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Ewa

La nébuleuse tarifaire des TER pointée du doigt 

TER Normandie

Le manque de transparence des tarifs pratiqués par les régions et une absence de cohérence à l’échelle nationale sont au coeur d’une étude de la CLCV.

La CLCV (Consommation, logement et cadre de vie), association nationale de défense des consommateurs et des usagers, qui fédère 360 associations locales, vient de rendre publique une étude sur les différences tarifaires dans les TER. Elle met en évidence un tel niveau de disparités qu’elle en appelle à plus de transparence de la part des autorités organisatrices de mobilité.

Autonomes en matière de politique tarifaire en collaboration avec la SNCF, depuis 2014, puis entièrement décisionnaires, avec l’ouverture à la concurrence, à partir de 2019, les régions définissent leurs abonnements, prix et réductions en fonction des profils de leurs usagers (jeunes, seniors, actifs, etc.) et de la fréquence d’utilisation de leurs TER. La tarification est ainsi devenue un levier stratégique pour encourager les déplacements en train. Mais entre abonnements spécifiques, réductions, avantages, offres promotionnelles ou saisonnières ou encore tarifs événementiels, les prix des TER sont devenus denses au point « d’engendrer une confusion quant à leur accessibilité », estime l’étude de la CLCV. Cette diversité complique aussi la comparaison des tarifs entre régions, rendant difficile l’estimation des coûts pour les usagers, réguliers ou occasionnels.

 Pour réaliser son étude, la CLCV a collecté les prix pratiqués dans les TER de onze régions françaises (hors Corse et Île-de-France) à partir de données de la SNCF, des conditions de vente et des informations accessibles sur internet. Enfin, pour établir des comparaisons kilométriques, les trajets ont été calculés en tenant compte de la distance ferroviaire et non à vol d’oiseau.

L’étude met ainsi l’accent sur trois axes : les pleins tarifs pour les trajets standards, les réductions accordées aux jeunes selon la fréquence d’utilisation et les offres promotionnelles spécifiques ou saisonnières.

Des variations notables pour les tarifs jeunes

Pour un trajet de 50 km, par exemple, la Normandie offre le prix le plus bas à 8,60 €, soit 22 % de moins que la moyenne nationale. A l’inverse, le Grand Est propose le plus élevé à 12,10 €. Les durées de trajets similaires peuvent également différer de manière significative : la liaison Biot-Fréjus dure 55 minutes, soit environ 25 minutes de plus que Lisieux-Caen.

De même, les tarifs jeunes comportent des variations notables selon la fréquence d’usage à l’image des cartes de réduction jeunes, vendues de 1 à 90 euros. Certaines régions privilégient l’accessibilité avec des petits prix. Par exemple, un jeune résidant en Centre-Val de Loire qui effectue quotidiennement le trajet entre Tours et Chinon, bénéficie d’un abonnement mensuel de 52,5 €, soit deux fois moins que le tarif pour un jeune d’Auvergne-Rhône-Alpes pour un trajet équivalent, tel qu’Albigny-Neuville à Estressin, facturé 100,5€.

Des trajets courts souvent plus chers

Les stratégies des régions relatives aux tarifs au kilomètre révèlent également des différences. Les trajets courts sont souvent plus chers, ce qui signifie que les usagers payent proportionnellement davantage pour de courtes distances. Par exemple, des trajets d’environ 50 km, comme Strasbourg-Munchhausen et Biot-Fréjus dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, affichent un prix au kilomètre de 0,242 € et 0,238 € respectivement. À l’inverse, les trajets plus longs, d’environ 250 km, tels que Rennes-Brest en Bretagne et Annecy-Crest en Auvergne, présentent des coûts au kilomètre nettement inférieurs (respectivement 0,116 € et 0,179 €).

