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Ewa

Keolis recense trois attentes universelles en matière de mobilité digitale

A l’occasion du forum Netexplo, événement annuel sur l’innovation digitale, Keolis a révélé les résultats de son premier Observatoire international des mobilités digitales. En partenariat avec l’observatoire placé sous l’égide des Nations-Unies, le groupe de transport a scruté les pratiques numériques dans 13 smart cities des 5 continents. Et ce dans la pure tradition des enquêtes de marketing territorial, les Keoscopies. « Notre secteur d’activité – pas seulement le transport collectif, mais tout l’écosystème de la mobilité individuelle et partagée – est fortement impacté par le numérique », a rappelé Jean-Pierre Farandou, président de Keolis. Soulignant que « l’innovation est dans l’ADN » du groupe, il estime : « Notre rôle est aussi de donner aux collectivités une compréhension fine des attentes des voyageurs en la matière ».

Cette démarche d’exploration internationale – passant par Hongkong, Dubaï, Hyderabad, Tokyo, Sao Paulo ou Lyon, notamment – a permis d’analyser 400 innovations et de constater qu’il existe trois attentes universelles, partout sur la planète. « L’impératif du temps réel, l’hyperpersonnalisation et le coaching pas à pas d’un bout à l’autre de son déplacement, a énuméré Bernard Tabary, directeur International de Keolis. On ne peut plus considérer un agrégat de voyageurs, géré comme un flux dans sa globalité parce qu’ils ont une attente d’un traitement individualisé ». Ces trois attentes, la filiale transports urbains de la SNCF estime qu’elles font partie des « dix fondamentaux de l’expérience client de la smart mobility », qui démarre par l’organisation du déplacement, et se poursuit lors du trajet que l’on souhaite réaliser en toute quiétude et de manière humanisée.

A cet égard, l’information en temps réel « est devenue un basique, estime Kara Livingstone, directrice marketing groupe. Elle se doit d’être sur des supports diversifiés, conceptualisés – indiquant par exemple “tournez devant le Mac Do“ plutôt que “dirigez-vous vers le nord“ et collaborative grâce au crowdsourcing ». 67 appli, allant de l’indispensable au plus disruptif ont été identifiées, dont « email my boss » au Cap en Afrique du Sud, qui permet d’envoyer automatiquement un message de retard à son patron ou sa nounou en cas d’imprévu.

En matière de sécurité, les 32 solutions examinées ont permis de remarquer la montée en puissance des fonctionnalités anti-agression et particulièrement du bouton “Help !“ qui géolocalise le voyageur et lui permet de dialoguer en visioconférence (à Hyderabad notamment) ou le shake my phone à Singapour qui permet d’appeler à l’aide en secouant le smartphone. « On a même vu à Netexplo, une application à Pékin qui utilise les poignées de bus comme détecteur de votre pouls, et de son évolution au fil des jours afin de faire de la prévention santé…», raconte encore Bernard Tabary

Troisième domaine, la collaboration. Ou « comment garder une mobilité humanisée à l’ère de la digitalisation, de la robotisation et de la désintermédiation ? » interroge Kara Livingstone. Cette fois, 59 solutions ont été recensées, avec par exemple le bouchomètre à Abidjan, « un Waze local qui s’est créé sans aucune cartographie », relate le directeur international. Ou encore Kappo à Santiago du Chili qui utilise les cyclistes volontaires pour analyser la qualité de l’air et dresser la carte de la pollution atmosphérique. Après avoir dressé un panorama mondial des attentes en matière de mobilité digitale, le groupe estime que ces outils permettent de « réussir la simplification, le sentiment de bien être, la personnalisation et l’humanisation », affirme la directrice marketing.

Face à la digitalisation croissante, on observe diverses attitudes dans les territoires. Allant de ceux qui ont leur application institutionnelle et propriétaire et souhaitent qu’elle soit une référence absolue – à l’instar de Dubaï ou Hong Kong qui ont des appli très riches – à ceux préférant déléguer aux “pure players“ via une politique d’open data, comme Londres, Montréal ou Melbroune. « Plus de 500 appli utilisent les données de TfL, souligne Bernard Tabary. D’où une confusion sur leur pertinence pour les voyageurs… ». Mais partout, un constat : « l’imagination est sans limite ».

