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Ewa

Pourquoi la région Grand Est ne lèvera pas le versement mobilité… cette année

Thibaud Philipps versement mobilité

Dans la catégorie des régions dirigées par des élus de droite renonçant au tout nouveau VM régional prévu par la loi pour leur donner des moyens financiers, le cas de Grand Est est à part. La région présidée par Franck Leroy souhaite en effet se donner le temps de la réflexion.

« Nous avons décidé de ne pas lever le versement mobilité cette année car nous souhaitons lancer une réflexion sur ce que nous voulons en faire dans le cadre d’un comité de partenaires. Le VM doit être un outil de financement supplémentaire au service notamment des entreprises en contribuant à leur attractivité. Nous allons donc prendre le temps cette année de mettre en place ce comité de partenaires et de discuter », explique à VRT Thibaud Philipps, le vice-président de la région chargé des Transports. « Nous devons d’abord construire une offre de mobilité régionale et améliorer l’offre de transport dans les territoires », ajoute-t-il.

La région veut inviter, dans ce comité, des organisations professionnelles, des représentants de grandes entreprises et des territoires ainsi que des associations d’usagers. « Nous voulons lier les demandes aux besoins et à la réalité des déplacements des territoires, ainsi qu’au ressenti des usagers » indique encore Thibaud Philipps. Le maire explique que la région travaille ainsi à un schéma des cars express pour des territoires qui ne disposent pas d’une offre de mobilité. S’ils voient le jour, ces cars pourraient par exemple bénéficier d’un soutien financier abondé par un futur VM régional.

Ewa

La Renfe a transporté plus d’un million de voyageurs depuis 2023 entre la France et l’Espagne

Un « TGV » (AVE S100) de la Renfe pour aller en France !

La compagnie ferroviaire espagnole a annoncé début février avoir dépassé le cap du million de voyageurs depuis son arrivée en 2023 sur le marché français. La Renfe fait rouler depuis l’été 2023 des trains AVE pour relier l’Espagne à la France avec deux lignes au départ de Lyon et Marseille, reliant une quinzaine de destinations dans les deux pays. « Le corridor Marseille-Madrid représente à lui seul 60% de la fréquentation totale, bien que la ligne la plus fréquentée reste Lyon-Barcelone, suivie des trajets Barcelone-Montpellier et Lyon-Montpellier », précise dans un communiqué la compagnie.

Elle prévoit dans les prochains mois le lancement d’une nouvelle ligne à destination de Toulouse.

Ewa

Un partenariat pour développer la grande vitesse entre la Grande-Bretagne et l’Europe continentale

Yann Leriche, directeur général de Getlink (à g.) et Robert Sinclair (à dr.), PDG de London St. Pancras Highspeed. © Getlink
Eurotunnel et la société London St. Pancras Highspeed ont signé le 21 février un partenariat de coopération (Memorandum of Understanding – MoU) afin de renforcer leur collaboration et favoriser la croissance du trafic ferroviaire international à grande vitesse entre la Grande-Bretagne et l’Europe continentale.
Le partenariat entre l’opérateur de l’infrastructure du tunnel sous la Manche, filiale du groupe Getlink, et le concessionnaire de l’infrastructure ferroviaire à grande vitesse britannique et de la gare de Saint Pancras prévoit notamment d’optimiser les connexions entre réseaux, de coordonner et développer des sillons ferroviaires, et de lancer de nouvelles liaisons ferroviaires directes entre Londres et les métropoles européennes.
Une récente étude réalisée par London St. Pancras Highspeed sur la capacité d’accueil des voyageurs à Saint Pancras International établit le potentiel de croissance à 5 000 personnes par heure.

Ewa

La ponctualité a globalement progressé sur les réseaux ferrés franciliens

RER A réseaux ferrés

La ponctualité des métros et des trains a globalement progressé en 2024 sur réseaux ferrés franciliens. Dans le métro, elle a augmenté de 3,4 points en atteignant un taux de 96,18 % contre 92,73 % en 2023. Toutes les lignes atteignent leurs objectifs contractuels, à l’exception de la ligne 8 qui reste particulièrement fragile, affichant un taux de 88 %, indique Ile-de-France Mobilités en dressant le bilan 2024.

La régularité s’améliore aussi pour toutes les lignes de trains et de RER, mais les lignes B, C, D ne remplissent pas leurs obligations contractuelles, note encore l’autorité organisatrice. Le RER B passe par exemple de 85 % à 88 % grâce à la mise en place du plan « Ramette » qui a amélioré la disponibilité du matériel roulant, les procédures d’évacuation des voyageurs malades ou encore les outils pour fluidifier l’exploitation du tunnel reliant Châtelet à la gare du Nord. Mais les branches Aulnay – CDG 2, et Aulnay – Mitry-Claye restent en « souffrance » sous la barre de  85%, note IDFM.