La CLCV recommande aux régions de mieux communiquer sur les facteurs influençant le tarif kilométrique d’autant que les différences reflètent souvent les charges d’exploitation et les droits de péage versés à SNCF Réseau. « Mentionner explicitement le coût au kilomètre sur chaque billet pourrait améliorer la lisibilité et renforcer la transparence », estime la CLCV.

L’association estime que les régions devraient aussi s’inspirer des pratiques les plus attractives. Certaines se démarquent par la gratuité pour les jeunes ou des réductions lors des épisodes de forte pollution atmosphérique. « En adoptant et en adaptant ces bonnes pratiques à une échelle plus large, il serait possible d’harmoniser l’offre tout en répondant aux besoins spécifiques des usagers régionaux », préconise la CLCV.

Ewa

Clément Beaune joue encore le porte-parole de la SNCF… pour les bonnes nouvelles

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La surprise semblait de mise hier, du côté de SNCF Voyageurs, après l’annonce de Clément Beaune, sur France Info, d’un « bouclier tarifaire » pour les prix du train l’année prochaine. Non pas sur le principe même de ce plafonnement des prix (c’était attendu et il avait déjà été mis en place l’an dernier sur fond de forte inflation) mais sur son rôle de porte-parole de l’entreprise que le ministre des Transports s’attribue régulièrement, et sans prévenir.

D’autant que le ministre de tutelle de l’entreprise publique n’a évoqué que les mesures prises pour contenir les prix (donc les bonnes nouvelles) mais pas la nécessaire augmentation à venir des prix du TGV. On imagine qu’il devrait laisser le soin à la SNCF d’annoncer plus tard les hausses de tarifs.

« Il faut que le train soit abordable et populaire, c’est clair« , a déclaré le candidat à la mairie de Paris, se posant en défenseur du pouvoir d’achat. Ainsi, les prix des trains à bas coût Ouigo (qui représentent un TGV sur quatre) seront gelés, comme ceux des Intercités, dont l’Etat est autorité organisatrice.

Le ministre a également annoncé que le tarif de la carte Avantage, qui offre 30 % de réduction sur les trajets avec un plafonnement des prix, resterait inchangé. Le plafonnement avait déjà été augmenté en septembre dernier à hauteur de 49 euros maximum pour les trajets de moins de 1h30, 69 euros pour les trajets allant jusqu’à 3 heures, et 89 euros au-delà.

Reste maintenant à connaître le montant de l’augmentation des prix en 2024 pour le TGV Inoui, année pour laquelle les projections tablent sur une inflation de 2,6 %. SNCF Voyageurs étant le principal contributeur du fonds de concours destiné à alimenter les investissements pour renouveler le réseau vieillissant, tout dépendra des négociations en cours avec Bercy pour déterminer la répartition de l’effort entre l’Etat et la SNCF. Bercy devrait pousser pour une participation maximale du groupe ferroviaire. Il a déjà été décidé que c’est la seule SNCF qui apporterait la totalité des 300 millions d’euros supplémentaires nécessaires aux travaux 2024.

Marie-Hélène Poingt

 

 

 

Ewa

La SNCF augmente le prix de ses cartes commerciales « Avantage »

Guichet SNCF

La SNCF a annoncé mi-juillet qu’elle allait augmenter le tarif de ses cartes « Avantage », qui  permettent d’obtenir des réductions de 30 % avec des tarifs maximums garantis. Une mesure justifiée par la compagnie par la hausse de ses coûts.

En vigueur depuis deux ans et détenue par 4,5 millions de personnes, la carte Avantage permettait jusqu’à présent, pour 49 euros par an, de bénéficier en seconde classe (mais pas en Ouigo) de tarifs ne dépassant pas 39 euros pour les trajets de moins de 1 heure 30 (environ 25 % des voyages), 59 euros pour les trajets entre 1 heure 30 et 3 heures (50 %) et 79 euros pour les trajets plus longs (25 %). Après le 29 août, ils vont être augmentés de 10 euros, passant donc respectivement à 49, 69 et 89 euros maximum. Le prix d’achat de la carte reste inchangé, a souligné la SNCF dans une déclaration, confirmant des informations du Parisien.

