béton de la fin du viaduc, ainsi que la culée 13 qui sera capable de récupérer les eaux de pluie jusqu’à 480 m3 ; la quatrième enfin est consacrée au terrassement et au minage d’une tranchée rocheuse.
Le coût de l’opération est de 37 millions d’euros, financé par l’État pour 20,3 millions, la Région Languedoc-Roussillon pour 14,3 millions, le conseil général du Gard pour 1 million et RFF pour 1,7 million.