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Ewa

Comparateur VTC : Eurecab boucle une levée de fonds de 700 000 euros

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L’appli Eurecab compare des profils de chauffeurs VTC, avec une ergonomie très proche du site de rencontres Tinder. Ça « match » ou pas.

La start-up fondée en 2015 est un comparateur d’offres de taxis indépendants et de VTC : les particuliers peuvent comparer les tarifs de 500 chauffeurs actifs dans les grandes villes françaises : plate-formes VTC (Uber, Marcel, SnapCar, LeCab, Félix, Citybird) et chauffeurs indépendants, sur un trajet donné, via l’appli mobile eurecab. Et, garder en mémoire leurs chauffeurs favoris ou blacklister les indésirables. C’est le Tinder du VTC !

Après une première levée de fonds de 112 000 euros en juillet 2018, l’entreprise a annoncé mi-février avoir bouclé une nouvelle levée de fonds de 700 000 euros auprès des investisseurs historiques (non communiqués) et de business angels.

N.A

Ewa

Les robots-taxis débarquent

Autonom Cab, le taxi robot de Navya roulant à Paris

Le jour où les robots-taxis s’installeront dans le paysage urbain n’est plus si loin. Après les premiers tests réalisés à Singapour par NuTonomy ou à Pittsburgh par Uber, c’est au tour de la start-up lyonnaise Navya de franchir un nouveau cap en dévoilant les robots-taxis qu’elle s’apprête à commercialiser dès le mois de juillet prochain. « Ce sera le premier robot taxi commercialisé dans le monde », a assuré Christophe Sapet, le président de Navya, lors de la présentation du véhicule le 7 novembre à la Cité du cinéma à Saint-Denis.

Sorte de Renault Espace sans volant et à l’allure futuriste, fonctionnant à propulsion électrique, ces voitures permettent de transporter jusqu’à six personnes qui se font face pour un usage collectif ou privé. A bord, le passager peut travailler, bénéficier d’une visite interactive et culturelle de la ville, commander ses places de théâtre ou encore composer sa playlist.

La vitesse peut aller jusqu’à 90 km/h, mais elle tournera plutôt en moyenne autour de 50 km/h. Une dizaine de capteurs lidars équipent la voiture, ainsi que des caméras, des radars… « C’est sans doute le véhicule le plus sophistiqué au monde », affirme Christophe Sapet, en rappelant que Navya a déjà à son actif une cinquantaine d’expérimentations (notamment à Sion, à la Défense ou à Lyon), que ses navettes autonomes, baptisées Autonom Shuttle, ont roulé plus de 160 000 km et transporté plus de 200 000 personnes à travers le monde.

Place maintenant au deuxième modèle de la gamme, l’Autonom Cab, avec un calendrier serré ! Au tout début 2018, des robots-taxis circuleront à Las Vegas, lors du CES, le salon du high-tech. Très prochainement, on pourra même voir ces voitures roulant dans les rues de Paris, dans le quartier des Invalides, mais elles n’accueilleront pas le public à bord, juste des ingénieurs, grâce à l’obtention d’une autorisation des pouvoirs publics.

En avril, mai ou juin, des expérimentations seront lancées en Europe et aux Etats-Unis avec Keolis et en Australie avec Raca (The Royal automobile club of Australia), deux des partenaires de Navya. Et donc, à partir de juillet, Navya annonce le début des livraisons aux clients finaux. « Nous visons tous les acteurs de la ville, les collectivités territoriales, les opérateurs de transport public, mais aussi les VTC, compagnies de taxis… tous ceux qui ont pour ambition de fournir ce type de services », précise Christophe Sapet.

Le patron de la start-up française souhaite s’appuyer sur ses partenaires pour trouver des villes prêtes à acheter des robots-taxis . « Navya s’est donné comme mission de fluidifier la ville, insiste Christophe Sapet. Tous les pays sont engagés dans la course au véhicule autonome, c’est pourquoi nous pensons que nous n’aurons pas de difficultés à trouver de nouveaux partenaires », ajoute-t-il.

Reste que le modèle a encore des limites. Aujourd’hui, dans bien des pays (dont la France), il n’est pas possible de faire rouler une voiture autonome en circuit ouvert (c’est-à-dire avec le reste de la circulation). Mais peu à peu des barrières tombent. La Suisse, l’Autriche, l’Australie, les Etats-Unis ou encore, tout récemment, l’Allemagne autorisent ces véhicules à rouler en milieu ouvert.

De plus, la législation impose un agent à bord pour reprendre les commandes au cas où… « C’est une limite. Car le modèle économique repose sur le fait qu’un jour, on supprimera le personnel à bord et que l’on réalisera des économies sur le coût de fonctionnement », admet le patron de Navya.

Le coût de l’Autonom Cab représente quelque 250 000 euros. « Si nous réussissons notre pari et démontrons qu’un chauffeur n’est pas nécessaire, les véhicules autonomes pourront se développer via les robots-taxis car nous pourrons régler le problème de rentabilité. Aujourd’hui, il est encore impossible de concevoir une voiture autonome individuelle du fait du prix des capteurs », résume le patron de Navya.

Les pouvoirs publics devront aussi définir de nouvelles règles législatives et d’autres liées aux infrastructures et aux assurances pour permettre ce développement. En attendant, Navya se veut confiante. « Nous sommes les seuls à proposer une gamme de véhicules autonomes avec deux modèles, et nous en sommes à la troisième génération de véhicules », indique l’entreprise. Ses partenaires ont apporté 30 millions d’euros de fonds qui n’ont pas encore été totalement consommés. « Cette nouvelle gamme de véhicules va sans doute nous obliger à lever d’autres fonds. Mais vu la croissance de notre activité (plus de dix millions d’euros de chiffres d’affaires cette année, contre quatre millions l’année précédente), nos efforts en recherche-développement peuvent être amortis très facilement », assure Christophe Sapet qui mise sur la rentabilité dans trois ans environ.

