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Ewa

Bruxelles apporte 23 millions d’euros à l’achat de bus électriques en Ile-de-France

VDL bus electrique articule-Orleans

La Commission européenne a décidé d’attribuer 23 millions d’euros de subventions pour l’achat de bus électriques et la conversion des dépôts à l’électrique et au bio-gaz en Île-de-France, ont indiqué Valérie Pécresse, la présidente de la région, et Catherine Guillouard, la PDG de la RATP, lors d’une visite ce matin au site de bus de Corentin.

Ce financement représente un soutien au programme Bus2025, qui vise à rendre « propre » le parc de bus francilien en le passant à l’électricité et au biogaz, tout en adaptant les centres de bus en conséquence.

Il est complété par un financement de 23 millions d’euros de la Banque des Territoires (Groupe Caisse des Dépôts). Un coup de pouce pour ce programme évalué au total à 1,8 milliard.

Ewa

La RATP dévoile sa nouvelle signature

La nouvelle campagne de communication de la RATP octobre 2020

“à demain”. C’est la nouvelle signature que la RATP a dévoilée le 5 octobre. « C’est une expression quotidienne, une invitation à se revoir. On se donne rendez-vous et on tient cette promesse », explique Mariah Camargo de Staal, responsable de l’unité Voyageurs et image en Île-de-France, de la RATP. « Nous avons choisi de montrer notre attachement aux voyageurs, c’est pourquoi nous avons retravaillé notre signature dans ce sens. Nous voulions montrer que le voyageur est placé au cœur de nos préoccupations. Cette signature doit incarner notre nouvelle posture “servicielle” », ajoute-t-elle.

On retrouve évidemment cette signature sous les différents portraits de voyageurs, pris sur le vif, qui composent la nouvelle campagne d’image. Chacun s’accompagne d’un slogan, « dans un langage populaire, direct, en connivence avec nos voyageurs » poursuit Mariah Camargo de Staal. Son équipe a opté pour une typographie, proche d’une écriture manuscrite, mais en majuscule. Cette typographie, spécialement créée pour la RATP, se décline en couleurs « pop » qui s’appliquent également au cadre qui entoure l’image, à la signature et au logo “visage”. Une première pour cette identité graphique qui, jusqu’à présent, ne portait que du vert jade et du bleu marine. On remarquera aussi l’absence du nom RATP. « Notre logo est tellement connu maintenant qu’on s’est autorisé à ne pas apposer le nom RATP ».

Cette campagne de communication, conçue avec l’agence Havas, va s’afficher sur 3 000 panneaux (850 panneaux de 2 m2 Clear Channel dans Paris) et écrans pendant 12 jours  dont 1 030 écrans numériques DOOH dans les transports en commun et 1980 affichages sur les quais du métro et du tramway. On la retrouvera aussi sur les mobiliers urbains parisiens, dans la presse papier francilienne. La RATP sera également présente sur les réseaux sociaux Twitter, Facebook, Instagram, LinkedIn et YouTube à travers trois vidéos dédiées.

Y. G. 

Ewa

Naissance de Régionéo, nouvel opérateur ferroviaire

Getlink eurotunnel

C’est donc Régionéo, le nom de la société créée par la RATP et Getlink pour répondre ensemble à des appels d’offres dans le transport ferroviaire régional de voyageurs désormais ouvert à la concurrence. 

En novembre dernier, les deux entreprises avaient annoncé leur partenariat au sein d’une société à capitaux partagés (55 % des parts appartenant à RATP Dev, 45 % à Getlink). Un partenariat jugé complémentaire par les acteurs du marché, RATP Dev étant un acteur important dans l’exploitation et la maintenance du transport de voyageurs en France et à l’international, tandis que Getlink est un spécialiste des infrastructures et de l’exploitation des navettes dans le Tunnel sous la Manche. 

Régionéo est présidé par Ronan Bois (actuel président de RATP Dev Rail), et Raphaël Doutrebente en est le directeur général (DG de Getlink).  La nouvelle société permettra avant tout de répondre aux appels d’offres que lanceront prochainement Grand Est et les Hauts-de-France, deux régions qui souhaitent expérimenter rapidement la concurrence. Mais il n’est pas du tout certain qu’elle réponde à tous les appels d’offres, notamment ceux des Pays-de-Loire, de Sud-Provence Alpes-Côte d’Azur ou d’Aura (Auvergne-Rhône-Alpes), des régions qui devraient aussi expérimenter la concurrence pour leurs TER et pour lesquels la RATP ne cache pas son intérêt, mais pas forcément dans le cadre de ce partenariat.