C. N.

Ewa

Rennes passe à la tarification solidaire

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La tarification dite solidaire fait de plus en plus d'émules. c'est cette fois la métropole de Rennes qui va l'appliquer à compter du 1er janvier prochain. Avec un ticket unitaire à 1,50 euro et un abonnement mensuel adulte à 49,60 euros (et 2 mois offerts dans sa version annuelle), le réseau Star de l’agglomération rennaise propose les tarifs publics parmi les plus bas des réseaux des 19 agglomérations françaises équipées de lignes de tramway ou de métro, a t-il calculé. Jusqu’à présent, Rennes Métropole accordait la gratuité à l’ensemble des membres d’un foyer selon des critères de ressources et près de 54 000 personnes en ont bénéficié en 2015 (avec une carte KorriGo chargée d’un titre social). L’année dernière, la part des voyages effectuée avec un titre gratuit était de 26,7 %. L’autorité organisatrice a décidé de passer à la tarification solidaire à compter du 1er janvier 2017. désormais, des réductions de 50 et de 85 % – toujours en fonction des ressources du foyer – et la gratuité sera accordée au plus démunis (par exemple pour une personne seule ayant un revenu mensuel inférieur ou égal à 900 € ou pour un coupla avec enfants ayant moins de 1620 € par mois). « Ce sont ainsi quelque 36 000 personnes supplémentaires qui pourront voyager à moindre coût » a calculé Rennes Métropole. Ainsi une personne seul pourra prétendre à 50 % de réduction pour des revenus compris entre 1 051 € et 1 200 € et à 85 % entre 901 € et 1 050 €.

Dans le même temps, la carte sans contact Korrigo évolue. Les 600 000 exemplaires de ce sésame de la mobilité dans la région Bretagne, vont en effet progressivement laisser place à une carte nouvelle génération qui donnera accès à de nouveaux services. Dès la rentrée, par exemple, les étudiants pourront ainsi accéder à différents services universitaires (restaurants, bibliothèque…). Elle pourra aussi être utilisée pour les piscines, le service d'auto-partage, les horodateurs (uniquement pour les professionnels dans un premier temps). En 2017, la carte fonctionnera aux bornes de recharge pour véhicules électriques. L’objectif étant à terme, qu’elle remplace la carte Sortir et soit utilisable dans les bibliothèques de la Métropole, voire dans les équipements sportifs.

 

Ewa

Saint-Etienne lance Moovizy, un compagnon de mobilité

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Après Optimod’ à Lyon et sa déclinaison à Toronto, Transdev lance un nouveau compagnon de mobilité à destination des Stéphanois. L’appli développée en partenariat avec la métropole et le réseau Stas sera totalement opérationnelle sous Android et iOS pour l’Euro 2016  style= »font-size: 12px; line-height: normal; margin-bottom: 0px; -webkit-text-stroke-width: initial; font-family: Helvetica; -webkit-text-stroke-color: rgb(0, 0, 0); »>
« Un pas de plus vers la mobilité comme un service pour organiser son voyage de bout en bout en s’informant en temps réel et en achetant la combinaison des meilleures solutions. » C’est ainsi que Jean-Marc Janaillac, PDG de Transdev, a présenté Moovizy, l’appli lancée à Saint-Etienne le 26 mai. Une innovation développée par Cityway, la filiale innovation et services du groupe, et directement issue du précurseur lyonnais Optimod’, à ceci près qu’il lui manque les prévisions de circulation automobile. Mais elle est dotée d’un tout nouveau système, testé pour la première fois en France, qui offre la validation des titres sans contact à tout détenteur d’un mobile équipé du Bluetooth. Ce n’est en effet pas le NFC, encore trop peu répandu, qui a été choisi, mais l’utilisation de beacon, cette petite balise sans fil qui détecte les mobiles à proximité. 400 de ces petits boîtiers de détection ont été installés dans les véhicules de la Stas.

Toutes les étapes d’un déplacement sont gérées par l’appli qui géolocalise l’utilisateur : la préparation, le calcul d’itinéraires tous modes avec systématiquement les horaires et la disponibilité en temps réel (TC stéphanois de la Stas et lyonnais des TCL, TIL les cars interurbains de la Loire, trains SNCF depuis les 25 gares du territoire, auto avec le trafic temps réel grâce au floating car data, 15 parkings en ouvrage ou P+R, VLS VéliVert, et même les vols au départ et à l’arrivée des deux aéroports), l’achat de titres, la validation et enfin le suivi du trajet avec la possibilité de changer ses plans en cas de problème, l’appli recalculant le meilleur itinéraire.