M.-H. P.

Ewa

Les Taxis Bleus veulent un Grenelle du transport de la nuit

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Après avoir entraîné la mort de la start-up Heetch le mois dernier, les taxis parisiens espèrent récupérer son business ! Du moins les Taxis Bleus qui expliquent qu’avec l’aventure de Heetch « une population cliente du transport de nuit est sortie de l'ombre…  

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Il s'agit des moins de 25 ans qui ont besoin de rentrer en banlieue parisienne, mais qui n'ont pas le budget pour les services taxi – VTC. » Fort opportunistes, ils proposent aux pouvoirs publics « d'étudier la possibilité de créer une exonération des taxes et charges sociales et fiscales pour les taxis répondant aux besoins de cette clientèle nocturne ».

Car selon cette compagnie de taxis parisiens, qui propose par ailleurs un service de taxi partagé, « l'écart de prix de 40 à 50% entre un Heetch, particulier non soumis aux charges en question, et une course de taxi, représentait exactement le montant des prélèvements et taxes obligatoires qui pèsent sur les chauffeurs de taxis.

 » Elle en appelle donc à un “Grenelle du transport de la nuit“, qui pourrait s'inscrire dans le plan Mobilité 2030 de Paris, de l’Ile-de-France et de la Métropole du Grand Paris.

Pour mémoire, Heetch était fondé sur l’économie du partage, 10 000 jeunes franciliens proposant de covoiturer de 22 h à 6 h moyennant une participation symbolique du passager, avec des gains plafonnés à 6000 euros par an. Son co-fondateur, Teddy Pellerin, expliquait il y a un an qu’« obliger les jeunes à rentrer de soirée avec un chauffeur professionnel, c’est comme obliger des jeunes à aller à l’hôtel lorsqu’ils sont en vacances : ça n’a aucun sens et ils ne le font pas ». Les mêmes Taxis Bleus et leurs 3000 chauffeurs avaient d’ailleurs déjà lancé, fin 2015, une offre spéciale noctambules – de minuit à 5 h le week-end – à moins de 10 euros la course. Une proposition qui n'est plus accessible depuis l'ouverture de l'appli à la solution partagée de taxi, mais que la société aurait l'intention de le réactiver.

C. N.

Ewa

La loi sur les taxis et les VTC discutée à l’Assemblée le 10 juillet

LUMINEUX TAXI PARISIEN

La proposition de loi de Thomas Thévenoud, député socialiste de Saône-et-Loire, pour tenter de sortir du conflit entre les taxis et les voitures de tourisme avec chauffeur (VTC),… …arrive le 10 juillet en débat à l'Assemblée nationale. 

La proposition de loi découle de la médiation que lui avait confiée en février l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault au moment où le mouvement social des taxis s'était enflammé. Depuis, les immatriculations de VTC ont été suspendues en signe d’apaisement. Mais le temps préalable de réservation de quinze minutes introduit par le gouvernement a été invalidé par le Conseil d'État, ce qui avait ulcéré les taxis. 

Vu le rôle de la "révolution numérique" dans l'essor des VTC, issus d'un régime juridique créé par la loi Novelli sur le tourisme de 2009, le texte veut permettre aux taxis d'être géolocalisés, avec la création d'un "registre de disponibilité des taxis" géré par l'Etat, sur la base du volontariat et sans surcoût.

A l'inverse, les VTC, que le texte rebaptise "voitures de transport avec chauffeurs" ne pourront plus recourir à cette maraude électronique et devront s'en tenir au marché des courses avec réservation préalable, sous peine de « 15.000 euros d'amende et un an d'emprisonnement ». Prendre des clients à la volée dans la rue relève en effet de la prérogative des seuls taxis.

En ce concerne ceux-ci, il est prévu, entre autres, que les autorités (souvent les mairies ou la préfecture de police à Paris) puissent définir une couleur unique des véhicules dans leur zone de compétence. Le texte veut aussi en finir avec le statut des locataires de voitures de taxi et de licences, remontant à 1995. 

Il sera interdit aux chauffeurs de cumuler activité de taxi et de VTC.

D'autres modifications, qui ne nécessitent pas de changement de la loi, ne figurent pas dans le texte mais restent préconisées par le député PS, comme une généralisation de l'usage de la carte bancaire par les taxis, un forfait et une voie réservée pour les aéroports parisiens, un montant fixe pour la course d'approche.

Si la totalité des groupes politiques s'accordent sur la nécessité de légiférer, la proposition de loi s'attire cependant des critiques.

A gauche, les plus vives émanent du Front de Gauche, selon lequel le texte est « très loin d'un véritable rééquilibrage, et certaines dispositions tendent même à aggraver la situation », telle l'interdiction faite aux taxis de prendre en charge les clients en cas de commande hors de leur zone de chalandise.

A droite, elles viennent de l'UMP, malgré la vision de Valérie Lacroute selon laquelle « cette proposition de loi vient purger un conflit qui oppose les anciens, les chauffeurs de taxi, aux modernes, les VTC ».

Convaincus que l'arrivée des VTC a "dopé" le marché, certains députés UMP comme Luc Chatel craignent un "retour en arrière", quand d'autres, Lionel Tardy par exemple, voient dans l'interdiction faite aux VTC d'utiliser des dispositifs de géolocalisation « un moyen détourné de les abattre ou, du moins, de les affaiblir fortement ».