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Ewa

Une nouvelle DRH pour Transdev

carolinegonin

Clément de Villepin parti chez Thalès, c’est Caroline Gonin qui le remplacera à la direction des ressources humaines de Transdev, à partir du 15 juillet. La nouvelle DRH, 49 ans, intègrera aussi le Comex, qui se féminise ainsi un peu, comme le souhaitait Thierry Mallet, le PDG de l’opérateur de transport public. A son arrivée, le Comex devrait compter 3 femmes sur 9 membres.

Titulaire d’un Master 2 de Droit du Travail de l’Université de Paris II Assas, Caroline Gonin a débuté sa carrière chez Areva comme responsable des Relations Sociales du site de La Hague. Elle a ensuite occupé plusieurs fonctions de Responsable RH de business units, puis est devenue directrice de l’Université Areva en 2009. A partir de 2012, basée à New Delhi (Inde), elle occupe les fonctions de directrice de l’Université Alstom. Puis elle rejoint l’Alliance Renault-Nissan, et enfin, début 2017, Valeo en tant que DRH du groupe de produits systèmes de transmissions. Depuis mars 2019, elle était directrice des Ressources Humaines de Valeo Systèmes Thermiques.

 

Ewa

Transdev pointe un exercice 2020 très négatif mais un bilan solide

Thierry Mallet PDG de Transdev

Côté Transdev, qui présentait ce matin ses résultats 2020, le ton est direct : « 2020 a été une très mauvaise année avec un effet négatif très important », souligne Marcos Garcia, le directeur financier. L’activité, qui a reculé de 9 % avec une perte de 700 millions d’euros en 2020 par rapport à 2019, s’établit à près de 6,8 milliards d’euros. La France, où la fréquentation des réseaux de transports publics exploités par Transdev, s’élevait en moyenne à 46 %, est particulièrement touchée par ce recul.

Après les mesures prises comme le recours au chômage partiel ou la diminution de l’offre, l’impact de la Covid se chiffre à 285 millions d’euros. La perte nette s’établit à 109 millions d’euros, soit un recul de 155 millions d’euros par rapport à 2019. « Nous avons réussi à la maîtriser grâce à des mesures d’économies et à des cessions. Et on a continué à investir massivement en 2020 : 721 millions d’euros, notamment au service des réseaux », souligne Thierry Mallet, le PDG du groupe.

Pour résister à la crise, le groupe, détenu par la Caisse des dépôts et l’allemand Rethmann, a stoppé les activités balayées par la Covid-19. En particulier, dès avril, il est sorti de la quasi-totalité des activités B2C aux Etats-Unis. « Le groupe a coupé ce qui devenait des foyers de pertes récurrentes », souligne Marcos Garcia. Un mouvement de désengagement des activités déficitaires avait déjà été engagé par Transdev dès 2018 (avec les activités B2C, taxis, navettes d’aéroports, puis les cars longue distance Eurolines-Isilines) pour se recentrer sur le cœur de métier au service des collectivités locales et des entreprises. Ce resserrement de portefeuille lui a sans doute permis de mieux absorber la crise.

De plus, ajoute la direction, le transport public étant une activité à faibles marges mais à coûts fixes élevés, les clients ayant conscience de l’importance du maintien de ce service public ont accéléré leur vitesse de paiement dans quasiment tous les pays. Et la quasi-totalité des pays ont apporté leur soutien, soit en cash, soit en différant des impôts.

Conséquence, assure Transdev, la position financière du groupe est solide. La dette se monte à 1,3 milliard d’euros selon les normes IFRS (et 320 millions d’euros sans en tenir compte), soit une diminution de 558 millions d’euros. « Ce niveau d’endettement nous permet d’envisager la suite avec sérénité », souligne le groupe.

D’autant que, malgré la crise, en 2020, les appels d’offres n’ont pas cessé. « Nous avons connu des succès sur tous les territoires », rappelle Thierry Mallet, citant des contrats gagnés en France, notamment en Gironde ou dans l’Oise, et à l’international, à Stockholm, à Sao Paulo ou encore les renouvellements des contrats à Phoenix ou à San Diego, représentant 1,7 milliard sur le carnet de commandes.

Pour 2021, la prudence est de mise. « On démarre l’année avec beaucoup d’incertitude. Le point de départ est sain mais on sait que la route sera encore compliquée », souligne Thierry Mallet. Aujourd’hui, l’offre est revenue à un niveau quasi normal, et on constate très peu de baisses de l’offre, précise-t-il. Parmi les priorités, « il faudra reconquérir les passagers, même si on sait qu’ils ne reviendront pas tous », poursuit le patron de Transdev.

