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Ewa

Pologne : une ligne ferroviaire menant en Ukraine endommagée après une explosion

Le Pendolino d’Alstom assure les relations 
sur la magistrale polonaise au sud-ouest de Varsovie.

Le gouvernement polonais a dénoncé le 17 novembre « un acte de sabotage sans précédent », sur une ligne ferroviaire située à 100 kilomètres au sud-est de Varsovie. Une portion de voie, qui mène à l’Ukraine, a été détruite à l’explosif visant « probablement à faire dérailler un train ». La vigilance d’un conducteur qui a repéré les dommages et sonné l’alarme a permis d’éviter l’accident et personne n’a été blessé.

Le parquet national polonais, qui a qualifié ces actes de « sabotage à caractère terroriste (…) commis pour le compte d’une organisation étrangère », a annoncé qu’une enquête allait être ouverte.

Le ministre de l’intérieur a également évoqué deux autres incidents sur cette même ligne. Une caténaire aurait ainsi été endommagée sur quelques dizaines de mètres, non loin de la ville de Pulawy et quelques centaines de mètres plus loin, « un collier » a été posé sur un des rails, heureusement sans conséquence.

Ewa

Keolis renouvelé à Rennes et à Tours

Tram toulouse

Keolis continuera à exploiter le réseau Star à Rennes pour sept nouvelles années à partir du 1er janvier. Le nouveau contrat, d’un montant cumulé de plus de 1,3 milliard d’euros, couvre l’ensemble des modes de transport – métro, bus, BHNS (futur Trambus), Handistar, vélo et covoiturage –  sur plus de 2000 km de lignes. Soit 43 communes et près de 475 000 habitants à desservir. L’objectif fixé avec Rennes Métropole est d’atteindre une fréquentation de plus de 130 millions de voyages par an d’ici 2032, soit une hausse de plus de 27% par rapport à 2024.

De même, la filiale du groupe SNCF a vu son contrat être renouvelé à Tours pour six années supplémentaires à partir de janvier. Le réseau de transport public Fil Bleu et Fil Blanc (TPMR) s’étend sur 25 communes (305 000 habitants), avec environ 700 arrêts, dont 28 stations de tramway. Le contrat signé avec le Syndicat des Mobilités de Touraine représente un chiffre d’affaires cumulé de 497 millions d’euros. La flotte comprendra 200 bus, 21 rames de tramway en 2026 et 40 en 2028, 5 minibus électriques et 27 véhicules TAD/TPMR, permettant de parcourir près de 12 millions de km chaque année, note l’opérateur dans un communiqué.

Ewa

Alstom assurera la maintenance de trains de banlieue à Stockholm

Stockholm
Alstom a annoncé le 23 octobre, avoir remporté le contrat de maintenance des 62 trains de banlieue de la région de Mälartåg en Suède. Il s’agit de cinq lignes qui relient Stockholm aux principales destinations situées dans un rayon de 200 km et qui sont exploitées par Transdev depuis février 2024. Leur fréquentation, en croissance, avait atteint 12,5 millions de voyageurs en 2023.

Le contrat remporté par Alstom couvre la maintenance de l’ensemble de la flotte Mälartåg, composée de 53 rames Stadler ER1 à deux niveaux et de 9 rames à caisse “large“ Regina, construites par Adtranz, puis Bombardier.

D’une durée maximale de dix ans, il prendra effet à partir de décembre 2026. « Cependant, les préparatifs commenceront prochainement afin d’assurer un démarrage en douceur », indique Alstom dans un communiqué.

La maintenance sera effectuée dans les ateliers récents de Mälartåg à Eskilstuna, Tillberga et Stockholm, ainsi que dans l’installation d’Alstom à Västerås, récemment agrandie.

Alstom précise s’appuyer « sur son Centre de performance de maintenance (MPC), qui développe une expertise spécialisée et des compétences avancées en maintenance, déployées dans les pays nordiques pour desservir plusieurs flottes ».

 

Ewa

Strasbourg étend son tram à l’ouest

Projet de prolongation-du tramway a l'ouest de Strasbourg Palmarès des Mobilités

Après deux ans de travaux, la ligne de tramway F, à Strasbourg, a été prolongée de quatre kilomètres. A partir de demain, elle reliera la Place d’Islande à Koenigshoffen. L’extension a été réalisée en site banalisée sur 30% du parcours, et propose huit nouvelles stations, permettant la desserte de zones d’activités et d’équipements sportifs et de loisirs tels que le Zénith.