Les contrats signés entre l’autorité organisatrice et les transporteurs prévoient un dédommagement pour les détenteurs de forfaits qui utilisent régulièrement des lignes connaissant une ponctualité inférieure à 80% pendant au moins 3 mois au cours de l’année.  Un dispositif de dédommagement va ainsi être mis en place pour cinq axes ferroviaires des RER B et C  « Il en va de même pour le T12, qui a connu un démarrage difficile lors de sa mise en service (retards livraisons des rames, échec formations conducteurs…) avec une ponctualité qui n’a pas été à la hauteur des attentes fixées par Île-de-France », indique également IDFM. Le dispositif sera déclenché mi-mars.

Ewa

La SNCF, Keolis et Systra retenus pour réaliser le TGV Québec-Toronto

TGV Québec-Toronto

Le projet de liaison ferroviaire TGV Québec-Toronto, évoqué depuis 40 ans, fait figure de serpent de mer. Il a été remonté à la surface par le Premier ministre canadien sur le départ. Justin Trudeau a en effet annoncé le 19 février la sélection du consortium Cadence pour réaliser ce projet de ligne de près de 1000 km. Le groupement retenu est composé des français Keolis, SNCF Voyageurs et Systra ainsi que des canadiens CDPQ Infra, AtkinsRéalis (ex SNC-Lavalin) et Air Canada. L’objectif est de concevoir, réaliser, financer, exploiter et entretenir cette liaison. Le consortium travaillera avec la société Alto qui pilote le projet.

Il a gagné le marché face à deux autres candidatures en lice, dont l’une était constituée notamment de RATP Dev, First Group, Meridiam et Renfe d’un côté, et notamment de la Deutsche Bahn, Bechtel de WSP de l’autre.

Aucun calendrier n’est fixé

Le train à grande vitesse envisagé devra pouvoir circuler à 300 km/h, voire un peu plus, ce qui permettra de diviser par deux les temps de parcours entre Québec et Toronto, qui ne seront plus qu’à trois heures l’une de l’autre au lieu de cinq avec les trains actuels. Québec ne sera plus qu’à 1h30 de Montréal. Des arrêts sont également prévus à Trois-Rivière, Montréal, Laval, Ottawa et Peterborough.

Mais pour le moment, le calendrier pour ce premier train à grande vitesse canadien n’est pas précisé. Interrogé sur Radio-Canada, le PDG d’Alto, Martin Imbleau, évoque plusieurs phases de réalisation (trois ou quatre) pour une infrastructure qui devrait concerner à terme potentiellement 25 millions de Canadiens. Et parle d’un coût compris entre 60 à 90 milliards de dollars. Près de 4 milliards doivent déjà être consacrés dans un premier temps à des études, qui pourraient durer quatre à cinq ans, permettant de préciser les contours du projet.

Reste à savoir s’il résistera aux luttes d’influence et au changement du gouvernement qui s’annonce.

Ewa

SNCF Voyageurs inaugure le technicentre de Val Notre-Dame

technicentre de Val Notre-Dame
Le technicentre de Val Notre-Dame, situé à Argenteuil dans le Val d’Oise, est désormais totalement achevé. Après les premières installations inaugurées en novembre 2022, quatre nouveaux bâtiments ont été présentés le 19 février 2025.

Le technicentre peut désormais entretenir l’ensemble des 99 rames Z50000 destinées à la ligne J (Paris – Gisors, Vernon-Giverny et Ermont-Eaubonne via Argenteuil, Pontoise et Mantes-la-Jolie). Jusqu’à la mise en service complète des nouveaux ateliers, en novembre 2024, une partie de ces rames était encore entretenue à l’atelier de Levallois dans les Hauts-de-Seine.
Technicentre du Val Notre Dame
Le Technicentre Val Notre-Dame à Argenteuil entretient tout les rames NAT Z50000 de la ligne J ©Yann Goubin

Val Notre Dame compte maintenant deux ateliers principaux, l’un de 2700 m2 et un nouveau de 3200 m2. Tous deux sont dotés de trois voies en fosse (sur pilotis), pour accéder aux organes sous caisses (roulement et électriques), et de passerelles pour accéder au toit des rames où sont logés les climatiseurs, des transformateurs et les pantographes.

Parmi les équipements du site, un tour en fosse spécial a été installé dans l’un des nouveaux ateliers. Il est capable de reprofiler simultanément quatre roues, autrement dit, les deux essieux d’un même bogie. Val Notre Dame est le deuxième technicentre SNCF après Sotteville-les-Rouen à détenir un appareil de cette capacité.
Plus classiquement, on trouve aussi un atelier de deux voies permettant de déposer les organes sous caisses.
Tous ces équipements doivent contribuer à améliorer l’entretien du matériel et par conséquent de leur fiabilité. Depuis 2016, cette régularité a progressé de 6 points sur la ligne J, passant de 88 % à 94 % en 2024.
La transformation du site a été financée par Île-de-France Mobilité, pour un montant de 200 millions d’euros, moitié pour la phase 1 et moitié pour la 2.

