Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Le Mireo Plus B à batteries de Siemens entre en service dans le Bade-Wurtemberg

Train à batteries Siemens Mireo Plus B dans le Bade-Wurtemberg

Depuis le 8 avril, les quatre premiers trains à batterie Mireo Plus B de Siemens Mobility sont en service régulier en Allemagne, dans le Land de Bade-Wurtemberg, qui en a commandé 27. Plus exactement, ces trains desservent l’Ortenau, juste en face de Strasbourg. La première circulation a relié Offenbourg à Oberkirch et retour, en présence du ministre des Transports du Bade-Wurtemberg, Winfried Hermann, et de nombreux invités.

Ces nouveaux Mireo Plus B, qui se rechargent lorsqu’ils circulent sous caténaire ou au freinage, permettent de se passer du diesel sur les lignes partiellement électrifiées, en pouvant franchir, grâce à leurs batteries lithium-ion, des lacunes de 120 km sans caténaire. De plus, des installations de recharge, nécessaires à l’exploitation des nouveaux trains, ont été construites dans les gares d’Achern et Biberach (pays de Bade) par le gestionnaire régional d’infrastructures ferroviaires SWEG Schienenwege GmbH. Enfin, un nouvel atelier spécialisé pour ces trains à batteries a été inauguré à Offenbourg en juin dernier.

Dans un premier temps, le Mireo Plus B remplacera le Regio Shuttle RS1 sur les lignes entre Offenbourg et Bad Griesbach ou Hornberg, avec un horaire adapté, en vigueur depuis la mi-décembre dernier. Progressivement, d’autres relations seront reprises par le train à batteries, en commençant par la desserte directe d’Offenbourg à Freudenstadt, pour laquelle un changement de train à Hausach a été rendu nécessaire par l’arrivée du Mireo Plus B, dans l’attente de la pose d’un aiguillage supplémentaire en gare de Freudenstadt. En contrepartie, le nouvel horaire a généralisé, sur tout le « Réseau 8 », le cadencement à l’heure, voire mieux, du petit matin à la soirée.

Desservant les vallées de la Forêt-Noire dans l’Ortenau, le « Réseau 8 » (Netz 8) regroupe, depuis le changement d’horaire de décembre 2023, les lignes Offenbourg – Hornberg ou Freudenstadt, Offenbourg – Bad Griesbach, Offenbourg – Achern – Ottenhöfen et Biberach – Oberharmersbach-Riersbach. À partir de 2025, la « ligne Hermann Hesse », aujourd’hui partiellement fermée, devrait être réactivée entre Calw et Renningen, à l’ouest de Stuttgart. L’offre actuelle sur le Réseau 8 est d’environ 2,5 millions de trains-km par an et son exploitation a été confiée par le Land de Bade-Wurtemberg à la SWEG jusqu’en décembre 2038.

P. L.

Ewa

Nouvelles commandes de locomotives pour Stadler en Nouvelle-Zélande

Locomotive Stadler pour KiwiRail

Stadler et KiwiRail, l’entreprise ferroviaire nationale de Nouvelle-Zélande, ont signé deux nouveaux contrats : le premier porte sur une tranche de neuf locomotives diesel-électriques DM destinées à l’île du Nord, alors que le deuxième comprend la fourniture de 24 locomotives hybrides (batteries et diesel) de manœuvre, des pièces de rechange, de l’outillage spécialisé et de l’assistance technique.

render kiwirail stadler yard shunt loc e1710935794615
À cabine centrale, les 24 engins de manœuvre Stadler pour KiwiRail pourront être radiocommandés à petite distance.

Les locomotives DM font l’objet d’un contrat-cadre signé en 2021, en vertu duquel KiwiRail a déjà commandé à Stadler 57 de ces engins à faibles émissions, destinés principalement à l’île du Sud. Destinées à l’île du Nord, les dix dernières DM seront équipées ETCS, de même que les neuf récemment commandées, afin de circuler dans la région d’Auckland, où est déployé le niveau 1 du système de sécurité européen, qui devrait également équiper la région de Wellington.

Rappelons que le réseau ferré national de Nouvelle-Zélande, qui dessert les deux grandes îles, est à voie étroite de 1 067 mm.