Dans ce but, le groupe va continuer à se déployer sur le terrain au détriment du siège qui rassemble aujourd’hui 300 personnes et ne devrait plus en compter à l’avenir que 250. Selon Thierry Mallet, « la crise sanitaire a démontré l’importance d’avoir une organisation agile et locale comme nous cherchons à le faire depuis quelques années ».

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Transdev, Mobileye et Lohr s’associent pour développer des navettes autonomes

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Mobileye, société du groupe Intel, Transdev STA (Systèmes de Transport Autonome), entité du groupe Transdev dédiée aux solutions de mobilité autonome, et le groupe industriel Lohr ont annoncé aujourd’hui leur partenariat pour développer des navettes autonomes. « Dans le cadre de cette collaboration, les entreprises intègrent le système de conduite autonome de Mobileye dans la navette électrique i-Cristal, produite par le groupe Lohr », indiquent les trois entreprises dans un communiqué.

« Les trois entreprises testeront dans un premier temps les véhicules sur route en France et en Israël, afin de préparer une mise en production en 2022. Les partenaires prévoient d’être en mesure de déployer des navettes autonomes i-Cristal au sein de réseaux de transport public dès 2023 », précisent-elles encore. La navette i-Cristal peut accueillir jusqu’à 16 passagers et peut circuler à une vitesse maximale de 50 km/h.

Ewa

Transdev développe son activité en Amérique Latine

Bus à Bogota

Transdev renforce son implantation en Amérique Latine. Le groupe a en effet annoncé fin janvier avoir remporté un contrat de 874 millions d’euros avec TransMilenio SA, l’autorité organisatrice des transports publics de Bogota (en Colombie) pour l’exploitation et la maintenance de 406 bus, à partir de novembre et pour 15 ans.

« Transdev exploitera bientôt la plus grande flotte de bus électriques du continent sud-américain », indique dans un communiqué l’opérateur de transport public, en précisant que ces « bus de marque BYD (châssis, batteries) seront assemblés en Colombie par Superpolo (carrosserie) ». De plus, dans le district de Fontibon, Transdev et son partenaire local Fanalca construiront « le plus grand dépôt de bus électriques d’Amérique du Sud, d’une superficie de plus de 40 000 m2 », ajoute-t-il.

Par ailleurs, au Brésil, dans le cadre de la future ligne 6 du métro (la ligne orange) de São Paulo (Brésil), Transdev do Brasil a signé un contrat d’assistance technique de huit ans avec le consortium Concesionária Linha Universidade, dirigé par Acciona.

Cette nouvelle ligne, plus grand projet d’infrastructure en partenariat public-privé en cours de développement en Amérique latine, rappelle Transdev, sera entièrement automatique. D’une longueur de 15,3 km, desservant 15 stations entre la zone de Brâsilandia au nord-ouest et le centre-ville de São Paulo, elle devrait permettre l’acheminement de quelque 650 000 passagers par jour.

Ewa

Transdev réorganise son comité exécutif

Thierry Mallet PDG de Transdev

C’est l’heure des changements au sein du comité exécutif de Transdev, après le départ d’Anne de Bagneux, directrice de la stratégie et seule femme qui y était présente, et après celui du DRH Clément de Villepin parti chez Thalès. Depuis le 1er février, la première a été remplacée par Virginie Fernandes, administratrice représentant la Caisse des dépôts et consignations, actionnaire majoritaire. Selon La Lettre A, Thierry Mallet, le PDG de l’opérateur de transport public, a mandaté un cabinet de recrutement pour remplacer Clément de Villepin, en lui demandant si possible de trouver une femme.

Thierry Mallet en profite donc pour réorganiser son Comex et le féminiser. En plus du patron de Transdev France (Edouard Hénaut) qui figurait déjà parmi les membres du comité exécutif, les patrons de deux autres zones géographiques (USA et Allemagne) très importantes pour le groupe doivent en faire partie. Ainsi, Laura Hendricks, la patronne de l’activité aux Etats-Unis, fait son entrée. Il reste aussi à recruter un dirigeant pour l’Allemagne puisque Christian Schreyer, directeur de l’Europe centrale et du nord doit aussi quitter le groupe. Bruno Charade, chargé de l’international reprend son périmètre à l’exception de l’Allemagne.