Marie-Hélène Poingt

 

Ewa

Delphine Nathan, nouvelle directrice du département marketing et commercial de la RATP

Delphine Nathan-site

Delphine Nathan a pris les fonctions de directrice du département marketing et commercial à la RATP, le 7 septembre. Elle devient membre du comité de direction et devra notamment, explique la RATP, « identifier les attentes des voyageurs afin d’améliorer leur expérience dans les gares et stations ainsi que sur les différents modes de transports. Elle pilote à ce titre la mise en place opérationnelle de la stratégie de l’entreprise en matière de services physiques et digitaux proposés aux clients ».

Cette diplômée de KEDGE Bordeaux était jusqu’à présent directrice Business Développement et Relation Client chez OUI.sncf. Elle avait rejoint les équipes de Voyages SNCF en 2014 et a participé au lancement de la marque TGV INOUI. Auparavant, elle a travaillé dans le secteur du marketing chez Yves Rocher, puis pour plusieurs autres grandes marques de biens de consommation.

Ewa

La RATP va exploiter la ligne 3 du métro du Caire

caire site

RATP Dev va exploiter et maintenir la ligne 3 du métro du Caire pendant 15 ans. La filiale de la RATP a en effet annoncé le 1er septembre un accord en ce sens signé avec la NAT, l’autorité nationale chargée des tunnels émanant du ministère des Transports égyptiens et propriétaire du réseau métro du Caire, explique-t-elle dans un communiqué. Elle sera également chargée de la mise en service des extensions en cours de la ligne.

Le réseau métro du Caire comporte 3 lignes transportant plus de quatre millions de voyageurs quotidiens. « Inaugurée en 2012, la ligne 3 mesure 22,9 km, dessert 19 stations et devrait atteindre, une fois les extensions réalisées, 40 km de long pour 34 stations, avec une fréquentation attendue de 1,5 million de voyageurs par jour », précise encore la RATP.

Ewa

Ile-de-France Mobilités cesse de payer la SNCF et la RATP

Valérie-Pecresse

Valérie Pécresse a fait monter d’un cran la pression dans son bras de fer engagé avec l’Etat en mettant à exécution sa menace d’arrêter de payer la SNCF et la RATP. La décision a été prise à l’unanimité, toutes couleurs politiques confondues, au cours d’un conseil d’administration du 8 juillet, a souligné la présidente d’Ile-de-France Mobilités, également présidente de la région. But de la manœuvre : obtenir de l’Etat une compensation financière lui permettant de faire face aux pertes subies par les transports publics avec la crise sanitaire et évaluées à 2,6 milliards d’euros sur l’année 2020.

La mesure s’applique de façon provisoire « pour le mois de juillet et jusqu’à ce que le budget 2020 d’IDFM soit de nouveau équilibré », a précisé Valérie Pécresse, en expliquant qu’elle faisait valoir la clause d’imprévisibilité contenue dans les contrats signés avec la SNCF et la RATP. Ce sont environ 400 millions d’euros qui ne seront pas versés ce mois-ci à la SNCF (200 millions d’euros) et à la RATP (200 autres millions) pour rétribuer leurs prestations. En revanche, les transporteurs du réseau Optile ainsi que du réseau PAM et ceux qui exploitent les services de transport scolaire continueront à être payés sinon, a expliqué la présidente, leur trésorerie ne leur permettrait pas de survivre.

L’Etat propose 425 millions d’euros

Malgré cette décision, les trains, métros, bus et tramways ne vont pas s’arrêter de rouler. La RATP explique avoir fait des efforts de sécurisation de la trésorerie avec des financements levés dès mars qui vont lui permettre de tenir. Elle anticipe un impact global sur le chiffre d’affaires de 380 millions d’euros à l’échelle du groupe si le partage des risques tel qu’il est prévu dans le contrat s’applique. De son côté la SNCF adopte un ton plus revendicatif en rappelant qu’elle a réalisé l’offre de transport commandée par IDFM et qu’elle « mettra tout en oeuvre pour obtenir rapidement le règlement des sommes dues« .  

