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La guerre ne fait que commencer entre NTV et FS

03 Nov 2010

Concurrence , Exploitant

Mis à jour le 23 mai 2017

L’opérateur privé NTV accuse la compagnie publique FS de freiner l’arrivée de la concurrence. Le gouvernement Berlusconi tente de calmer le jeu. « Nous sommes persuadés qu’un gouvernement libéral ne peut que permettre aux privés de travailler dans un bon contexte de concurrence » : après sa rencontre avec le ministre italien des infrastructures et des transports Altero Matteoli le 12 octobre, Luca Cordero di Montezemolo, président de NTV (Nuovo Trasporto Viaggiatori), semblait enfin rassuré. Mais cette confiance n’est-elle pas seulement apparente, alors que le gouvernement Berlusconi n’a donné pour l’instant aucune garantie à la compagnie privée, qui s’apprête à défier en 2011 la société publique Trenitalia avec un service TGV ? Depuis des mois, le torchon brûle entre les deux camps, au point que NTV, qui desservira bientôt neuf villes de la péninsule en assurant 51 liaisons par jour, a accusé ces dernières semaines les Ferrovie dello Stato de lui mettre des bâtons dans les roues. « Ces obstructions sans arbitrage sont en train de nous créer de graves dommages », a lancé Luca Cordero di Montezemolo, réclamant une rencontre en urgence avec Silvio Berlusconi. Le groupe, dont la SNCF détient 20 %, a évoqué un retard « d’un mois » et « plusieurs millions d’euros » perdus à cause d’un service public qui ferait tout pour ralentir l’ouverture du marché. NTV se plaint notamment de l’attitude du gestionnaire des voies ferrées RFI (Rete ferroviaria italiana) – propriété à 100 % de FS – qui n’aurait pas mis à sa disposition un centre de maintenance indispensable pour le groupe alors que les tests de la rame prototype fournie par Alstom sont maintenant lancés. Et ce même si la nouvelle compagnie a déjà versé 1,2 milliard d’euros à RFI pour utiliser ses rails sur la période 2011-2021. Remonté, le cofondateur de la société, Diego Della Valle, également patron de la marque de chaussures Tod’s, a réclamé la tête de l’administrateur délégué des FS, Mauro Moretti. Outre ces attaques personnelles, le groupe a aussi demandé au Cavaliere deux actions concrètes : la mise en place d’un arbitre impartial et indépendant pour ce dossier et la séparation de RFI et FS pour éviter les confusions. « Je suis totalement convaincu que notre groupe agit dans le respect de la loi et de la concurrence », a rétorqué le président des FS, Lamberto Cardia. Après plusieurs jours de no comment, Mauro Moretti a lui refusé de polémiquer. Promettant la tenue prochaine d’une conférence de presse sur le thème de la concurrence, il a seulement affirmé ne pas savoir « si un arbitre spécifique servirait ». Pour lui, l’arrivée de la concurrence est un « problème désormais européen » sur lequel les pays doivent « avancer ensemble ». Sollicité plus spécifiquement sur NTV, l’administrateur délégué a botté en touche en déclarant que le problème « n’est pas Montezemolo mais s’appelle Deutsche Bahn, entreprise importante comparée à NTV qui est une très petite entreprise avec 25 trains ». En clair, Goliath n’a pas peur de David mais plutôt des autres géants européens qui pourraient conquérir la botte.

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