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Ewa

Encore un retard pour le RER B… et encore un nouveau plan d’adaptation

RER B - Magenta

De retard en retard… Il y a tout juste un an, Valérie Pécresse annonçait, après avoir auditionné les constructeurs Alstom et Caf, que le nouveau matériel destiné au RER B, le MI20, serait livré en juin 2027. Soit avec 18 mois de retard calculait la présidente de la région, également présidente d’IDFM. L’autorité organisatrice des transports avait alors demandé à suivre régulièrement le déroulement de la commande. Le 22 septembre, après nouvelle audition, Valérie Pécresse reconnaissait un nouveau retard : les voyageurs de la ligne B, une des plus fréquentées d’Ile-de-France, devront attendre la fin 2028 pour commencer à voir rouler les nouveaux trains. Et annonçait un nouveau plan pour le RER B, qualifié cette fois de « plan d’accélération ».

Accélération car constructeurs et autorité organisatrice se donnent un an de moins pour réussir à livrer les premiers trains que ce que prévoit l’audit que vient de réaliser Yves Ramette. L’expert y évoque une insincérité du calendrier présenté pour le RER B et des aléas insuffisamment pris en compte augurant de livraisons vers la fin 2029.

Pour Alstom, qui se défend de toute « insincérité« , ce contrat est un boulet. Au moment de la commande des 146 rames MI20 (pour 2,56 milliards d’euros), le groupement qui était alors formé par Bombardier et CAF promettait de commencer à livrer le matériel roulant pour la fin 2025. Depuis, Alstom a racheté Bombardier et a longtemps traîné des pieds pour exécuter ce contrat, l’estimant non viable économiquement avec des délais intenables.

Au printemps 2021, Alstom a finalement accepté le marché après des négociations avec IDFM pour desserrer les contraintes. Selon l’industriel, la crise sanitaire, puis les ruptures de la chaîne d’approvisionnement et la pénurie de matières premières ont aussi contribué à  creuser les retards.

Désormais, le MI20 est en phase de construction, affirme Henri Poupart-Lafarge. « Il y a une division du travail entre Alstom et Caf. Les voitures intermédiaires (de notre ressort) sont prêtes. Nous attendons les voitures d’extrémité qui dépendent de Caf et sont, il faut le reconnaître, un peu plus compliquées à réaliser« , précise le directeur général d’Alstom. En avril 2026, une nouvelle étape doit s’ouvrir et dix trains pourraient être livrés. « Nous ferons alors des campagnes de tests. C’est là que les experts ont identifié des risques pour le calendrier« , poursuit Henri Poupart-Lafarge, en s’engageant « pendant les deux-trois prochains mois à bien ajuster les termes du projet en travaillant avec Caf, SNCF et RATP sur le bon calendrier« .

Malgré le mécontentement affiché, Valérie Pécresse semble d’ores et déjà accepter de réduire les pénalités qui devraient s’appliquer. « Les pénalités peuvent aider à motiver le consortium. Mais tout ne doit pas être négatif et, dans le plan d’accélération que nous voulons mettre en place, il y a à la fois des bonus et des malus« , souligne la présidente de région qui met aussi en cause les sur-spécifications demandées par les transporteurs qui contribuent à ralentir les contrats. « Nous n’avons pas besoin de Rolls-Royce! »

Allégations réfutées par Sylvie Buglioni, directrice Digital et innovation, qui rejette toute demande nouvelle en cours de développement. « C’est un mot d’ordre, il ne faut faire que le strict nécessaire. Depuis la fin 2023, il n’y a pas eu d’évolutions demandées pour ce matériel. Mais parfois, des normes peuvent changer en cours de route et il peut y avoir des sujets d’interprétation« , commente-t-elle.

Le rythme des livraisons à venir reste encore flou. Bernard Gobitz se dit « déçu« . L’administrateur d’IDFM représentant les 44 associations d’usagers, également vice-président de la Fnaut-Ile-de-France, déplore le manque de protestations après ces nouveaux retards. « On a l’impression que l’annonce de ces retards est passée dans les moeurs« , regrette-t-il. Valérie Pécresse reconnaît de son côté qu’il faudrait sans doute « en finir avec les calendriers qui ne sont pas tenables ».

 

 

 

 

Ewa

La RATP « pressentie » pour exploiter des TER en Normandie

TER Normandie

Grande première pour la RATP : la Normandie a annoncé le 23 septembre avoir retenu sa filiale, RATP Dev, pour exploiter ses TER de l’Etoile ferroviaire de Caen. Soit dix liaisons, dont Caen-Cherbourg, Caen-Rouen ou Deauville Trouville / Dives Cabourg.

