Dans la catégorie des régions dirigées par des élus de droite renonçant au tout nouveau VM régional prévu par la loi pour leur donner des moyens financiers, le cas de Grand Est est à part. La région présidée par Franck Leroy souhaite en effet se donner le temps de la réflexion.
« Nous avons décidé de ne pas lever le versement mobilité cette année car nous souhaitons lancer une réflexion sur ce que nous voulons en faire dans le cadre d’un comité de partenaires. Le VM doit être un outil de financement supplémentaire au service notamment des entreprises en contribuant à leur attractivité. Nous allons donc prendre le temps cette année de mettre en place ce comité de partenaires et de discuter », explique à VRT Thibaud Philipps, le vice-président de la région chargé des Transports. « Nous devons d’abord construire une offre de mobilité régionale et améliorer l’offre de transport dans les territoires », ajoute-t-il.
La région veut inviter, dans ce comité, des organisations professionnelles, des représentants de grandes entreprises et des territoires ainsi que des associations d’usagers. « Nous voulons lier les demandes aux besoins et à la réalité des déplacements des territoires, ainsi qu’au ressenti des usagers » indique encore Thibaud Philipps. Le maire explique que la région travaille ainsi à un schéma des cars express pour des territoires qui ne disposent pas d’une offre de mobilité. S’ils voient le jour, ces cars pourraient par exemple bénéficier d’un soutien financier abondé par un futur VM régional.