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Ewa

CAF remporte l’appel d’offres pour les nouveaux trams de Saint-Etienne

TRAM ST ETIENNE CAF

Un nouveau tram pour le réseau stéphanois, c’est forcément du sur-mesure ! Non seulement il s’agit d’un des rares trams sur voie métrique ayant subsisté en France, mais la largeur…  

praticable est ici encore plus étroite qu’ailleurs. Toujours est-il que CAF a remporté l’appel d’offres de la Communauté d’agglomération Saint-Etienne Métropole portant sur la fabrication de 16 nouvelles rames destinées au plus ancien réseau français en service.

Chiffré à 49,9 millions d’euros TTC (près de 42 millions HT), soit 3,1 millions par rame, ce marché sera le bienvenu sur le site de CAF France à Bagnères-de-Bigorre (Hautes Pyrénées), longtemps connu sous son ancienne appellation Soulé avant de devenir CFD Bagnères. Un site qui, après l'assemblage des nouveaux trams de Nantes (2012) et du Grand Besançon (2014), n'avait comme perspective à court terme que la grande révision des rames de la ligne D du métro de Lyon. Les délais de livraison pour la première rame sont assez serrés : mai 2016, soit avant le Championnat d’Europe de football, la mise en service étant quant à elle prévue en septembre 2017.

Par rapport au matériel stéphanois actuel, livré par Alsthom et Vevey entre 1991 et 1998, les nouvelles rames, issues de la gamme Urbos de CAF, représenteront une rupture. Côté accessibilité, elles proposeront 6 portes par côté (2 simples aux extrémités et 4 doubles, contre 4 doubles actuellement) sur une longueur de 33 m en cinq modules (au lieu de 24 m sur deux modules), 178 places dont 38 assises (au lieu de 125) et 2 emplacements pour utilisateurs de fauteuils roulants, ainsi qu’un plancher bas et plat à 100 %.Le tout dans une largeur de 2,15 m seulement ! Côté exploitation, autre changement : le nouveau tram sera bidirectionnel, après deux générations de véhicules unidirectionnels.

Le design extérieur, signé Avant Première, marquera également une rupture en intégrant un bout avant conforme aux exigences de sécurité : ergonomie et visibilité basées sur le retour d’expérience des conducteurs, résistance aux collisions et protection des piétons.

Patrick Laval

Ewa

Toulouse : dernières soudures sur la ligne de tramway Envol

toulouseEnvol

Le 25 novembre, la dernière soudure a été réalisée sur la ligne de tramway Envol à Toulouse. La nouvelle ligne, qui s'étend sur  2,4 km  avec trois nouvelles stations (Nadot, Daurat, Aéroport), doit permettre une liaison directe et rapide entre le centre ville et son aéroport…  «Tout est presque terminé, à part les espaces verts et quelques caténaires à poser», s'est félicité Francis Grass, président de la Smat (Société pour la Mobilité de l'agglomération toulousaine). Le tramway effectuera des marches à blanc en mars, la ligne 2 entrera en service en avril 2015.

Ewa

Valenciennes : RATP Dev devrait exploiter Transvilles en janvier prochain

tramway de Valenciennes small

Le prochain conseil du syndicat des transports urbains de la région de Valenciennes (Siturv) devra choisir le prochain exploitant du réseau Transvilles, le 4 décembre… Mais la présidente du Siturv, Anne-Lise Dufour, qui souhaite l’avis du conseil mais peut s’en passer, a déjà pris sa décision après avoir examiné les trois offres avec le premier vice-président et la commission DSP (cinq titulaires et cinq suppléants). Anne-Lise Dufour a donc choisi RATP Dev, parmi les entreprises qui avaient postulé : Keolis et un groupement d’entreprises composé de Vectalia et des Transports Metropolitans de Barcelona. L’exploitant actuel, Transdev, avait annoncé, en juillet dernier, qu’il ne postulerait pas pour le contrat suivant. 

Pour RATP Dev, le contrat débutera au 1er janvier 2015, pour huit ans, avec la possibilité de l’interrompre au bout de cinq ans. Les véritables changements sont attendus pour la rentrée scolaire 2015, après un état des lieux des besoins de transport avec les communes du périmètre de transports. Dans son offre, RATP Dev a proposé une plus grande amplitude et plus de fréquence pour desservir les zones industrielles aux heures d’embauche, du transport à la demande, plus de cinquante nouveaux véhicules, notamment hybrides électriques et équipés de wifi sur la future ligne BHNS et des tarifs simplifiés et en baisse mais des contrôles multipliés par quatre ou cinq. Le tout pour un montant de 35 millions d’euros, contre 40 millions pour le précédent contrat. 