Lorsqu’il sera entièrement recomposé, le Comex devrait compter trois femmes sur neuf membres si une DRH est bien prochainement recrutée.

 

Ewa

Des bus à hydrogène à l’aéroport de Toulouse

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En 2021, quatre bus à hydrogène fabriqués par Safra et opérés par Transdev rouleront à l’aéroport de Toulouse-Blagnac, entre l’aérogare et les avions ainsi que vers les parkings éloignés. Une station de production d’hydrogène et de distribution, située en zone publique et accessible à tous les utilisateurs, sera implantée grâce à HyPort, une société détenue à 49% par la Région Occitanie via son Agence Régionale de l’Energie et du Climat et à 51% par Engie Cofely.

Le projet a reçu des fonds de l’Ademe (appel à projets « écosystèmes de mobilité hydrogène») et de l’Europe (projet Jive 2-Joint Initiative for hydrogen Vehicles across Europe). C’est la première action de l’aéroport dans le cadre son engagement de septembre 2019 vers le zéro émission de carbone en 2050 au sein du programme européen Net Zero de l’ACI (Association des Aéroports Européens).

C. S.

Ewa

La RATP roule avec Alstom et ComfortDelgro pour le Grand Paris Express

métro Grand Paris Express

La RATP mise sur les alliances pour entrer dans la compétition qui s’annonce avec l’ouverture à la concurrence des TER et des métros. Après avoir décidé à la fin de l’année dernière de créer une joint-venture avec Getlink pour répondre aux futurs appels d’offres dans les TER, principalement ceux de Grand Est et des Hauts-de-France, la RATP poursuit cette stratégie pour les appels d’offres du Grand Paris Express.

Elle a annoncé le 18 juin avoir noué un partenariat avec Alstom et ComfortDelgro Transit pour créer une joint-venture avec une participation majoritaire de RATP Dev et répondre aux appels d’offres des lignes de métro automatique 16 et 17. Avec ce partenariat, la Régie qui sera aussi le gestionnaire des infrastructures ferrées, se présente avec des partenaires de poids. ComfortDelgro fait partie d’un groupe singapourien de transport public internationalement reconnu et Alstom a gagné le marché du matériel roulant pour les lignes 15, 16 et 17. De plus, le constructeur français a plusieurs fois indiqué qu’il souhaiterait élargir ses champs de compétences, notamment à l’occasion de l’ouverture à la concurrence des marchés ferroviaires.

Le groupement devrait trouver sur sa route Keolis, qui n’a jamais caché son intérêt pour le Grand Paris Express, mais pas Transdev qui nous a expliqué ne pas concourir pour les lignes 16 et 17, la période actuelle compliquée le conduisant à se concentrer sur d’autres priorités.

Rappelons que la ligne 17, longue de 27 km, desservira le nord de la métropole parisienne, allant de Saint-Denis Pleyel au Mesnil-Amelot, en 25 minutes et devrait accueillir 130 000 à 160 000 voyages par jour.

La 16 ira de Saint-Denis Pleyel à Clichy-Montfermeil en 29 km (et en 27 minutes), et doit permettre la desserte de plusieurs sites des Jeux Olympiques et Paralympiques en 2024. Les estimations tablent sur 200 000 voyages par jour. Reste que l’objectif fixé d’une ouverture des premiers tronçons du futur métro de rocade de la région parisienne pour les JO d’été de Paris 2024 paraît de plus en plus difficile à tenir.

M.-H. P. 

 

Ewa

Transdev engrange des résultats en hausse en 2019

car électriques LER Paca

Alors que les groupes de transport public ont considérablement réduit leurs offres de transport en cette période de crise sanitaire, Transdev a présenté le 24 mars ses comptes 2019 qui trancheront sans doute singulièrement avec ceux de cette année. La filiale de la Caisse des dépôts et de l’allemand Rethmann affiche des résultats en hausse après une année 2018 elle-même en demi-teinte qui avait été marquée par une perte de 96 millions causée, notamment, par des dépréciations d’actifs. Transdev avait alors décidé de se désengager de ses activités B to C (taxis, navettes d’aéroports, puis cars longue distance Eurolines-Isilines) pour se recentrer sur son cœur de métier au service des collectivités locales et des entreprises.