« Près de 20 000 habitants et 7 000 salariés pourront profiter de cette extension à moins de 500 m autour de leur lieu de vie ou de travail », indiquent dans un communiqué commun l’Eurométropole de Strasbourg et la ville. Les deux collectivités estiment que cette extension vers l’ouest devrait conduire à une augmentation de la fréquentation de la ligne F de 35% avec près de 39 500 voyageurs par jour (contre 29 000 en 2021) avec des temps de parcours réduits de -5 à -12 minutes selon les parcours et les correspondances.

Le chantier a duré deux ans. pour un budget global de 122 M€, dont 79 M€ de travaux, rappelle également le communiqué.

Ewa

Ouverture à la concurrence : la question de la maintenance loin d’être réglée

lisea/marcheprime

La question de l’accès à des ateliers de maintenance est un impensé de l’ouverture à la concurrence dans le ferroviaire selon de nombreux acteurs du secteur qui se sont exprimés au cours des RNTP organisées début novembre à Orléans. «Il ne suffit pas de dire que c’est une facilité essentielle accordée aux nouveaux entrants. Car rien n’est réglé. Il faut aussi que les ateliers aient la capacité d’accueillir plus de trains et il faut s’assurer que cela se fasse dans des conditions adéquates», souligne un des acteurs en regrettant aussi la longueur des procédures qui créent beaucoup d’incertitudes car rien n’est jamais acquis.

Trenitalia qui s’apprête à augmenter, en décembre, la fréquence de ses circulations entre Paris et Lyon, souhaiterait avoir son propre atelier de maintenance, tant la question est essentielle pour maîtriser la production et les roulements des trains, a indiqué à Orléans Marco Caposciutti, le PDG France de la compagnie.

Le futur opérateur Le Train s’apprête aussi à prendre la même voie. « Nous sommes condamnés à réaliser notre propre atelier de maintenance », a indiqué Alain Getraud, son président, lors d’une table ronde consacrée à la concurrence.

Lisea, la filiale de Vinci, concessionnaire de la LGV Tours-Bordeaux, a en effet choisi la compagnie Velvet et va lui ouvrir les portes de son futur site de maintenance actuellement en construction à Marcheprime, non loin de Bordeaux. Ce ne sera pas le cas pour Le Train qui pourra certes demander à faire de la petite maintenance sur ce site (facilité essentielle oblige) mais pas de maintenance lourde, affirme Alain Getraud. « Nous étions prêts à partager un atelier mais n’avons pas été retenus par Lisea» , explique le fondateur du Train, qui avait toutefois envisagé cette hypothèse et prospecte depuis deux ans et demi pour trouver un site raccordé au réseau ferré ou potentiellement raccordable. Le dirigeant affirme avoir déjà trouvé un site pour la maintenance de ses trains et avoir signé des accords avec des associés sérieux.De son côté, Lisea n’a pas répondu à nos sollicitations.

Dans le même temps, Le Train qui veut relier des villes du grand ouest et a choisi la rame Avril de Talgo, est en train de la faire homologuer. 70 % de l’homologation seraient déjà réalisés, affirme Alain Getraud qui espère un lancement commercial en 2028.

 

Ewa

Alstom gagne un important contrat pour livrer 42 rames Coradia Max en Pologne

Alstom Coradia Max train for PKP Intercity ALSTOM SA 2025 Advanced Creative Design

Alstom vient d’engranger une nouvelle commande importante : le constructeur a annoncé le 12 novembre avoir signé, avec PKP Intercity, l’opérateur ferroviaire national longue distance de Pologne, un contrat portant sur 42 rames Coradia Max, auxquelles s’ajoutent 30 ans de maintenance complète. La commande d’un montant de 1,6 milliard d’euros comprend une option d’achat de 30 trains supplémentaires.

Les rames Coradia Max sont composées de six voitures (550 places) dont quatre à double pont aux extrémités, et deux à un seul étage, au centre de la rame. Cette modularité permet au PKP Intercity d’adapter les trains aux itinéraires et aux besoins spécifiques des passagers. Les rames pourront atteindre la vitesse maximum de 200 km/h et seront à double tension (3 kV/25 kV) pour circuler en Pologne et en République tchèque.

Conçues avec la contribution significative de l’équipe d’ingénierie polonaise d’Alstom, les Coradia Max seront assemblées dans l’usine du constructeur à Chorzów, avec des bogies produits sur le site de Nadarzyn (Alstom), près de Varsovie.

Alstom est présent en Pologne depuis 1997 et emploie aujourd’hui plus de 4 700 personnes. Le groupe français y construit des trains pour le monde entier. Il a investi environ 140 millions d’euros dans la modernisation de ses installations de production et de service au cours de la dernière décennie.