« Ile-de-France a été exemplaire et a payé 100 % des services de transport pendant les mois de confinement (en mai et juin), malgré un niveau de service limité à 30 %, les restrictions de voyageurs, les portillons ouverts, l’impossibilité de payer ses billets à bord des bus et la distanciation physique imposée par le gouvernement (mesure qui n’a été mise en place nulle part ailleurs) », se justifie Valérie Pécresse. « Nous avons ainsi évité à la SNCF et à la RATP d’arrêter leur service et de mettre leur personnel en chômage partiel dont le coût aurait pesé sur l’Etat ». Le coût versé pour le service non réalisé est évalué à 600 millions d’euros.

Pour le moment, l’Etat n’a proposé que 425 millions d’euros alors que les pertes estimées à 2,6 milliards n’ont pas été remises en question par l’expertise mandatée par l’Etat, affirme encore l’élue francilienne (Libres ! ex LR). 425 millions, cela représente à peine 16 % du montant des recettes perdues, estime IDFM, qui s’attend encore à des pertes d’1,5 milliards d’euros en 2021, puis à 500 millions d’euros en 2022.

Valérie Pécresse en appelle à Jean Castex

Si une taxe Covid devait être appliquée, elle se chiffrerait à 20 euros supplémentaires chaque mois sur le prix du pass Navigo. Selon la patronne de l’Ile-de-France, « il est hors de question que ce soient les voyageurs qui paient la crise du Covid alors que partout ailleurs, c’est l’Etat qui a payé les pertes supportées par les transports publics et lancé des plans de soutien massifs de plusieurs milliards d’euros, que ce soit en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suède, aux Etats-Unis… ». Et de rappeler que d’autres secteurs, à commencer par l’aéronautique et l’automobile, ont déjà reçu un appui conséquent de l’Etat. « Comment expliquer que les transports publics, premiers transports écologiques et populaires, soient laissés de côté ? », s’interroge-t-elle en insistant sur l’importance stratégique du secteur, indispensable à la bonne marche de l’économie de l’Ile-de-France et, au-delà, du pays.

Valérie Pécresse, qui a déjà pris contact avec Jean Castex sur le sujet, agite une autre menace : IDFM a passé plus de 10 milliards d’euros de commandes auprès d’Alstom, Bombardier et CAF… Si la situation reste bloquée, ces investissements seraient remis en cause. « Il y aurait des conséquences dans toute la France. Des dizaines voire des centaines de milliers d’emplois sont concernés ».

Marie-Hélène Poingt

 

Ewa

Après le déraillement du RER B

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Le trafic a été rétabli sur le RER B, le 29 juin, après la sortie de voie de deux voitures d’une rame MI79 survenue le 24 juin, vers 19 heures à la sortie sud de la gare de Denfert-Rochereau, dans le sud de Paris. Aucune voiture ne s’est couchée et la rame était vide de voyageurs puisqu’elle était dirigée sur une voie de service.

Pendant quatre jours, et quatre nuits, les équipes d’agents de la maintenance et de l’ingénierie de la RATP ont travaillé pour rétablir les circulations.

Selon les premières observations formulées dans le cadre d’une enquête interne, « une voiture de l’arrière du train est sortie du rail. L’avant du train est quant à lui resté sur la voie alors que trois autres voitures se sont retrouvées à cheval entre le ballast et une autre voie ».

Après l’accident, une partie de la rame étant restée sur la voie 2, les circulations n’ont été possibles que sur la voie 1, en alternant les sens de trafic, ce qui a réduit considérablement la capacité de la ligne. Résultat : un train toutes les 17 minutes entre Denfert-Rochereau et Gare du Nord et des trains toutes les 15 minutes entre Laplace et Massy-­Palaiseau ; entre Laplace et Saint-Rémy-les-Chevreuse ; et entre Robinson et Bourg-la-Reine, les 25, 26, 27, et 28 juin. Les gares de Cité-Universitaire et de Port-Royal n’ont pas pu être desservies, l’interconnexion étant suspendue à Gare du Nord.

Travaux et essais de fonctionnement

Sur le chantier, les agents ont très vite procédé au relevage des deux dernières voitures de la rame, sorties des voies, dès la première nuit. L’opération de relevage consiste à soulever les voitures avec de puissants vérins, pour les reposer ensuite sur les rails afin de les évacuer. Cette opération s’est prolongée jusque dans la nuit du 26 au 27 juin.

