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Ewa

Un abonnement à prix très réduit pour les 4-11 ans dans les transports franciliens

07/10/2003
Transports Ile de France - Navigo


RATP SNCF
Transports Ile de France
Navigo

A partir du 1er septembre prochain, Ile-de-France Mobilités proposera un passe « junior » pour les enfants âgés de 4 à 11 ans afin qu’ils puissent utiliser les transports publics au tarif de 24 euros par an. Un prix symbolique selon la présidente d’Ile-deFrance Mobilités, qui ne veut pas « céder aux sirènes de la gratuité », a-t-elle expliqué au Parisien.

Cette mesure permettra de compléter le dispositif déjà mis en place pour les jeunes puisque les transports sont déjà gratuits pour les moins de 4 ans, tandis que les collégiens, lycéens et étudiants bénéficient du passe Imagine R, a expliqué le 20 janvier, lors de ses vœux, Valérie Pécresse. La présidente d’IDFM, également présidente de la Région, a rappelé que de leurs côtés les actifs bénéficient pour leur carte Navigo d’un remboursement de 50 % de la part de leurs employeurs et que les séniors peuvent aussi acheter, depuis la fin de l’année dernière, un Navigo Senior à 50 %.

Valérie Pécresse estime que ce nouvel abonnement pourrait être adopté par environ 200 000 enfants sur les 1,4 million de 4 à 11 ans qui habitent la région. D’où un coût d’environ 30 millions par an pour IDFM.

Ewa

Valérie Pécresse veut inciter les Franciliens à se mettre en selle

Valérie Pécresse CDG Express

Alors que la moitié des déplacements en voiture est inférieure à 3 km, Valérie Pécresse veut pousser les Franciliens à utiliser davantage le vélo. La présidente de la région, également présidente d’Ile-de-France Mobilités, a ainsi présenté le 16 janvier une panoplie de mesures qui tournent essentiellement autour du renforcement de Véligo, le service de vélo en libre service de l’Ile-de-France.

500 Véligo supplémentaires vont ainsi être mis en service d’ici à la fin de l’année, portant à 15 000 le nombre de vélos proposés à la location. S’ajouteront 500 Véligo cargo à assistance électrique, « un gros plus pour les familles et les livreurs », a commenté Valérie Pécresse. Les parcs Véligo seront de surcroît gratuits pour les porteurs de pass Navigo.

Des incitations financières à l’achat de vélo électriques sont aussi prévus, pouvant aller jusqu’à 600 euros pour les vélos cargo à assistance électrique. Une étude va notamment être lancée pour permettre d’aider à l’achat de vélos adaptés aux personnes handicapées.

Un parc Véligo dans chaque gare d’ici 2030

Enfin, l’élue souhaite créer un parc Véligo dans chaque gare d’ici à 2030, ce qui correspond à la création de 100 000 places. 200 millions d’euros sont prévus, financés en partie par IDFM, le reste par les collectivités.

En revanche, il n’est pas prévu de lancer un grand réseau de pistes cyclables. 672 km de pistes et de voies à double sens ont déjà été financés en Ile-de-France et la région se voit plutôt comme une « entremetteuse », qui facilite les franchissements difficiles (passerelles, fleuves, routes…). « Toutes les pistes cyclables parisiennes sont financées à hauteur de 50 % par la région », rappelle encore Valérie Pécresse.

Il y a encore fort à faire, l’Ile-de-France accueille 28 millions de déplacements mécanisés, dont seulement 850 000 en vélo.

M.-H. P.

Ewa

De nouvelles mesures pour contrer l’insécurité dans les transports franciliens

Surete RATP1

Recrutement d’agents de sécurité privés, création d’un centre régional de la sécurité, généralisation des caméras piétons, harmonisation des amendes… Le 28 novembre, la présidente d’Ile-de-France Mobilités, également présidente de la région, a annoncé une série de mesures concernant la sécurité dans les transports de la région.

« Nous avons décidé de recruter 250 agents de sécurité privés en 2020. Nous avions d’abord regardé du côté d’un personnel statutaire. Mais, comme le processus est exigeant puisque les agents portent des armes, c’est long. Et nous voulions recruter vite », a expliqué Valérie Pécresse. Ils s’ajouteront en effet aux 785 agents chargés de sécurité ou de médiation à la Régie, dont l’emploi a été financé par la région Ile-de-France entre 2016 et 2020, comme Valérie Pécresse l’avait déjà annoncé, le 14 novembre (voir La Vie du Rail n° 3756, p. 8).

Une fois encore, la présidente d’IDFM a regretté les suppressions des postes de policiers, qui passent de 1 350 à 1 000. D’autant que les policiers ont des prérogatives que ne possèdent pas les agents des réseaux de transports. La patronne de l’Ile-de-France souhaiterait d’ailleurs que ces derniers puissent également avoir un droit d’accès au fichier des personnes recherchées. Elle se félicite toutefois que le délit de multirécidive se traduise par une interdiction de l’accès au réseau de transports, comme le prévoit la loi LOM votée le 19 novembre dernier. Elle espère qu’elle sera rapidement applicable, afin de faire baisser la délinquance ou le sentiment d’insécurité dans les transports en commun.

