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Ewa

Inde : Bombardier fournira de 162 voitures pour le métro de Delhi

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La filiale de matériel ferroviaire du constructeur canadien Bombardier a annoncé, le 29 juin, avoir décroché un contrat pour la fourniture de 162 voitures au métro de New Delhi pour 204 millions d'euros (228 millions de dollars). 

La livraison des véhicules concernés par cette commande devrait commencer… … au troisième trimestre de 2016 pour se terminer au début de 2018. 

Bombardier Transport emploie environ 1 100 personnes en Inde, où il exploite une usine de production de véhicules ferroviaires avec atelier de montage de bogies à Savli, près de Vadodara (ouest du pays), une usine de fabrication de systèmes de propulsion à Maneja (ouest), un centre de systèmes de contrôle ferroviaire à Gurgaon (près de New Delhi) et un centre d'ingénierie à Hyberadad (centre-sud). 

Environ 1,2 milliard de dollars de matériel roulant et de solutions de signalisation ont déjà été dépensé pour le métro de Delhi.

Ewa

Qatar : Thales équipera le futur tramway de Lusail

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Thales et l’entreprise qatarienne QDVC, filiale de Qatari Diar et Vinci Construction Grands Projets, ont signé un contrat pour la fourniture d’un système… style= »margin-top: 15px; margin-bottom: 15px; padding: 0px; font-family: arial; font-size: 15px; line-height: 20px; background-color: rgb(255, 255, 255); »>
… intégré de supervision, télécommunications, sécurité et billettique pour le futur tramway de Lusail.

Le réseau de tramway de la ville de Lusail sera composé de 4 lignes. Il s’étirera sur 32 kilomètres dont 7 en sous-terrain et desservira 37 stations. De son côté,  Alstom livrera 35 rames Citadis équipées d'une technologie sans caténaire, ainsi que l'alimentation électrique et les moyens de télécommunication et de contrôle. (contrat remporté en juin 2014)

Le tramway devrait entrer en service commercial en 2018 avec pour objectif d’accueillir jusqu’à 450 000 usagers par jour.

Ewa

Alstom remporte 2 contrats au Caire

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Dans le cadre de la construction de la ligne 3 du métro du Caire ( phase 4A), Alstom a signé deux contrats avec l'opérateur égyptien National Authority for Tunnels (NAT) pour un montant de 80 millions d'euros… Le premier consortium composé d'Alstom et Thales équipera la ligne 3 du métro du Caire de la solution de signalisation Urbalis 200, des moteurs d'aiguillage et de l'équipement de signalisation des stations.  Le second marché qui porte sur l'infrastructure, a été attribué à Alstom en collaboration avec Colas Rail, Orascom et ARABCO.

La phase 4A de la troisième ligne de métro du Caire sera achevée en 2018.

Ewa

Inde : Alstom décroche 2 contrats pour le métro de Cochin (Kochi)

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Le 22 janvier, Alstom a annoncé avoir remporté 2 contrats auprès de la Delhi Metro Rail Corporation (DMRC). Les projets, d'une valeur de 65 millions d'euros, portent d'une part sur la conception, la fabrication, la fourniture, l'installation, les tests et … la mise en service d'Urbalis 400, solution de contrôle des trains basée sur la communication en réseau (CBTC), et d'autre part sur la fourniture d'une solution de télécommunication intégrée comprenant la radio, le système CCTV3, un système d'annonce et d'information passagers, ainsi qu'un réseau gigabit Ethernet pour garantir le confort et la sécurité des voyageurs.

Ces installations doivent être mises en oeuvre début 2016 pour une mise en service commercial en mars 2016.

 

A terme, 25 métros de type Metropolis circuleront sur la nouvelle ligne de métro qui s'étend sur 25 km et dessert 22 stations. Le trafic sur la ligne est estimé à 15 000 voyageurs par heure et par direction.