Ewa

RATP. Marche à blanc du T8 avant sa mise en service en décembre

T8small

Dès le 18 novembre, le tramway T8 entamera des marches à blanc sur l'ensemble du tracé, entre Saint-Denis Porte de Paris et Villetaneuse-Université d'une part et entre Epinay-Orgemont, d'autre part… Les rames circuleront dans les conditions normales d'exploitation, 3 minutes aux heures de pointe, afin de vérifier le fonctionnement de l'ensemble des systèmes électriques, de signalisation et information voyageurs. 

La mise en service du tramway est prévue le 16 décembre.

Ewa

Caen : un tramway fer pour remplacer le TVR

caentramfersmall

Le 5 novembre, les élus de Caen ont présenté le nouveau projet de transport en commun en site propre et ont décidé le remplacement du TVR, l'actuel tramway sur pneus, par un tramway fer pour 2019… Le TVR, jugé peu fiable et trop coûteux à entretenir sera remplacé par un tramway fer. Le nouveau tramway circulera sur l'actuel tracé de la ligne 1. Le projet prévoit le prolongement de la ligne vers Fleury-sur-Orne où un SMR ( site de maintenance et remisage) sera construit et la création d'une ligne Presqu'île pour desservir les nouveaux équipements publics. 

Au total, la ligne s'étendra sur 17,1 km et disposera de 37 stations dont 4 seront communes aux deux lignes. Dès 2019, 24 rames de 32 mètres seront mises en circulation et offriront 210 places au lieu de 128 pour le TVR. Les travaux devraient débuter à l'automne 2017, les essais sont prévus au printemps 2019 et la mise en service en septembre de la même année. Le coût est estimé à 229,8 millions d'euros.

Ewa

Tram low cost. Nextram : une offre globale pour un tramway abordable

 

Les agglomérations françaises moyennes ont les moyens d’avoir un tram ! Tel est le postulat de l’offre Nextram, dévoilée l’an dernier au salon de l’UITP à Genève par Vinci et Caf. Un an plus tard, lors du salon Transports Publics 2014 à Paris, les visiteurs ont pu découvrir ce concept plus en détail.  

« Les villes qui ont les moyens de se payer un tramway se le sont déjà payé et si les villes moyennes vont vers le BHNS, c’est avant tout pour des raisons économiques. » Emis il y a trois ans, ce constat a été à la base d’une réflexion tant chez Vinci, spécialiste des travaux publics mais aussi des concessions, que chez Caf, qui avait remporté l’appel d’offres du matériel roulant destiné au tram de Besançon. Cette agglomération de taille moyenne, qui est à l’origine du concept de tram « compact » de trois modules (au lieu de cinq classiquement), a également « optimisé » son tram dans les autres domaines, ce qui a permis de ramener le coût de son nouveau réseau à 17 millions d’euros au lieu de 22 à 25 millions d’euros par km, matériel compris. « Besançon a vu ce sur quoi on pouvait faire des économies, mais on aurait pu aller plus loin », pense Francis Nakache, directeur général de Caf France. Pour « repousser à fond les tendances de Besançon », il a fallu « repartir d’une feuille blanche, oublier ce qui a été fait, apporter des idées nouvelles ». En étudiant une ligne structurante caractéristique d’un réseau de ville moyenne, Vinci et Caf ont re-créé un cahier des charges pour un « vrai TCSP à haut niveau de service, sans compromis sur la sécurité et les performances » nommé Nextram, dans les limites d’un budget tout en restant évolutif.

Première idée : Nextram est une offre globale, afin de limiter les interfaces entre corps de métiers, sources possibles de risques et de délais. Ainsi, il est possible d’avoir un chantier « glissant », permettant de limiter les effets négatifs des travaux dans l’agglomération. De plus, en fonction du choix des collectivités, l’offre est modulable : elle peut comprendre le financement du projet, voire l’exploitation (par un partenaire) et la maintenance du réseau une fois celui-ci en service. Bref, Nextram propose un « engagement global prix et délais garantis, y compris sur la maintenance pendant 30 ans ».

Deuxième idée : « un cumul de bonnes idées pour réduire les prix plutôt que des innovations » selon Francis Nakache. Par exemple, « un tramway compact unidirectionnel dont l’emprise au sol est réduite ».

Un tram unidirectionnel n’est effectivement pas une innovation : tous les bus (y compris les BHNS) sont unidirectionnels et le tram de Saint-Etienne, le plus ancien de France, l’est aussi tout comme de nombreux réseaux classiques d’Europe. Mais on peut constater que tous les nouveaux réseaux français développés depuis 1985 sont bidirectionnels, même s’il est assez évident que moitié moins de portes et de cabines de conduite réduisent le prix des véhicules !

