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Ewa

Voie de covoiturage : une expérimentation sous surveillance en Ile-de-France

Périphérique parisien covoiturage

Après Lyon, Grenoble ou Lille, Paris passe à son tour, le lundi 3 mars, aux voies réservées (VR) au covoiturage pour une phase d’expérimentation de trois mois. Testé pendant les JO, le dispositif porte sur 26 kilomètres de périphérique et sur deux tronçons sur la A1 et l’A13. Il sera activé du lundi au vendredi, entre 7 heures et 10h30 puis entre 16 heures et 20 heures, mais pourra être suspendu en cas d’accident ou de « blocage total ». Les automobilistes en seront informés par un losange blanc, indiqué sur les panneaux lumineux du périphérique. Valérie Pécresse a indiqué lundi que la Région Île-de-France sera vigilante sur les modalités de mise en œuvre d’une « désactivation temporaire » de la voie réservée, si elle est responsable d’effets de congestion du réseau secondaire.

Des radars « covoiturage » équipe déjà le réseau réservé aux VR2+.  Leurs caméras assureront une surveillance permanente et seront capables de repérer un bébé dans un siège-auto, de faire la différence entre un mannequin et un vrai passager et flasheront les contrevenants. Ils ont été mis en place à Lyon en 2024, où des voies ont été ouvertes en 2020, comme à Grenoble, où faute de contrôle, seuls 40% des véhicules circulant sur une voie réservée comportaient plus d’un voyageur.

Les voies de covoiturage parisiennes seront également ouvertes aux bus, aux taxis, aux détenteurs d’une carte « mobilité inclusion ». Comme la réduction de la vitesse à 50 km/h, la nouvelle mesure est censée améliorer la qualité de l’air, réduire les nuisances sonores et fluidifier le trafic.

Dans trois mois, un premier bilan de cette phase d’expérimentation « totalement réversible », selon Valérie Pécresse, sera présentée. L’Institut Paris Région, de son côté, présentera tous les mois, un compte-rendu du trafic. Pour le Forum Vies Mobiles, think tank expert de la mobilité, l’ouverture d’une voie dédiée est une étape symbolique, mais « une petite étape ». Deux automobilistes sur dix embarquent déjà des passagers. Si les huit autres ne le font pas, c’est souvent parce que les trajets qu’ils réalisent ne sont pas mutualisables.

 

 

Ewa

Pourquoi il faudra encore lever le pied sur le périphérique parisien

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Engagée dans une politique de réduction de la place de la voiture en ville et de baisse des émissions polluantes, la mairie de Paris projette de limiter la vitesse maximale autorisée à 50 km/h sur le périphérique contre 70 km/h actuellement.
La Ville souhaite également pérenniser la voie qui sera dédiée au covoiturage et mise en place à l’occasion des JO. Ces deux  mesures ont été présentées le 22 novembre dans le cadre du dispositif retenu pour réduire l’empreinte carbone de la ville de 80 % d’ici à 2050.
«C’était une promesse de campagne pour l’élection municipale de 2020 : lorsque les voies dédiées pour les JO ont été annoncées, nous avons dit que nous les pérenniserions », rappelle Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, Anne Hidalgo. L’Hôtel de Ville veut ainsi lutter contre “l’autosolisme“ « Environ 80 % des usagers du périphérique sont seuls dans leur voiture. Nous ne voulons pas chasser l’automobile, nous souhaitons que l’espace disponible soit utilisé de façon plus rationnelle».
Située à gauche du périphérique, cette voie serait non seulement accessible aux voitures occupées par au moins deux personnes, mais aussi bien sûr aux transports en commun, aux bus autonomes, aux VTC chargés, aux taxis même sans client (le code de la route les considère comme des transports en commun), et aux voitures d’handicapés même s’ils sont seuls. S’y ajouteraient les véhicules de secours et ceux de police. Mais il n’est pas question d’y inclure les véhicules zéro émission, électriques ou hybrides. « Même les véhicules électriques émettent des particules fines issues du frottement des pneus. Et pour être efficace, la voie dédiée ne peut accepter trop de véhicules », précise Emmanuel Grégoire.
Le dispositif pourrait être contrôlé par des caméras capables de vérifier le nombre de personnes  à bord des véhicules, souligne de son côté David Belliard, l’adjoint chargé de la mobilité, en rappelant les objectifs de ces mesures en matière de santé publique. Les nuisances en termes d’émission de particules fines et de bruit concernent 500 000 habitants (dans une bande de 500 mètres autour du périphérique), les deux tiers dans Paris, et le tiers restant dans la petite couronne. « C’est une population qui n’est déjà pas la plus favorisée, qui souffre de la pollution, et dont les enfants ont des problèmes d’asthme », souligne l’élu.
La Ville va poursuivre ses discussions avec la préfecture de Paris sur la voie dédiée, notamment pour la modification du tronçon sud entre la porte de Bercy et la porte de Sèvres. Pour limiter la vitesse, « la maire peut prendre un arrêté municipal, puisque le périphérique est sur son territoire», indique le premier adjoint. Ce serait un tour de vis supplémentaire alors que la vitesse maximale sur le périphérique parisien a été régulièrement abaissée durant les trois dernières décennies, passant de 90 km/h à 80 km/h en 1993, puis à 70 en 2014.
Yann Goubin