Un an de travail a été nécessaire pour connecter les millions de données nécessaires et pour aboutir à ce produit dont l’ergonomie a été particulièrement soignée. En page d’accueil, un carrousel propose cinq modes (bus et tram, train, voiture, vélo, avion) et décline ensuite les fonctionnalités habituelles d’une appli transport. « Moovizy remplacera une dizaine d’applications jusqu’ici nécessaires pour avoir une grande partie de toutes ces informations », estime Olivier Le Grontec, directeur général de la Stas. Les indéniables plus restent tout de même la fonction tracking, qui une fois cochée permet à l’utilisateur de bénéficier d’un assistant futé durant son trajet qui lui proposera une alternative en cas d’incident des TC ou de bouchon routier ainsi que le M-Ticketing.

Conçue sur un mode agile, l’appli évoluera certainement très vite, en fonction des avis des 15 panélistes volontaires. Il est enfin prévu sous un an d’intégrer la fonction prédictive à une heure de la circulation automobile. « Cette appli inédite est un événement majeur pour la gestion des déplacements urbains et périurbains de l’agglomération », a tenu à souligner Gaël Perdriau, maire (LR) de la ville et président de Saint-Etienne Métropole, qui rappelle-t-il a été labélisée French Tech. Elle est conçue à l’échelle d’un bassin de vie de près de 400 000 habitants. Dommage qu’elle n’intègre pas l’autopartage ou le covoiturage, pourtant présents sur l’agglomération via Cité Lib et Covoit’Oura. Moovizy est en tout cas candidate aux Trophées de l’innovation qui seront décernés lors du Salon Européen de la mobilité.

cecile.nangeroni@laviedurail.com

Ewa

Ile-de-France. Le passe Navigo à tarif unique entre en vigueur

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A partir du 1er septembre, le forfait Navigo à tarif unique sera appliqué à tous les voyageurs qui utilisent les transports publics en Ile-de-France… style= »margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; font-family: arial; font-size: 15px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); »>
70 euros , c'est désormais la somme mensuelle que devra débourser le voyageur francilien, que celui-ci habite le centre de Paris ou la banlieue la plus éloignée.

A cette occasion, le RATP va déployer 200 agents supplémentaires dans 33 gares et stations afin d'aider les utilisateurs à acheter leur titre de transport.

Promesse de campagne de 2010 de Jean-Paul Huchon (PS), le passe à tarification unique a été approuvé le conseil du Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) en février dernier.

Ewa

Info voyageurs. La RATP passe au NFC

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L’idée étant d’aller toujours plus vite, la RATP propose maintenant aux utilisateurs du bus et du tram d’avoir l’info-voyageur en un éclair. Un smartphone NFC (near field communication) qu’on approche de l’étiquette NFC apposée à titre de test, depuis la fin octobre, dans les abris de la ligne 24 et du T2, et hop le tour est joué !   

Immédiatement, l’écran affiche les temps d’attente à l’arrêt pour les deux prochains bus ou tram, l’ensemble du parcours de la ligne et un plan de quartier interactif. Il peut aussi faire une recherche d’itinéraire.

Ce nouveau service reprend les fonctionnalités du site Internet et de l'application pour smartphones déjà proposés par la RATP. « Il y a six millions de mobiles NFC, soit 10 % du parc, dont environ 2 millions en Ile-de-France et tous les mobiles neufs en sont dotés, assure Bernard Dupré, chef de projet, délégué à l’innovation à la RATP. On estime donc être “just in time“, que le marché est mûr et que la technologie va se généraliser dans les mois qui viennent». Avec ce choix du NFC, l’opérateur mise sur une technologie  innovante à fort potentiel de développement de nouveaux services.

Développé par la filiale Ixxi, spécialisée dans les services de mobilité urbaine, le dispositif vient compléter les canaux d’information existants sous abri, QR Code ou envoi de SMS. Il présente l’avantage d’être très peu coûteux : environ 2,5 euros l’étiquette – qui est en fait une antenne – sans la pose, tout en étant résistante à l’humidité et aux UV. « Les étiquettes devraient tenir au moins cinq ans, selon nos estimations », poursuit-il.

