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Ewa

La RATP dresse des barrières face aux risques de crue de la Seine

Une équipe d’agents RATP monte un mur de parpaings autour d’une bouche d’aération du métro, sur l’esplanade des Invalides.
Le risque d’une crue de la Seine, comme Paris en a connu en 1910, est d’une probabilité sur 100 chaque année. La RATP s’y prépare et s’entraîne chaque année au cours d’un exercice programmé dans le cadre de son Plan de prévention des risques inondation (PPRI) mis en place depuis 2002. L’opérateur s’est calé cette année sur l’exercice Hydro 2025, celui de la Préfecture de police de Paris, Hydro 2025, organisé le 13 octobre.

La phase 0 du PPRI, qui en compte 4, est déclenchée lorsque le niveau de la Seine atteint 6,60 m sur l’échelle installée au pont d’Austerlitz. Le système d’alerte Vigicrue prévient ses abonnés de la progression de la crue.

La Régie a recensé sur son réseau 429 points de vulnérabilité par lesquels l’eau de la Seine pourrait pénétrer lors d’une crue. Il s’agit aussi bien de grilles d’aération – autour desquelles il faut construire des murs de parpaings – que des entrées des stations pour lesquelles le  PPRI prévoit l’installation de batardeaux en aluminium.

A chaque lieu, son kit de protection

À chaque lieu à protéger, son kit de plusieurs mètres cubes stockés dans la capitale pour la phase 0, et dans des sites de plus en plus éloignés pour les phases suivantes. Chaque kit est acheminé par camion au plus près du lieu à protéger. Les batardeaux sont ensuite montés par une dizaine d’agents. Ces salariés font partie d’un groupe de 900 agents de maintenance choisis notamment en fonction de leurs lieux de résidence, qui doivent être épargnés par la crue. Ces agents doivent pouvoir se rendre sur les lieux d’intervention par un itinéraire à sec et par leurs propres moyens si nécessaire. Or, « seules les lignes 2, 3 bis et 7 bis ne seraient pas impactées par une crue centennale », précise David Courteille, directeur technique de la gestion des actifs du groupe RATP, et coordinateur du PPRI. Autant dire une très petite portion sur les 146 km du réseau.

Le but de ces protections autour des entrées de stations est d’éviter l’inondation des voies du réseau par l’extérieur et de permettre un redémarrage plus rapide la crue passée. Ce qui n’empêche pas l’arrivée d’eau par infiltration, notamment lorsque les tunnels sont proches de la Seine ou de nappes phréatiques et lorsqu’il s’agit de lignes anciennes. « 70 % du réseau date d’avant 1930 », rappelle encore David Courteille. « Ce sont des ouvrages maçonnés pas totalement étanches », ajoute-t-il. Le réseau dispose toutefois d’un système de pompage, si besoin autonome en énergie, qui le protège des inondations.

Le PPRI de la RATP nécessite plus 300 000 euros de budget de fonctionnement annuel, qui s’ajoute à l’investissement initial d’environ 6 millions d’euros. « Même si une crue ne se produisait qu’une fois tous les 900 ans, cet investissement resterait rentable », assure la RATP.

Ewa

Une nouvelle ligne de bus à haut niveau de service à Toulouse

Bus GX 437 HYB de la bus ligne Linéo 1 Tisséo dans les rues de Toulouse.

Le réseau de bus à haut niveau de service (BHNS) Linéo se développe à Toulouse. La ligne transversale Linéo 12 relie depuis septembre, sur 14,6 km et 36 arrêts, Borderouge à Rangueil en passant au cœur des quartiers est. Plus de 15 000 voyageurs sont attendus chaque jour.

« Le nouveau Linéo dessert, dans un rayon de 400 mètres, plus de 46 000 habitants, 18 000 emplois et 5 000 collégiens et lycéens« , indique Tisséo en rappelant que « le projet Linéo constitue une des 5 composantes du réseau structurant, avec le métro, le tram, le Téléo et le réseau ferroviaire. Ce sont des lignes dont la vocation est de desservir l’habitat, les emplois, les pôles générateurs de déplacements (zones industrielles, commerciales, établissements scolaires, hôpitaux, etc.), tout en s’intégrant au tissu urbain« . Le réseau Linéo couvre 158 km desservant 19 communes.

Ewa

Mobco, le nouveau nom des RNTP et d’EuMo Expo

RNTP et EuMo Expo deviennent Mobco

Le GIE Transport public, émanation de l’UPTF et du Gart, qui organise les années paires les Rencontres nationales des transports publics (RNTP) en province, et les années impaires le salon European Mobility Expo (EuMo Expo) à Paris, veut faire évoluer ses deux événements phares. Par petites touches. En s’ouvrant à la logistique urbaine, un thème important de la mobilité. En cherchant à attirer des ministres au-delà de la seule sphère transport.

