
Ewa
L’impression 3D pour optimiser la maintenance des trains



La communauté d’agglomération de Grand Angoulême (Charente) profite du projet de réouverture d’une halte ferroviaire sur La Couronne pour créer une plateforme d’échange multimodale. Ce chantier de 8,1 M€ permettra, notamment, la construction d’une passerelle piétonne de 50 m donnant accès aux quais ainsi que d’un parvis de 5 000 m2 qui offrira une mixité de stationnement avec un parking de 67 places et des stationnements longue et courte durée. L’aménagement d’une station BHNS du réseau Möbius est également annoncé. Livraison de l’ensemble prévue l’année prochaine.
JS.T.


Depuis le 1er avril, Ronan Kerloc’h est le nouveau directeur général de Keolis Rennes. Agé de 56 ans, ce diplômé de l’IDRAC business school Paris et de HEC succède à Laurent Senigout aux commandes du réseau de transport en commun STAR exploité pour le compte de la Métropole de Rennes. Il était depuis 2018 directeur de secteur pour la Seine-et-Marne, la Seine-Saint-Denis et le Val d’Oise au sein de la branche Ile-de-France de Keolis.
Parmi ses prochaines missions : assurer le lancement puis la montée en puissance de la seconde ligne de métro automatique du réseau, prévue d’ici fin mai 2022, ainsi que la restructuration du nouveau réseau de bus, explique l’opérateur de transport public.

Les usagers n’en reviennent toujours pas! C’est peu de dire que la décision de l’Etat de reporter d’importants travaux sur la ligne très fréquentée du RER B, pour que puisse se tenir un concert d’Indochine le 21 mai au Stade de France, les a beaucoup « surpris et déçus« , comme ils l’écrivent dans un courrier envoyé le 6 avril à Marc Guillaume, le préfet de Paris et de la région Ile-de-France.
Dans une lettre signée par Marc Pélissier, le président de la Fnaut Ile-de-France interpelle le préfet pour lui demander, « pour éviter que de telles situations se reproduisent, un calendrier consolidé des travaux de l’axe nord pour 2022, 2023 et 2024 avec les décisions associées concernant les événements au Stade de France« .
La fédération représentant les usagers réclame aussi l’organisation régulière de réunions de l’Observatoire des travaux de l’axe nord, ce qui n’a pas été fait depuis 2020. Son prédécesseur, le préfet Cadot, avait pris des engagements qui n’ont pas été tenus, explique-t-on du côté des usagers. Or, l’axe nord utilisé par les lignes B, D, H et K fait l’objet de nombreux travaux concomitants qui nécessitent beaucoup d’interruptions de trafics en soirée ou les week-ends et perturbent d’autant les conditions de déplacements des innombrables utilisateurs de ce réseau le plus emprunté d’Europe (un million de voyageurs quotidiens sur le seul RER B.) La programmation de tels travaux prenant des mois, il y a urgence…
MH P

Tour à tour, organismes professionnels et associations des transports montent au créneau pour demander l’aide de l’Etat pour faire face à l’envolée des prix de l’énergie. D’autant que dans le cadre de son plan de résilience, présenté le 16 mars, le gouvernement a dit vouloir soutenir les entreprises de transport. « Or seul le transport routier de marchandises et de voyageurs bénéficie d’une aide sectorielle de 400 millions d’euros mais le transport par autobus n’est pas inclus dans ce dispositif« , rappelle l’UTP qui pointe « les conséquences pour les entreprises de transports publics et ferroviaires, grandes consommatrices d’énergie, touchées de plein fouet par une hausse inédite des prix de l’énergie qui met en danger leur équilibre économique fragile« .
Selon l’organisme patronal, ces entreprises ont déjà supporté 250 millions d’euros de charges supplémentaires en 2021. Le surcoût pour les seuls opérateurs de fret ferroviaire est estimé à 55 millions d’euros sur 2022, ce qui risque de «mettre en péril la Stratégie nationale du gouvernement qui vise à doubler la part du fret ferroviaire d’ici à 2030″, selon Marie-Ange Debon, la présidente de l’UTP. « L’enveloppe de 170 millions d’euros/an prévue dans le cadre du plan de relance est déjà largement amputée ». De son côté, l’Alliance 4F (rassemblant le secteur du fret ferroviaire) s’inquiète aussi de « la fin de non-recevoir à sa demande de soutien de 55 millions d’euros« . Et les opérateurs de fret ferroviaire de déplorer d’être les « oubliés de la crise ».
D’où l’interpellation de l’Etat par l’UTP pour bénéficier « d »actes forts pour soutenir les opérateurs de transport public et ferroviaire« . Et d’ajouter : « Il est paradoxal que les opérateurs de transport public et ferroviaire soient les grands oubliés de la crise énergétique alors qu’ils permettent de transporter chaque jour des millions de voyageurs et de tonnes de marchandises et qu’ils apportent la solution à la transition écologique et préservent le pouvoir d’achat ».
MH P

