Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Mise en service d’une nouvelle voie à Lyon-Part Dieu pour améliorer la ponctualité des trains

Voyageurs Gare de Lyon Part-Dieu

Avec la mise en service, lundi 5 juin, de la nouvelle voie L de la gare de Lyon Part-Dieu, une étape est franchie en direction du futur RER lyonnais, estime la région Auvergne-Rhône-Alpes. Cette nouvelle voie « permettra de fluidifier le trafic ferroviaire autour de Lyon » et « d’améliorer la ponctualité des trains« , explique-t-elle dans un communiqué. D’une longueur de 800m, la voie L a été réalisée à l’est de la voie K dont elle partage le quai, élargi pour l’occasion.

« Deux aménagements du plan de voies complètent l’opération. Ils visent à offrir de nouvelles possibilités d’accès à certaines voies et éviter ainsi les cisaillements en amont de la gare de Lyon Part-Dieu; permettre aux trains d’emprunter les voies K et L dans les deux sens« , précise la région, qui a financé l’opération à hauteur de 23,5 millions d’euros, aux côtés de l’Etat, de SNCF Réseau et de l’Union européenne pour un chantier global de 87,6 millions d’euros.

Des travaux d’agrandissement d’autant plus nécessaires que chaque jour 125 000 voyageurs fréquentent la gare, dimensionnée à à l’origine, pour 35 000 voyageurs quotidiens. 700 trains traversent la gare de Lyon Part-Dieu et un tiers des retards constatés sur le réseau ferroviaire régional est engagé au sein de l’étoile lyonnaise.

Ces travaux s’inscrivent dans le Plan de mobilisation pour l’étoile ferroviaire lyonnaise.  « 316 millions d’euros ont déjà été mobilisés par la Région sur l’étoile ferroviaire lyonnaise, et permettront de faire gagner du temps à tous les voyageurs : moins de retard sur le réseau ferroviaire, plus de trains et de meilleures conditions de transport pour tous« , indique encore l’Auvergne-Rhône-Alpes, qui mentionne plus de 100 millions d’euros engagés sur le pôle d’échanges multimodal de Lyon Part-Dieu afin de mieux accueillir les voyageurs sur le site. « Ils permettront, notamment, la construction de nouveaux accès aux quais depuis l’Avenue Pompidou pour désaturer la gare. Ces 6 nouveaux accès seront mis en service à la fin de l’année« .

A plus long terme, l’objectif est de disposer d’un RER lyonnais qui proposera des trains toutes les 15 minutes, des horaires étendus de 5h à 23h et un titre de transport unique pour tous les transports collectifs au sein de la métropole lyonnaise, rappelle encore la région.

MH P

Ewa

CargoBeamer recrute un ancien directeur Rail Europe d’Amazon

Alexander Kornblum
Le logisticien propriétaire de son propre système combiné rail-route, CargoBeamer, a annoncé, le 2 juin, la nomination d’Alexander Kornblum. au poste de directeur général des Opérations Intermodal.
Il aura la responsabilité des services Distribution, gestion des offres et des tarifs, relations clients et développement d’activité stratégique pour le prestataire de services logistique qui permet le ferroutage de semi-remorques non-grutables. Alexander Kornblum succède à Matthias Schadler qui quitte l’entreprise. Il sera rattaché à Boris Timm, directeur de l’exploitation chez CargoBeamer.
De 2018 à 2020, Alexander Kornblum a été responsable de la tarification et de la gestion des capacités chez Flix (auparavant FlixMobility), participant au lancement du réseau national de bus longue distance aux États-Unis. Auparavant, il avait été responsable de programme senior et de directeur Rail pour l’UE Amazon, mettant en place le réseau européen de transport ferroviaire de la plateforme logistique.