P. L.

Ewa

Des trains à batteries Stadler pour la banlieue de Chicago

Train à batteries Stadler pour Metro (banlieue de Chicago)

Metra, le réseau de trains de banlieue de Chicago, et Stadler ont signé un accord pour la fourniture d’un maximum de 16 automotrices électriques à batterie (Battery Electric Multiple Unit, BEMU), sont 8 rames bicaisses (avec module central, typique des rames Stadler) pour la commande initiale. Cette commande fait suite au premier appel d’offres passé aux États-Unis pour des trains à batterie. Vu par le constructeur suisse, cette commande, ainsi que celles de trains à hydrogène en Californie, renforce sa position sur le marché américain des matériels roulants ferroviaires offrant des alternatives au diesel.

Metra a l’intention de mettre en service ces trains à batteries sur la Rock Island Line, entre la gare de LaSalle Street, à Chicago, et l’Union Station de Joliet (Illinois), soit une distance de 40 miles (64 km) à parcourir dans chaque sens. Les huit rames de deux caisses concernées par la commande initiale pourront être rallongées à trois ou quatre caisses.

En application du Buy America Act, ces rames seront construits aux États-Unis et seront conformes à toutes les normes de l’Americans with Disabilities Act (ADA) et de la Federal Railroad Administration (FRA). De plus, les trains commandés par Metra seront « winterisés » pour être adaptés aux conditions hivernales rigoureuses de la région de Chicago. Outre une climatisation « efficace », ces trains proposeront un chauffage par le sol sous les espaces de montée et de descente, ainsi qu’une isolation renforcée des espaces étanches pour loger la chaîne de traction.

P. L.

Ewa

Le train à batteries entre en service dans le nord de l’Allemagne

Train à batteries en Allemagne

Est-ce une première mondiale pour le train à batteries ? Si on précise « nouvelle génération », « en service régulier » et « alimenté en électricité par îlots », il est certain que le Flirt Akku de Stadler est en train d’écrire une page d’histoire de la traction ferroviaire, avec sa mise en service dans le Schleswig-Holstein, le Land le plus au nord de l’Allemagne. Car si des trains à batteries ont existé ou existent depuis longtemps à travers le monde, alors que les projets d’automotrices de nouvelle génération ne manquent pas, en France ou en Allemagne par exemple, les réalisations concrètes sont à ce jour encore limitées à des démonstrateurs ou prototypes, voire à des navettes sur quelques petites lignes au Japon ou en Australie, pour ce qui est des véhicules plus lourds que des tramways.

Cette fois, dans le Schleswig-Holstein, c’est un service régulier qui débute, et ce, à l’échelle d’une région. Le parc commandé à Stadler comprendra, d’ici au milieu de l’année prochaine, 55 automotrices alimentées par batterie pour circuler sur les onze lignes à « dédieseliser » du « réseau à batteries du Schleswig-Holstein » (Akku-Netz Schleswig-Holstein, ANSH). Le passage au mode électrique de 10,4 millions de trains-km (l’équivalent de 40 % du trafic ferroviaire du Land ou de 6 % du trafic TER français) devrait permettre d’économiser « 10 millions de litres de diesel et environ 26 000 tonnes de CO2 chaque année », estiment les promoteurs du projet. Parmi ces derniers, on retrouve les transports publics du Schleswig-Holstein (NAH.SH) et de Basse-Saxe (LNVG), le Land du Schleswig-Holstein, l’exploitant erixx Holstein et la filiale allemande de Stadler. Ainsi, le Land du nord se félicite-t-il de devenir le deuxième d’Allemagne (derrière la Sarre) pour son taux d’électrification avec « 68 % des itinéraires exploités en mode électrique ».

Pour commencer, le mois d’octobre a vu quatre Flirt Akku entrer en service sur la relation Kiel – Lübeck – Lunebourg (159 km), ainsi que sur la courte branche de 4 km entre Kiel et Kiel-Oppendorf. Les batteries installées en toiture des automotrices leur conférant une autonomie de 80 km, une recharge à la caténaire est effectuée à mi-chemin, lors de la traversée du nœud ferroviaire de Lübeck, sur le premier parcours. Et les horaires ont été adaptés pour disposer de niveaux de recharge suffisants. Mais vu que les caténaires en place ne permettaient pas toujours de tenir 80 km sans recharge, DB Netz a procédé à une électrification « par îlots » de 215 m à 5 km de long, soit un cumul de 11 km.

D’ici le 12 février, les premières relations doivent être entièrement assurées par 26 des 55 automotrices à batteries commandées à Stadler. Le constructeur assurera la maintenance du parc dans un nouvel atelier qui doit ouvrir au début de l’an prochain à Rendsbourg, dans le cadre d’un contrat de 30 ans.

P. L.

nahsh karte oberleitungen final copie
« Réseau à batteries » du Schleswig-Holstein, avec répartition des électrifications « par îlots », qui représentent un cumul de 11 km.