Quant à l’emprise au sol réduite, elle est obtenue grâce au choix de l’écartement métrique pour la voie, qui permet des rayons de courbure réduits. L’idée est une fois de plus tout sauf révolutionnaire, en particulier en France où l’écartement métrique garde une connotation « petit train » et ne se retrouve côté tram que sur deux anciens réseaux (Saint-Etienne, encore, et le Mongy entre Lille, Roubaix et Tourcoing). Ceci alors que cet écartement est présent sur de nombreux réseaux en Europe, pour des raisons historiques.

Nextram propose toutefois de véritables innovations, que présente Cécile Cambier, directrice de zone France au développement de Vinci Concessions. Côté voie, le rail bas développé par ETF (Eurovia Travaux Ferroviaires, groupe Vinci) nécessite 20 cm de profondeur en moins que le classique rail à gorge Broca. Les poteaux portant la ligne aérienne de contact, plus légers, sont en implantation centrale plutôt que latérale. De plus, le stockage d’énergie ACR de Caf (qui a fait ses preuves en Espagne) est possible, d’origine ou avec provisions. Bref, un vrai tram, mais dont les choix techniques diffèrent de ceux mis en œuvre en France depuis 25 ans.

Nextram est ainsi « un tram pas aussi cher que ce que l’on peut craindre, avec tout ce que le tram apporte comme services » selon ses promoteurs. Séduisante, mais n’existant actuellement que sur le papier, cette offre se situe « dans la zone grise entre le BHNS et le tram de Besançon », plus précisément entre 11 et 13 millions d’euros par km, matériel compris. Nextram se destine aux villes « qui hésitent depuis longtemps, qui se sont déjà décidées pour le BHNS, mais pourrait revenir sur leur décision, ou qui ont remis en cause le tram suite aux dernières élections ». Bref, « des agglomérations qui voudraient bien un tram, mais ont dans l’idée que c’est trop cher et que le BHNS offre la même chose ».

Mais encore faut-il comparer ce qui est comparable, en dissociant dans le prix les aspects « transport » et « aménagement urbain ». Politiquement difficile, car jusqu’à présent, la spécificité du tram à la française est justement d’associer ces deux aspects, alors que l’ambition de Nextram est « une meilleure intégration dans le paysage urbain ».

Pour ce qui est du strict aspect « transport », Nextram s’attaque au marché des lignes structurantes, également visé par le BHNS. « Si l’on veut vraiment faire un BHNS, des travaux sont nécessaires, y compris au niveau de la plateforme et des réseaux, ce qui fait que le coût d’un BHNS est souvent supérieur à ce qu’on peut croire au premier abord », insiste Francis Nakache, rappelant qu’un véhicule non guidé nécessitera toujours une emprise au sol supérieure pour permettre des croisements en toute sécurité. Et à plus long terme, le matériel roulant Nextram a une durée de vie au moins double de celle d’un BHNS, tout en étant évolutif : le passage de 3 à 5 modules par rame, tel celui envisageable à Besançon, peut se faire « en une dizaine de jours ». Sans oublier que quelques minutes suffisent pour doubler la capacité en faisant circuler les trams en unités multiples : encore une idée pas si neuve mais jusqu’à présent – sauf T2 francilien et tram-train – rarement mise en œuvre en France !

Dossier réalisé par Patrick LAVAL

Ewa

Tram low cost. Est-ce vraiment moins cher ailleurs ?

 

Quelques exemples de ces trois dernières années en France et ailleurs montrent que de nouvelles lignes de tram, même sans traitement « de façade à façade », ne sont pas toujours bon marché  

• Pour information, le record de France est détenu par le prolongement du T3 dans l’est de Paris : 14,5 km pour 887 millions d’euros (matériel roulant compris), soit 61,2 millions d’euros par km, qui s’explique notamment par de nombreux ouvrages d’art (traversée de la Seine, viaduc de l’Ourcq…) et des aménagements largement dimensionnés. Le prolongement du T2 francilien en 2012 est sur la deuxième marche avec 53 millions par km tout compris et Nice est sur la troisième avec 39 millions (en 2007 déjà).

• La Suisse n’est pas bon marché, y compris pour ses trams. A Genève, le projet TCMC (tram Cornavin – Meyrin – CERN, ligne 14) est revenu à 420 millions de francs suisses pour 9 km, soit 38,4 millions d’euros par km. Toutefois, sans compter le troisième tronçon de 2,5 km, renchéri par une tranchée couverte chiffrée à 70 millions de francs sur un total de 170 millions, on retombe à 31,7 millions d’euros par km pour les deux premiers tronçons. Ce qui, pour un tram classique en centre-ville sur voie métrique, reste plus cher qu’un tram français moyen.