La RATP entend les généraliser aux 13 500 arrêts de son réseau de surface Paris et banlieue d’ici à la fin du premier trimestre 2015. « Le service devient particulièrement intéressant dès que les fréquences sont faibles, comme en banlieue ou sur les Noctilien »,souligne de son côté Dominique de Ternay, responsable marketing à la RATP.

Le flashcode, ancêtre de l’étiquette QR Code, jusqu’à présent disponible aux arrêts fait l’objet d’environ 500 000 utilisations par an. C’est peu, mais régulier. De plus, il suffit de flasher une fois pour ensuite réactiver l’information, même depuis sa salle de bain. Idem avec le NFC, une fois la page mémorisée dans les favoris, une réactualisation de la page permet d’ avoir des infos fraîches.

Quelle que soit la technologie employée, la qualité du réseau mobile reste le principal écueil pour les usagers. « Nous faisons le pari que les réseaux 3G et 4G seront de plus en plus développés », espère Bernard Dupré. Et si le NFC obtient le succès escompté, la RATP envisage déjà une prochaine étape : le tag NFC personnel. Il pourrait être à programmer soi-même ou être vendu préprogrammé à l’arrêt souhaité. Le service innovation du transporteur l’imagine déjà collé sur les réfrigérateurs des millions de Franciliens. Ce serait alors le nouveau réflexe du petit-déjeuner : coller son mobile au frigo pour savoir à quelle heure il faut partir !

Cécile NANGERONI

Ewa

En Paca, « Zou ! » transporte gratuitement les jeunes

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Avec le lancement de sa carte sans contact « Zou ! », la région Paca fait sa révolution tarifaire. Valable à partir du 1er septembre prochain, elle permettra aux collégiens, lycéens, étudiants, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle âgés de moins de 26 ans de voyager gratuitement sur le trajet de leur domicile à leur lieu de formation. Avec le lancement de sa carte sans contact « Zou ! », la région Paca fait sa révolution tarifaire. Valable à partir du 1er septembre prochain, elle permettra aux collégiens, lycéens, étudiants, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle âgés de moins de 26 ans de voyager gratuitement sur le trajet de leur domicile à leur lieu de formation. Et de payer 50 % seulement pour leurs autres trajets. Pour bénéficier de cette carte, il leur suffira de régler 15 euros de frais d’ouverture de dossier. Autre avantage : cette gamme tarifaire, homogénéisée sur l’ensemble du réseau régional, est proposée à la fois sur les TER, les LER (les TER par bus) et les trains des Chemins de fer de Provence exploitant l’axe Nice – Digne. Elle sera donc interopérable, combinant l’usage des divers réseaux, et multimodale, permettant de combiner divers modes de transport.
Parallèlement, une carte « Zou ! 50-75 % » sera valable, elle aussi un an, pour tous les publics, au prix de 30 euros pour les plus de 26 ans, 15 euros pour les moins. Elle permettra à ses possesseurs, et jusqu’à trois accompagnants, d’obtenir une réduction de 50 % sur tous les trajets et de 75 % sur un trajet fixe et déterminé, avec l’achat d’un carnet de dix tickets. Les dossiers seront disponibles, à partir du 1er juillet, en gares SNCF, des Chemins de fer de Provence, routières. Le document sera également disponible sur les sites www.ter-sncf.com:paca, info-ler.fr, trainprovence.com ou regionpaca.fr. Michel Vauzelle, président de la région Paca, résume la philosophie de cette démarche novatrice : « Si l’on veut rendre le train encore plus attractif, il faut en baisser le coût. » Cette nouvelle offre tarifaire vise à « encourager massivement l’usage des transports en commun, notamment chez les jeunes, pour leur offrir plus d’autonomie. » En année pleine, cette nouvelle gamme tarifaire devrait représenter un effort financier de 16,4 millions d’euros pour la Région. « Le prix de la solidarité. »     

 