La seconde étape consiste à réparer la voie endommagée avec la sortie de rails. Sur 150 mètres, il faut changer les rails ainsi que les appareils de voies, soit quatre aiguillages. Puis il faut remettre en état les équipements de signalisation et les équipements caténaire. Et procéder aux essais de fonctionnement et de sécurité.

D’autres travaux nocturnes complémentaires étaient prévus au cours de la semaine qui a suivi la reprise du trafic, pour remettre en exploitation la voie de service endommagée pendant l’incident : la remise en état de la voie, de la caténaire et des équipements de signalisation.

Pic de chaleur

La RATP a immédiatement lancé une enquête interne après le déraillement afin d’en déterminer les causes exactes – une autre enquête, menée par le bureau enquête accident des transports terrestre (BEA-TT), a également été commandée par le ministère des transports, comme c’est l’usage. L’enquête étant en cours, la RATP n’avance aucune hypothèse pour l’instant. Elle rappelle toutefois que « le dernier entretien courant du train a été réalisé le 22 juin, conformément au référentiel de maintenance, et que l’appareil de voie a également fait l’objet d’un entretien récent préventif le 12 mai dernier ».

Sans préjuger des conclusions des enquêtes, on peut toutefois noter que le jour de l’incident, la France connaissait un pic de chaleur. Or, en fin de journée, au moment où s’est produite la sortie de voie, les rails qui ont été exposés aux rayons du soleil, pouvant parfois atteindre près de 60 °C. Sur les grands réseaux, les voies les plus empruntées sont généralement équipées d’appareils de dilatation, celles de service, courtes, moins empruntées et surtout à petite vitesse n’en sont généralement pas dotées.

Contraints entre un appareil de voie et un heurtoir, les rails de ces voies de service n’ont d’autre possibilité pour se dilater que de s’écarter jusqu’à former dans les cas extrêmes, une sorte de serpent. Et lorsqu’une rame emprunte cette voie surchauffée, elle peut possiblement sortir des rails. Répétons-le, il s’agit de cas exceptionnels – « Aucun incident de ce type n’a eu lieu ces 10 dernières années », précise la RATP – et rien ne permet d’affirmer que c’est ce qui s’est passé dans l’incident de Denfert-Rochereau.

Autre possibilité, un bivoie, autrement dit un changement d’orientation de l’aiguille, lorsqu’un train l’emprunte, provoquant un changement de direction d’une partie de ce train et, un déraillement. Cette hypothèse s’appuie sur le fait qu’une partie des voitures sont restées sur les rails, tandis que d’autres en sont sorties. La date à laquelle les conclusions de l’enquête seront rendues, n’est pas encore connue.

Yann Goubin

Ewa

La RATP roule avec Alstom et ComfortDelgro pour le Grand Paris Express

métro Grand Paris Express

La RATP mise sur les alliances pour entrer dans la compétition qui s’annonce avec l’ouverture à la concurrence des TER et des métros. Après avoir décidé à la fin de l’année dernière de créer une joint-venture avec Getlink pour répondre aux futurs appels d’offres dans les TER, principalement ceux de Grand Est et des Hauts-de-France, la RATP poursuit cette stratégie pour les appels d’offres du Grand Paris Express.

Elle a annoncé le 18 juin avoir noué un partenariat avec Alstom et ComfortDelgro Transit pour créer une joint-venture avec une participation majoritaire de RATP Dev et répondre aux appels d’offres des lignes de métro automatique 16 et 17. Avec ce partenariat, la Régie qui sera aussi le gestionnaire des infrastructures ferrées, se présente avec des partenaires de poids. ComfortDelgro fait partie d’un groupe singapourien de transport public internationalement reconnu et Alstom a gagné le marché du matériel roulant pour les lignes 15, 16 et 17. De plus, le constructeur français a plusieurs fois indiqué qu’il souhaiterait élargir ses champs de compétences, notamment à l’occasion de l’ouverture à la concurrence des marchés ferroviaires.

Le groupement devrait trouver sur sa route Keolis, qui n’a jamais caché son intérêt pour le Grand Paris Express, mais pas Transdev qui nous a expliqué ne pas concourir pour les lignes 16 et 17, la période actuelle compliquée le conduisant à se concentrer sur d’autres priorités.