Pour symboliser ces changements, les RNTP et EuMoExpo sont rebaptisés sous une marque unique : Mobco. Prochain rendez-vous, Mobco aura lieu du 9 au 11 juin à Paris, Porte de Versailles.

Ewa

Le transport à la demande fonctionne 24 h sur 24 à Orléans

transports Orleans

Le transport à la demande (TAD) fonctionne désormais même la nuit à Orléans. Un nouveau service a été lancé en septembre permettant de se déplacer de 21h30 à 6 heures du matin.

Des minibus peuvent conduire les passagers de n’importe quel arrêt à n’importe quel autre arrêt de la même zone, ou vers un arrêt de correspondance (marqué d’un grand R sur le plan du réseau) d’une autre zone (le réseau étant séparé en quatre grandes zones).

Il suffit de réserver le service baptisé RésaNUIT d’un mois à l’avance jusqu’au dernier moment, soit via l’application Tao (avec l’outil d’itinéraires), soit sur le site de RésaTao. Le service propose alors une heure de départ et une heure d’arrivée.

Ewa

RATP Dev recapitalisée à hauteur de 184 millions d’euros pour assainir ses comptes

Hiba Farès

« RATP Dev gagne de l’argent en opérationnel », affirme Hiba Farès, la présidente du directoire. Mais, ajoute-t-elle, le bras armé de la RATP en province et à l’international est très endetté.

En effet, si la performance économique s’est redressée au cours des quatre dernières années, deux éléments pèsent encore lourd dans les comptes : les pertes liées à la crise sanitaire du Covid et l’opération bus de Londres qui lui a fait perdre beaucoup d’argent et qui s’est terminée par la cession des activités bus à First Group, D’où la décision du groupe, validée par l’Etat, de recapitaliser sa filiale à hauteur de 184 millions d’euros grâce à des fonds propres. Ce qui doit permettre de réduire le taux d’endettement de RATP Dev à un niveau « classique » et d’éviter que la marge opérationnelle ne disparaisse avec les intérêts d’emprunts.

RATP Dev, qui avait déjà remboursé une partie de sa dette, a également renégocié plusieurs contrats, dont celui du réseau de bus de Toscane. L’opérateur de transport public espère ainsi repartir sur les bons rails du développement avec une situation financière assainie.

 

Ewa

Systra renforce sa présence en Australie et en Nouvelle-Zélande

Employés de Systra sur un chantier

Nouvelle étape dans le développement de Systra : l’ancienne filiale d’ingénierie de la SNCF et de la RATP désormais privatisée avec l’arrivée au capital de Latour Capital et Fimalac a annoncé le 31 octobre l’acquisition de l’entreprise australienne BG&E. Cette société d’ingénierie « reconnue pour son expertise dans les infrastructures de transport et dans les bâtiments complexes », emploie plus de 800 collaborateurs, avec des implantations en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Asie, au Moyen-Orient et au Royaume-Uni, indique Systra dans un communiqué.

Avec cette opération, la société d’ingénierie française atteint un double objectif : d’une part, elle se renforce en Australie et en Nouvelle-Zélande, sur « l’un des marchés d’infrastructures les plus dynamiques au monde », où elle emploiera avec BG&E plus de 1000 employés. Elle consolide aussi son implantation au Royaume-Uni, à Singapour et aux Émirats arabes unis, où BG&E est présent. D’autre part, elle étend on champ de compétence et inaugure ainsi une nouvelle offre internationale dédiée aux bâtiments complexes.

Ewa

Transmanche : Virgin pourra utiliser le dépôt de Temple Mills pour concurrencer Eurostar

Pendolino Virgin à Manchester

Un gagnant, trois perdants et une concurrence qui se précise pour Eurostar. C’est ce qui ressort du verdict de l’Office du rail et de la route (Office of Rail and Road ORR) qui a décidé fin octobre de permettre au britannique Virgin d’utiliser le dépôt ferroviaire de Temple Mills situé à l’est de Londres. Les autres compagnies ferroviaires qui avaient aussi demandé un accès n’ont pas obtenu satisfaction. Ce sont l’espagnol Evolyn, l’italien Trenitalia et le britannique Gemini Trains. Pour l’agence britannique de régulation ferroviaire et routière, les projets de Virgin, groupe du milliardaire Richard Branson, sont «plus solides financièrement et opérationnellement que ceux des autres candidats», car ils démontrent clairement «le soutien des investisseurs et un accord de principe pour fournir le matériel roulant nécessaire et approprié».

