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Ewa

G7 réclame des bornes de recharge dédiées pour accélérer le verdissement des flottes de taxi

Taxi Paris

Objectif tenu ! C’est le message délivré ce matin par Nicolas Rousselet, le PDG des taxis G7, qui se félicite de proposer une flotte à 50 % « green » (comprenez : des véhicules hybrides et électriques). Soit 4 500 véhicules sur les 9 000 du parc relié à la centrale radio de G7, et ce qui en fait, affirme-t-il, la première flotte « green » d’Europe.

Prochaines étapes : en 2024, la flotte doit être à 75 % « green », puis à 100 % en 2027. Mais il y a des freins, estime le patron de G7 : « il n’y a que 323 bornes de recharge rapides en Ile-de-France », précise-t-il en appelant les collectivités à implanter des bornes, si possible une par arrondissement à Paris, et une par commune en Ile-de-France.

Nicolas Rousselet prend aussi son bâton de pèlerin pour réclamer l’implantation de bornes de recharges dédiées aux taxis. Une condition indispensable selon lui « pour accélérer l’électrification des véhicules ». Si Total a gagné en mars 2021 l’appel d’offres de la mairie de Paris pour fournir et exploiter un réseau de bornes électriques, il est surtout prévu d’en installer en sous-sol. Or, les chauffeurs de taxi n’ont pas intérêt à aller en souterrain, car ils perdraient alors du temps et risqueraient de rater des courses.

En moyenne, l’attente entre deux courses est de 20 à 30 minutes dans une station. Un délai idéal pour recharger son véhicule. Tout le monde y a intérêt, les clients qui montrent de plus en plus d’appétence pour les véhicules moins polluants, mais aussi les chauffeurs « qui sont les premières victimes de la pollution atmosphérique », insiste G7 qui veut capitaliser sur son image verte en multipliant les initiatives : la société a lancé en septembre un service d’emport de vélo avec des taxis équipés d’un porte-vélos. Elle s’apprête désormais à expérimenter le véhicule à hydrogène.

M.-H. P.

Ewa

Le marché des taxis et des VTC pourrait être durablement touché par la crise

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Après un premier bouleversement dans les années 2010 lié à la digitalisation et à l’arrivée des VTC, les transports publics particuliers de personnes (T3P, principalement taxis et VTC) vivent un deuxième choc, frappés de plein fouet par la crise sanitaire, à un niveau supérieur à celui de l’ensemble de l’économie, souligne une étude dévoilée le 6 avril.

Cette étude, réalisée par Stacian, indique que sur « l’ensemble de l’année 2020, le recul de l’activité à Paris est estimé à au moins 40 % pour les taxis, et certainement davantage pour les VTC qui peuvent moins compter sur la clientèle d’entreprise et dépendent davantage des sorties en soirée et le week-end ». Pendant le confinement, le recul a pu même atteindre dans certains cas 90 %.

Or, le marché parisien était probablement arrivé à maturité juste avant la crise sanitaire, avec notamment une moindre progression du nombre de chauffeurs de VTC. C’est probablement le cas aussi de l’ensemble des grandes métropoles occidentales grâce notamment à la mise en place d’un cadre de régulations, estime l’auteur de l’étude, l’économiste Jean-Charles Simon, également président-fondateur de Stacian. Selon lui, le retour au niveau d’activité de 2019 pourrait prendre plusieurs années « compte tenu de la dégradation très marquée et durable de certaines composantes de la demande, comme le trafic aérien ». De plus, « les évolutions structurelles qui pourraient affecter le secteur sont incertaines, qu’elles soient liées à la crise sanitaire ou à d’autres facteurs. Plusieurs phénomènes envisagés devraient cependant contribuer à faire évoluer sensiblement la demande (télétravail, moindre attractivité des métropoles, recul du tourisme de masse…) ». Enfin, l’attitude de plus en plus d’élus de réduire la place de la voiture en centre-ville pousse aussi dans ce sens.

L’étude rappelle que « le soutien public à l’activité est apparu indispensable en France, et il devrait l’être encore un certain temps avec une population de chauffeurs qui excède pour l’instant nettement les besoins de la demande ». L’offre excédentaire de transport, constatée début 2020 dans une grande métropole comme Paris, pourrait être durable.

Le rapport réalisé – la précision est importante – à la demande de l’Union nationale des industries du taxi (Unit), plaide pour « le maintien voire le renforcement des régulations existantes afin d’assurer notamment une meilleure qualité de cette offre (stabilité des chauffeurs dans la profession, savoir-faire et savoir-être, respect de la réglementation, connaissance statistique du marché…) ». Il pointe la congestion de l’espace urbain provoqué par l’afflux de VTC dans les villes*.