Ewa

Les incertitudes de SNCF Réseau

Travaux été RER E
Haussmann Saint Lazare
SNCF Réseau

Contrat de performance qui se fait attendre, départ de deux hauts dirigeants, velléités de la SGP d’intervenir sur le réseau ferré… Le gestionnaire des infrastructures ferroviaires est bousculé. Les engagements de l’Etat seront regardés de près. Le salon européen de la mobilité (EuroMoExpo) qui se tiendra du 7 au 9 juin Porte de Versailles à Paris, sera-t-il l’occasion d’annonces en faveur du transport public?

Coup sur coup, deux nouvelles ont surpris au sein de SNCF Réseau. C’est d’abord l’annonce inattendue du départ, dès le 1er juillet, de deux de ses dirigeants, dont celui de Matthieu Chabanel, le numéro deux du gestionnaire des infrastructures dont les compétences et le sens relationnel étaient unanimement appréciés. C’est, quelques jours plus tard, le 12 mai, la décision de la Société du Grand Paris de créer une filiale « pour conduire des études en vue de la réalisation d’autres projets d’infrastructures, soit d’extensions potentielles du Grand Paris Express, soit sur des projets se situant au-delà de la maîtrise d’ouvrage du GPE ».

Autrement dit, l’établissement public créé par une loi en 2010 pour réaliser le Grand Paris Express envisage de se voir confier la maîtrise d’ouvrage travaux des projets dont elle aurait conduit les études préalables, notamment sur le réseau ferré national. Cela permettrait de lui donner de nouvelles perspectives, justifiées par la SGP par « la concentration de compétences dont elle s’est dotée dans tous les domaines touchant à la construction d’une ligne nouvelle de métro ». Dans un communiqué, la SGP explique que « l’ensemble de ces compétences a donc désormais vocation à servir l’intérêt général au-delà du Grand Paris Express« .

Pour le moment, il s’agit simplement d’autoriser la création d’une filiale pour réaliser des études et des travaux, modère un porte-parole. Selon lui, la loi de 2010 sur le Grand Paris prévoit ce cas de figure en indiquant que « la SGP puisse se mobiliser pour réaliser des études sur d’autres projets mais en tant que maître d’ouvrage« . Le conseil de surveillance a donc mis en place un groupe de travail sur les modalités « d’extension des compétences, sur les obstacles à lever et les enjeux ». C’est aussi une façon de se préparer à l’avenir en se donnant une nouvelle raison d’être : dans 8 ans, la mission de la Société du Grand Paris (SGP) devrait être remplie avec la construction de 200 kilomètres de ligne de métro automatique (et 68 gares)  autour de Paris.

Interrogée sur ces velléités de développement, Valérie Pécresse se dit favorable à l’extension des champs de compétence de la SGP et à sa sortie des frontières. Mais sous condition :  qu’elle ne le fasse pas avec les recettes versées par les contribuables franciliens. Or, actuellement, la SGP tire une grande partie de ses recettes de taxes sur les bureaux, sur les locaux commerciaux et de stockage ainsi que sur des surfaces de stationnement en ile-de-France. La présidente de la région Ile-de-France, qui cite « la demande des Hauts-de-France à la  SGP de réaliser des études sur Lille-Hénin-Beaumont », estime que cela « ne peut pas se faire avec des ressources franciliennes ». L’élue, qui s’exprimait en marge d’une conférence de presse sur l’ouverture à la concurrence des bus en grande et moyenne couronne, a également fait part de ses souhaits : elle demande que « la SGP finance des études d’extensions de lignes comme Versailles-Nanterre ou Orly-Montegereau ou la T8 à l’Est , ou encore l’interconnexion de la ligne H à Pleyel« .

