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Ewa

Grand Est achète 16 Régiolis à CAF pour l’axe Saverne – Strasbourg – Sélestat

Regiolis TER Grand Est © Grand Est

La région Grand Est a annoncé le 14 novembre la commande de 16 rames Régiolis bimodes au constructeur CAF, pour un montant de 235 millions d’euros. Ces trains sont destinés à remplacer les rames régionales réversibles (RRR), datant des années 1980-1990 et arrivant en fin de vie. Elles circulent actuellement sur l’axe Saverne – Strasbourg – Sélestat, « colonne vertébrale du Reme/Serm de Strasbourg », précise la région Grand Est.

Les rames seront construites sur le site de Reichshoffen, racheté en 2021 par CAF à Alstom. La livraison est prévue progressivement à partir de 2028 jusqu’en 2030, pour une mise en service en 2030.
Les Régiolis doivent contribuer au renforcement de la desserte entre Saverne, Strasbourg et Sélestat, avec jusqu’à quatre trains par heure sur cet axe.

Un nouveau centre de maintenance sous réserve d’études

Les Régiolis 6 caisses de 110 mètres offriront 355 places assises, contre 265 pour les actuelles RRR, et pourront circuler en unité multiple (UM2) afin d’augmenter la capacité en heure de pointe. Ils disposeront de la climatisation, d’un plancher bas intégral, d’une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, d’un système d’information voyageurs embarqué et d’une insonorisation renforcée.
L’entretien des 16 nouvelles rames devrait être effectué dans un nouveau centre de maintenance qui pourrait être construit à Sélestat « sous réserve des études de faisabilité à mener », précise la Région.
En choisissant un matériel identique déjà en service dans la région (97 rames Réglions en service), Grand Est souhaite réduire significativement les coûts, notamment de maintenance, grâce à la mutualisation des pièces, des outils et des compétences techniques. L’homogénéisation du parc régional représente une économie estimée à 130 millions d’euros sur 40 ans par rapport à des scénarios d’acquisition de matériel différent (Regio 2N ou AGC). En attendant de ce nouveau matériel, la région a engagé 11,7 millions d’euros pour prolonger la durée de vie des rames réversibles.

Ewa

Les travaux sur l’axe Marseille-Gardanne avancent

Régiolis en région Sud

Deux nouvelles rames Régiolis ont été dévoilées le 6 janvier à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône, à l’occasion de l’inauguration du pôle d’échanges multimodal de cette gare. Ces rames commandées et financées par la Région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur ont été livrées par Alstom, mi-novembre à la SNCF et à la région, conformément au planning. Arborant une livrée Zou ! Région Sud, ces rames font partie d’une levée d’options de cinq trains pour un montant total de plus de 40 M€. Elles complètent une précédente commande de 10 Régiolis identiques, qui avaient été entièrement mis en service en 2016.

Composées de quatre voitures, ces rames offrent une capacité totale de 214 places assises, avec un niveau de confort élevé sur des lignes régionales : sièges équipés de liseuses individuelles et de prises électriques, espaces dédiés aux vélos et aux bagages, larges baies vitrées et niveau sonore et vibratoire réduit. Elles sont accessibles aux PMR et précâblées pour recevoir la technologie ERTMS.

La présentation des nouveaux Régiolis a aussi été l’occasion d’expliquer aux élus l’avancement des travaux sur l’axe Marseille-Gardanne (MG2) qui doivent permettre une augmentation de la capacité de circulation. Il s’agit notamment de créer une double voie entre Gardanne et Luynes. En 2019, d’importants travaux de génie civil avaient permis d’élargir la plateforme ferroviaire en prévision du doublement de la ligne sur 3,5 km entre Gardanne et Luynes. La deuxième voie a été posée cet été. Elle permettra une plus grande souplesse dans la gestion des circulations en offrant une zone de croisements supplémentaire. Des améliorations ont été réalisées à Aix-en-Provence pour porter le faisceau à cinq voies d’exploitation à quai et deux voies de garage. La longueur de ces quais a été portée à 220 mètres pour avoir la possibilité d’accueillir des rames plus longues.