Ewa

Signalisation. Les grands projets qui marchent… et ceux qui ne marchent pas

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ERTMS, pas vraiment standard, divise toujours l’Europe ferroviaire. Le CBTC, après les métros, s’intéresse aux trains de banlieue. Alors que la commande centralisée s’impose outre-Manche et outre-Rhin. Petit tour d’Europe  

« Si les Français et les Allemands avaient mis autant de volonté a faire progresser ERTMS qu’à lui mettre des bâtons dans les roues ces quinze dernières années, on n’en serait peut-être pas là ! » Cette remarque récemment émise par un spécialiste de la signalisation venu d’un pays voisin de la France et de l’Allemagne résume la différence de point de vue entre réseaux ferrés s’étant déjà dotés de systèmes performants et réseaux qui auraient tout à gagner en adoptant ERTMS (European Rail Traffic Management System). Ce « système européen de gestion de la circulation ferroviaire », qui est loin d’équiper tous les réseaux ferrés du continent, associe en principe le standard européen de contrôle-commande ETCS (European Train Control System) à la télécommunication ferroviaire GSM-R. « En principe », car le problème d’ERTMS est que certains de ses aspects techniques, formalisés dans la deuxième moitié des années 1990, sont aujourd’hui dépassés. En particulier, le GSM-R ne bénéficie pas de tous les « plus » apportés depuis son adoption par la téléphonie 3G, puis maintenant 4G. Mais est-ce un problème ? Pour les uns, oui, et ceci justifie une certaine réticence à adopter ERTMS (par la SNCF en particulier). Pour les autres, non, car la nature des informations de sécurité à transmettre entre sol et train ne nécessite pas des performances supérieures à celles du GSM-R. D’ailleurs, ce dernier donne globalement satisfaction et son déploiement progresse plus vite qu’ERTMS, en France et dans la plupart des pays européens.

Côté ERTMS, à côté des réseaux réticents cités plus haut, les « bons élèves » se recrutent surtout parmi les pays « de passage » qui souhaitent basculer intégralement vers le standard européen comme le Luxembourg, la Belgique, la Suisse ou le Danemark. ERTMS est également le bienvenu sur les lignes à grande vitesse en Espagne, en Italie, aux Pays-Bas ou en Turquie. Mais des applications plus originales sont envisagées sur deux réseaux ni hostiles à ERTMS, ni vraiment enthousiastes pour l’équipement des grands axes.

Hormis pour les lignes nouvelles dans le grand nord, la Suède s’intéresse surtout à l’application « régionale » du système européen, qui permet de moderniser des lignes à faible trafic à moindre frais (moins d’équipements le long des voies). A ce titre, un équipement « régional », assimilable au niveau 3 d’ERTMS (une première mondiale), a été mis en service entre Borlänge et Malung (129 km) en 2012. Mais avant de généraliser cet équipement, il faudra résoudre le problème de couverture GSM-R ou radio, indispensable au niveau 3.

En Grande-Bretagne, passé un enthousiasme initial à la fin des années 1990, ERTMS a d’abord été testé à petite échelle, sur une petite ligne au Pays-de-Galles. Ainsi, le niveau 2 a été mis en service en 2011 sur la ligne en fourche de Shrewsbury à Aberystwyth et Pwllheli (218 km) : après deux années et demi, l’essai a été jugé concluant. Le standard européen a ainsi été choisi pour la modernisation de Thameslink, une des lignes de banlieue les plus importantes de Londres. Mais côté grandes lignes, on reste prudent. ERTMS doit équiper dans les prochaines années Londres – Peterbrough (au nord), en prolongement de Thameslink, et Londres – Bristol (à l’ouest), tronçon qui sera emprunté par les trains de Crossrail à l’est de Reading. Ceci alors que Crossrail, le futur RER est-ouest de Londres, sera équipé du CBTC sur son tronçon central ! Une décision prise « pour ne pas prendre de risques » avec ERTMS sur la partie la plus critique, mais qui obligera à développer une interface entre ERTMS et CBTC…

Des problèmes de transition similaires à ceux de Crossrail devraient être rencontrés en région parisienne avec le prolongement d’Eole à l’ouest, pour lequel un équipement type CBTC doit être mis en service. Or cet équipement, qui a fait ses preuves sur de nomdreux réseaux de métro, ne convainc pas tous les spécialistes du trafic banlieue à la SNCF : « Pour 28 trains par heure, il existe déjà d’autres systèmes au moins aussi performants, comme le KCVB ». Un contrôle de vitesse dérivé du Sacem, qui fait ses preuves sur les tronçons centraux du RER exploité par la RATP, mais qui après une trentaine d’années de service est menacé d’obsolescence… Et l’on retrouve le dilemme entre système en place fiable et système plus performant, mais dont l’adoption n’est pas exempte de risques.