Mais ces perspectives suscitent des inquiétudes en interne, sur une possible fin du monopole de SNCF Réseau sur les infrastructures ferroviaires. Fanny Arav, administratrice Unsa de SNCF Réseau, s’interroge : « Est-ce l’ère de la découpe? Cette création suscite beaucoup de questions« . Selon elle, « Il y a quelques années, on a réuni RFF et l’Infra après s’être rendu compte que séparer la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’ouvrage délégué était dangereux car cela ne responsabilise pas le concepteur« . Or, rappelle-t-elle,  » SNCF Réseau a beaucoup de difficultés à trouver des financements alors que le monopole du réseau est sa raison d’être ». Selon elle, l’Etat ne se donne pas les moyens d’une politique affirmée en faveur du ferroviaire avec des moyens financiers à la hauteur. « On le voit avec le contrat de performance qui est un contrat d’attrition », dit-elle. Conséquence, poursuit-elle, « l’Etat veut faire monter en puissance un autre organisme, la SGP, qui est une société de financement qui fonctionne avec un système de financement bien fichu. On a l’impression qu’une bascule peut se produire. » Et de s’interroger : »n’est-ce pas un moyen de tuer dans le temps SNCF Réseau?« 

De son côté, SNCF Réseau se contente de rappeler que ses équipes travaillent déjà sur le réseau ferroviaire avec d’autres entreprises ou dans le cadre de PPP (partenariat public-privé). Il faudra aussi attendre les prochaines annonces pour comprendre le positionnement des pouvoirs publics vis-à-vis du gestionnaire du réseau.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Gilles Rakoczy succède à Loïc Dorbec à la tête de l’AGIFI

Gilles Rakoczy

Gilles Rakoczy, le directeur général d’Oc’Via (la société de projet qui gère le du contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier), a été élu le 18 mai à la présidence de l’Association Française des Gestionnaires d’Infrastructures Ferroviaires Indépendants (AGIFI). Ce diplômé de l’École nationale des ponts et chaussées a aussi été directeur général du Groupement Européen d’Intérêt Économique du Tunnel du Mont Blanc (GEIE-TMB). Il succède à Loïc Dorbec, Président d’Eiffage Rail Express (ERE), appelé à d’autres fonctions au sein du groupe Eiffage.

Ewa

Le groupement Lacroix & Savac s’allie à Go-Ahead pour répondre aux appels d’offres sur les bus RATP

Lacroix & Savac

Le bilan des appels d’offres sur les bus en moyenne et grande couronne étant pour le moment plutôt maigre pour Lacroix & Savac (un seul contrat gagné sur les 19 attribués jusqu’à présent par Ile-de-France Mobilités), le groupement a décidé de s’allier avec un grand groupe britannique, Go-Ahead, pour entrer en compétition sur le marché des bus RATP à Paris et en petite couronne.

« Avec la signature de cet accord de partenariat, les deux opérateurs prévoient de répondre ensemble aux appels d’offres lancés par Ile-de-France Mobilités sur Paris et la petite couronne, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence du réseau de transport francilien à partir du 1er janvier 2025« , explique un communiqué commun. Pour Stéphane Guenet, le président de Lacroix & Savac cité dans ce communiqué, « ce partenariat nous permettra de bénéficier de l’expertise de Go-Ahead en matière de mass transit et d’ouverture à la concurrence sur des territoires très urbains afin d’adapter au mieux nos offres pour les réseaux de bus de Paris-petite couronne, qui seront opérés pour le compte d’Île-de-France Mobilités« .

Go-Ahead exploite actuellement près d’un quart des lignes de bus pour le compte de l’autorité organisatrice Transport for London.  Son PDG, Christian Schreyer, explique de son côté que la stratégie de Go-Ahead, « expert en gestion de transports en commun à haute fréquence« , consiste « à explorer de nouvelles opportunités dans les modes bus et métros légers/tramways. Avec une expérience exceptionnelle et une connaissance locale très fine, Lacroix & Savac est le partenaire idéal avec lequel nous associer pour pénétrer le marché français. »

Un fin connaisseur des transports rappelle que la bataille est extrêmement rude en Ile-de-France et que les marges sont faibles.  Et de se demander si le groupe britannique, habitué à des marges plus élevées sur son marché national, pourra s’en satisfaire longtemps sur un marché de surcroît dominé par trois grands groupes de transport français (RATP Dev, Keolis et Transdev), tous contrôlés d’une façon ou d’une autre par l’Etat?