Ewa

Le projet d’Anne Hidalgo pour verdir le périphérique

Le projet de verdissement du périphérique parisien voulu par Anne Hidalgo
Pas de limitation de vitesse, mais moins de voies de circulation sur la partie nord, 45 000 arbres plantés d’ici 2024, dont 18 000 le sont déjà, et 22 portes de Paris transformées en places végétalisées. Ce sont les grandes lignes du projet de transformation du périphérique, présentées le 18 mai par Anne Hidalgo. La maire de Paris était entourée de nombreux maires des communes de la petite couronne pour montrer un consensus sur le projet. Elle a d’ailleurs insisté sur l’importance pour la Ville de Paris de ne pas ignorer les « 10 millions d’habitants qui vivent au-delà du périphérique ».
Si la Mairie veut faire du périphérique « une ceinture verte pour remplacer la ceinture grise actuelle », c’est pour la santé des 555 200 habitants qui vivent aux abords de cette artère – plus d’un million de véhicules par jour – et qui sont exposés à des niveaux de pollution de l’air six fois supérieur aux recommandations de l’OMS.
Une voie dédiée au covoiturage
S’y ajoutent les nuisances sonores. Une campagne de mesure de Bruitparif en 2020, avait révélé que 90 % des sites testés subissaient un dépassement des valeurs limites européennes qui sont de 68 dB dans la journée et de 62 dB la nuit.
Malgré cela, la maire n’a pas évoqué de baisse de la vitesse sur cette voie. « Ce n’est pas le sujet aujourd’hui », a-t-elle affirmé. Il est seulement prévu, à l’horizon 2030 d’« homogénéiser le nombre de voies avec 2×3 voies incluant la voie de covoiturage/bus/taxis ».
Dans un premier temps, durant les JO de 2024, une voie sera dédiée aux déplacements des athlètes et de leurs coachs entre les lieux de vie, d’entraînements et ceux des compétitions. Par la suite, cette voie sera réservée au covoiturage et aux transports en commun.
Une autre sera végétalisée
« 82 % des véhicules circulant sur le périphérique sont autosolistes », dit David Belliard, l’adjoint à la Maire de Paris chargé de la transformation de l’espace public et des transports. « Si seulement 10 % de ces automobilistes n’étaient plus seuls dans leur voiture, cela retirerait 80 000 véhicules du périphérique », souligne l’élu écologiste.
La réduction du nombre de voies de circulation à l’horizon 2030 va se traduire par la suppression d’une voie dans la partie nord qui en compte quatre. « Elle sera végétalisée », précise David Belliard. Cela représente 10 hectares. Au sud, entre les portes d’Orléans et de Gentilly, c’est le terre-plein central où débouchait une ancienne bretelle d’accès venant de l’A6a, qui sera végétalisé avec 20 000 arbres plantés sur certaines voies latérales, les bretelles et les échangeurs.
Yann Goubin

Ewa

De nouvelles propositions pour mieux réguler le périphérique parisien

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Le périphérique parisien, symbole suffoquant de la porte d’entrée dans la capitale, fait l’objet d’un débat animé sur son avenir entre les différents candidats à la mairie. Pour prendre la mesure des déplacements quotidiens sur les grands axes de circulation franciliens, et tout particulièrement sur le périphérique, le cabinet de conseil Roland Berger et Kisio, la filiale de Keolis, viennent de publier une étude, qui se base sur les données GPS correspondant aux données de géolocalisation des smartphones collectées régulièrement par l’intermédiaire d’applications mobiles.

L’étude évalue à 1,17 million en moyenne hebdomadaire les déplacements sur le périphérique parisien (0,92 million le week-end). 43 % des usagers du périphérique parisien sont originaires de la petite couronne, 32 % des déplacements sur le périphérique parisien sont des trajets entre Paris intra-muros et la petite couronne et 50 % des déplacements sont effectués par 13 % des usagers uniques, notent les auteurs de l’enquête qui en retirent un ensemble de recommandations.

Réduire la vitesse et créer des voies dédiées

Selon eux, il faut poursuivre la réduction de la vitesse imposée sur le périphérique et créer une voie réservée au covoiturage et aux transports publics sur le périphérique, par exemple entre Paris et l’aéroport Charles de Gaulle, afin d’augmenter le taux d’occupation des véhicules individuels (aujourd’hui de 1,05 personne par véhicule). Ils préconisent aussi « d’introduire des voies réversibles sur les grands axes de circulation approvisionnant le périphérique pour ajuster le nombre de voies à la demande aux heures de pointe (plus de voie vers Paris le matin, moins le soir) et de s’appuyer sur l’intelligence artificielle pour mettre en place des « feux intelligents » afin d’adapter, entre autres, la durée des feux à la densité du trafic routier ». Enfin, ils proposent d’interdire l’accès au périphérique aux poids lourds en transit dans la journée.