Pour Valérie Pécresse, une curieuse coïncidence de calendrier
Le 8 avril, Jean Paul Huchon s’est vu refusé la question prioritaire de constitutionnalité par le conseil constitutionnel qu’il avait soulevée suite aux accusations de fraude électorale d’un militant UMP. Trois jours auparavant, le parlement avait adopté une loi organique sur la transparence financière de la vie politique, précisant que l’annulation d’une élection ne s’impose que si le candidat a fait preuve d’une « volonté de fraude » ou d’un « manquement d’une particulière gravité ». La chef de file UMP en Ile-de-France a fait remarquer que ce calendrier n’est pas fortuit. « Je remarque, je rapproche deux faits : la signature de l’accord Grand Paris et l’adoucissement de la loi électorale », a expliqué au journal Le Monde Valérie Pécresse. Elle accuse le président de région d’avoir « négocié », son salut judiciaire contre son accord sur le dossier du Grand Paris.