Marie-Hélène Poingt

 

 

Ewa

Lancement du consortium TerriTrains pour faciliter l’achat de trains

Locomotive Vectron Siemens

Une solution pour les nouveaux opérateurs qui se plaignent des difficultés d’accès au matériel roulant alors que le marché ferroviaire s’ouvre à la concurrence : le loueur Akiem et la Banque des Territoires ont décidé de s’allier en créant le consortium TerriTrains, entré en activité il y a quelques semaines, pour « proposer à l’État, aux Régions et aux entreprises ferroviaires des solutions de financement, d’acquisition et de gestion de flotte de trains voyageurs« .

Et les deux partenaires d’expliquer : « alors que plus de 5 milliards d’euros sont consacrés chaque année par l’État et les Régions pour financer le service des Transports Express Régionaux (TER) et des Trains d’Équilibre du Territoire (TET), l’alliance entre la Banque des Territoires et Akiem leur permettra, dans un contexte d’ouverture à la concurrence, d’externaliser le financement et la gestion technique du matériel roulant ferroviaire dans le cadre d’une location de longue durée et de bénéficier, grâce à l’expertise et aux compétences d’Akiem ».

Selon eux, leurs solutions, qui couvriront toute la chaîne de valeur du matériel roulant, depuis le pilotage d’appels d’offres auprès des constructeurs jusqu’à la gestion quotidienne des véhicules, permettra notamment de réaliser des économies d’échelle grâce à la mutualisation des besoins.

Cette initiative est lancée alors que la SNCF est en train de vendre Akiem, la filiale qu’elle co-détient à 50/50 avec le gérant allemand DWS. La SNCF avait déjà réalisé il y a un an la cession d‘Ermewa, sa filiale à 100 % de location de wagons de marchandises.  D’après Les Echos du 9 mai, « après une première sélection, les vendeurs entameront un « dialogue compétitif » en vue de statuer sur des offres fermes fin juin ou début juillet » sur la vente d’Akiem. Rappelons que ce loueur est présent dans plus de 21 pays d’Europe avec près de 80 clients opérateurs ferroviaires de fret ou voyageur.

 

Ewa

La ligne 12 du métro parisien se prolonge au nord 

Valérie Pécresse lors de l'inauguration le 31 mai du prolongement de la ligne 12 du métro parisien
Aimé-Césaire et Mairie-d’Aubervilliers. Ce sont les deux nouvelles stations de métro qui se sont ajoutées, le 31 mai, au nord du terminus Aubervilliers – Front-Populaire. La ligne 12 du métro parisien compte désormais 31 stations. Elle a ainsi été rallongée d’1,9 km, portant à 17  km la longueur totale de la ligne.
Fréquentée quotidiennement par 251 000 voyageurs (chiffres de 2019), la ligne 12 devrait connaître une augmentation de 40 000 voyageurs par jour : 15 000 pour Aimé-Césaire et 25 000 pour Mairie-d’Aubervilliers nouveau terminus.
Située sur la commune d’Aubervilliers, à proximité du canal Saint-Denis, la station Aimé-Césaire s’étend sur 5 500 m2.  Cette station, qui porte le nom de l’homme de lettres, politique et humaniste martiniquais, dessert, au sud du canal de l’Ourcq, les récents projets d’aménagement de la ZAC Canal – Porte d’Aubervilliers, et de son centre commercial « le Millénaire », et au nord des zones densément peuplées.
La station Mairie d’Aubervilliers est presque deux fois plus grande avec une superficie de 9 035 m2, sur 4 niveaux de sous-sol. Avec son accès avenue Victo-Hugo, elle dessert le centre-ville de la commune, notamment la place de la Mairie au nord ainsi que la place du marché.
Comme souvent, les stations terminus font référence au nom de la commune pour aider les voyageurs à s’orienter. C’est pourquoi, elle n’a pas été dénommée Jack Ralite, du nom de l’ancien maire adjoint à la culture d’Aubervilliers pendant 25 ans, décédé en 2017, et qui a aussi été ministre de la Santé du premier gouvernement de Pierre Mauroy entre 1981 et 1983. Une banderole a été déroulée, pendant l’inauguration, pour demander que la station soit renommée à son nom. La présidente de l’Ile-de-France, Valérie Pécresse, a invité les manifestants à proposer le nom de l’ancien communiste pour une station de la ligne 15 « mais en temps et en heure, sachant que les décisions se prennent très à l’avance ».
Au total, 333 500 habitants et 53 900 emplois seront potentiellement desservis par les 3 stations ouvertes dans les deux phases du prolongement de la ligne 12 : Front-Populaire, Aimé Césaire et Mairie-­d’Aubervilliers.
Le projet est financé par l’État et la Région (91, 7 %) et par le Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis (8,3 %). À l’occasion de l’inauguration, Stéphane Troussel, président de la Seine-Saint-Denis, s’est félicité de l’arrivée du métro dans le centre-ville d’Aubervilliers. Mais il a aussi demandé « à l’État de discuter du volet transport du CPER » 2021-2027 dont les négociations devraient aboutir courant 2022. « De trop nombreux projets – le T1 à Val-de-Fontenay, le TZen3, le T8 Sud, de nouveaux prolongements de métro – sont suspendus à ces échanges [Ndr avec l’État] qui n’arrivent pas », a souligné Stéphane Troussel. «Nous venons d’avoir eu une décénie “royale“ pour le département, mais chacun sait que les projets transports prennent du temps. Ils font donc en discuter le plus rapidement possible pour les voir aboutir. »
Y. G. 

