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Ewa

« Le projet d’entreprise passera par une large consultation »

mathias vicherat 2 b jacquot sncf

Entretien avec Mathias Vicherat, directeur général adjoint en charge du Projet d’entreprise,
de la Communication et de l’Image de la SNCF.

Arrivé en janvier à la SNCF, Mathias Vicherat nous a accordé sa première interview. Il souhaite valoriser l’histoire et le patrimoine de l’entreprise et interroger les agents sur les perspectives de développement.

Ville, Rail & Transports. Quels sont vos premiers constats
en arrivant à la SNCF ?

Mathias Vicherat. Avant d’arriver à la SNCF, j’avais eu plusieurs propositions de postes, dans le public et le privé. J’ai été tout de suite très attaché à la SNCF. D’abord pour des raisons familiales : ayant deux arrières grands-pères cheminots, c’est un écho familial présent. De plus, venant de la fonction publique, je rejoins une entreprise hybride, à la lisière du public et du privé : elle joue un rôle d’aménagement du territoire, tout en ayant les exigences d’une entreprise internationale, qui fait face à une logique de concurrence globale et se développe dans le digital. Cette concurrence se développe sur le rail mais aussi avec des géants comme Google, qui cherche à développer des plateformes de mobilité.

A la SNCF, Guillaume Pepy et Patrick Jeantet m’ont proposé une fonction très intéressante qui mêle à la fois communication et stratégie. Je constate un hiatus entre le bruit médiatique un peu caricatural sur l’entreprise (le SNCF bashing avec les thèmes récurrents sur les retards et les grèves) et la réalité de l’entreprise qui connaît de très grands succès technologiques, internationaux, commerciaux et sait innover. Peut-être n’avons-nous pas assez expliqué le rôle innovant de premier plan joué par la SNCF dans l’économie ?

Deuxième constat, c’est la prise de conscience que le facteur humain est fondamental : les agents sont attachés à l’entreprise et y réalisent des parcours longs. Cette entreprise a une histoire forte – c’est dans son ADN –, qui va de La Vie du Rail à Hyperloop en passant par la Résistance. La SNCF est l’un des premiers employeurs de France, a une des principales fondations d’entreprise de France et est un des principaux acteurs du développement durable.

VR&T. Comment intégrer cette fonction stratégie à la fonction communication ?

M. V. La SNCF est à la croisée des chemins après la réforme ferroviaire de 2014 : elle s’est fortement diversifiée et doit aujourd’hui s’interroger sur ses objectifs. Comment se projeter à l’horizon 2020 ? Il faut d’abord s’interroger sur l’identité de l’entreprise et ses perspectives de développement.

Ce projet doit passer par une très large consultation et concertation. Rien ne pourra se faire uniquement en démarche descendante.

Cette consultation doit s’exercer via différents canaux. Par les représentants des salariés, par le digital mais aussi par une consultation directe très large. Cela paraît indispensable car il me semble que parfois les missions de l’entreprise, les frontières dans lesquelles elles peuvent s’exercer ne sont pas suffisamment comprises. L’idée, c’est que chaque agent, où qu’il soit, puisse donner son avis sur l’identité de l’entreprise, ses valeurs et ses enjeux demain.

Il y a sans doute aussi à mener un travail important sur la connaissance de l’entreprise. Cela passe par une meilleure connaissance des métiers, en organisant des journées de « découvertes ». On peut aussi multiplier les passerelles entre le groupe public ferroviaire et les filiales…

Nous sommes à un moment où la question du projet d’entreprise se pose. Nous devons avoir une vision commune : qu’est-ce qui fait la cohérence de l’entreprise, de Keolis à Geodis en passant par le groupe public ferroviaire ?

VR&T. Comment prendre en compte la dimension internationale ?

M. V. Cette dimension est très forte puisque, aujourd’hui, l’international représente le tiers du chiffre d’affaires, principalement grâce à Keolis et Geodis. Nous nous développons à l’international, mais c’est pour pouvoir investir en France puisque 93 % des 8,6 milliards d’investissements sont dépensés en France. Et 83 % dans le ferroviaire.

