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Ewa

Pourquoi Artois Mobilités fait le choix de la gratuité pour ses transports publics à partir de janvier

Tadao gratuite1.© Artois Moilites

 

Le syndicat mixte Artois Mobilités et autorité organisatrice des transports (7e réseau français) a annoncé le 3 novembre que les déplacements en transports publics deviendraient gratuits sur le réseau Tadao à partir du 1er janvier prochain. Opéré par délégation de service public par Transdev Artois-Gohelle jusqu’en 2029, ce réseau couvre  trois territoires sur 999 km2 : Lens-Liévin, Hénin-Carvin  et Béthune-Bruay, Soit 150 communes desservies et 17 millions de voyageurs transportés en 2024.

Un objectif de hausse de la fréquentation des transports publics

Objectif affiché : la réduction de l’automobile sur le territoire alors que la dernière enquête des ménages (EMC2) de 2023 montre que 66.5 % des déplacements se font actuellement en voiture sur le territoire. Artois Mobilités vise une hausse de la fréquentation des transports publics de 15 % dès 2026, puis de 30 % début 2027 par rapport à la fréquentation 2024.

Le manque à gagner sera finalement faible car les recettes de la billetterie ne représentent que 6,4 millions d’euros annuels. Soit  « une très faible partie du budget de fonctionnement qui s’élève à environ 100 millions d’euros », rappelle Artois Mobilités. Le passage à la gratuité « ne constitue pas une marche infranchissable », en déduit l’autorité organisatrice, en rappelant que « la caractéristique commune aux collectivités ayant choisi la gratuité est que les recettes de la billettique couvraient moins de 15 % des coûts de fonctionnement ». Elles représentent 6,4 % côté Artois Mobilités.

Un coût de dix millions

Le coût de la gratuité atteint dix millions d’euros au total. Il ne se limite pas aux seules pertes de recettes. Il couvre aussi l’acquisition de bus supplémentaires ainsi qu’un nouveau système de comptage, celui d’Acorel, puisque la collectivité ne pourra plus s’appuyer sur les données de billettique. S’y ajoutent 1,1 million de fiscalité supplémentaire et 2,5 millions pour le renforcement de l’offre sur le réseau. « Ces frais de fonctionnement seront supportés par les trois agglomérations membres d’Artois Mobilités au travers de leurs contributions forfaitaires annuelles », précise l’autorité organisatrice. Leurs contributions vont passer de 18 millions à 28 millions (9,6 millions pour CALL, 6,8 millions pour la CAHC et 11,5 millions pour la CABBLALR). soit 16 euros par an et par habitant.

Il n’était en effet plus possible de solliciter davantage les entreprises via le versement mobilité (VM) car son taux a déjà été relevé à 1,8 % en 2019, lors de l’installation du BHNS (9 lignes et 150 km au total), soit le taux maximum autorisé. En 2024, le VM a rapporté 75,2 millions.

 

Ewa

Les Néerlandais testent un train automatique sur la ligne de la Betuwe

Test d'un train automatique sur la Betuwe Line

Le gestionnaire du réseau néerlandais, ProRail a officiellement commencé, le 24 octobre, la phase d’essai des circulations d’un train automatique (ATO pour Automatic Train Operation) sur la ligne de la Betuwe, à partir du site de Kijfhoek au sud-est de Rotterdam.

Ces essais, qui doivent durer un an, sont le fruit d’une coopération entre les ministères néerlandais et allemand des transports. Ils sont réalisés avec une locomotive de DB Cargo spécialement équipée. Le train est composé de wagons chargés (non commerciaux).

Pour la première fois, les niveaux d’autonomie GoA2 (conduite semi-autonome avec un conducteur à bord) et GoA4 (conduite entièrement autonome avec surveillance à distance) sont testés. Toutefois, une équipe de testeurs reste toujours présente en cabine. La supervision et le contrôle à distance seront également éprouvés.

20 % d’économie sur les coûts opérationnels

L’utilisation de trains automatiques doit permettre d’augmenter de 20 à 30 % la capacité des infrastructures avec le déploiement complet de la GoA4. Elle devrait aussi réduire la consommation d’énergie de 10 à 15 %, et permettre 20 % d’économies sur les coûts opérationnels, grâce à une conduite plus régulière et à moins d’arrêts imprévus (utilisation optimale du matériel).

La ligne de la Betuwe (Betuweroute) a été choisie en raison de son statut de corridor dédié au transport de marchandises et parce qu’elle est équipée du système européen de contrôle des trains (ERTMS) et dépourvue de passages à niveau, ce qui crée un environnement sûr pour les essais.