Rappelons que la ligne 17, longue de 27 km, desservira le nord de la métropole parisienne, allant de Saint-Denis Pleyel au Mesnil-Amelot, en 25 minutes et devrait accueillir 130 000 à 160 000 voyages par jour.

La 16 ira de Saint-Denis Pleyel à Clichy-Montfermeil en 29 km (et en 27 minutes), et doit permettre la desserte de plusieurs sites des Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024. Les estimations tablent sur 200 000 voyages par jour. Reste que l’objectif fixé d’une ouverture des premiers tronçons du futur métro de rocade de la région parisienne pour les JO d’été de Paris 2024 paraît de plus en plus difficile à tenir.

M.-H. P. 

 

Ewa

La vraie raison de la fermeture des 60 stations de métro à Paris

entree metro

En annonçant début mai que 60 stations de métro resteraient fermées au moment du déconfinement, Catherine Guillouard a avant tout avancé une raison de sécurité. Notamment pour la station République « dont les quais sont étroits ».

Interrogé par VRT, Arnaud Bertrand, le président de l’association Plus de trains, rappelle que « sur ces 60, il y en a 55 qui sont de petites stations. Nous préférons qu’elles soient fermées et qu’il y ait suffisamment de personnels pour gérer les flux de voyageurs. Ce serait bien qu’il n’y ait pas de fermeture de deux stations qui se suivent. Mais ce que nous regrettons surtout, c’est que parmi les stations fermées, il y a de grosses stations de correspondances comme République, Havre-Caumartin et Stalingrad ».

Pour la RATP, ces stations sont toutes situées dans Paris intra-muros. Les Parisiens n’ont qu’à marcher 300 ou 400 mètres de plus pour trouver une station ouverte, ce qui est plus compliqué à faire en banlieue. « Nous avons priorisé les lignes de banlieue », rappelle-t-on côté Régie.

En revanche, les associations Plus de Trains et la Fnaut Ile-de-France avancent une tout autre explication à la fermeture de ces stations : le manque de personnel.

« Quand on interroge le service clientèle de la RATP, pour lui demander de faire circuler plus de métros plus tôt le matin, dans le nord de Paris, pour éviter les rames bondées, il nous répond : si vous voulez plus de métros, il faudra qu’on ferme plus de stations », raconte Marc Pélissier, le président de la Fnaut Ile-de-France.

La RATP nous a confirmé que la fermeture de ces stations s’explique par le manque de personnel. Elle annonce autour de 8 000 agents en arrêt maladie ou en garde d’enfants sur un effectif total de 46 000 pour l’EPIC. Et affirme proposer aujourd’hui l’offre maximum qu’elle peut faire en fonction de son personnel. Soit actuellement en moyenne 75 % d’offre sur son réseau.

D’où une interrogation sur la possibilité pour la RATP de porter à 100 % son offre début juin comme le demande le gouvernement si le taux d’indisponibilité de son personnel reste le même.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Pascal Auzannet toune la page RATP Smart Systems

PASCAL AUZANNET

La page va se tourner demain pour Pascal Auzannet qui quittera RATP Smart Systems dont il était le président depuis six ans. Malgré un bon bilan, il part suite à des désaccords stratégiques avec Catherine Guillouard, la PDG de la RATP.

Pascal Auzannet, qui a passé 35 ans à la RATP, souhaitait en effet poursuivre le développement international de cette filiale de la RATP. L’entreprise (initialement baptisée Ixxi et spécialisée dans l’ITS, la billettique, l’information voyageurs ou encore les systèmes d’aide à l’exploitation) compte aujourd’hui 240 salariés (il y en avait 75 en 2014) et est présente dans 11 pays et 120 réseaux en France, avec une croissance moyenne annuelle de 12,8 %. En 2019, la hausse de l’activité a atteint 18 % (35,5 millions d’euros de chiffre d’affaires) et le taux de réussite pour les réponses aux appels d’offres 64 % (avec notamment l’important contrat sur la billettique du métro de Hanoï).

Eric Alix remplace Pascal Auzannet

Eric Alix nouveau dirigeant de RATP Smart Systems

Catherine Guillouard a choisi de passer les commandes à Eric Alix, un spécialiste du digital, qui était auparavant consultant et a également été directeur digital du groupe La Poste.

M.-H. P.