Ewa

SNCF Réseau inaugure une usine pour produire des traverses en bois sans créosote

Site SNCF Reseau

Avec quatre ans d’avance sur la réglementation européenne, SNCF Réseau abandonne le traitement à la créosote pour ses traverses bois. L’entreprise a inauguré le 30 octobre, à Bretenoux-Biars dans le Lot, l’Etablissement de Quercy-Corrèze, une nouvelle unité industrielle dédiée à la production de traverses en bois traitées à l’huile cuivrée.

Jusqu’à présent, c’est la créosote qui était utilisée comme produit de traitement afin de rendre les traverses bois résistantes aux champignons et aux insectes et garantir durablement leur performance mécanique. Mais l’Union européenne a décidé, à partir de 2011 d’interdire progressivement l’usage de la créosote, contraignant SNCF Réseau, comme les autres gestionnaires d’infrastructures, à trouver un substitut avant 2029 au plus tard.

SNCF Réseau s’est engagé, dès 2013, au côté de la filière Bois française dans la recherche d’alternatives à la créosote. Après avoir testé différentes solutions en laboratoire et sur le terrain, SNCF Réseau a sélectionné les huiles cuivrées dont le principe actif, à base de cuivre est un élément historiquement utilisé en agriculture et en horticulture pour ses propriétés fongicides et bactéricides naturelles. Non seulement les huiles cuivrées permettent de conserver la même durée de vie des traverses bois qu’avec une imprégnation à la créosote (35 ans environ) , mais elles offrent surtout des gains environnementaux lors de leur production. La température de chauffe lors de l’imprégnation est divisée par deux, passant de 120 °C à 60 °C, ce qui permet de diviser par quatre la consommation d’énergie. Le procédé économise également la consommation d’environ 3 000 m3 d’eau par an, destinée à la chaudière. De plus, une fois retirées du réseau ferroviaire, les traverses bois traitées à huile cuivrée peuvent être réutilisées pour conforter des talus ou pour l’aménagement paysager de voies vertes.

Traverses bois SNCF Reseau
Les traverses bois, ici en cours de séchage, seront désormais traitées avec de l’huile cuivrée à la place de la créosote © SNCF Réseau

Le site de Bretenoux -Biars, qui représente la plus grande installation de traitement de bois aux huiles cuivrées en Europe, s’étend sur 26 hectares et emploie environ 100 personnes. Il permet de traiter plus de 300 000 pièces de bois par an, utilisées pour les voies, mais aussi pour les aiguillages ou pour des ouvrages d’art.

La nouvelle installation a représenté un investissement de 6,5 millions d’euros dont 4,5 millions apportés par SNCF Réseau et 2 millions d’euros par l’État via l’Ademe.

 

Ewa

Trains de nuit : le ministre des Transports espère de nouvelles rames en 2029

Philippe TABAROT

De nouvelles locomotives et de nouvelles rames de trains de nuit pourraient commencer à circuler en France à partir de 2029, a indiqué le 5 novembre, lors d’une audition devant une commission du Sénat, Philippe Tabarot, le ministre des Transports. L’Etat a en effet lancé en février dernier un appel d’offres pour 27 locomotives et 180 rames, avec des tranches optionnelles. Le montant de la tranche ferme, qui atteint un milliard d’euros, fait partie du projet de budget 2026.

Le nouveau matériel concerne les lignes Paris-Briançon, Paris-Nice, Paris-Cerbère, Paris-Toulouse, Paris-La Tour-de-Carol, Paris-Tarbes, Paris-Aurillac et Paris-Rodez. En revanche, les lignes internationales de trains de nuit Paris-Berlin et Paris-Vienne doivent cesser à la mi-décembre.

Par ailleurs, Philippe Tabarot a indiqué que la loi-cadre, promise en juillet après la conférence de financement sur les transports, pourrait passer en conseil des ministres en décembre, puis être présentée en janvier ou février au Parlement. Elle devrait être suivie d’une loi de programmation pluri-annuelle définissant les grandes orientations de la politique des transports pour les décennies à venir.

Ewa

Un site pour mieux connaître les métiers du ferroviaire

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La filière ferroviaire va lancer le 13 novembre prochain, un site internet baptisé “Avec l’industrie ferroviaire” (https://www.aveclindustrieferroviaire.fr, pour mettre en valeur les métiers, les formations et les opportunités professionnelles du secteur. Destiné aux jeunes, aux demandeurs d’emploi et aux personnes en reconversion, il permet d’explorer les métiers via une usine virtuelle, des fiches détaillées et un assistant intelligent qui guide l’internaute selon son profil et ses aspirations.

Ce portail est une initiative collective rassemblant l’État, l’Opco 2i, l’UIMM, les syndicats FO, CFE-CGC, CFDT et la FIF.