Ewa

Arcadis participe au projet CDG Express

Tracé CDG Express mise à jour en 2025

La société internationale d’ingénierie et de conseil Arcadis, collabore avec SNCF Réseau et Aéroport de Paris pour réaliser la nouvelle liaison CDG Express attendue à la mi 2026. Arcadis a assisté SNCF Réseau pour élaborer le marché de conception-réalisation, et désigner le groupement en charge des opérations.

La société agit désormais en tant qu’Assistant à la Maîtrise d’Ouvrage Technique (AMOT) en contrôlant la conformité des ouvrages de la ligne. Arcadis intervient également auprès des maîtres d’ouvrage sur différents points comme la sécurité d’exploitation dans les tunnels en cas de défaillance des équipements, ou encore pour déterminer la vitesse appliquée aux trains selon les sections de ligne.

Ewa

RATP Dev a vendu son activité de bus touristiques à Londres et à Bath

Tootie, un guide touristique conversationnel

RATP Dev a annoncé le 12 décembre avoir vendu à First Bus Holding Ltd son activité de bus touristiques en Angleterre, à Londres et à Bath. First Bus avait déjà racheté à RATP Dev son activité de bus londoniens. Avec cette nouvelle acquisition, la filiale de FirstGroup reprend l’ensemble des 190 collaborateurs de Tootbus UK. Pendant une période de 12 mois, cette marque continuera à être employée.

« Cette transaction marque l’entrée de First Bus sur le marché du tourisme urbain avec pour ambition de capitaliser sur les réussites de Tootbus UK », commente le groupe RATP dans un communiqué. De son côté, RATP Dev exploite encore des bus touristiques sous la marque Tootbus à Paris et à Bruxelles. Mais la société souhaite avant tout privilégier le déploiement de projets ferroviaires urbains. Autrement dit, la filiale de la RATP vise essentiellement un développement de ses activités multimodales sur ses réseaux et dans les projets de métro, tramways et trains de banlieue.

Ewa

Des manifestations pour les derniers trains de nuit Paris-Berlin et Paris-Vienne

Paris 1

 Une centaine de militants sont venus gare de Paris-Est, le 12 décembre, avec pyjamas, peluches et oreillers, pour saluer le départ des derniers trains de nuit vers Vienne et Berlin. Une mobilisation simultanée a eu lieu à Strasbourg et un rassemblement était aussi prévu à Vienne pour l’arrivée du train le lendemain matin à 10h.

Tandis qu’une pétition rassemble 94 000 signataires en faveur de ces trains, les collectifs “Oui au train de nuit” et Back-on-Track « appellent les gouvernements français, allemand et autrichien à organiser les conditions d’un retour de la ligne Paris-Vienne, via une lettre aux ministres des Transports ». Ils ont également adressé une lettre ouverte à Jean Castex, PDG de la SNCF. Ils demandent aussi à l’Union européenne de « créer un cadre viable et pour cofinancer les trains de nuit ».

En attendant, une reprise de la ligne vers Berlin a été annoncée pour le printemps 2026 par la coopérative European Sleeper.

Ewa

Un nouveau système pour surveiller la vitesse des trains en Belgique

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Le gestionnaire des infrastructures ferroviaires belges a annoncé le 15 décembre avoir équipé de l’ETCS (European train control system) les principales voies du réseau. Soit 6399 km de voies dotées de ce système qui peut intervenir lorsque la vitesse maximale autorisée est dépassée.

« Fruit d’une dizaine d’années de travail ayant mobilisé jusqu’à 1500 personnes, ce déploiement a été réalisé conformément au « Masterplan » approuvé à la suite de l’accident de Buizingen« , souligne Infrabel dans un communiqué. Cette collision entre deux trains, le 15 février 2010, à environ 14 km de Bruxelles, avait causé la mort de 19 personnes.

Le système mis en place intervient immédiatement en ralentissant automatiquement ou en effectuant un freinage d’urgence lorsqu’un conducteur de train dépasse la vitesse autorisée ou ne respecte pas les feux de signalisation. Il a permis une augmentation progressive de la sécurité, tant pour les passagers que pour les marchandises, affirme le gestionnaire des voies. Les résultats des franchissements de feux rouges en attestent : ainsi, Infrabel a enregistré en 2024 deux fois moins de franchissements de feux rouges qu’en 2010 (51 contre 104).

De plus, ETCS permet également d’uniformiser les systèmes de signalisation et favorise le trafic international, rappelle Infrabel en précisant que le réseau belge devient le deuxième en Europe à en être totalement équipé après le Luxembourg.