Une année de repositionnement

2019 est donc considérée comme « une année de repositionnement du portefeuille d’activités et de développement commercial », indique le groupe qui affiche un bénéfice de 45,7 millions d’euros et une hausse de son activité de 6,7 % (à plus de 7,4 milliards d’euros). La seule croissance organique atteint 3 %. « Nous avons cherché à poursuivre une croissance profitable et misons sur un mix d’activités plus durables », commente Thierry Mallet, le PDG du groupe.

En France, qui représente 38 % du chiffre d’affaires, Transdev a notamment remporté l’exploitation des réseaux de Dunkerque, Grand-Verdun, Royan, Guingamp-Paimpol, Sens ou Libourne, ainsi que le renouvellement de partenariats historiques avec les SEM de Nantes et de Limoges. « L’ensemble de ces marchés représente un chiffre d’affaires de 900 millions d’euros, sur la durée des contrats », note l’opérateur.

Un appel aux collectivités locales

A l’international, citons les contrats d’exploitation des trains régionaux S-Bahn (RER) de Brême (Allemagne), d’une valeur de 1,5 milliard d’euros, le contrat de 757 millions d’euros, comprenant plus de 150 bus électriques, à Göteborg, en Suède, ou encore le contrat d’exploitation et de maintenance du tramway de Luas, le réseau de tramway de Dublin (Irlande), pour une durée de six ans.

Thierry Mallet ne se risque pas à faire des prévisions pour cette année. Et, bien qu’il estime que la stratégie adoptée met son groupe « dans la situation la meilleure possible pour affronter la crise », il demande aux collectivités locales leur soutien face à la chute vertigineuse du trafic passagers (et donc des recettes) pour passer ce cap difficile (lire aussi : ici).

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Transdev veut s’inspirer du modèle allemand pour redynamiser les petites lignes

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En Allemagne la réouverture de petites liaisons ferrées qui avaient été fermées dans le passé montre qu’un autre modèle est possible. C’est le cas de la petite ligne de 17 kilomètres « Schönbuchbahn », à la périphérie de Stuttgart, fermée par la DB en 1967, puis relancée en 1996 par les autorités publiques locales très impliquées.

C’est la société Württembergische Eisenbahn-Gesellschaft (WEG), une filiale locale de Transdev qui a alors repris l’exploitation avec environ 2500 voyageurs par jour et exploite plusieurs lignes dans la région. Pour faire face au trafic croissant, la ligne a été électrifiée en 2018 et 2019 pour un investissement global de 100 millions d’euros. Un nouveau dépôt a été construit et des trains électriques « légers » ont été achetés au constructeur CAF. Le service commercial a pu redémarrer en décembre 2019 et la fréquentation approche désormais les 10 000 voyageurs par jour.

Aujourd’hui numéro deux du marché ferroviaire allemand de voyageurs derrière la Deutsche Bahn, Transdev veut s’inspirer de son expérience outre Rhin pour expérimenter de nouvelles solutions en France avec l’ouverture à la concurrence. Au coeur de son action : la mise sur pied de sociétés locales « qui sauront s’adapter aux conditions locales du marché », indique Edouard Hénaut, le directeur général France de Transdev. Selon lui,« il faut définir une offre avec les bonnes fréquences ainsi qu’une qualité de service élevée ». Transdev souhaite aussi jouer sur la polyvalence (sur la ligne Schönbuchbahn, le conducteur procède lui-même au lavage du train lorsqu’il l’amène au dépôt) et sur la baisse des coûts pour redynamiser le trafic.

M.-H. P.

Ewa

Yann Leriche va prendre la direction générale de Getlink

Yann Leriche est nommé Directeur Général de Getlink.

Le conseil d’administration de Getlink a décidé aujourd’hui de dissocier à partir de juillet prochain les fonctions de directeur général et de président du conseil d’administration. A ce moment-là, Yann Leriche prendra la direction générale de la société concessionnaire du Tunnel sous la Manche, et Jacques Gounon, l’actuel PDG, deviendra président non exécutif du conseil d’administration.

Né en 1973, Yann Leriche cumule les diplômes (diplômé de l’École Polytechnique, de l’École des Ponts et Chaussées, du Collège des Ingénieurs et de l’ESCP-Europe). Après avoir débuté sa carrière dans le secteur public, il a travaillé pour Bombardier Transport où il a pris la Direction des systèmes de transport, puis a rejoint le groupe Transdev en 2008. Depuis 2017, il était le directeur général de Transdev Amérique du Nord.