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Ewa

La CGT redevient la première organisation syndicale de la RATP

Logo RATP Group

Les cartes syndicales sont rebattues à la RATP. Le premier tour des élections professionnelles, qui s’est tenu du 22 au 26 novembre par voie électronique, a placé la CGT à la première place avec 31,78 % des voix, tandis que l’UNSA apparaît comme le grand perdant avec 22,96 % des suffrages et passe à la troisième place. Lors des dernières élections en 2018, il était devenu le principal syndicat de la RATP avec 30,19 % des voix, devançant légèrement la CGT (30,11 %), suivie de la CFE-CGC (10,43 %), Sud RATP (8,95 %) et FO (6,86 %). Mais le départ d’une partie de ses militants, au printemps dernier, qui avait décidé de rejoindre FO, l’a affaibli au profit de ce syndicat qui devient la deuxième organisation de la RATP avec 27,60 % des voix. Des militants de Sud-RATP et de Rassemblement syndical, un syndicat maison, avaient aussi décidé de s’unir sous la bannière FO-Groupe RATP. Quant à la CFE-CGC, elle obtient 7,74 % des suffrages.

Ce premier tour, marqué par un taux de participation en forte hausse (57,87 % contre 45,13 % en 2018), doit être suivi d’un second tour pour quelques scrutins mais qui n’aura pas d’impact sur la représentativité syndicale, précise dans un communiqué la RATP qui a calculé la représentativité sur la base des voix remportées par les seuls syndicats représentatifs (la CGT est ainsi créditée de 35,28 %, FO de 30,64 %, l’UNSA de 25,49 % et la CFE-CGC de 8,60 %).

Ces élections, qui visaient à élire les représentants des 12 Comités Sociaux et Economiques (CSE) de l’entreprise, s’inscrivent dans un contexte de préparation à l’ouverture à la concurrence des activités de la RATP, enjeu qui a marqué la campagne électorale.

Ewa

Une semaine de sensibilisation sur le harcèlement dans les transports

RATP Covid
« 85 % des témoins de violences faites aux femmes ne font rien », rappelle Catherine Guillouard, la PDG de la RATP. « Il ne s’agit pas de les pointer du doigt, ou de les critiquer, évidemment mais de leur donner les outils pour agir» , ajoute-t-elle.
Car c’est souvent parce qu’ils ne savent pas quoi faire que les autres voyageurs n’agissent pas. À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, le 25 novembre, Île-de-France Mobilités et la RATP organisent tous les jours de la semaine  des distributions de 20 000 marque-pages expliquant comment réagir lorsqu’on est témoin d’une agression. Il s’agit d’un résumé d’une méthode venue des États-Unis, StandUp (#westandup #avecvous), qui s’appuie sur cinq verbes : distraire (faire semblant de connaître la personne harcelée, demandez-lui l’heure, etc.), déléguer (trouver une personne d’autorité pour vous aider à intervenir), documenter (filmer discrètement la scène), diriger (s’adresser directement au harceleur pour lui demander d’arrêter), dialoguer (discuter avec la personne harcelée après l’événement, dites-lui que ce qu’elle a vécu n’est pas acceptable).
Jusqu’à présent 6 500 agents, dont 1 000  agents du GPSR (la sûreté de la RATP) ont suivi une formation, par groupe de 14, pour savoir comment sensibiliser les voyageurs, intervenir et prendre en charge les victimes. « Pour l’instant, ce sont les agents en stations des lignes 4, 6, 8, et 13 », explique Sandrine Charnoz, cheffe de projet de lutte contre le harcèlement sexuel dans les transports, à la RATP. « Mais tous les agents seront concernés. C’est seulement une question de temps, puisque c’est sur la base du volontariat ».
Les agents de station organisent également des marches exploratoires. Avec une dizaine de voyageurs volontaires, majoritairement des voyageuses, ils parcourent une station afin que les ces dernières leur montrent les endroits les plus anxiogènes, un couloir, une partie de quai, un escalier. Les agents leur rappellent alors que  le réseau est couvert par 50 000 caméras, que les 5 000 bornes d’appels généralement installées sur les quais ne servent pas seulement à signaler un problème technique ou un accident, et qu’il faut utiliser le 3117 en cas d’agression, ou le 31117 par SMS. Il est aussi possible d’activer la géolocalisation de son téléphone, « ce qui permet de situer précisément la victime, et rapidement, sans qu’elle ait à expliquer où elle se trouve alors qu’elle est désorientée par son agression ».
Yann Goubin

Ewa

Près d’1,3 million de voyageurs ont été retardés à cause de bagages abandonnés sur le réseau de la RATP

brigades Cynophiles RATP/SNCF

Comme la SNCF, mais dans une moindre mesure, la RATP enregistre un nombre croissant de bagages abandonnés :+ 6 % d’objets délaissés depuis le début de l’année sur l’ensemble du réseau par rapport à la même période en 2019. Ce qui représente, entre janvier et septembre, 984 objets oubliés sur les réseaux ferrés de la RATP, soit 3,6 objets abandonnés par jour en moyenne.

