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Ewa

Trois stations Velib’ géantes à l’occasion de la Coupe du monde de rugby

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Faciliter les déplacements en transport en commun ou en vélo lors des grands événements. C’est de plus en plus souvent le mot d’ordre des organisateurs, en particulier lors de cette Coupe du monde de rugby. Ainsi, dès le match de préparation le 27 août opposant le XV de France aux Wallabies ( l’équipe d’Australie), le Syndicat Autolib’ Velib’ Métropole (SAVM) a mis en place deux stations vélos géantes de 200 places chacune à proximité du Stade de France. Ce sera également le cas lors de chaque match de la Coupe du monde de rugby disputée au Stade de France où dix matchs sont prévus.
Une station Velib’ éphémère de 200 places est ainsi installée sur le parking Brennus situé rue Ahmed Boughera el Ouafi à Saint-Denis. Une autre de même capacité se situe face au 20, boulevard Anatole France. Les deux stations sont accessibles via un parcours fléché depuis les pistes cyclables présentes le long du canal Saint-Denis et sur la N1.

Succès public

« Les équipes de Velib’ Métropole sont présentes sur place pour accompagner les usagers et accélérer les opérations de dépose et de prise des vélos« , indique le SAVM qui gère le service francilien de vélos en libre service. 
Une autre station proposant également 200 places (400 places ce soir pour le coup d’envoi France-Nouvelle-Zélande) sera implantée place de la Madeleine à Paris, non loin du Village rugby. « En fonction de la progression de l’équipe nationale dans la compétition, la station géante Velib’ pourra être réinstallée à l’issue des matchs de poule« , précise le syndicat.
« Ces dispositifs éphémères viennent en renfort des stations situées à proximité de ces sites, régulièrement saturées lors des grands événements sportifs et culturels qui s’y tiennent« , ajoute-t-il.
Ces dispositifs remportent un franc succès auprès du public, estime le syndicat. Comme lors de la dernière édition du festival Solidays : plus de 10 000 locations avaient été enregistrées auprès de plus de 5 200 personnes.
D’où l’idée de les déployer régulièrement pour desservir d’autres grands événements. Des discussions sont notamment en cours avec la Ville de Paris et avec la Métropole du Grand Paris pour que Velib’ Métropole déploie des stations de ce type au plus près des sites des Jeux olympiques et paralympiques à l’été 2024.

Ewa

Le plan de sauvetage en deux temps de Velib’

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Le service francilien de vélos en libre-service Vélib’ est-il sauvé ? Après plusieurs mois de discussions, les élus du Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole (SAVM) ont répondu à l’appel à l’aide de Smovengo, qui demandait un soutien financier public supplémentaire pour continuer l’exploitation de Vélib’. Faute de quoi, affirmait l’opérateur, le service était menacé.

Le 18 février, les élus ont approuvé un avenant au contrat prévoyant une aide sur trois ans, indexée sur l’usage des vélos électrique, et plafonnée au maximum à 6 M€/an. Soit un montant nettement inférieur au chiffre avancé par le Canard Enchaîné qui affirmait à la fin de l’année dernière que le prestataire réclamait 240 millions d’euros de revalorisation du contrat sur l’exercice 2020-2032.

Est-ce que ce sera suffisant ? C’est un contrat « équilibré » répond Stéphane Volant, le président de Smovengo. Selon lui, c’est l’engouement pour Vélib’ et l’utilisation trop intense des vélos qui a eu raison de leur solidité et de la qualité du service. En 2020, malgré la crise sanitaire et les mesures de limitation des déplacements, le service a enregistré jusqu’à 420 000 abonnés et des journées à plus de 215 000 courses, avec une utilisation de plus en plus intensive des vélos à assistance électrique.

« Selon les professionnels, un usage raisonnable d’un vélo électrique se situe entre quatre et sept utilisations par jour. Or nous étions arrivés à 15 usages par jour », explique Stéphane Volant. Conséquence, les pneus et les freins ont été mis à rude épreuve et les batteries n’ont pas suivi. D’où un nombre considérable de vélos hors service. Et des frais de maintenance qui s’emballent. « Malgré cela, Smovengo a tenu le cap : nous avons tenu notre promesse d’avoir jusqu’à 20 000 vélos chaque jour sur le terrain. Les élus ont compris nos difficultés. L’avenant prend en compte la nouvelle donne », poursuit le président de l’opérateur. De plus, ajoute-t-il, « cet avenant ne revient évidemment pas sur les dizaines de millions de pénalités déjà payées dans le passé par Smovengo pour défauts de service ».

Toujours selon Stéphane Volant, chaque partie va prendre sa part de responsabilité pour les 12 ans de contrat qui restent. Smovengo prévoit un plan de performance industrielle pour gagner en efficacité et réaliser des économies. Parmi celles-ci, il espère obtenir des prix resserrés auprès de ses fournisseurs.

Pour améliorer le service rendu, il est prévu, entre autres, la mise en place de Park +, un dispositif permettant de doubler la capacité de certaines stations, ou encore le déploiement de la technologie NFC pour prendre un vélo avec son Smartphone. Des engagements sociaux et environnementaux sont aussi pris. Enfin, on compte sur les 3 000 vélos déjà commandés et 100 stations de plus qui vont être déployées. La proportion de vélos à assistance électrique sera portée à 40 % (contre 35 % aujourd’hui).

L’autre volet du redressement des comptes passera par une hausse des tarifs conséquente. Smovengo suggère plusieurs pistes aux élus qui trancheront : d’une part l’augmentation des tarifs proposés aux entreprises et à leurs salariés, d’autre part la hausse du prix d’utilisation des vélos électriques. En augmentant le prix des vélos électriques, il s’agit aussi de réduire le taux d’utilisation lors de trajets courts sur du plat. En revanche, insiste Stéphane Volant, « nous ne souhaitons pas toucher aux plus petits tarifs car Vélib’ doit rester populaire ». Selon lui, il y a urgence à augmenter les tarifs.

M.-H. P.