Des investissements « massifs » consacrés au dépôt ferroviaire

Le site de maintenance de Temple Mills, seul dépôt ferroviaire accessible depuis la ligne à grande vitesse HS1 reliant Londres au tunnel sous la Manche, est actuellement utilisé uniquement par Eurostar qui le loue au gouvernement britannique via la concession HS1 (dont l’échéance est prévue en 2040). La filiale de la SNCF, née de la fusion entre Eurostar et Thalys, estime qu’il ne peut accueillir davantage de trains alors qu’elle vient d’annoncer qu’elle allait agrandir sa flotte en achetant, à partir de 2031, jusqu’à 50 TGV.

Eurostar indique avoir investi « massivement » dans TMI : « plus de 100 millions d’euros pour la modernisation de la flotte e320, 18 millions d’euros pour une installation de démontage des bogies, ce qui en fait le seul dépôt international à grande vitesse du Royaume-Uni. Pour assurer sa croissance future, Eurostar prévoit d’investir 80 millions d’euros et de créer 350 emplois (qui s’ajouteront aux 450 emplois hautement qualifiés déjà existants) afin de soutenir sa nouvelle génération de flotte« , souligne la compagnie que nous avons contactée. Elle affirme « réfléchir » aux mesures à prendre pour assurer la poursuite de sa croissance.

Des modalités d’exploitation à revoir

De son côté, l’agence gouvernementale de régulation, qui a donné son avis suite à l’interpellation d’opérateurs ferroviaires qui voudraient tous concurrencer Eurostar sur la liaison Transmanche, avait auparavant précisé qu’il serait « nécessaire de modifier les modalités d’exploitation et de maintenance du dépôt » ainsi que l’infrastructure « afin d’augmenter la capacité et permettre à un plus grand nombre de trains d’être stationnés et entretenus ».

De son côté, la société Getlink qui gère le tunnel sous la Manche milite pour accroître le nombre de trains dans l’infrastructure qui serait en mesure d’accueillir jusqu’à 1.000 trains par jour, contre 400 actuellement (navettes et fret compris).

 

Ewa

Une liaison ferroviaire directe entre Lisbonne et Madrid annoncée pour 2030

gare Lisbonne

Le Portugal a annoncé le 30 octobre avoir conclu un accord avec l’Espagne et la Commission européenne pour engager une série d’actions en vue du lancement d’une liaison ferroviaire directe entre Madrid et Lisbonne. Le projet prévoit un trajet en train en cinq heures à l’horizon 2030. Puis, quatre ans plus tard, une durée réduite à trois heures grâce à des trains à grande vitesse.

Actuellement, il n’y a pas relation ferroviaire directe entre les deux capitales qui sont reliées chaque jour par une quarantaine de vols les mettant à une heure environ l’une de l’autre.

Ewa

Droit de grève : l’avis de l’inspection du travail qui pourrait embarrasser SNCF Voyageurs

Gare Montparnasse 2019

Le TGV n’est pas un service public, a récemment affirmé Jean-Pierre Farandou quand il était encore PDG du groupe SNCF. C’est un des arguments repris par Sud Rail qui demande pourquoi les cheminots affectés au TGV devraient déposer un préavis de grève et se déclarer grévistes 48 heures à l’avance comme le prévoit la loi sur le service garanti dans les transports terrestres alors qu’ils devraient relever du droit privé. Le syndicat a saisi l’inspection du travail de la Seine-Saint-Denis qui vient de lui donner raison. Dans une lettre datée du 21 octobre dont Ville, Rail & Transports a eu connaissance, une inspectrice du travail estime que l’obligation de dépôt d’un préavis de grève ne devrait pas s’appliquer « aux agents de SNCF Voyageurs affectés aux services librement organisés » (SLO, autrement dit les TGV).

Une distinction entre trains du service public et TGV

L’inspectrice du travail distingue les agents travaillant pour les trains du service public (TER, Transilien, Trains d’équilibre du territoire) de ceux affectés aux trains commerciaux (TGV). Elle estime que « le plan de prévisibilité n’est pas applicable aux services librement organisés pour lesquels il n’existe pas d’obligation de continuité de service public ». Et juge donc que les agents de la SA SNCF Voyageurs ne sont pas assujettis à la déclaration individuelle d’intention (DII). Rappelons que la DII impose à certains métiers (conduite, contrôle, aiguillage) de se déclarer 48 heures à l’avance afin que l’entreprise puisse mettre au point un plan de transport et en informer les voyageurs.