Se basant sur les conclusions de l’étude, Armand Joseph-Oudin, le délégué général de l’Unit, souhaite « faire en sorte qu’en 2021 ou 2022, on ne se retrouve pas avec les mêmes externalités négatives qu’avant : congestion due à un surcroît de véhicules, mauvaise qualité de l’air*…» Selon lui, « il faut une cohérence de l’offre et un partage de l’espace public entre marche, vélos, VTC, transports collectifs… ». D’où le lancement par son syndicat d’une grande consultation nationale sur ce thème pour faire émerger des propositions et trouver « le juste équilibre ».

M.-H. P.

A noter :*L’étude rappelle que dans les enquêtes sur des métropoles américaines, « 60 % des courses en VTC sont des déplacements qui n’auraient pas été effectués sur la route sans cette nouvelle offre, mais par exemple en transports en commun. La même étude estime que pour un kilomètre de trafic en véhicule particulier retiré grâce à l’offre de VTC, ceux-ci ajoutent 2,6 kilomètres de trafic dans la ville du fait de leur activité, notamment car la substitution modale avec la voiture est faible, mais aussi du fait du trafic parcouru à vide entre deux clients (représentant 37 % du temps de conduite du VTC) ». D’où un impact des VTC sur la congestion des grandes villes « considérable ».
*Le rapport insiste sur le moindre impact environnemental des taxis : « La moindre qualité et performance environnementale des VTC est d’ailleurs très nette dans le cas parisien : seuls 11,3 % des VTC étaient hybrides ou électriques à fin 2018, contre 87,2 % en diesel, ces proportions étant respectivement de 40,1 % et 59,2 % pour les taxis de Paris. De même, 16 % des taxis parisiens dépassaient les quatre ans d’âge, contre 40 % des VTC ».

Ewa

Comment les taxis G7 espèrent reconquérir leurs clients

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Tombée à 10 % d’activité pendant le confinement, l’activité des taxis G7 n’a retrouvé que la moitié de son chiffre d’affaires depuis le 11 mai, a indiqué l’entreprise quelques jours plus tard. La société de taxis a fait travailler quelque 3 000 chauffeurs pendant le confinement sur les 9 000 affiliés, soit un tiers d’entre eux, selon Nicolas Rousselet, le PDG de G7, qui rappelle n’avoir pas « prélevé de redevance sur les courses pendant cette période ».

« D’habitude, nos chauffeurs font 12 courses en moyenne par jour. Aujourd’hui, ils effectuent quatre courses pour nous et 1,5 à 2 courses de rue [ndlr, clientèle non apportée par G7] », a expliqué le dirigeant le 14 mai. Une nouvelle clientèle apparaît selon lui : celle des salariés à qui leurs entreprises (39 des 40 sociétés du CAC40) offrent le taxi pour rejoindre leur lieu de travail, alors qu’auparavant, ils empruntaient les transports en commun. « Le taxi est offert aux employés les plus fragiles », explique Nicolas Rousselet.

Pour suivre le protocole édicté par le ministère des Transports, l’entreprise a distribué des masques (10 000) et du gel hydroalcoolique à ses conducteurs.

Elle propose aussi l’installation d’une paroi en plastique souple conçue par une de ses filiales Taxirama, aux frais du chauffeur (59 euros). « Ce modèle est le seul validé par les assureurs, à l’inverse de sa version en plexiglas qui peut se peut se briser en morceaux pointus en cas d’accident », souligne encore Nicolas Rousselet. 2 000 ont déjà été installés dans des taxis. « Cette paroi en plastique est amovible et peut être rangée dans sa housse, placée dans le coffre. C’est le chauffeur qui décide », précise Yann Ricordel, directeur général délégué.

Enfin, G7 a mis en place une équipe de 10 contrôleurs formés par Veritas, qui effectueront 5 000 inspections par mois. En espérant reconquérir la clientèle perdue pendant le confinement.

Yann Goubin 

Ewa

EureCab propose aux taxis et VTC de faire des livraisons

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Face à la baisse de l’activité des taxis et des VTC, de l’ordre de 80 %, le site EureCab, – une application française grâce à laquelle le client choisit son chauffeur – a décidé de les soutenir. L’application expérimente depuis le 6 avril un service de livraison au départ des drives des grandes surfaces, à Paris, Lyon, Lille, Bordeaux et Marseille.

Lors de la commande, le client sélectionne « Je commande une livraison », puis choisit un chauffeur qui propose cette option de livraison. Il renseigne ensuite l’adresse du drive comme lieu de départ et celle de livraison comme lieu d’arrivée.

Avec cette solution, EureCab permet aux chauffeurs des taxis et de VTC de continuer à exercer leur activité malgré la période de difficile qu’ils traversent.

eurecab.com ou blog.eurecab.com (option-livraison-de-courses-a-domicile)

Y. G.