 

Ewa

Ce qu’il faut attendre du plan européen pour la grande vitesse

Nederland,15 februiari 2006. 
Snelheidstesten met de Thalys op het baanvak Rotterdam/Belgische grens.

Bruxelles veut accélérer dans la grande vitesse. Un nouveau plan d’action pour le transport ferroviaire a été adopté le 5 novembre par la Commission. Ce paquet global sur les transports ambitionne de rendre le système européen « plus efficace, interconnecté, accessible, propre et résilient » à horizon 2040. Il doit aussi favoriser l’accès au ferroviaire à de nouveaux opérateurs. La stratégie de financement, estimé entre 345 et 546 milliards d’euros, doit être bouclée d’ici la fin 2026.

Des trajets réduits entre capitales

Le projet présenté par le vice-président de la Commission, Raffaele Fitto et le commissaire en charge du transport et du tourisme Apostolos Tzitzikostas, détaille les mesures nécessaires pour réduire les temps de trajet et faire du rail une véritable alternative au transport aérien court-courrier. L’exécutif européen estime que cette augmentation du nombre de passagers doit stimuler les économies régionales et le tourisme.

S’appuyant sur le réseau transeuropéen de transport (RTE-T), le plan prévoit de relier les principales capitales à des vitesses égales ou supérieures à 200 km/h. Les passagers pourront voyager de Berlin à Copenhague en quatre heures au lieu de sept actuellement, de Sofia à Athènes en six heures au lieu des 13 heures et 40 minutes actuelles.

De nouvelles liaisons transfrontalières permettront également des trajets plus rapides et plus simples, tels que Paris-Lisbonne via Madrid. L’amélioration de la connectivité entre les capitales baltes est aussi envisagée car conformément au règlement RTE-T, qui garantit l’accessibilité et la connectivité dans l’ensemble de l’UE, toutes les régions devraient bénéficier d’investissements dans le transport à grande vitesse.

Accord ferroviaire à grande vitesse

Le plan présenté aux députés repose sur quatre volets. L’UE veut tout d’abord voir disparaitre les goulets d’étranglement transfrontaliers. Ils devront être résorbés à échéance 2027. Pour atteindre les gains de temps promis entre capitales, une vitesse « bien au-delà de 250 km/h » doit être envisagée, lorsque cela est économiquement viable.

Les investissements à réaliser vont faire l’objet « d’un accord ferroviaire à grande vitesse ». Le coût de la finalisation d’un réseau à 200 km/h d’ici 2040 est estimé à 345 milliards d’euros. S’il fonctionne à des vitesses plus élevées, l’investissement pourrait grimper à 546 milliards. Un dialogue entre États membres, industriels et bailleurs de fonds doit déboucher sur une stratégie de financement coordonné d’ici en 2026. Les financements mixtes, associant sources publiques, privées et européennes, devraient être favorisés, sur le modèle de ce qui a été fait pour la liaison à grande vitesse Palerme-Catane ou Lisbonne-Porto.

Un meilleur accès au matériel roulant d’occasion

Bruxelles a bien conscience que pour réaliser son projet, des freins réglementaires restent à lever. « L’environnement réglementaire doit être plus attrayant », ont promis les deux commissaires. Pour encourager la recherche et développement de la prochaine génération de matériel roulant à grande vitesse made in Europe, la Commission s’engage à rationaliser les procédures d’approbation technique, par l’intermédiaire de l’agence de l’Union européenne pour les chemins de fer, l’ERA. L’agence va aussi devoir valider des mesures susceptibles de favoriser l’accès à un marché de l’occasion pour le matériel roulant.

Révision des droits des voyageurs

L’accès au réseau ferré européen nécessite également de développer des systèmes transfrontaliers de billetterie et de réservation. Une proposition législative visant à permettre aux passagers de trouver et d’acheter plus facilement des billets pour des voyages combinant les services de plusieurs opérateurs est en préparation. Prévu début 2026, le texte devrait s’accompagner d’une révision ciblée du règlement sur les droits des voyageurs ferroviaires pour qu’avec une seule transaction sur une seule plateforme, le voyageur soit protégé sur tout son parcours.

Enfin, cette ambition implique de renforcer la gouvernance du ferroviaire au niveau de l’Union. Les gestionnaires de l’infrastructure vont être face à une double exigence : coordonner leurs capacités en matière de services transfrontaliers à longue distance et faciliter les normalisations et les autorisations.

S’il est mené à bien, ce plan ne permettra pas seulement de réduire les temps de trajet, mais limitera aussi la congestion du réseau. En libérant des capacités sur les lignes conventionnelles, les trains de nuit, le transport de marchandises et la mobilité militaire pourront se développer.