Qui dit performances accrues pense également réduction du rôle du personnel, voire des effectifs. 

La commande centralisée des grands réseaux illustre ce fait. Sur le réseau britannique de Network Rail, 12 commandes centralisées doivent reprendre l’exploitation de 16 000 km de lignes : la commande d’York, qui gère depuis septembre tout le réseau du nord-est de l’Angleterre, de Londres (Kings Cross) à la frontière écossaise, fournit 400 emplois au lieu des 1 000 dans les postes d’aiguillage qu’elle remplace. Et alors que sur le réseau DB, la centralisation est encore plus poussée (15 commandes pour 33 000 km de lignes), celle du réseau ferré national français progresse à allure modérée vers 17 commandes pour moins de 29 000 km.

P. L.

 

France : le cordonnier le plus mal chaussé ?

Sur la dizaine de grands noms de la signalisation ferroviaire mondiale, la France abrite les sièges d’Alstom et de Thales, mais aussi le site spécialisé Siemens de Châtillon et une grande partie du savoir-faire d’Ansaldo STS, héritage de CSEE. Et pourtant, hormis les métros automatiques, la France ne brille pas par le modernisme de ses systèmes de signalisation.

Côté commande centralisée, le programme de SNCF Réseau n’est pas extrêmement ambitieux techniquement, avec 17 postes, mais il est socialement délicat à gérer et le serait encore plus avec moins de postes.

ERTMS a du mal à se déployer ? Cette fois, ce n’est pas pour une raison sociale. D’abord, pour les LGV, la SNCF tient à sa TVM 430 (et les Allemands sont satisfaits de leur LZB). Qui plus est, le niveau tendanciel de cadencement des trains sur les LGV n’est pas propice aux investissements. Un proche du dossier remarque que même sur Paris – Marseille, la SNCF a déjà réduit le nombre de rames par heure. Le parc de diminue également : sur 478 rames, 78 ont déjà été dépréciées et 40 à 50 vont déjà être radiées cette année, puis autant chaque année. Selon ce scénario rapide, sur 4 à 5 ans, le réseau va être compacté et les dessertes TGV ne seront pas très différentes du réseau de LGV. Il y a donc à la fois baisse du cadencement sur les LGV existantes et réduction du périmètre des sillons TGV. Et comme, après les quatre coups partis, on ne voit plus venir de LGV, il n’y a donc plus de raison de dire que l’on va investir.

Mais le réseau de LGV ne représente que 2 000 km. Quid des quelque 27 000 autres, où la signalisation est souvent cinquantenaire ? Mais, comme dit le même spécialiste, « Vous vous souvenez du Grand plan de modernisation du réseau annoncé en avril 2013 ? Mais y a-t-il aujourd’hui un plan concret ? Non ».

Dans l’urbain, les vaches sont moins maigres. La RATP continue à jouer un rôle important, en passant de l’automatisation de la ligne 1 à celle de la ligne 4, et en prolongeant la ligne 14. Les appels d’offres de la SGP, attendus en fin d’année (l’un pour le matériel roulant, l’autre pour les automatismes et le poste de commandement), vont doper le marché et l’innovation. RFF/SNCF n’est pas en reste dans le mass transit, avec les appels d’offres en cours : matériel roulant du RER de nouvelle génération et future signalisation Nexteo. Les industriels font des analyses différentes. Alstom, qui trouve que Nexteo sera trop spécifique, n’a pas remis d’offres. Siemens, au contraire, lui trouve assez d’air de famille avec la ligne 1 ou le futur métro du Grand Paris Express pour avoir remis une offre reposant sur une idée de plate-forme commune.

Et il n’y a pas que le Grand Paris : pour la modernisation du métro automatique de Lille, Alstom a développé une solution totalement inédite, centrée sur les trains plutôt que sur la voie, qui pourrait bouleverser la philosophie du CBTC dans les années à venir.