Ewa

La RATP choisit Bouygues Energies & Services pour les bornes de recharge de ses véhicules de service

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Le groupe RATP a annoncé le 10 décembre un contrat de cinq ans reconductible avec le groupement Bouygues Energies & Services (mandataire), entité d’Equans France et EPI Etudes et Projets Industriels, pour concevoir, installer et entretenir les Infrastructures de recharge pour ses véhicules électriques de service dans l’ensemble des sites du groupe en Île-de-France. Le marché s’élève à 6 millions d’euros.

L’objectif est d’accompagner la conversion à l’électrique de l’ensemble des 1 300 véhicules légers (dont 246 déjà convertis) utilisés par la RATP en Île-de-France.

Cela représente l’installation de plus de 550 points de charge répartis sur une soixantaine de sites (ateliers, parkings internes et sites administratifs) en petite et grande couronne (entre 3 et 90 points de recharge par lieu). Le contrat inclut aussi la reprise en exploitation des 150 bornes déjà existantes.

Les travaux débuteront en janvier 2026 sur une quinzaine de sites déjà prêts à accueillir les bornes de recharge. Pour les autres, chaque installation sera précédée d’une étude menée par le bureau d’études EPI pour identifier les meilleurs emplacements et élaborer le calendrier des travaux.

À terme, ce contrat pourrait être étendu à l’ensemble des sites exploités en France par le groupe RATP.

 

Ewa

Le premier téléphérique urbain d’Ile-de-France se lance dans le Val-de-Marne

A©Laurent GRANDGUILLOT IDFM pdf

Un peu plus de trois ans après les premiers coups de pioche, le premier téléphérique urbain d’Ile-de-France prend son envol le 13 décembre dans le Val-de-Marne. Reliant en 4,5 km quatre communes (Créteil, Valenton, Limeil-Brévannes et Villeneuve-Saint-Georges) grâce à cinq stations, c’est aussi le plus long d’Europe, affirme Ile-de-France Mobilités, l’autorité organisatrice des transports franciliens.

Le projet a été réalisé dans le cadre d’un groupement mené avec Doppelmayr. Il doit changer la vie de milliers de Val-de-Marnais grâce à un trajet en 18 minutes sur l’ensemble du tracé et une connexion directe avec la ligne 8 du métro, indique IDFM. Le téléphérique permet en effet de franchir facilement des coupures urbaines (routes, autoroutes, voies ferrées) présentes dans ce secteur.

Faisant partie du réseau de transport public, il sera exploité par Transdev avec une tarification intégrée à celle de l’ensemble du réseau francilien. Ce sera alors une première en Ile-de-France mais ce sera le cinquième téléphérique urbain si l’on ne retient que les plus récents lancés sur le territoire national après celui de Brest (2016), Toulouse (2022), Saint-Denis de la Réunion (2022) et Ajaccio (octobre 2025).

Une nouvelle tendance qui s’explique par quelques avantages :  il permet d’être réalisé en un temps plus court qu’un mode lourd comme le métro ou le tramway, et à un prix moins élevé : le câble francilien a coûté 132 millions d’euros, financés par Île-de-France (49 %), l’État (21 %) et le Conseil départemental du Val de Marne (30 %).

Ewa

SNCF Réseau confie le reprofilage de rails à Vossloh

Vossloh Reprofiled Rail © Vossloh

Vossloh a annoncé le 10 décembre, avoir remporté, auprès de SNCF Réseau, un important contrat de reprofilage de rail sur le réseau national, hors Corse.

Le contrat d’une durée de deux ans, comprend une option permettant de le prolonger jusqu’à trois années supplémentaires. Il débutera en 2026 et permettra de traiter en moyenne 200 km de voies par an.

Le procédé choisi combine fraisage et meulage afin de corriger avec précision le profil transversal et longitudinal du rail. Il doit permettre un traitement complet du profil du rail en un seul passage, si les défauts ne sont pas trop profonds et si l’état du rail l’autorise.

Au cours de la première année du contrat, les travaux seront réalisés dans 11 Infrapôles. La planification a été partagée entre les équipes de SNCF Réseau et de Vossloh afin d’optimiser les temps d’utilisation du train de fraisage et minimiser ainsi les temps de transfert.

Dans le cadre de cet appel d’offres, les deux partenaires ont engagé des discussions pour utiliser de nouvelles machines et des technologies innovantes comme des systèmes de surveillance numérique.

Ewa

Ouverture à la concurrence : le rapport qui remet en cause quelques idées reçues

Trenitalia

Contrairement aux discours souvent entendus, l’ouverture à la concurrence dans le ferroviaire coûte très cher, affirme une étude réalisée par le cabinet 3E Consultants. Le rapport, publié début décembre à la demande des élus de l’Instance commune du groupe unifié SNCF, pointe la responsabilité des régions, autorités organisatrices des TER, qui ont vu leur rôle se renforcer avec l’ouverture à la concurrence et dépensent à présent « sans compter » pour exercer leurs prérogatives.