Depuis janvier, chaque jour, entre trois et quatre sacs oubliés font l’objet d’une alerte sur le réseau de la RATP. Conséquence, près d’1,3 million de voyageurs ont été retardés lors de leurs trajets sur le réseau ferré. Ce phénomène, en hausse de 6 % comparé à 2019, se traduit par des interruptions de trafic du métro qui durent en moyenne 38 minutes.

Pour intervenir rapidement, la Régie utilise le dispositif mis en place depuis 2016 qui, selon un communiqué, a pour objectif « de garantir la sécurité des voyageurs grâce à une intervention rapide sur les objets délaissés ». Après annonce sonore et analyse vidéo, elle peut faire appel à l’une de ses 20 équipes cynophiles prêtes à intervenir sur l’ensemble du réseau ferré en cas de bagage abandonné. Les équipages de cynodétection font l’objet d’une certification annuelle des pouvoirs publics afin de garantir leur capacité à détecter les explosifs. Lorsque celles-ci interviennent, elles sont systématiquement accompagnées d’une équipe Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR). L’ensemble de ces agents sont dispatchés sur six zones du réseau (que la RATP ne souhaite pas dévoiler), afin d’intervenir le plus rapidement possible.

Le dispositif mis en place pour les objets délaissés s’inspire directement des techniques développées dans le domaine de l’aéroportuaire. « Nous travaillons en étroite collaboration avec la SNCF afin d’optimiser le dispositif et ainsi réduire les éventuelles interruptions de trafic, rappelle le groupe dans son communiqué. Nous agissons également en coordination avec la Préfecture de police et la police des transports. Cette dernière est systématiquement avisée du déclenchement de notre procédure de cynodétection. »

Antoine Irrien

Ewa

Médiatransports continuera à gérer la publicité dans les gares et le métro

Gare de Nantes

C’est un beau doublé que Médiatransports vient de réaliser. La régie publicitaire du groupe Publicis a annoncé hier avoir remporté coup sur coup le contrat d’exploitation de la publicité de la RATP et celui de Gares & Connexions.

Coté RATP, Métrobus poursuit une collaboration engagée depuis… 1949. La RATP ayant décidé de changer les règles du jeu depuis 2010 (auparavant le contrat était renégocié de gré à gré), Métrobus a remporté pour la deuxième fois l’appel d’offres pour l’exploitation des panneaux publicitaires de l’ensemble du réseau (métro, RER, trams, bus). Le nouveau contrat, qui doit démarrer le 1er janvier, durera cinq ans. Il prévoit de supprimer des supports papiers pour mieux les espacer. Certains seront remplacés par des panneaux numériques. Avec à la clé, estime-t-il, une diminution de 17 % de l’empreinte carbone de la publicité de la RATP. Aujourd’hui, on compte près de 38 000 faces publicitaires dans les stations, dont 1 000 écrans numériques, et 20 000 petits supports dans les véhicules.

Coté gares SNCF, Médiatransports a également remporté, via sa société Médiagare, un contrat qui débutera en janvier pour dix ans. Celui-ci prévoit une forte numérisation des panneaux publicitaires « afin d’accompagner la modernisation des gares et la stratégie portée par SNCF Gares & Connexions », indique Alexandra Lafay, directrice déléguée à la Communication de Médiatransports. Le groupe, qui exploite la publicité en gare depuis 2008, estime que son offre permettra de faire diminuer de 45 % les émissions de ce parc publicitaire sur les dix prochaines années. Actuellement, Médiagare gère environ 10 000 mobiliers papiers et près de 1 500 mobiliers numériques dans 800 gares.

M.-H. P.

Ewa

La RATP gagne le contrat d’exploitation du réseau numérique du Grand Paris Express

gare grand paris express Villejuif-institut gustave roussy

C’est un contrat « majeur », souligne le groupe RATP, dont la filiale RATP Solutions Ville a remporté l’appel d’offres lancé début 2020 par la Société du Grand Paris (SGP) pour déployer et gérer le réseau de fibre optique le long des lignes du futur métro. Le contrat devrait rapporter 500 millions d’euros cumulés sur sa durée fixée à 25 ans.