En bref, sur le réseau national, ça stagne, sur le mass transit, ça avance. Le cordonnier français n’est pas le plus mal chaussé, mais il marche à cloche-pied.

F. D. avec P. L.

Ewa

Allemagne : Alstom équipera les ICE de son système ERTMS

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Alstom vient de remporter un contrat auprès de la DB pour équiper 40 ICE de première génération de son système de signalisation ERTMS de niveau 2.

Le système de signalisation, Atlas 200, doit permettre… l'interopérabilité du transport ferroviaire européen en facilitant le franchissement des frontières aux trains de passagers et de marchandises.

Doté de ce nouveau dispositif, l'ICE, train à grande vitesse sera capable de relier Berlin à Munich en quatre heures, au lieu de six actuellement. 

Le contrat prévoit également un contrat de maintenance de logiciels de plus de six ans.

« Avec ce marché, Alstom équipe désormais la quasi-totalité du parc interurbain de Deutsche Bahn avec son système ERTMS de niveau 2, et contribue à l’amélioration du réseau ferroviaire en augmentant sa fluidité»,  déclare Martin Lange, membre du directoire d’Alstom Deutschland AG responsable du transport. 

Le contrat s'élève à 23 millions d'euros.

Ewa

L’Inde veut ouvrir le rail aux investisseurs étrangers

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Le gouvernement indien a annoncé le 8 juillet vouloir ouvrir les chemins de fer aux investisseurs étrangers… …pour pallier son fort déficit d'investissements et lancer une première ligne à grande vitesse. 

Ces grandes orientations ont été dévoilées lors de la présentation du budget des chemins de fer indien, considéré comme un bon indicateur des priorités économiques du Premier ministre Narendra Modi avant la présentation du budget de l'Etat le 10 juillet.

Les chemins de fer indiens, qui transportent 23 millions de personnes chaque jour, ont besoin « d'un changement de cap immédiat » après des années de gestion erratique, a estimé le ministre des Chemins de fer, Sadananda Gowda, devant le parlement. 

Rompant avec le passé, le gouvernement veut permettre des investissements étrangers dans les infrastructures ferroviaires. « Les ressources internes et le financement public sont insuffisants pour répondre aux besoins », a dit le ministre.

Il propose également le développement de partenariats publics-privés (PPP) pour accélérer la modernisation et le développement du rail. 

« Notre objectif est que l'essentiel des projets futurs soient financés par des PPP y compris dans la grande vitesse, qui requiert des investissements importants », a dit le ministre. 

Sur la grande vitesse, le gouvernement a identifié la ligne Bombay-Ahmedabad, deux grandes villes de l'ouest du pays, comme le projet principal car « un certain nombre d'études ont déjà été réalisées ».

En attendant la réalisation d'un tel projet, « qui requiert une infrastructure complètement nouvelle », le gouvernement a promis de moderniser les infrastructures sur neuf lignes reliant des grandes villes afin de pouvoir atteindre une vitesse de 160 à 200 km/h sur plusieurs tronçons.

Ewa

GE vend son activité signalisation à Alstom

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Il semble bien que GE soit à l’initiative de la vente son activité de signalisation à Alstom, afin de rendre son offre plus attractive tout en renforçant l’activité transports du groupe français… …Le groupe américain, qui laissait le choix à Alstom entre un achat direct et une joint-venture, selon le Wall Street Journal, a finalement été poussé à la première solution. Le montant s’est élevé à 600 millions d’euros, à comparer à un chiffre d’affaires d’environ 370 millions d’euros selon Les Echos.
Moins connue que la production de locomotives diesel de grande puissance, l’activité Signaling & Train Control de GE Transportation – la filiale transports de GE – comprend une large gamme de produits : protection des trains (des systèmes classiques à l’ETCS en passant par le CBTC pour les métros), enclenchements, contrôle des passages à niveau, postes de commande centralisée, détection des trains, motorisation des appareils de voie ou transmissions de données sol-train. Des domaines recouvrant en grande partie ceux d’Alstom Transport. Mais tant géographiquement que techniquement, les doublons ne devraient pas être trop nombreux. GE Transportation travaille plutôt sur les marchés américains ou techniquement sous influence américaine, Alstom étant plus présent sur les marchés européens.