Plus précisément, l’opérateur est « pressenti ». Des négociations vont s’engager avec la région pour affiner le contrat. Le choix de cet opérateur sera ensuite soumis au vote des élus régionaux lors de l’assemblée plénière du décembre, indique la région. L’exploitant aura alors jusqu’en juillet 2027 pour se préparer.

Après les régions Sud, Hauts-de-France ou Pays de la Loire, la Normandie ouvre donc à son tour ses TER à la concurrence.  « Les quatre autres lots (Etoile de Rouen, Paris/Granville, Etoile Mancelle et Normandie-Saint-Lazare) seront progressivement ouverts à la concurrence entre 2030 et 2034, avec le lancement de l’appel d’offres Etoile de Rouen prévu dès l’automne 2025« , indique la région dans un communiqué.

Ewa

Une nouvelle patronne à la tête des chemins de fer allemands

Evelyn Palla

Le ministre allemand des transports, Patrick Schnieder, a désigné le 22 septembre la nouvelle présidente de la Deutsche Bahn, en remplacement de Richard Lutz, qui a été congédié cet été avant la fin de son mandat. Il s’agit d’Evelyn Palla, ancienne directrice financière de la direction grandes lignes et ex-cheffe de la filiale DB Regio (trafic régional), qui a été très bien accueillie dans le monde du transport en raison d’une solide expérience à l’étranger, notamment à la tête du trafic régional dans les chemins de fer autrichiens (ÖBB), une compagnie que les Allemands prennent souvent en exemple pour sa fiabilité. Le conseil de surveillance doit encore entériner demain la proposition du ministre.

Evelyn Palla est la première femme à la tête des chemins de fers allemands au cours de ses 190 ans d’existence. Elle aura la lourde tâche d’améliorer la ponctualité des trains qui a continué à se détériorer sous la présidence de Lutz. « En juillet, la DB a atteint un record avec un train sur deux en retard », a déploré le ministre des transports (la DB appartient à 100% à l’Etat), en promettant une ponctualité de 70% en 2029, un objectif plus réaliste que celui de Richard Lutz qui promettait ces 70% dès l’année prochaine.

« Ce jour marque un nouveau départ », a assuré Evelyn Palla qui promet « moins de paperasserie » et « plus d’action ». « Je souhaite que les personnels de la DB soient à nouveau fiers de leur entreprise », a-t-elle indiqué.

Mais il a été difficile de discerner une nouvelle stratégie dans « l’Agenda » présenté par le ministre. A part des restructurations internes et une baisse du nombre de membres au directoire, qui passent de 6 à 8, la DB continuera le programme précédent : la rénovation générale du réseau qui vient seulement de commencer (il reste plus de 40 corridors à moderniser), la numérisation des infrastructures, la modernisation des gares (« 1000 en dix ans ») et le recentrage de l’activité sur le transport de personnes et de marchandises : « Nous allons céder 200 participations en Allemagne et à l’étranger qui n’ont rien à voir à avec notre métier de base », a annoncé le ministre.

Ewa

Urbanloop présente ses nouvelles navettes pour Dunkerque

Urbanloop

Urbanloop, la société qui a développé un système de navettes, sortes de capsules à très faible consommation énergétique, a dévoilé le 15 septembre le design de ses véhicules de huit places, (quatre assises et quatre debout), dessinées par Yellow Window, une agence française de design qui a travaillé pour Alstom, Caf, SNCF ou Thalys.

Mesurant 4 mètres de long, 1,2 m de large et 2,3 m de haut, ces navettes sont destinées à deux contrats en cours : celui de la Communauté urbaine de Dunkerque, qui a présenté un exemplaire de sa capsule le 20 septembre sur la place Jean Bart (mise en service prévue en 2028), et celui d’Abu Dhabi Transportation dont un exemplaire sera exposé le 30 septembre au salon international Global Rail (et mis en service en 2026).

Les navettes choisies par Dunkerque portent la livrée aux couleurs vives du réseau de bus gratuit de l’agglomération. Quant à celles d’Abu Dhabi, elles seront équipées de vitrages athermiques, d’une isolation renforcée et d’une climatisation intégrée sur le toit.

