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Ewa

La métropole de Nantes dévoile son nouveau plan de déplacements

Nantes Tram

Deux nouvelles lignes de tramway, une nouvelle ligne de BHNS, des lignes rapides prolongées, plus de places de stationnement dans les parkings relais, des pistes cyclables structurantes… Voici, dans les grandes lignes, le nouveau plan de déplacements dévoilé le 2 décembre par la métropole de Nantes.

La concertation publique portant sur le tramway, qui s’est tenue du 26 octobre 2020 au 24 janvier 2021, a permis de confirmer la création de deux lignes de tramway d’ici à 2027 : la ligne 6 La Chapelle-sur-Erdre (Babinière) – Hôtel de Ville de Rezé/Atout Sud et la ligne 7 Saint-Herblain (François Mitterrand) – Hôtel de Ville de Rezé/Atout Sud.

La troisième ligne de tramway qui était proposée dans la concertation se mue en une nouvelle ligne de Busway, le BHNS local, à vocation électrique dont les modalités d’alimentation feront l’objet d’études. Longue d’au moins 12 km, elle franchira le périphérique nantais pour desservir notamment la commune de Bouguenais depuis le boulevard de Doulon à l’est du centre-ville, en passant par l’Île de Nantes.

Enfin les lignes Chronobus (en site propre avec une fréquence élevée) C9 et C7 seront prolongées, respectivement vers Rezé et le boulevard de Doulon. À plus long terme, la métropole prévoit de renforcer encore davantage l’ensemble du réseau pour mieux desservir le territoire, avec une ligne de BHNS vers l’aéroport Nantes-Atlantique à partir du centre-ville en passant par la future halte ferroviaire, et la création d’une navette fluviale (bac) entre Trentemoult et Chantenay.

Dans ce nouveau schéma, les piétons seront mieux pris en compte. En février 2022, un schéma stratégique piétons sera proposé à la validation des élus de la métropole avec l’extension des zones apaisées (aires piétonnes, zones à trafic limité) et la poursuite des continuités piétonnes.

Les élus devront aussi voter, toujours en février, de nouvelles aides solidaires, sous condition de ressources, pour l’achat et la location de vélos. La métropole a déjà consacré 1,03 million d’euros d’aide à l’achat d’un vélo à assistance électrique à 4317 demandes de subvention.

Nantes Métropole compte aussi créer 50 kilomètres de voies cyclables à haut niveau de service d’ici à 2026. Ces voies constitueront l’armature du réseau intercommunal qui comportera d’autres aménagements pour se déplacer à l’intérieur des communes et des quartiers. Aujourd’hui, la métropole compte 747 km d’axes cyclables. Pour stationner les vélos, elle projette de créer 7000 places supplémentaires sur le territoire d’ici 2026. Il existe aujourd’hui 7 700 appuis vélos dans Nantes et la métropole, et 2 755 places vélos dans des parkings, des Véloparcs.

La place de la voiture va aussi être repensée dans le centre-ville pour offrir plus d’espace aux piétons et s’adapter aux transitions climatiques. Le nombre de places de stationnement payant passera à 25 274 en septembre 2022 (7896 en zone rouge et 17 378 en zone jaune qui sont agrandies) contre environ 14 000 aujourd’hui. Les tarifs seront augmentés, passant à 5,30 € les deux heures en zone rouge contre 4,60 € aujourd’hui et à 3,10 en zone jaune contre 2,80 actuellement.

À plus long terme, Nantes Métropole prévoit de créer 1 500 places supplémentaires d’ici 2026 dans les parkings relais, notamment grâce à ceux qui seront construits à la Chapelle-sur-Erdre (Babinière), à Bouguenais, à Nantes (Bourdonnières, Duguay-Trouin), à Saint‑Herblain (Porte de l’Estuaire) et dans les gares TER. Actuellement, les 62 P+R existants proposent 8651 places pour les voitures.

Yann Goubin

Ewa

Une start-up associée à Transdev promet des plans de mobilité en 72 jours

Wever plan de mobilité

Transdev a annoncé le 23 mai son entrée au capital de Wever, une start-up de Sophia-Antipolis, près de Nice, lauréate du Challenge Jeunes Pousses en 2015 pour sa solution de covoiturage communautaire sur les trajets domicile – travail. Cette première réalisation a fait long feu, mais Wever tente aujourd’hui de rebondir en s’appuyant sur l’expérience acquise avec son tableau de bord de la mobilité.

Un logiciel qui répertorie les habitudes de déplacements personnels et réalise des diagnostics de mobilité express pour le compte d’entreprises, de collectivités locales, d’organisateurs de salons, ou même de clubs de foot pour les matchs de ligue, etc. Et préconise des solutions de transport multimodales.

Données anonymisées

Tout passe par un questionnaire sur une plate-forme « WeDiag » qui, comme son nom l’indique, dialogue avec les individus en recueillant leur « expérience personnelle de déplacements via l’application weeverapp ou le portail web, explique Thomas Côte, cofondateur et dirigeant de Wever. L’utilisateur fait son propre diagnostic mobilité et définit son besoin en une minute », poursuit-il. Pour les inciter à participer, des goodies et des bons d’achat négociés avec les enseignes de proximité sont offerts en retour. « Nous avons eu des taux de participation de 75% chez certains clients. »

plan de mobilitéCes données anonymisées sont enrichies (ruptures de charge lors du trajet, impact carbone, ce que la personne serait prête à changer lors de ses déplacements) quasiment en temps réel, puis présentées au client qui dispose alors d’un état des lieux de la mobilité de ses collaborateurs. Tout comme le ferait un cabinet d’étude spécialisé. La différence, c’est le délai : Wever affirme être en mesure de fournir un diagnostic immédiat et surtout, un plan de mobilité en 72 jours.

Au lieu d’un an, en moyenne, dans un schéma classique à partir du calcul des flux. La start-up a une approche inverse puisqu’elle travaille à partir de ce que les gens déclarent et non pas des enquêtes terrain avec comptage des flux de voyageurs.

Partenariat avec Transdev

Les entreprises de la zone d’activité de Vitrolles dans les Bouches-du-Rhône ont signé pour un plan de déplacement interentreprises. GSF, Amadeus, l’Université Côte d’Azur, l’aéroport de Lyon, le CNRS font aussi partie du portefeuille clients. En août 2018, la RATP et weverapp avaient organisé des navettes à la demande pour rentrer du Festival Aoutside.

Cette solution a aussi séduit Transdev qui a pris 10% du capital de Wever. « Il faut sortir du transport de masse. La donnée pour comprendre les flux ne suffit pas, nous avons besoin d’avoir une connaissance plus fine des clients », reprend Hubert Joseph Antoine, le directeur stratégie de l’opérateur de transport qui ne fait pas que prendre des parts mais veut visiblement s’impliquer dans le développement stratégique commercial de la jeune pousse. Ensemble, ils ont remporté un appel d’offres modeste à Manosque.

Le business model de Wever qui affiche 200 000 euros de chiffre d’affaires en 2018 ? Une licence pluriannuelle SaaS – Software as a Service, modèle de distribution de logiciel au sein duquel un fournisseur tiers héberge les applications et les rend disponibles pour ses clients par l’intermédiaire d’internet –, dont le coût diffère selon la taille de l’entreprise ou de la collectivité. A laquelle vient s’ajouter une commission perçue auprès des prestataires de mobilité (transport public, covoiturage, VTC, trottinettes, vélos, etc.).

N. A.