Ewa

Vossloh Cogifer inaugure son centre technologique à Reichshoffen

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Vossloh Cogifer a investi 1,9 million d’euros dans son nouveau « technocentre » de 1 500 m2 qui regroupe ses ateliers, dédiés aux appareils de voie et aux équipements de signalisation associés, son service clients et un centre de formation. Reichshoffen, l’ancien fief De Dietrich, reste un centre majeur de l’industrie ferroviaire française. C’est par exemple dans cette petite ville du nord de l’Alsace que les nouveaux TER Régiolis sont assemblés sur la partie du site reprise par Alstom. Mais ce n’était pas pour rendre visite au constructeur de matériel roulant qu’élus et représentants du secteur ferroviaire ont été invités sur ce site industriel. Ce dernier est également occupé par Vossloh Cogifer, filiale du groupe allemand Vossloh AG depuis 2002, qui y inaugurait son nouveau centre technologique, déjà surnommé « le technocentre » après un chantier mené en un an.
Spécialisé dans les appareils de voie pour chemins de fer et tramways, la signalisation et les équipements associés, Vossloh Cogifer emploie environ 2 300 personnes sur 36 sites industriels implantés dans 21 pays, réalisant en 2012 un chiffre d’affaires de 451,3 millions d’euros. De quoi se permettre un investissement de 1,9 million d’euros dans un nouveau bâtiment qui accueillera entre 25 et 30 ingénieurs et techniciens. Un effectif renforcé pour l’occasion par l’embauche de huit ingénieurs. En outre, un million d’euros ont été investis pour de nouveaux bancs d’essai et moyens de test.
Dans son centre technologique, Vossloh Cogifer a regroupé l’ensemble des ressources de R&D de ses deux ateliers de Reichshoffen, l’un dédié aux appareils de voie et l’autre aux équipements de signalisation associés. Le nouveau bâtiment de 1 500 m2 abrite également le service clients et un centre de formation. Au rez-de-chaussée de l’entrée, qui forme un véritable show-room de la production de Vossloh pour les installations fixes, le visiteur peut aussi bien se familiariser avec les appareils de voie produits ici, manipuler les tirefonds et crapauds élastiques des attaches de rail ou se familiariser avec des innovations comme la traverse d’appareil de voie intégrée (un succès en Suède et en Russie) ou un dispositif de détection des coupures de câbles. A l’étage, un centre de documentation jouxte les bureaux, alors que dans les autres espaces en rez-de-chaussée, de nouveaux équipements sont mis à disposition des ingénieurs. Un atelier permet la réalisation des prototypes, alors que dans un laboratoire de métallurgie sont sélectionnées les nuances d’acier les plus résistantes selon les conditions d’exploitation des appareils. Dans une autre salle, deux nouveaux bancs de test en fatigue et endurance mécanique vont doubler les capacités d’essai de la société. Ils sont destinés aux tests de sous-systèmes des appareils : traverses, composants de cœur, éléments mécano-soudés, pièce de fonderie etc. Enfin une nouvelle cellule de calcul dynamique et modélisation de composants est ajoutée aux moyens déjà existants.
Le centre permettra aussi aux équipes de Vossloh Cogifer Services, chargées de la mise en service des équipements et de l’expertise en voie, de disposer de moyens d’intervention renforcés au service des clients. Et question formation, le personnel s’entraîne à des interventions très rapides sur des appareils de voie… et pas seulement sur les aiguillages à grande vitesse !    

P. L.
 

Ewa

En Asie, Thales joue la proximité du client

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Corée, Chine, Asie du Sud-Est Thales tisse un réseau asiatique qui lui permet d’être proche de ses clients, de comprendre leurs besoins et d’engranger les contrats. Corée du Sud.?La signalisation de la ligne ferroviaire de Gyeongchun (un tronçon de 80 km entre Mangwoo et Chucheon) est tombée dans l’escarcelle de Thales au pays du Matin calme. Les équipements ETCS permettront d’augmenter la vitesse de circulation des trains jusqu’à 200 km/h contre 80 km/h actuellement, ainsi que d’accroître leur fréquence jusqu’à un train toutes les quatre minutes. Côté métro, la signalisation de la ligne 2 d’Incheon est en cours de réalisation. Un contrat de 40 millions d’euros, aux termes duquel le groupe équipera cette ligne entièrement automatique de 30,2 km avec son système de signalisation SelTrac CBTC, déjà en usage sur les lignes de métro de Bundang et Sin Bundang à Séoul et du LRT entre Busan et Gimhae.