P. G.
 

Ewa

Avec le tram, Reims passe au sans contact

Pas question d’avoir un tram flambant neuf et d’oblitérer des tickets papier ! Comme de nombreuses autres agglos, Reims passe donc à la télébillettique. Baptisé Grand R, le ticket sans contact sera totalement opérationnel à la mise en service du tramway, le 18 avril prochain. Pas question d’avoir un tram flambant neuf et d’oblitérer des tickets papier ! Comme de nombreuses autres agglos, Reims passe donc à la télébillettique. Baptisé Grand R, le ticket sans contact sera totalement opérationnel à la mise en service du tramway, le 18 avril prochain. Pour Transdev Reims, c’est aussi l’occasion de faire un geste pour l’environnement. « Quand on voit le nombre de tickets papier qui jonchent le sol à Paris ou à Reims… », soupire Eric Omnès, directeur marketing et commercial de Transdev Reims. La carte à puce, de même technologie que le Navigo francilien, a été fournie par Parkeon. Elle permettra de charger tous les titres, abonnements et même le ticket unitaire, ce qui n’est pas fréquent. Pour les visiteurs occasionnels, une carte cartonnée sera vendue 30 centimes et pourra contenir jusqu’à 4 fois le titre valable 1 h à 1,20 euro. Car en 2005, quand le consortium concessionnaire du projet tram répond à l’appel d’offres, il fait le pari d’une baisse du prix du ticket unitaire électronique. Or, ça n’est pas le cas, l’AO répercute donc son coût sur l’usager.

Si la carte plastifiée, nominative (avec photo) ou anonyme, est pour l’instant offerte elle coûtera ensuite 5 euros et sera valable 4 ans. L’objectif est d’équiper tous les abonnés d’ici avril. Et puisque les 300 valideurs sont déjà installés dans les bus, ils peuvent déjà commencer à l’utiliser. 300 autres valideurs seront disposés dans le tram, en stations et dans les trois parcs-relais, dont l’accès sera offert aux clients du réseau Citura (nouveau nom des Tur). « Nous tablons sur 60 000 à 870 000 cartes distribuées à fin 2011, et 100 000 courant 2012 », estime Eric Omnès. Les moyens de paiements seront multipliés avec 80 commerçants revendeurs, l’agence commerciale et, dès septembre, la vente à distance. Avec un lecteur USB, la carte pourra être rechargée par Internet. Enfin, il sera possible d’utiliser un des 12 guichets de la Caisse d’Epargne pour créditer sa carte. « Transdev a un partenariat national avec cet établissement et Reims est le site pilote », poursuit-il.

Grâce à la billettique, la gamme tarifaire se simplifie : une gamme moins de 26 ans et seniors à 25 euros par mois (250 euros pour l’année) et une gamme 26-60 ans à 31,50 euros (315 euros par an). Autre critère, « tous deviennent des titres à durée, explique Eric Omnès. Le ticket une heure autorise plusieurs correspondances et même le retour, le ticket “ journée ” s’utilise 24 h en horaires glissants et les abonnements mensuels et annuels prennent effet à compter de la première validation ». Une façon d’éviter les queues aux guichets en début de mois.

Ewa

A Orléans, agglo et conseil général lancent leur billettique sans contact

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Le conseil général du Loiret et l’agglomération d’Orléans viennent de lancer leur système de billettique interopérable et sans contact. La carte Moda Pass’ sera opérationnelle dès le 25 octobre sur les cars d’Ulys (conseil général) et le ler décembre sur les 220 bus de TAO (agglomération). Les transports scolaires ne seront touchés qu’à la rentrée de septembre 2011. Les deux AO ont travaillé avec le même fournisseur (ERG de Besançon) mais avec deux systèmes différents : Ulys fonctionnera uniquement avec la carte sans contact alors que les valideurs TAO proposeront un service mixte : carte magnétique et carte sans contact. « C’est un système plus souple, a expliqué Muriel Chéradame, vice-présidente aux transports de l’Agglo, notamment pour gérer les voyageurs occasionnels ou les tickets unitaires ». Au total Ulys aura investi 3,5 millions d’euros dans l’équipement de ses cars et TAO 6 millions. Mais le réseau de l’agglomération orléanaise a bénéficié d’une subvention européenne de 3,5 millions pour son programme global d’équipement en radio transmission et information des voyageurs. Cette interopérabilité ne concernera pas les trains TER. « Nous regrettons que la région n’ait pu, pour des raisons techniques, s’associer à nous, expliquent les représentants de l’Agglo et du conseil général. Mais un accord pourrait intervenir en 2013 en même temps que la mise en service de la première ligne de tram à Tours ». D’ici là, Moda Pass’ pourrait être adoptée par les transports urbains de Montargis.