Ewa

La bataille contre le projet de la gare d’Austerlitz continue

projet pont de la Salpêtrière gare d'Austerlitz
Nouvel acte dans la bataille engagée par des associations contre le projet de transformation de la gare d’Austerlitz à Paris. Trois associations membres du Collectif Austerlitz qui s’opposent à la construction du futur bâtiment le long de la gare ont annoncé, le 25 mai, avoir déposé plainte contre X pour détournement de fonds publics. Dans le viseur : la promesse d’achat de l’Agence française de développement (AFD) qui souhaite installer son siège social dans ce bâtiment.
InCOPruptibles, SOS Paris et France Nature Environnement (FNE) Paris rappellent que l’AFD, un établissement public mettant en œuvre la politique de développement et de solidarité internationale de la France dans les pays étrangers, « a signé une promesse de VEFA [Ndr : vente en l’état futur d’achèvement] en 2020 pour acheter la totalité des surfaces de bureaux ». Soit 52 146 m2 sur 91  000 m2 de surface de plancher . L’AFD aurait acquis ces surfaces de bureaux pour « un total de 924 millions d’euros », estime Jérôme Karsenti, l’avocat des associations, en se basant sur l’avis très critique du Conseil immobilier de l’État rendu en juin 2021.
« Un coût exorbitant », juge le Collectif Austerlitz. « En intégrant les frais d’aménagement, le coût complet pour l’AFD est de près de 18 500 €/m2, contre une alternative moins chère de 250 millions d’euros à Saint-Ouen ».
Le Collectif compare également le montant d’acquisition des futurs bureaux avec celui de la vente « en 2020, l’année de la signature du VEFA, de l’immeuble Natixis, situé à moins de 300 mètres se vendait pour 11 881 €/m2 ». De plus, pour le Collectif, « ce déplacement d’1 km du siège social de l’AFD, de la gare de Lyon à la gare d’Austerlitz, n’est justifié par aucune étude coût/bénéfice. »Autre problème pointé par le Collectif : « En se portant acquéreur de 50 000 m2 de bureaux, l’AFD va se retrouver avec 40 % de surfaces excédentaires, qu’elle devra vendre ou louer. Or, l’activité de marchand de biens à Paris n’entre en rien dans la mission de l’AFD ».
Les aspects environnementaux du projet doivent aussi être pris en compte. « Si l’on considère que la construction d’un bâtiment représente 60 % des dégagements de gaz à effet de serre, le choix d’un site à construire interroge », écrivait aussi en juin 2021 le Conseil immobilier de l’État. S’appuyant sur ces conclusions, le Collectif rappelle que « l’AFD affirme être la première agence “100 % Accord de Paris », s’engageant à n’investir que dans des trajectoires de développement sobres en carbone et résilientes au sens de l’Accord de Paris ». Il estime qu’en finançant le projet immobilier de la Semapa (Société d’Etude, de Maitrise d’Ouvrage et d’Aménagement Parisienne) et de Gares & Connexions, l’AFD « porte directement atteinte à la crédibilité de ses engagements« . Rappelons que le projet immobilier comprend notamment 52 146 m2 de bureaux, 11 563 m2 de logements et 6 562 m2 d’hébergements hôteliers. Il est porté par cinq maîtres d’œuvre, dont SNCF Gares & Connexions et la Semapa, la société d’aménagement de la Ville de Paris.
Y.G.