Chine. La moisson chinoise de Thales se révèle tout aussi bonne. « Nous avons, à ce jour, effectué la signalisation de neuf lignes de métro, à Pékin, Shanghaï, Canton et Wuhan, sans compter leurs nombreuses extensions», annonce Olivier Guibert, directeur de Thales en Chine. L’entreprise assure aussi la supervision de nombreuses lignes – la ligne 1 du métro de Chongqing remporté en 2010 et la plupart des lignes du métro de Hongkong –,  sans oublier les contrats de ticketing dans les grandes villes du pays. « Nous avons livré la signalisation de l’extension de la ligne 3 à Canton avec 14 mois d’avance, et notre projet a reçu récemment trois awards de la part des autorités lors d’une compétition sur l’ensemble des lignes de transport urbain de la province de Guangdong », s’enorgueillit Olivier Guibert. C’est aussi le fruit d’une stratégie de long terme, Thales étant présent en Asie depuis des décennies. En Chine, l’entreprise se consacre essentiellement aux transports urbains, pour lesquels elle développe des pôles d’excellence : la signalisation à Shanghaï, avec un centre d’intégration et une joint-venture en cours de création avec Shanghai Electric Corporation (SEC) et sa filiale spécialisée dans la signalisation, Shanghai Automation Instrumentation Corporation (Saic), le ticketing et la supervision à Hongkong. « Shanghaï cible surtout le marché chinois, notre joint-venture visant à ce que nous devenions un acteur domestique de ce marché, tandis que Hongkong a une vocation régionale plus large », précise en outre Olivier Guibert, évoquant « une stratégie d’optimisation et de cohérence entre nos différents pôles, et une indispensable proximité avec nos clients. »

Asie du Sud-Est. L’Asie du Sud-Est n’est pas en reste : « La signalisation de la ligne Kelana Jaya à Kuala Lumpur, le centre de contrôle de la North East Line du métro de Singapour, la fourniture – avec d’autres – des portillons de la même ligne, ainsi que ceux des Circle et Downtown Lines, ou encore le ticketing de la Blue Line et de la ligne express de l’aéroport à Bangkok sont à inscrire à notre actif », annonce Ian Woodroofe, directeur du centre d’intégration Thales, ouvert l’an passé à Singapour. Ce centre héberge la reproduction d’un centre de commande centralisée de métro et y présente la dernière innovation de Thales dans ce domaine, l’Hypervisor : « Nos clients régionaux peuvent ainsi s’initier en grandeur nature à cette solution de supervision de nouvelle génération en matière de gestion du trafic, d’alimentation énergétique, d’accès aux stations ou d’information des passagers. » Répondant à une demande variée sur des marchés qui le sont tout autant – « Singapour, Malaisie, Thaïlande constituent nos cibles prioritaires, mais le Vietnam suit de près », précise Ian Woodroofe –, Thales entend déployer en Asie du Sud-Est toute la palette de son offre transport, « pour proposer des solutions globales dans le cadre de la réalisation de projets complexes, et ce tant en matière de transports urbains que de lignes conventionnelles, voire de grande vitesse ».
Le potentiel de développement reste élevé dans toute la zone : « En Chine, plus de trente villes ont des projets de construction de métro ; en deux mots, nous allons entrer dans l’ère des supercentres de contrôle, capables de piloter l’exploitation de plusieurs lignes de métro à la fois et/ou de gérer des flux multimodaux de transports », explique Olivier Guibert. Ian Woodroofe pointe de nouveaux marchés : « Singapour voudrait s’équiper d’un système de péage urbain par satellite (GPS). » A ces nouvelles demandes, Thales répond présent.
    

 

François BOUCHER