Ewa

La ligne Laluque-Tartas rouvre aux convois de fret

ligne Laluque-Tartas

Un premier train de fret a circulé le 3 février sur la ligne Laluque-Tartas dans le sud du département des Landes. La locomotive diesel de Hexafret transportait des wagons de maïs. Après des années de travaux et des aléas financiers, ce tronçon de 12,6 km a été dimensionné pour les circulations de 200 000 tonnes de fret par an afin de répondre aux besoins des entreprises embranchées sur la ligne : la papeterie Rayonnier, les silos Maïsadour ou encore la future plateforme multimodale de Laluque.

La régénération de la ligne a été prise en charge par la région Nouvelle-Aquitaine. Avec son mandataire Systra France, il a fallu reprendre un tracé souvent posé sur du sable et conforter deux ponts-rails. « Cette opération d’un montant total de 16,58 millions d’euros a été financée à 70 % par la région et à 30 % par l’État dans le cadre de son dispositif d’aide à la régénération des lignes capillaires de fret » précise la collectivité. Les circulations se font sous la gestion déléguée d’Europorte-Socorail, et la voie a été dimensionnée pour un trafic de 200 000 tonnes de fret par an. « Un train de fret mis en circulation permet d’enlever environ 50 camions de la route » calcule-t-on à Bordeaux.

Survivante de l’ancien et vaste réseau ferré secondaire des Landes, Laluque-Tartas avait été tracée en 1890. En 2017, le département la transfère à la région Aquitaine dans la cadre de la loi Notre. Mais un déraillement à Bégaar en 2019 perturbe sa mise à neuf. Sa réouverture devrait contribuer au déploiement de la plateforme multimodale de Laluque branchée sur la ligne Bordeaux-Irún : sur une extension de quelque 400 hectares, cet équipement devrait occuper dans un premier temps 130 ha.

Ewa

Claude Steinmetz reconduit à la tête de l’Unecto

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Le premier conseil d’administration annuel de l’Unecto ( Union des exploitants de chemins de fer touristiques et de musées) a reconduit à sa tête Claude Steinmetz. Le président de Transdev Rail aura notamment à ses côtés, au sein du bureau, l’ancien ministre des Transports Dominique Bussereau.

L’association, qui compte 110 structures associatives et professionnelles (dont la SNCF et Transdev), se donne notamment pour priorités d’organiser des cycles de formation, l’échange de matériels ou encore de travailler étroitement avec les organismes de contrôle de l’Etat (EPSF et STRMTG) et les ministères des Transports (DGITM) et de la Culture.

Ewa

La RATP propose la semaine de quatre jours à ses agents de station

Entrée de la station RATP gare de Lyon à Paris
Un an après le lancement de l’expérimentation de la semaine de quatre jours, la RATP dresse un bilan positif. Il y a un an, le groupe avait proposé aux agents de stations des lignes de métro 5,7, 9 et des gares du RER B de tester cette nouvelle organisation du travail. Elle le propose maintenant, depuis le 9 février, à tous les agents de stations et de gares des autres lignes. Cela représente 5200 agents et 600 managers de proximité.
L’objectif est « d’améliorer les conditions de vie des agents », explique Jérôme Heine, responsable des Ressources humaines de la Direction Opérationnelle SEM. 17 % des agents habitent en effet à plus de 40 km de leur travail.
Unn enquête menée en octobre 2024, montrait que 87 % des agents étaient satisfaits et que 90 % recommanderaient le dispositif.

 

Ewa

Info VRT. Les ministres de l’Industrie et des Transports lancent une mission sur les retards de livraisons de trains

TGV M
Paris Gare de Lyon

Il y a trop de retards dans les livraisons de trains. Partant de ce constat, le ministre de l’Industrie, Marc Ferracci, et le ministre des Transports, Philippe Tabarot, ont confié une mission sur ce sujet à trois experts, Yves Ramette, Christian Dugué et François Feugier (1).

« La présente mission se concentrera sur le marché des matériels roulants passagers au regard des retards observés régulièrement dans la mise en oeuvre de grands contrats de fourniture des trains« , écrivent les deux ministres dans une lettre datée du 30 janvier et que nous nous sommes procuré. Ils pointent tout particulièrement les commandes portant sur le TGV M, les trains d’équilibre du territoire « Oxygène » et les rames MI 20 et RER NG pour la ligne B du RER francilien.

La lettre de mission demande aux experts « d’analyser dans chaque cas les raisons qui ont conduit au choix initial des matériels et de leurs caractéristiques, au lancement du programme ainsi que les causes des retards et surcoûts survenus« . Et de proposer des pistes d’amélioration.

Les conclusions de l’expertise sont attendues en juillet. Avec l’objectif d’atteindre une amélioration « substantielle » de la situation d’ici trois ans.

(1) Yves Ramette a été directeur général de SNCF Réseau Ile-de-France, après avoir été DGA à la RATP. Christian Dugué a récemment intégré le BEA-Mer. Il a consacré l’essentiel de sa carrière au secteur naval, en travaillant pour Naval Group et la DGA. François Feugier, aujourd’hui consultant, a travaillé pour de grandes entreprises comme Safran, Air Liquide, Renault ou Valeo.