« L’infrastructure de transport donne l’occasion de réaliser un réseau numérique à très haut débit », explique Valère Pelletier, le directeur général de RATP Solutions Ville, en rappelant que le métro historique parisien est déjà équipé de 170 000 km fibre optique le long de ses lignes, déployés et opérés par RATP Connect. D’où le choix en sa faveur de la SGP, qui a voulu, poursuit-il, s’appuyer sur l’expertise d’exploitant de transport et de réseau numérique de la RATP.

Ces infrastructures, qui seront réalisées au fur et à mesure de l’avancée du métro (200 km de lignes sont prévus), vont permettre « de galvaniser l’accès au Très Haut Débit des territoires desservis par le Grand Paris Express », souligne la RATP. Elles bénéficieront en effet non seulement aux voyageurs mais aussi à plus de 20 000 entreprises, administrations et centres de recherche, indique la Régie. « Les premiers clients seront raccordés à ce nouveau réseau fin 2022 », précise-t-elle.

Le contrat comprend un autre volet : la mise en place de minis data centers urbains. Dans chacune des gares ou presque en effet (le Grand Paris Express comptera 68 gares, mais seule une cinquantaine est concernée), il sera prévu des espaces de stockage informatiques au plus près des sites des clients. RATP Solutions Ville commercialisera ces minis data centers. « Ce marché est émergent mais est appelé à se développer », affirme Valère Pelletier. « Les entreprises voudront avoir les temps de latence les plus courts possible. On va aller chercher de nouveaux clients », ajoute-t-il.

Les risques industriels et commerciaux reposeront sur le concessionnaire qui pourra vendre ses services notamment aux opérateurs mobiles qui voudront s’y brancher, et qui en déployant la 4G puis la 5G, auront besoin d’hébergement pour gérer les flux de données.

RATP Solution Ville qui va y consacrer un investissement chiffré en dizaines de millions, versera une redevance à la SGP. La toute filiale nouvelle filiale de la RATP créée en début d’année, qui doit réaliser 110 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel (dont 30 millions avec les télécoms), affirme s’attendre à gagner de l’ordre de 20 millions d’euros par an avec ce contrat. Une trentaine d’emplois directs devraient être créés.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Didier Robidoux, nouveau directeur de la Sûreté de la RATP

Didier Robidoux

Ancien directeur général d’Atalian Sécurité, Didier Robidoux va devenir le 20 septembre directeur de la Sûreté de la RATP. Il remplacera à ce poste Stéphane Gouaud et sera chargé de piloter la Business Unit (BU) RATP Sur, qui emploie 1300 salariés chargés de la sûreté sur le réseau.

Didier Robidoux devra notamment faire évoluer le périmètre d’intervention du Groupe de protection et de sécurité des réseaux, qui sera chargé, comme le veut la loi d’orientation des mobilités, de la sécurisation du futur réseau du Grand Paris Express.

Ewa

La RATP poursuit sa réorganisation

METEOR : RAME ARRIVANT A LA STATION MADELEINE SUR LA LIGNE 14.

La RATP continue de se préparer à l’ouverture à la concurrence. Dans ce cadre et dans une perspective de développement, elle a créé un nouveau Pôle Technique et Industriel ayant la mission de piloter toute la politique industrielle du groupe. Constitué des départements MOP (Maîtrise d’ouvrage des projets) et MRF (Matériel roulant ferroviaire), il est dirigé part Sylvie Buglioni, qui était jusqu’alors directrice du département MRF, et qui intègre de ce fait le Comex.

Ewa

La RATP n’attend pas un retour « normal » du trafic avant deux ou trois ans

transport ratp
Le réseau francilien de la RATP ne devrait pas retrouver sa fréquentation habituelle avant deux ou trois ans, a estimé le 6 juillet la PDG du groupe Catherine Guillouard, sur Radio Classique. « Aujourd’hui, (…) nous sommes à 70% du trafic en semaine sur nos réseaux, et le week-end ça peut monter à 85 voire 90% sur les RER« , a-t-elle indiqué. « Dans les 18-24 mois, on pourrait rester à 90% de notre jauge habituelle« , a précisé la patronne de la Régie, conditionnant la reprise à trois variables :  l’importance du télétravail, pour lequel « on y verra plus clair (…) à la rentrée« , le retour des touristes, qui fournissent habituellement 10% des recettes, et l’essor de l’e-commerce, les Franciliens sortant moins pour faire leurs courses. Toutefois, a ajouté Catherine Guillouard, des facteurs positifs pourraient contrebalancer la tendance, notamment les  quatre extensions de lignes de métro à réaliser d’ici 2024 (les lignes 4, 7, 11 et 14).