Avec son système de transport, Urbanloop affirme proposer une solution « cinq fois moins chère et cinq fois plus rapide à déployer qu’un transport lourd » . L’entreprise a développé une gamme de véhicules électriques, sans batteries embarquées, capables d’emporter de 4 à 12 passagers. Elles peuvent être déployées sur un réseau d’une longueur allant jusqu’à 20 km. Le système peut offrir un débit de 300 à 3000 passagers par heure soit une navette toutes les 15 secondes.

L’entreprise a déjà signé, en octobre 2023, une commande de son système de transport pour la Métropole du Grand Nancy. Et elle a pu démontrer le fonctionnement de son système de transport pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. L’exploitant, Keolis, a ainsi transporté plus de 10 000 passagers, au cours des deux premiers mois, sur le site Saint-Quentin-en-Yvelines où se sont déroulées des épreuves de cyclisme. Le service a repris en avril 2025 et se poursuivra jusqu’à mi-novembre pour desservir la base de loisirs de Trappes.

 

Ewa

La compagnie espagnole Renfe arrête le low-cost sur la liaison Madrid-Barcelone

Train Avlo à grande vitesse low cost de la Renfe

Renfe abandonne la guerre des prix sur la ligne Madrid – Barcelone. Depuis le 8 septembre, l’opérateur historique espagnol a cessé de faire circuler ses trains low cost AVLO, pour ne garder que ses traditionnels AVE. Plus confortables, ces derniers sont également plus chers. Sur la ligne la plus fréquentée du pays, où elle est en concurrence avec le français Ouigo et l’italien Iryo, Renfe affirme que le « produit AVE s’adapte mieux aux caractéristiques du trajet et aux besoins du profil de voyageurs business, fréquent sur ce couloir ».

La compagnie a officiellement annoncé ce changement le 28 août, après la mise à l’arrêt des cinq trains Avril, de la série 106, utilisée pour assurer les trajets Avlo. A travers toute l’Espagne, les trains de cette série ont été impliqués dans de nombreux incidents, parfois de grande ampleur, depuis leur mise en service, en mai 2024. Mais ce sont des considérations commerciales qui ont justifié l’abandon permanent de l’offre low-cost, affirme la compagnie espagnole.

Malgré la concurrence des deux nouveaux venus, elle reste la reine sur ce trajet, où elle occupe 60 % du marché (48 % par AVE, 12 % par Avlo). Iryo et Ouigo se partagent le reste, avec respectivement 24 % et 16 % des parts. Sur les prix, Ouigo est resté légèrement moins cher qu’Avlo : 36,5 € en moyenne pour le premier trimestre 2025, contre 37,8 pour la marque à bas prix de Renfe et 40,3 euros pour Iryo. Pour les AVE, ce prix était de 61,9 €. « [Nous substituerons] les Avlo par des AVE avec la même fréquence, les mêmes horaires et des prix compétitifs », assure l’entreprise d’État face aux inquiétudes de certains usagers sur la hausse des prix.

Mais sur les autres lignes où Renfe est en concurrence avec l’Italien et le Français, Avlo doit continuer de rouler.

Ewa

Manuel Dal Molin, nouveau directeur général de Lémanis SA

Manuel Dal Molin LemanisSA

Manuel Dal Molin, ancien responsable finances et gestion de l’offre, prend la direction générale de la société Lémanis SA, filiale commune des CFF et de SNCF Voyageurs au service du Léman Express (LEX). Il succède à Mathieu Fleury qui occupe désormais le poste de directeur de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Suisse.

Au cours de sa carrière, ce géographe de formation de 44 ans a travaillé aux Conseils régionaux de Bourgogne puis de Franche-Comté, travaillant sur les questions liées aux TER, avant de rejoindre en 2010 les CFF.

 

 

Ewa

Succès des Pass transfrontaliers pour les jeunes dans le Grand Est

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La région Grand Est a annoncé le 18 septembre, les résultats de ventes du Pass Jeune Grand Est/Grenzenlos. Au total, la région en a vendu 28 879 exemplaires, soit une hausse de 39 % par rapport à 2024.

Lancé à l’été 2024, le Pass Jeune Grand Est/Grenzenlos permet aux jeunes Français et Allemands de moins de 28 ans de voyager de façon illimitée sur l’ensemble de leurs réseaux : dans les TER Grand Est (trains et autocars Fluo) ainsi que dans les trains régionaux des Länder du Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat et de la Sarre. Le coût du Pass est de 29 euros par mois en juillet et août. 20 700 passes avaient été vendus en 2024. L’initiative sera renouvelée à l’été 2026.