Ewa

Greenpeace prône des « tickets climat » abordables pour prendre les transports publics

© Ile-de-France Mobilités

La France se place à la 21ème position dans un classement établi par Greenpeace et prenant en compte, dans 30 pays européens et leur capitale, le prix des transports publics, les tarifs sociaux et la simplicité des abonnements. Le Luxembourg, où les transports publics sont gratuits, arrive en tête de ce classement, suivi par Malte, l’Autriche, l’Allemagne, Chypre et l’Espagne. Notre pays se situe au même niveau que la Finlande, l’Italie et la Slovaquie. La Bulgarie figure en dernière place.

L’organisation écologique reproche notamment au système français la cherté des trains et leur manque d’intégration tarifaire au niveau national. Elle juge aussi élevé le coût de l’abonnement annuel pour se déplacer à Paris (925 euros) car il couvre toute l’Ile-de-France et ne correspond pas à une formule pour se déplacer uniquement dans la capitale. A l’inverse, elle salue la tarification sociale à l’échelle de la région francilienne.

Pour Greenpeace, les formules doivent être simples, couvrir tous les modes de transport, être abordables pour tous et gratuits ou moins chers pour les jeunes, les handicapés, les chômeurs, les retraités…Plus généralement, « Greenpeace appelle les gouvernements à introduire des « tickets climat » abordables pour les transports publics, comme l’ont fait l’Allemagne et la Hongrie » début mai. L’Allemagne en particulier a lancé un forfait à 49 euros par mois, donnant accès à tout le réseau sauf les grandes lignes.

Ewa

Des tarifs un peu moins compliqués pour les TGV et Intercités

(c) Alstom Transport
voyageurs dans TGV Paris Bordeaux

La nouvelle grille tarifaire annoncée en mars 2019 par SNCF Mobilités est entrée en vigueur jeudi 9 mai : la jungle des tarifs TGV inOui et Intercités (ceux des TER sont décidés par les régions) s’éclaircit avec trois classes de prix : seconde, première et business première. Et un seul tarif par train pour chacune de ces trois classes.

Exit les « Prem’s », « Loisir » et « Pro » – en première comme en seconde classe. Le mot « Prem’s » résiste toutefois à cette table rase, mais ce sera le nom des billets les moins chers de seconde classe lorsqu’on les achète très en avance : entre trois mois et 14 jours avant la date du voyage.

Autre nouveauté, tous les billets de seconde et de première – Prem’s y compris –, sont échangeables ou remboursables gratuitement jusqu’à 30 jours avant le départ, mais il en coûtera cinq euros jusqu’à trois jours avant, 15 euros jusqu’à l’heure de départ du train.

Le billet Business première peut être échangé ou annulé sans frais avant le départ et jusqu’à 30 minutes après le départ du train. Mais, et c’est nouveau, le voyageur business ne peut plus emprunter un autre train que celui qu’il avait réservé sans l’avoir échangé au guichet, ou sur l’application TGV Pro. Jusqu’à présent, il était autorisé à changer de train sans préavis.

Outre sa nouvelle grille tarifaire, SNCF Mobilités inaugure quatre nouvelles cartes de réduction : Avantage jeune, Avantage senior, Avantage week-end, et Avantage famille. En lieu et place des cartes Jeune, Senior, Week-end et Enfant +. Au tarif unique de 49 euros. Est également lancée la carte « Liberté » pour 399 euros par an, qui permet de voyager toute l’année en première et deuxième classes, vers toutes les destinations desservies par TGV Inoui et Intercités. Elle remplace les abonnements « Fréquence », environ 300 euros plus chers (pour plus de détails, lire notre précédent article).

L’abonnement TGV Max, réservé aux moins de 27 ans pour des voyages en illimité en seconde classe, reste en place au prix de 79 euros par mois.

N. A.