Valérie Pécresse a également annoncé la généralisation du 3117, créé par la SNCF, pour signaler les actes de harcèlement sexuel. Elle souhaiterait aussi simplifier les amendes dont les différentes catégories sont nombreuses et augmenter leur tarif. Elle trouve que le taux de recouvrement des billets lors des contrôles, de 60 % actuellement, n’est pas suffisant. Notamment parce que les contrevenants peuvent délivrer un faux nom ou une fausse adresse. Elle voudrait que les agents de sécurité des réseaux puissent vérifier ces informations. Si la loi Savary autorise ces recherches, le décret d’application est toujours attendu.

Pour mieux coordonner les actions des agents chargés de la sécurité dans les différents réseaux, la région a enfin abouti à la création d’un centre régional de la sécurité dans les transports. Pour ménager les susceptibilités de chacun, il devrait s’installer dans les locaux de la Préfecture de Police de Paris, « à l’été 2020 ».

IDFM attend aussi au printemps prochain les résultats complets de l’étude qu’elle a lancée auprès des 515 255 clients abonnés du Pass Navigo annuel et Imagine R, âgés de 18 ans et plus, et où le taux de réponse est particulièrement élevé. Près de 10 % ont répondu à l’enquête soit 50 222 voyageurs. On sait déjà que les usagers ont identifié 700 lieux de transports collectifs ferrés « pointés […] comme particulièrement anxiogènes ». En tête de cette liste, on trouve la gare du Nord, suivie de Châtelet-les Halles, de la gare Saint-Lazare, la station de métro Châtelet, La Défense et la gare de Lyon.

Yann Goubin

Ewa

La RATP généralise les caméras-piétons

RATP agents caméras

C’est la nouvelle arme de dissuasion des agents de la RATP chargés de la sécurité : les caméras individuelles. Valérie Pécresse a annoncé le 14 novembre la généralisation des caméras-piétons à l’ensemble des 1 000 agents du GPSR, chargés de la sécurité à la RATP. Depuis un an, 15 caméras-piétons sont en effet testées par les agents du GPSR. Ils y sont autorisés par la loi Savary relative à la sécurité dans les transports votée en 2016.

La RATP en tire un bilan positif. « Elles ont plusieurs fonctions », explique Stéphane Gouaud, le directeur de la sécurité à la RATP. « Elles ont un aspect dissuasif parce qu’elles font baisser les tensions lors des contrôles. Elles servent aussi à fournir des éléments nécessaires à l’enquête » a posteriori si un individu est interpellé.

Côté SNCF, les agents de la Suge expérimentent aussi les caméras-piétons depuis février 2018, 40 dans toute la France, dont 12 en Ile-de-France. Avec succès, comme à la RATP. « Elles font baisser de 30 % les agressions verbales et physiques sur les agents. Dès lors que l’agent annonce au voyageur qu’il va être filmé, la tension retombe sensiblement », assure la SNCF. Dans un second temps, les images peuvent aussi servir à la police en cas de poursuites judiciaires.

Le nombre de vols en forte hausse dans le métro

Parmi les éléments justifiant la généralisation de ces caméras, Valérie Pécresse, présidente d’Ile-de-France Mobilités a dévoilé une envolée des chiffres de l’insécurité dans le métro : le nombre de vols dans le métro a ainsi fait un bond de 59 % en un an. Sur les 10 premiers mois de 2019, on recense 7 485 vols contre 4 721 sur la même période de 2018. Plus des deux tiers des infractions sont des vols sans violence : 5 093 de janvier à octobre 2019 contre 2 920 sur la même période 2018. Soit une progression de 74 %. Les vols avec violence croissent quant à eux de 33 %. Il y en a eu 2 392 en 2019 (sur les 10 premiers mois) contre 1 801 en 2018.

Si la SNCF ne fournit pas de chiffres aussi précis, elle reconnaît aussi une hausse de 20 % des agressions verbales et physiques sur les agents Transilien. Un chiffre quasi identique pour les TER.

La présidente d’IDF Mobilités fait un lien entre la dégradation de la sécurité et la suppression de policiers à la préfecture de Police de Paris, dont les effectifs auraient été abaissés de 1 350 à 1 000 agents, selon elle. « J’en appelle à Christophe Castaner (NDLR : ministre de l’Intérieur). Si on a une augmentation de 60 % des vols dans le métro, c’est aussi parce que la police nationale est moins présente sur le réseau », estime Valérie Pécresse.

Bientôt un plan global sur la sécurité

Toutefois, les interpellations ont été multipliées par deux depuis le début de l’année : + 104 %. Le directeur de la sûreté à la RATP l’explique non seulement par une augmentation du nombre de vols, mais surtout par l’efficacité du dispositif que la RATP a mis en place : « On regarde au quotidien où les vols sont commis et tous les jours on repositionne nos équipes », souligne-t-il.