• Le contre-exemple absolu de gestion de projet est le nouveau tram d’Edimbourg, très en retard, moins étendu que prévu… et revenu à 776 millions de livres pour 14 km, soit 69,8 millions d’euros par km. Plus cher que le T3 parisien !

• A Saragosse, le nouveau tram a entraîné une rénovation urbaine conséquente – y compris la couverture complète d'une rivière ! – d’où un montant de 400 millions d’euros pour 12,8 km, soit 31,25 millions d’euros par km, stockage d’énergie compris. Un projet dans l’esprit du tram à la française, dans la fourchette haute des trams français hors Ile-de-France.

• Casablanca est aussi un exemple de « tram à la française » hors de France. Ses 31 km sont revenus à 6 milliards de dirhams, soit 17,8 millions d’euros par km : à peine plus cher que Besançon !

• A Oran, le nouveau tram est techniquement français mais pas « à la française » : l’aménagement ne va pas « de façade à façade » mais se limite au couloir du tram. Les 19 km ouverts en 2013 sont revenus à 54 milliards de dinars, soit 26,5 millions d’euros par km. Le prix d’un tram français moyen, quand même.

Les prolongements, qui ne comportent pas le poste « matériel roulant et dépôt », sont naturellement moins chers de l’ordre de 20 %. Mais ces trois exemples récents vont encore plus loin :

• Anvers : prolongement de 3 km de la ligne 15 vers Boechout pour 44,5 millions d’euros, soit un montant raisonnable de 14,8 millions d’euros par km pour une ligne classique hors centre-ville.

• Berlin : petit prolongement de 1,5 km à Adlershof pour 13 millions d’euros, soit 8,7 millions d’euros par km, trois stations comprises.

• Norrköping : le prolongement de 3,9 km en banlieue vers Hageby et Navestad n’est revenu qu’à 185 millions de couronnes, aménagement urbain compris. Un tram suédois « à la française » pour 5,2 millions d’euros par km (3,1 millions d’euros par km pour la voie et la LAC).

Patrick LAVAL

 

Suite du dossier

Tram low cost. Nextram : une offre globale pour un tramway abordable

Ewa

Chine : les tramways de Suzhou entrent en service

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Le 31 octobre, les tramways de Suzhou, en Chine, sont entrés en service commercial. Les tramways à plancher bas, issus d'un partenariat avec Bombardier, ont été produits dans les usines de CSR Puzhen de Nanjing Suzhou New District (SND) Tram Co., Ltd. exploitera les 18 véhicules composés de rames de 5 voitures à articulations multiples de 32 mètres de long et de 2,65 mètres de large.

Appelée la Venise de l'Est, en raison de ses nombreux canaux, la ville de Suzhou est un centre urbain et industriel qui compte près de 11 millions de personnes.

Ewa

Le Tramway de Gold Coast, élu projet de l’année

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A l'occasion des Light Rail Awards 2014 qui se sont tenus à Londres, Keolis a annoncé le 9 octobre, avoir remporté le prix Light Rail Award dans la catégorie Projet de l'année… La nouvelle ligne de tramway, appelée G:link, a été inaugurée le 20 juillet à Gold Coast, dans l’Etat du Queensland en Australie, après 3 ans de travaux.

La cérémonie distingue depuis 8 ans les projets innovants et performants de tramways ou métros légers développés dans le monde.

Keolis a également été primé pour son réseau de tramways de Nottingham dans les catégoriesRelation client et Excellence technique. 

Ewa

Hong Kong : les trams pris dans la révolution des parapluies

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Hong Kong dimanche 28 septembre les étudiants en grève depuis une semaine décident d'occuper l'une des artères principales de l'ile

Cette vue du quartier central de l'Admiralty ne montre pas comme on pourrait le croire une commémoration des 110 ans de loyaux services des tramways, mais une protestation contre les mesures restrictives prises par la Chine pour encadrer les candidatures aux prochaines élections de 2017 dans l'ancienne colonie britannique intégrée dans la République Populaire de Chine depuis 1997. Quelques minutes après, la police anti-émeute intervient avec des gaz lacrymogènes pour disperser la manifestation. Dès le lendemain les mouvements de défense de la démocratie occupaient plusieurs carrefours importants de la ville. Désorganisant les transports publics de surface et bloquant des sorties de métro.

J.A.