Il en est ainsi des indemnités versées par les collectivités aux candidats malheureux aux appels d’offres. « Ces indemnités constituent des sorties d’argent public pour rien, dans une période où ces montants auraient pu financer un développement de l’offre ferroviaire« , souligne le rapport. Plus de 7,2 millions d’euros auraient ainsi été versés pour les entreprises ayant répondu à un appel d’offres « sans avoir fait rouler un train« , note dans un communiqué la CGT Cheminots.

Des questions sur la pertinence du nombre croissant d’ateliers de maintenance

De nombreuses régions ont également créé des Sociétés publiques locales (SPL) pour piloter les contrats de TER, acheter du matériel roulant ou faire construire de nouveaux ateliers de maintenance. Certaines ont levé des montants « colossaux de dettes« , affirment les auteurs du rapport . Le morcellement des achats de rames représenterait ainsi plus de 4,4 milliards d’euros, indique le le syndicat. Le rapport s’interroge aussi sur la pertinence du nombre croissant d’ateliers en construction. Ses auteurs en ont recensé pas moins de 19 prévus par sept régions. « Le coût minimal de ces installations avoisinerait les 700 millions d’euros« , précisent-ils.

Toujours selon eux, les régions jouent du rapport de force pour « pressuriser » SNCF Voyageurs en lui demandant économies et gains de productivité. Ces efforts sont réalisés en grande partie sur le dos des salariés, estiment les consultants en évoquant « la rationalisation et la déshumanisation de la distribution« .  Les opérateurs ferroviaires sont ainsi incités à réduire les horaires d’ouverture de leurs guichets, voire à les fermer et à les remplacer par des alternatives, par exemple le recours à des bureaux de La Poste. Ce qui se fait aussi au détriment des voyageurs.

Des prix qui continuent à se renchérir

Autre idée reçue et contestée par le rapport : l’ouverture à la concurrence devait tirer les prix vers le bas, disait-on. L’Association française du rail, qui rassemble les concurrents de la SNCF, estime ainsi que les prix ont baissé de 30 % sur la ligne Paris-Marseille et de 10 % entre Paris et Lyon, deux lignes où Trenitalia affronte SNCF Voyageurs. L’Afra rappelle aussi que l’offre ferroviaire a augmenté de 16 % sur Paris-Lyon.

Ce n’est pas l’avis du cabinet 3E Consultants qui met en avant des « hausses notables » de tarifs, que ce soit sur les lignes commerciales ou TER. Selon lui, sur l’axe Sud-Est, la recette par billet a progressé de 5 % entre 2021 (date de l’arrivée de la compagnie italienne) et 2024. Les hausses s’expliquent par l’inflation, admettent les consultants, mais aussi par la nécessité de financer la rénovation du réseau qui pousse le gestionnaire des infrastructures à dégager du cash.

Et s’ils reconnaissent que la concurrence offre des prix plus bas que la compagnie historique, ils estiment que cette baisse est « artificielle« . Elle est permise par les rabais consentis par SNCF Réseau aux nouveaux opérateurs. Elle tient aussi aux stratégies mises en place par les concurrents, tous des opérateurs historiques d’autres pays européens (Renfe et Trenitalia) qui cherchent avant tout à saturer les liaisons profitables « sans que ne soit posée la question de sa valeur ajoutée pour l’ensemble du territoire français« . Ce qui pourrait donc menacer la péréquation actuelle permettant au groupe SNCF de financer les lignes non rentables par celles qui le sont.

Une stratégie d’autant plus coûteuse pour le territoire que Trenitalia France est sous perfusion grâce au soutien de sa maison mère, donc du contribuable italien. La filiale française de Trenitalia aurait perdu plus de 150 millions d’euros depuis qu’elle est arrivée en France, souligne encore le rapport.

Des transferts de salariés parfois compliqués

Lorsque des lignes de TER sont gagnées après appels d’offres, une société dédiée est systématiquement créée. Et les salariés qui géraient jusqu’alors ces liaisons sont transférés dans la nouvelle structure. Le rapport montre que le nombre d’emplois effectivement transféré est bien inférieur à celui qui était jusqu’alors employé pour faire rouler les TER.

Le taux d’acceptation du transfert par le personnel est par ailleurs peu élevé d’après le rapport, qui donne un taux par exemple de 10,5 % pour la société SNCF Voyageurs Loire Océan. Un chiffre contesté par SNCF Voyageurs qui indique que le nombre des salariés transférés dans cette société dédiée a atteint 87,5 % et qu’il a été de 89 % pour la société SNCF Voyageurs Etoile d’Amiens et de 91 % pour SNCF Voyageurs Sud Azur.