De son côté, Valérie Pécresse a également rappelé l’embauche, depuis 2016 et jusqu’à fin 2020, de 785 agents à la RATP, à la sécurité mais aussi parmi les commerciaux, pour augmenter la présence humaine. Un plan global pour améliorer la sécurité doit prochainement être annoncé. Il ciblera notamment les trois gares où l’augmentation des vols a été la plus forte : Châtelet-Les Halles (322 vols en 2019 contre 165 en 2018), Opéra Auber Havre-Caumartin (227 vols contre 114) et La Défense (199 contre 66).

Yann Goubin

Ewa

La ponctualité progresse (globalement) en Ile-de-France

La ligne 2 du métro de la RATP est l'une des six ouvertes les nuits , un samedi par mois jusqu'au 14 mars.

Les usagers qui prennent chaque jour les transports en commun pour se rendre à leur travail ne le croiront peut-être pas mais la régularité des transports a globalement progressé cette année, a indiqué le 6 novembre Valérie Pécresse à l’issue de l’audition des dirigeants de la RATP et de la SNCF menée chaque année pour faire le point. La présidente de l’Ile-de-France, également présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports, a « salué » les efforts des opérateurs mais estimé « qu’il reste beaucoup d’axes d’améliorations ». Elle leur demande notamment de prévoir plus de marges de manoeuvre dans la gestion des travaux d’infrastructures (les retards des chantiers cet été a laissé des traces) et de mieux calibrer l’offre de substitution souvent insuffisante.

 

Le métro s’en sort bien 

La ponctualité s’améliore sur la majorité des lignes aux heures de pointe. Exception notable : la ligne 4 sur laquelle se déroulent des travaux d’automatisation. Bémol aussi sur la ligne 13, qui affiche un taux de régularité au-dessus des objectifs mais dont la saturation pose problème, a commenté Valérie Pécresse. « Je compte sur la RATP pour mettre en service le prolongement de la ligne 14 en temps et en heure en 2020. Cela permettra de désaturer d’au moins un quart la ligne 13 au nord », a-t-elle ajouté.

Situation contrastée pour les trains

Globalement, les trains sont aussi plus ponctuels sur la majorité des lignes Transilien, mais, et c’est là le hic, il y a des disparité entre les branches. Le RER E affiche un taux de ponctualité de 92 %, et à plus de 92 % pour le RER A (sauf entre Cergy et Poissy) ainsi que les lignes H, K, L, J4, N, U et E. Mais le bilan est mitigé pour la ligne J6, les RER B et C avec une ponctualité comprise entre 88 et 92 %. Quant aux les lignes P et J5, elles font carrément figures de liaisons « malades ».

Pour Alain Krakovitch, le directeur de SNCF Transilien, il n’y a pas de mystère : les lignes qui affichent les meilleurs résultats cochent toutes les cases : elles ont été dotées d’un nouveau matériel, roulent sur des infrastructures où il y a eu des travaux et l’offre de service a été retravaillé. C’est le cas des ligne L, H et K. Il attend donc avec impatience la prolongation d’Eole qui devrait se traduire par des améliorations notables et l’électrification de la ligne P jusqu’à Provins, qui bénéficiera de surcroît de l’arrivée d’un nouveau matériel.

Valérie Pécresse a rappelé que 700 rames neuves étaient attendues sur le réseau francilien d’ici 2021. 45 % devraient être livrées d’ici la fin de l’année.

M.-H. P.

Ewa

Valérie Pécresse demande un « retour d’expérience » sur les chantiers de l’été

Valérie Pécresse CDG Express

En colère. C’est le sentiment exprimé le 28 août par Valérie Pécresse à propos des chantiers menés cet été sur le réseau ferré francilien. Si la présidente de la région reconnaît « qu’un nombre de chantiers d’une ampleur inédite a été mené cet été », elle pointe aussi de sérieux « ratés ». Et de citer tout particulièrement la reprise chaotique sur la ligne E du RER, dont les travaux n’ont pas été achevés dans les temps. En cause, selon elle, des dysfonctionnements dans la gestion du chantier. D’où un service partiel depuis lundi. Plusieurs fois reporté, le retour à la normale était espéré pour lundi prochain.

Manque de bus de substitution

Valérie Pécresse a aussi pointé des manques de bus de substitution pour les RER D, A et la ligne J. « Il faut que les voyageurs puissent voyager de façon correcte, qu’ils ne restent pas à quai en plein mois de juillet, en plein mois d’août », a souligné l’élue. La présidente de l’Ile-de-France, qui exige des chantiers irréprochables pour l’an prochain, a annoncé qu’elle convoquerait une réunion avec la SNCF et la RATP pour avoir un retour d’expérience. « Il faut absolument qu’on en tire les conséquences », a-t-elle martelé.

Des leçons à tirer

A ses côtés, Guillaume Pepy a insisté sur l’importance les chantiers menés entre le 14 juillet et le 31 août, qui ont représenté 140 millions d’euros, et sur la fréquentation croissante des trains franciliens, y compris pendant la période estivale. « SNCF Réseau a fait des tours de force, mais comme dans tous les tours de force il y a eu deux ou trois chantiers qui ne se sont pas bien passés, soit avec des entreprises sous-traitantes soit avec nos propres équipes, et il faut que l’on en tire tous les enseignements », a reconnu le président du directoire de la SNCF.

M.-H. P.