De plus, ajoute dans son avis l’inspectrice du travail, les agents soumis à DII ne doivent pas être réaffectés dans le plan de transport de l’entreprise si la durée de leur grève est inférieure à une journée de service. Ce choix n’est pas de nature fautive et ne peut justifier de mesures disciplinaires, écrit–elle. Ce type de grève est extrêmement perturbateur pour les entreprises de transport public qui demandent depuis plusieurs années aux décideurs politiques d’interdire cette pratique.

L’avis de l’inspection du travail est toutefois écrit avec de multiples précautions de langage car seule la justice a le pouvoir de trancher. Dans le cas où elle ne serait pas suivie, l’inspectrice alerte le syndicat « sur la gravité de la sanction imposée à une grève organisée en dehors d’un préavis dans l’hypothèse où où un tel assujettissement serait retenu par les juridictions saisies d’un tel contentieux ».

Une remise en cause possible de l’appel à des volontaires

SNCF Voyageurs, que nous avons interrogé, n’a pas du tout la même interprétation des textes. Selon la compagnie, « les salariés concourant aux TGV sont soumis à DII depuis 2008 car ils relèvent d’une entreprise chargée de l’organisation d’un service public : SNCF Voyageurs. A ce titre, la règlementation en matière de droit de grève s’applique à l’ensemble des salariés des activités de l’entreprise quel que soit le mode d’exploitation ». Selon la compagnie, le champ d’application du chapitre relatif au dialogue social et à la prévention des conflits collectifs et exercice du droit de grève du code des transports a d’ailleurs été étendu par ordonnance en 2019 aux entreprises exploitant des services librement organisés de transport ferroviaire de voyageurs.

Reste que la question est posée et interroge la stratégie mise en oeuvre par la direction qui a réussi, lors des dernières grèves, à en minimiser l’impact en faisant appel à des agents volontaires pour faire rouler un maximum de TGV. Une réorganisation possible grâce justement à l’obligation faite aux agents occupant des postes clés de se déclarer grévistes 48 heures à l’avance, ce qui lui permet de redéployer des effectifs en conséquence.

Une position syndicale qui ne fait pas l’unanimité

Sud Rail compte interpeler prochainement la direction sur le sujet. « L’avis de l’inspection du travail valide notre analyse. Nous verrons ce que la direction nous répondra. Nous ne nous interdisons rien pour la suite », indique Julien Troccaz, secrétaire fédéral de Sud Rail.

Mais la position de Sud Rail n’est pas forcément partagée par les autres organisations syndicales, attachées à la mission de service public assurée par le groupe SNCF. « Nous considérons que le TGV relève du service public et de l’aménagement du territoire. D’ailleurs on le voit bien puisqu’il participe à l’aménagement du territoire grâce au système de péréquation financière mis en place entre lignes rentables et non rentables », souligne Thomas Cavel, le secrétaire général de la CFDT Cheminots. De plus, selon lui, « le préavis de grève et la DII s’inscrivent dans une démarche d’alarme sociale qui permet de mener des négociations avec la direction ». Autrement dit, enlever cette prérogative  pour l’activité des TGV reviendrait finalement à affaiblir les syndicats.

Ewa

Qui est Jean Bassères, président par interim de la RATP

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Petite surprise à la tête du groupe RATP pour remplacer Jean Castex parti à la SNCF : alors qu’on s’attendait à voir Jean-Yves Leclercq prendre la présidence par interim du groupe, c’est finalement Jean Bassères qui est nommé à ce poste à partir du 3 novembre, tandis que Jean-Yves Leclerq, actuel directeur Stratégie, finance et performance durable, devient directeur général par interim.

Ce diplômé de Sciences-Po et de l’Ena (promotion Diderot) est administrateur de la RATP depuis mars 2022. Il a débuté à la direction de la comptabilité publique, qu’il a ensuite dirigée, avant de devenir secrétaire général du ministère de l’Économie, chef de service de l’Inspection générale des finances. Il prend ensuite la direction générale de Pôle emploi devenu France Travail.

Le haut fonctionnaire, 65 ans, a également présidé la commission chargée de la réforme de l’Institut national du service public (INSP, ex-ENA) et exercé les fonctions d’administrateur provisoire de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) et de l’Institut d’études politiques (IEP) entre mars et septembre 2024, une période de crise pour l’établissement.

Il va désormais gérer les affaires courantes d’un groupe de plus de 73 000 salariés qui sont en train de vivre de profonds changements avec l’ouverture à la concurrence. La course à la succession de Jean Castex est lancée, plusieurs candidats sont sur les rangs, dont deux anciens ministres des Transports, François Durovray et, selon notre confrère du Figaro, Clément Beaune, actuellement haut commissaire au Plan .