Ewa

Rouen championne de France du covoiturage

Covoiturage

Quelles sont les villes françaises où on « covoiture » le plus ? L’opérateur Klaxit s’est intéressé au classement, en se fondant sur les chiffres de l’Observatoire national du covoiturage quotidien. Rouen est nettement en tête (11766 trajets mensuels), suivie d’Angers (7968), de Montpellier (7396), Nantes (7335),et Toulouse (6996).

Des données qui montrent le rôle de leader de Klaxit, partenaire exclusif des quatre premières agglomérations. Les chiffres ne reflètent nullement la taille des agglomérations : Beauvais, 8ème du classement, compte à elle seule plus de trajets réalisés en co-voiturage que Lyon (9ème) ou Aix-Marseille (10ème), tout en étant 25 fois plus petite… Bordeaux, Lille, Nice, Strasbourg, Rennes et Grenoble sont derrière. L’île-de-France qui ne figure pas dans ce classement, enregistre 57% des trajets effectués en covoiturage en France.
Selon l’opérateur, les différences entre collectivités sont très sensibles parce que, depuis le vote de la loi LOM, « le modèle économique du covoiturage repose sur les incitations financières mises en place ». Les passagers voyagent gratuitement et les conducteurs sont rémunérés par la collectivité entre 2 et 4 euros par trajet et passager.

Selon l’opérateur, « la hausse du prix des carburants incite massivement les automobilistes à chercher des solutions alternatives mais le déclencheur pour covoiturer est bien l’incitatif financier de la collectivité. Sans incitatif financier, pas de passage à l’acte ni de co-voiturage régulier. Et quand cet incitatif s’arrête, le covoiturage s’arrête. »

https://www.datapressepremium.com/rmdiff/2010606/communiquedepresse63.pdf

Ewa

Getaround devrait entrer en Bourse à New York d’ici la fin de l’année

Getaround à Montreuil
La plateforme de partage de véhicules entre particuliers, Getaround, et la société d’acquisition cotée en Bourse, InterPrivate II Acquisition Corp. entrent dans la phase finale d’un accord commercial de fusion. Il devrait se conclure durant la seconde moitié de 2022. La nouvelle société sera alors cotée à la Bourse de New York. Elle sera dirigée par le fondateur et actuel Pdg de Getaround, Sam Zaid.
Getaround, fondée en 2009, est aujourd’hui présente dans plus de 950 villes à travers le monde. En 2010, elle avait racheté, pour 300 millions, l’entreprise française Drivy, créée par Paulin Dementhon en 2010. Drivy revendiquait alors 55 000 véhicules dans 170 villes en Europe (Royaume-Uni, Allemagne, Belgique, Autriche, Espagne) 2,5 millions d’utilisateurs. Paulin Dementhon était alors devenu le directeur général de Getaround en Europe. En avril 2021, il avait quitté Getaround. Avec Fabienne Keller et Jean-Marc Zulesi, il a travaillé sur les questions de transports pour la campagne présidentielle 2022 d’Emmanuel Macron.
Y. G.