Un mois et demi après le début de l’attaque russe en Ukraine, les chemins de fer apparaissent plus que jamais comme une artère vitale pour le pays, les connexions aériennes étant interrompues et les routes bloquées par de nombreux points de contrôle. La société ferroviaire Ukrzaliznytsia (UZ) indique avoir acheminé 3,5 millions de réfugiés, dont de nombreux femmes, enfants et personnes invalides. Cela, malgré les bombardements qui détruisent les voies ou des installations comme cela été le cas le 8 avril lors de la frappe par un missile de la gare de Kramatorsk dans l’est de l’Ukraine faisant 52 morts et plus d’une centaine de blessés. La communauté cheminote n’est pas épargnée. 88 travailleurs du rail ont été tués lors des attaques (dont 2 dans la gare de Kramatorsk) et 93 blessés selon la UZ.
Les chemins de fer ukrainiens offrent aussi une voie diplomatique aux dirigeants européens qui viennent rencontrer le président Volodymyr Zelensky. Mi-mars, les Premiers ministres de la Pologne, de la République Tchèque et de la Slovénie ont pris le train pour rencontrer le président ukrainien et son Premier ministre Denys Shmyhal à Kiev, capitale du pays alors assiégée. Le 31 mars, c’était au tour de Roberta Metsola, la présidente maltaise du Parlement européen de faire le voyage en signe de soutien. Puis d’Ursula von der Leyen, la présidente de l’Union européenne, accompagnée de Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne, et d’Eduard Heger, le Premier ministre slovaque, qui ont aussi été à Boutcha, lieu de massacre de civils au nord-ouest de Kiev. Le chancelier allemand Karl Nehammer s’est aussi rendu sur les lieux.
Citons enfin Boris Johnson qui a effectué le trajet en train entre la Pologne et l’Ukraine lors du week-end du 10 avril. L’occasion pour le Premier ministre britannique de rendre un vibrant hommage sur une vidéo aux « travailleurs du fer » en leur faisant part de la « solidarité » des Britanniques et de leur admiration pour tout ce qu’ils font.
MH P
Visionner la vidéo :

L’Association Française du Rail (AFRA) s’inquiète des conséquences de la crise énergétique pour les opérateurs ferroviaires. Rappelant que, face à la hausse des prix des énergies, le gouvernement a mis en place un plan de résilience pour les particuliers et les professionnels, l’Association française du Rail (Afra) s’inquiète pour les entreprises ferroviaires oubliées par ces mesures. « Pourtant, la crise énergétique va coûter au moins 52 millions cette année aux opérateurs de fret ferroviaire. Un chiffre à comparer aux 400 millions d’euros promis aux transporteurs routiers par le gouvernement », indique l’association qui rassemble les opérateurs alternatifs à la SNCF.
Alors que « le rapport du GIEC interpelle les citoyens comme les pouvoirs publics sur la nécessité d’agir en faveur du climat avec urgence dans les trois prochaines années afin de limiter le réchauffement climatique », l’Afra estime que « l’administration actuelle des transports ne semble plus faire grand cas du mode de transport qui préserve le plus les ressources de notre planète ». Et de s’interroger : « Faut-il manifester de façon plus concrète pour illustrer les difficultés de notre secteur pour être entendus ?«

Plus de 500 bornes de recharge électriques viennent d’être installées dans le parking parisien de La Madeleine-Tronchet, a annoncé le 12 avril, la Saemes l’opérateur de stationnement en Ile-de-France dont l’actionnaire majoritaire est la Ville de Paris. On y trouve également une zone disposant de 30 bornes de recharge dédiée aux deux-roues électriques. Ce parking souterrain qui compte au total 975 places de voitures et 153 places motos est « aujourd’hui l’infrastructure de recharge de véhicules électriques (IRVE) la plus importante déployée en France », affirme la Saemes.

Thierry Mallet, lui-même ex-Suez, n’en finit pas de puiser dans le vivier de son ancien groupe. Dernier recrutement en date du PDG de Transdev, Antoine Grange va prendre, à partir du 19 avril, le poste de directeur Europe de l’opérateur de transport public.
Agé de 52 ans, polytechnicien, ancien élève de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées (1995) et de l’Université Technique de Munich, Antoine Grange travaillait jusqu’alors sur le projet de nouvelle entité « New Suez », après avoir été directeur général Recyclage & Valorisation, Suez Asie. Directement rattaché à Thierry Mallet, il est chargé de la zone européenne comprenant les Pays-Bas, la Suède, le Royaume-Uni et l’Irlande, l’Espagne et le Portugal, la République Tchèque et la Slovaquie et le Maroc.