VR&T. Vous accordez une forte importance à l’histoire
de la SNCF…

M. V. Nous réussirons à nous transformer et à nous moderniser si nous ne perdons pas de vue nos racines et nos repères. Notre histoire est une richesse, c’est une vraie force face à nos futurs concurrents. Il faut valoriser l’histoire et le patrimoine de l’entreprise. La SNCF dispose déjà d’un service du patrimoine. Je souhaite réorganiser ce service et ajouter d’autres compétences. Ce service doit devenir « une force de frappe ». Il doit devenir un socle. Nous réussirons d’autant mieux à nous réformer que nous nous connaîtrons.

Propos recueillis par François DUMONT

et Marie-Hélène POINGT

Ewa

La SNCF ouvre une part de son patrimoine aux artistes

smallCathédrale du Rail

SNCF Immobilier, la nouvelle branche du groupe SNCF, a décidé d’ouvrir 16 sites (5 en Ile-de-France et 11 ailleurs en France) à des manifestations culturelles et artistiques.

« Nous les proposons, dans leur état, à tout porteur de projet pour en faire des lieux de créations pendant une durée de six mois maximum », explique Sophie Boissard, la directrice général de SNCF Immobilier « Nous voulons en effet que, sur un même site, plusieurs projets puissent voir le jour », précise-t-elle. Des projets éphémères (expositions, concerts ou  autres activités) puisque certains sites doivent être transformés à l’avenir, par exemple à l’occasion d’une restructuration urbaine. En attendant, ces bâtiments, viaducs, bagageries et autres cathédrales du rail (par exemple les cathédrales ferroviaires de Seine-Saint-Denis) désaffectés peuvent connaître une nouvelle vie.

La SNCF a lancé le 5 mai un appel à manifestation d’intérêt. Un site dédié a été lancé (www.sitesartistiques.sncf.com), qui décrit les procédures de dépôt de dossier, les sites retenus et permet de s’inscrire à des visites de sites qui auront lieu en mai, juin et juillet. Les dossiers de candidature doivent être déposés avant le 27 septembre. Un comité de sélection, constitué de personnalités qualifiées dans le domaine de l’art (Dominique Alba, directrice générale de l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR), Didier Deschamps, directeur du Théâtre national de Chaillot, Henri Jobbé-Duval, commissaire général de Révélations -salon des métiers d’art et de la création-, Hortense Archambault, directrice de la maison de la culture de Seine-Saint-Denis, et Olivier Poivre d’Arvor, directeur de France Culture), évaluera les dossiers avant de trancher en décembre prochain. « Quatre critères seront pris en compte dans nos choix : la qualité du projet, sa capacité à intéresser un large public, la faisabilité technique et le financement du projet », ajoute Sophie Boissard.

La difficulté la plus grande à surmonter pour les candidats résidera certainement dans le financement des projets. La SNCF n’entend pas y participer. Or, les sites ferroviaires retenus ne sont en général pas prévus pour recevoir du public. Les artistes devront donc mettre la main à la poche ou trouver un moyen pour financer les éventuels travaux de mise en état du site et la réalisation du projet lui-même.

MHP

Ewa

Budapest – Téhéran : comme un nouvel Orient Express en octobre

Sanstitre

Les amateurs fortunés de trains anciens et de destinations inattendues pourront bientôt assouvir leurs fantasmes à bord d’une rame de grand luxe,…  …le Golden Eagle Danube Express, circulant entre Budapest et Téhéran, et mise en place par une filiale des chemins de fer hongrois.

« Avec l’ouverture récente de l’Iran à l’Occident, nous avons pensé que le moment était venu », a expliqué lundi à l’AFP Marcella Beke, directrice des ventes de Nostalgia, le tour-opérateur dépendant de l’entreprise publique.

Le billet coûtera de 10 000 à 23 000 euros pour le voyage qui durera deux semaines, mais l’entreprise promet un service cinq étoiles aux passagers, avec notamment des boissons alcoolisées gratuites, « sauf en Iran, où l’on pourra commander des boissons fraîches et de la bière sans alcool ».

Le parcours s’étendra sur deux semaines et de multiples arrêts touristiques à travers la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie et la Turquie. Avant d’arriver à Téhéran, les voyageurs pourront encore découvrir les villes d’art iraniennes de Shiraz et de Persépolis.