 

Ewa

La ligne 18 s’équipe d’un réseau mobile conçu par TDF

Des antennes, comme ici à la gare d’Université Paris-Saclay (à gauche contre le mur), seront installées par TDF pour offrir une couverture de téléphonie mobile. © Yann Goubin
Sur la future ligne 18 du Grand Paris Express, dont la première section, entre les gares de Massy-Palaiseau et Christ de Saclay, doit ouvrir au public fin 2026, l’opérateur d’infrastructures TDF s’affaire pour installer le réseau 4G/5G. Celui-ci doit être capable d’offrir une couverture mobile fiable aux usagers, estimés à 110 000 voyageurs à l’ouverture complète de la ligne.
Pour s’adapter au tracé de la ligne 18, tantôt souterrain (21 km) tantôt aérien (14 km), TDF a donc développé un système, dit indoor, qui s’appuie sur 380 antennes dans les gares et la ligne, et 100 zones de répéteurs dans les tunnels pour amplifier la portée des signaux des opérateurs de téléphonie mobile. Le choix d’un réseau indoor s’explique à la fois, par la demande grandissante de données de la part des utilisateurs, mais aussi par les caractéristiques architecturales (souterrain, béton) des gares et de la ligne 18.
La solution technique de TDF vise aussi à gagner en ressources de fonctionnement et en capacité énergétique. En faisant appel à des antennes DAS (Distributed Antenna System), et à des sites techniques mutualisés appelés BTS hôtels (Base Transceiver Station Hotel), elle permet de centraliser les équipements télécoms des opérateurs (baies techniques, fibre, DAS) en quelques points de la ligne. Les BTS hôtels de la 18 ont été installés à Massy et Guyancourt.
TDF possède déjà une grande expérience dans l’installation de réseau mobile indoor mutualisé dans les transports en commun. En 2018, l’entreprise avait équipé les 15 stations de la ligne A du métro de Rennes d’un réseau 3G et 4G. Plus récemment, TDF a doté, en décembre 2023, le tramway de Rouen d’un réseau 4G et 5G. Une cinquantaine d’antennes ont été installées dans les stations souterraines (Beauvoisine, Gare Rue Verte, Palais de Justice et Théâtre des arts) et dans les tunnels qui les relient.

Ewa

Les gares des Hauts-de-France de plus en plus fréquentées

TER en gare d’Amiens (2024) Hauts-de-France
Les gares des Hauts-de-France connaissent une belle affluence : elles ont été empruntées en 2024 par 127 millions de voyageurs, soit une hausse de 7 % par rapport à 2023 (+ 8,5 millions de voyageurs supplémentaires) et de + 15 % depuis 2019; a indiqué le 16 septembre la région. La hausse est un peu moins forte dans les neufs plus grandes gares de la région (plus de 250 000 voyageurs par an) que dans celles qui voient passer moins d’usagers.
Les raisons de cette hausse sont à chercher, selon la collectivité, du côté de l’amélioration de la qualité de la production (offre, régularité), l’accessibilité dont bénéficient tous les usagers ou encore les services en gare comme les boutiques dont les redevances participent au budget de fonctionnement des gares.
La Région a également dressé le portrait des usagers des TER, suite à une enquête menée fin 2023, auprès de 3200 clients. Ce sont à 57 % des femmes, âgées en moyenne de 33 ans. Les voyageurs sont surtout des citadins (75 % urbains contre 70 % des usagers TER au niveau national). Peu sont périurbains (16 %), et encore moins ruraux (9 %). Plus de la moitié des usagers TER Hauts-de-France (58 %) disposent d’un véhicule motorisé (64 % au niveau national) et un peu moins de la moitié (42 %) n’ont ni voiture ni permis. Ce sont principalement des cadres (PCS à 41 %), et des étudiants et scolaires (33 %). L’usager consacre en moyenne 1 h 35 à ses déplacements, dont 41 minutes de trajet pur, 15 pour se rendre à la gare, 10 en gare et 20 pour rejoindre sa destination finale.
Changement à venir l’an prochain :les tarif des titres TER vont augmenter. Christophe Coulon, vice-président régional chargé des mobilités des infrastructures de transport et des ports, l’a annoncé en marge de la présentation de l’enquête sur la fréquentation des gares. « Nous n’avons pas le chiffre exact, mais la hausse sera au moins égale à l’inflation », a-t-il indiqué. « Les dotations de l’État sont en baisse, et la Région ne peut faire face seule aux dépenses ». Et la région ne veut pas augmenter le versement mobilité payé par les entreprises (plus de 10 salariés).