Ewa

La RATP lance la nouvelle version de son appli pour se positionner sur le MaaS

appli RATP MaaS

La RATP lancera le 15 juin prochain, une nouvelle version de son appli, baptisée Bonjour RATP, qui proposera de nouvelles fonctionnalités liées au MaaS (Mobilité as a service), en intègrant de nouveaux modes de transports : les vélos en libre-service Vélib’, les VTC de Marcel, et les trottinettes électriques, Tier Mobility (en septembre).

A la différence d’autres applis se réclamant du MaaS, celle-ci permettra de payer le service, souligne la RATP. Autrement dit, l’utilisateur ne sera pas renvoyé vers les autres opérateurs de transports, notamment pour acquitter son achat, ce qui supposerait de nouvelles identifications. Cette possibilité, compliquée techniquement, va obliger les partenaires de la RATP à partager leurs données.  « Mais il n’y a pas d’exclusivité », assure Hiba Farès, directrice chargée de l’Expérience Clients, des Services et du Marketing au sein du groupe RATP. « Nous aurions pu travailler avec d’autres entreprises. Nous cherchions plutôt des acteurs français ou européens », ajoute-t-elle.  Et ce n’est qu’un début.

mappy velo2

L’intégration de la cartographie Mappy, rachetée en novembre dernier par la RATP à Solocal, enrichit aussi considérablement l’appli en apportant 150 000 points d’intérêt : stations de métro et de RER, bien sûr, mais aussi de Vélib’, restaurants, cinémas, les musées ou parkings. Car l’atout de Mappy, c’est aussi d’être tourné vers la route, un maillon de la chaîne du transport indispensable pour se déplacer. En proposant des solutions alternatives, avec des parkings à proximité des gares RER, la RATP affirme vouloir lutter contre l’autosolisme, et les émissions de CO2. D’autant que les restrictions de circulation se multiplient pour les véhicules les plus polluants dans une partie du grand Paris.

La RATP souhaite également vendre son MaaS « en marque blanche » à des autorités organisatrices de transports dans d’autres métropoles françaises, « parce que c’est une application capable de gérer d’importants volumes de données. Elle ne serait pas pertinente pour des villes moyennes », explique encore Hiba Farès. L’opérateur ne visera donc pas (forcément) les villes où RATP Dev est déjà opérateur de transport. Vendre son outil de MaaS à des AOM participera à la recherche de l’équilibre financier, au même titre que les négociations commerciales engagées avec les autres opérateurs. Mais sur ce point, Hiba Farès ne souhaite pas dévoiler les accords signés avec eux, et assure que « le premier objectif, c’est que ça fonctionne. Sinon, le visiteur ne reviendra pas ! ». Et sans flux, pas de monétisation.

Yann Goubin

Ewa

La RATP veut muscler son expertise digitale avec l’arrivée de Frédéric Tran Kiem

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Catherine Guillouard a nommé Frédéric Tran Kiem à la tête du digital, des systèmes d’information et de l’innovation à la RATP. Directement rattaché à la PDG, il entre également au Comex.

Ce polytechnicien de 54 ans, également diplômé de Telecom ParisTech, a passé une grande partie de sa carrière dans le secteur des télécommunications chez Orange puis Bouygues Télécom où il a occupé des fonctions opérationnelles telles que responsable des développements facturation, CTO Orange Cloud for Business, ou encore Directeur de la performance du SI, rappelle la RATP dans un communiqué.

Avec l’arrivée de ce nouveau directeur, la régie explique vouloir poursuivre la dynamique pour « renforcer son expertise et son développement sur les nouvelles technologies au bénéfice de sa propre organisation interne et des solutions de mobilité digitales qu’elle propose« .

De son côté, Marie-Claude Dupuis, qui coiffait jusqu’alors l’innovation, continue de porter la stratégie et le développement du groupe. A partir de juin, elle pilotera aussi les équipes chargées de l’immobilier avec l’objectif de faire croître cette activité.

Enfin, à 63 ans, Christian Galivel, directeur général adjoint en charge des projets, de l’ingénierie et de l’investissement, a décidé de faire valoir ses droits à la retraite à la fin juillet. « Christian Galivel aura par la suite une mission de conseiller technique auprès de la présidente« , indique la RATP.