Selon Marcella Beke, les soixante-dix places du premier voyage programmé le 15 octobre ont été réservées, pour l’essentiel par des passagers britanniques et australiens. Cinq nouveaux départs sont déjà prévus en 2015.

Ewa

Le Train Bleu : vente aux enchères réussie, mais déception des défenseurs du patrimoine

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Les 182 lots ont tous trouvé preneurs. La vente le 30 juin d'une grande partie du mobilier et de la vaisselle du restaurant "Le Train bleu", … … mythique table de la Gare de Lyon à Paris, a atteint 76 700 euros (avec frais), a annoncé la maison de ventes Jakobowicz et associés.

Avant sa fermeture pour travaux, le restaurant parisien célèbre pour son décor Belle Epoque, construit pour l'exposition universelle de 1900 et classé Monument historique dès 1972, avait mis aux enchères notamment d'imposants vaisseliers adjugés chacun autour de 4 700 euros.

Des services de table siglés en porcelaine datant des années 1930 et 1960, ont trouvé preneurs autour de 1 000 euros. L'un des porte-manteaux du "Train Bleu" a atteint 3 068 euros.

Organisée dans le restaurant avant la vente, l'exposition a remporté un franc succès avec plusieurs centaines de visiteurs. Parmi les enchérisseurs, le cinéaste Michel Hazanavicius oscarisé pour "The Artist" et sa compagne, l'actrice Bérénice Bejo.

De son côté, la Société pour la protection des paysages et de l'esthétique de la France (SPPEF) a regretté dans un communiqué que la protection du "Train Bleu" ne concerne pas son mobilier.

« Oeuvre d'art totale, ce buffet inauguré en 1901, constitue, avec le Petit et le Grand Palais, l'une des constructions les plus marquantes suscitées par l'Exposition universelle de 1900. Le mobilier qui l'accompagnait, faisait souvent corps avec les décors muraux », estime la SPPEF fondée en 1901, l'une des plus anciennes associations de défense du patrimoine.

« Le mobilier du Train Bleu ne peut, en l'état de la législation sur les monuments historiques, et bien que les murs soient classés, être attaché à l'immeuble qui l'a vu naître. Cette lacune concerne ainsi de nombreux patrimoines », a souligné Julien Lacaze, vice-président de la SPPEF.

Donnant directement sur les quais, "Le Train Bleu" s'appelait au départ « Le buffet de la gare de Lyon ». Il a été rebaptisé en 1963 en hommage au train Paris-Vintimille qui longe la Côte d'Azur. 

Ewa

La métamorphose de la gare Saint-Lazare

Gare Saint-Lazare Trains de banlieue

10 ans après le début des travaux de la gare Saint-Lazare, et après un an de chantier, la SNCF inaugure aujourd'hui les nouveaux parvis de la gare .
Les ex- Cours de Rome et Cour du Havre ont été transformées en aires piétonnes pour offrir plus d'espace et transparence aux voyageurs et passants … Afin de profiter de ce  lieu de vie et de rencontres, les voyageurs ou flâneurs auront à disposition  des bancs individuels agencés en véritables " salons urbains " sous des magnolias plantés en pot.
Côté transport, seuls les bus, les véhicules de secours et les livraisons pour l’hôtel Concorde sont désormais autorisés.
Des stations vélib' et un stationnement vélo ont été installés sur le parvis du  Havre, tout comme un parking dédié aux deux roues motorisés.
La Cour de  Rome accueillera les terminus des lignes Mobilien 20 et 26, deux lignes accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Sur le toit de l'Hôtel Concorde,  des spots éclairent  la gare et les deux statues d'Arman.
Installées depuis près de trente ans sur le parvis de la gare Saint-Lazare à Paris, les oeuvres d’Arman, L’Heure de tous et Consigne à vie (accumulation d'horloges pour la première et accumulation de valises pour le seconde),  ont retrouvé leur place après restauration.
Six mois ont été nécessaires à  l’Atelier de fonderie Bocquel pour que  les statues retrouvent leur patine d’origine.
Véritables signaux urbains et lieux de rendez-vous, elles constituent des points de repères qui guident les voyageurs vers la gare, l’une des plus importantes d’Europe, avec un trafic d’environ 120 millions de voyageurs par an.