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Ewa

SNCM: Transdev saisit la justice

PASCALPAOLI SNCM

Le conseil de surveillance de la SNCM a refusé le 14 avril la convocation d'une assemblée générale souhaitée par l'actionnaire majoritaire Transdev pour évincer la direction actuelle… Le PDG de Transdev Jean-Marc Janaillac a annoncé, dans un communiqué, qu'il allait "saisir le président du tribunal de commerce afin d'obtenir la convocation d'une AG", dans le but de révoquer le président du conseil, Gérard Couturier, représentant de Transdev, mais "allié objectif" du président du directoire, Marc Dufour, selon un syndicaliste. Chose faite dès le 15 avril : le tribunal de commerce de Marseille a été saisi.
 Le groupe de transport public (66% du capital de la SNCM, 7 sièges) souhaite ainsi reprendre la main au sein du conseil de surveillance, où il peut aujourd'hui être mis en minorité par les représentants des employés et des actionnaires salariés (9%, 4 sièges) et l'État (25%, 3 sièges). "Le refus du conseil de surveillance d'autoriser la convocation de cette assemblée générale illustre une nouvelle fois le caractère totalement anormal de la gouvernance de la compagnie", estime Transdev. "Cette démarche vise à revenir à une situation de gouvernance normale, qui permette à Transdev d'exercer ses droits en tant qu'actionnaire majoritaire au sein du conseil de surveillance et ne pas être entraîné contre sa volonté dans une stratégie sans issue pour la SNCM elle-même et de nature à compromettre le redressement de Transdev et l'avenir de ses 86.000 salariés", assure le groupe, hostile au plan de redressement engagé par la direction actuelle.
 
      

Ewa

SNCM. Une nouvelle grève pour « chasser » l’actionnaire Transdev

Danielle CasanovaSNCM

Après un conflit de près de dix jours début janvier, les syndicats de la SNCM répètent l'exercice au vu de "l'évolution inquiétante", à leurs yeux, de ces dernières semaines : ils ont entamé le 26 mars un mouvement de grève… pour pousser le gouvernement à chasser l'actionnaire principal Transdev, face aux "menaces graves et imminentes" qui pèsent sur la compagnie maritime marseillaise. Aux manettes dans le conflit : la CGT (majoritaire), le SAMMM (Syndicat autonome des marins de la marine marchande), la CFDT, FO et, pour l'encadrement, la CFE-CGC.
Au fil des conseils de surveillance, Transdev (66%), filiale de la Caisse des Dépôts (CDC) et de Veolia Environnement, a en effet affiché son hostilité croissante vis-à-vis du plan de redressement de la société, qu'il estime "fragile".
Si la commande de quatre navires au chantier naval STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a été amorcée, les salariés craignent que, dans un tel contexte, elle ne puisse aboutir d'ici fin juin, comme le prévoit le calendrier entériné en janvier.
Ils réclament donc "la mise en oeuvre dans les meilleurs délais de la sortie de Transdev par la mise en place d'un actionnariat provisoire" avec l'entrée en direct de la CDC, et parallèlement la recherche de nouveaux partenaires. Et en appellent à l'Etat, actionnaire direct à 25% de la SNCM, mais aussi indirect via la CDC.
Le 25 mars, le groupe Transdev, défendant sa position dans le dossier, avait assuré se tenir "à la disposition des investisseurs qui seraient intéressés à la reprise de sa participation", qu'il compte céder "pour une somme symbolique et en abandonnant ses créances".
La SNCM, soumise à une double condamnation de Bruxelles à rembourser 440 millions d'euros, est engagée dans un plan de redressement qui prévoit un renouvellement de la flotte, une augmentation du temps de travail et une réduction d'effectifs à hauteur de 500 postes (sur 2.600), le tout pour obtenir une meilleure productivité et remettre l'entreprise à flot.
   

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