D’autres travaux sont en cours ou effectués à Luynes, Saint-Antoine, Simiane. Commencée en 2018, la 2e phase des travaux doit s’achever en 2021 après, notamment, l’installation de la nouvelle signalisation informatisée et télécommandée depuis Marseille. La mise en service commerciale de la ligne est programmée pour le 3 octobre 2021.

Yann Goubin

Ewa

Trains plus larges : ça ne passe pas

Regiolissite

Un appel à la démission de Guillaume Pepy et Jacques Rapoport qui s’entendait entre les mots dans les propos de Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du Parti Socialiste… Un rappel au bon sens de Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, ironisant sur la nécessité  pour « les constructeurs et la SNCF de vérifier bien que les quais soient au moins au bon niveau » et demandant que « les responsables paient ». La commission d’enquête exigée par Frédéric Cuvillier, son  secrétaire d’Etat aux transports, voulant toute la lumière sur l’affaire. Le « Je suis en colère » de Jean-Jack Queyranne, le président de Rhône-Alpes, emboîtant le pas avec d’autres patrons d’exécutifs régionaux au président de l’ARF, Alain Rousset, qui n’entendait pas les voir pris « pour des pigeons », volatiles dans l’air du temps. Sans parler des organisation syndicales, CGT, SUD-Rail et UNSA qui l’avaient bien dit que ça devait arriver. Et une furieuse activité sur Twitter et les réseaux sociaux des uns ou des autres.  Même si Valérie Pécresse, chef de file de l’opposition UMP, n’a pu résister au plaisir d’une déclaration, la droite n’a quasiment rien eu à faire. C’est à gauche que le pavé sur les voies lancé par Le Canard Enchaîné dans son  édition de mercredi 21 mai à fait politiquement le plus de bruit en tombant. Une utilisation non dénuée pour certains de quelques arrière-pensées.

    A la veille de l’ouverture, le 16  juin prochain, de la discussion par les députés du projet de Réforme du système ferroviaire, nul doute en effet que l’affaire qu’il qualifie de « rocambolesque » des quais trop étroits ou des trains trop larges ne vienne à point nommé pour Frédéric Cuvillier faire la démonstration  de l’urgence de sa réforme remariant RFF et SNCF. Et contrer un certain nombre d’acteurs du secteur qui émettent des doutes sur la nécessité d’une telle réunification. Lesquels ne se privent pas en privé de commenter que le problème n’est pas là puisque, en l’état actuel des choses, c’est bien la SNCF qui, en tant que gestionnaire délégué des infrastructures appartenant à RFF, est chargée de planifier et de réaliser les travaux nécessaires sur les quais en temps et saison. Que c’est elle encore qui procède en tant que transporteur aux appels d’offre et que c’est bel et bien son ingénierie maison qui définit les cahiers des charges pour les constructeurs de matériels.

 Quant à Ségolène  Royal, qui a enfoncé le clou en dénonçant ceux qui avaient pris « des décisions aussi stupides », l’ex-présidente de la région Poitou-Charentes, on s’en souvient peut-être, fut la première, bien avant que huit régions ne s’associent pour commander ensemble directement leurs trains, à  émettre le vœu de pouvoir se passer de la SNCF pour la commande de ses TER.

Ch B

Ewa

TER : le Régiolis homologué

Regiolis ALS141RN049

Alstom a obtenu l’autorisation de mise en exploitation commerciale (Amec) délivrée par l’Etablissement public de sécurité ferroviaire (EPSF) de Régiolis, son train régional de dernière génération issu de la gamme Coradia. Cette homologation, processus au cours duquel interviennent aussi Eurailtest, Certifer, RFF et SNCF, « couvre l’ensemble des Régiolis commandés à ce jour par 12 régions» précise un communiqué d’Alstom du 24 mars. Cette autorisation ouvre la voie aux premières mises en service commercial dès le 22 avril en Aquitaine, Lorraine, Alsace et Picardie.

10 rames Régiolis de présérie ont effectué 350 000km durant 1 400 jours de tests cumulés. Une cinquantaine d’ingénieurs et techniciens spécialisés d’Alstom se sont relayés « pour mener à bien ces essais et répondre aux 10 000 exigences françaises et européennes nécessaires pour faire circuler en toute sécurité les Régiolis sur le réseau ferré national » précise le communiqué d’Alstom.