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Ewa

Carole Desnost prend la direction des Technologies, de l’Innovation et des Projets à la SNCF

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Carole Desnost est devenue le 1er juillet directrice des Technologies, de l’Innovation et des Projets du groupe SNCF. Cette ingénieure chimiste de formation, qui a débuté sa carrière dans le groupe PSA, a rejoint la SNCF en 2015. Jusqu’alors directrice Innovation et Recherche, elle aura désormais la mission de poursuivre « les travaux menés par la SNCF avec ses partenaires européens pour développer l’interopérabilité du ferroviaire sur le continent. Elle animera également la mobilisation des ressources techniques et humaines nécessaires au bon déroulement du plan de transport prévu durant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024″, précise la SNCF dans un communiqué.

Ewa

Paris limite la vitesse des trottinettes électriques

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Passer de 20 km/h à 10 km/h. C’est la limitation de vitesse que doivent adopter, depuis le 28 juin, les trottinettes électriques des trois opérateurs autorisés à Paris dans onze zones denses ou piétonnes du cœur de la capitale comme les Halles, la rue Montorgueil, la place de la République ou les alentours du Louvre. Elles ont été définies par la Mairie qui travaille avec les opérateurs sur ce sujet de la vitesse depuis six mois. Le décès d’une femme de 32 ans, percutée par une trottinette le 14 juin justifie encore plus la pertinence d’une telle mesure.
Le bridage se fait automatiquement lorsqu’une des trottinettes des opérateurs entre dans les zones à vitesse réduite qui apparaissent sur les applications de réservations des opérateurs. Le nombre de ces zones pourrait être augmenté à terme pour intégrer les abords des écoles ou d’autres zones piétonnes plus locales, selon les suggestions des mairies d’arrondissement.
S’il n’obtient pas une réduction de la vitesse, l’adjoint à la mairie chargé des mobilités, David Belliard, brandit la menace d’une interdiction totale qui pourrait intervenir en 2022, à la fin des contrats passés avec les opérateurs.
Y. G.

Ewa

L’Agence de régulation des transports veut se battre pour récupérer le droit de collecter des données aéroportuaires

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Invité ce matin à un Club VRT, Bernard Roman a fait part de son indignation après la décision, hier du gouvernement, de faire adopter un amendement supprimant la mission de l’Autorité de régulation des transports (ART) de collecter des données sur les aéroports de plus de 5 millions de passagers annuels.  Cet amendement a été déposé dans le cadre de la loi DDADUE (projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans le domaine des transports, de l’environnement, de l’économie et des finances).

« Je ne comprends pas cette décision alors que c’est Emmanuel Macron qui avait introduit, en 2015, le principe de collecte des données pour tous les modes de transport. Je me demande même si le Président de la République et Jean Castex sont au courant« , s’est étonné le président de l’ART. Le gendarme des transports dispose déjà d’un droit de collecte ponctuelle pour l’instruction de la tarification des aéroports. Il réclame un droit de collecte régulière. Bernard Roman rappelle que la collecte régulière de données permet de publier des rapports « qui éclairent les pouvoirs publics« .

Selon lui, une commission mixte paritaire doit se tenir dans la première quinzaine de juillet. « Je me battrai jusqu’au bout pour que ce pouvoir de collecte soit donné à l’ART« , promet-il.

MH P

Ewa

« Nous avons besoin de précisions pour savoir ce que veut vraiment l’Etat», estime Hervé Maurey à la tête d’une mission sénatoriale sur la SNCF

Herve Maurey

Ville, Rail & Transports a interrogé Hervé Maurey, sénateur centriste de l’Eure, à propos de la mission de contrôle qu’il mène sur la situation et les perspectives financières de la SNCF. Une mission lancée en mars dernier avec le sénateur LR du Cantal, Stéphane Sautarel.

VRT : Où en est la mission que vous menez, avec le sénateur Stéphane Sautarel, sur la situation et les perspectives financières de la SNCF? 
Hervé Maurey : C’est une mission de contrôle. Il est en effet essentiel de savoir si la situation financière de la SNCF est tenable et si les perspectives vont permettre de la sortir de son déficit chronique.
Il faudra que l’on identifie ce qui relève de la crise sanitaire et ce qu’on peut attendre dans le futur. Aujourd’hui, les responsables de la SNCF ont plutôt tendance à tout mettre sur le dos de la pandémie. Or, on sait que les difficultés financières de la SNCF existaient avant. Il faut qu’on comprenne ce qui relève d’un effet conjoncturel et d’un effet structurel.
Il y a un certain nombre de questions qui se posent, et notamment des questions qui renvoient à la gouvernance et au fait que SNCF Réseau et SNCF Voyageurs ne jouissent pas d’une autonomie absolue. Faut-il réfléchir à d’autres modèles? C’est une question importante.
Il faut aussi se poser la question de l’implication financière de l’Etat : on voit bien que dans la plupart des autres pays, l’Etat finance le réseau ferré dans une proportion bien plus importante qu’en France.
La question ferroviaire n’est pas un terrain inexploré et il y a déjà eu de nombreux rapports de la Cour des comptes sur le sujet. De notre côté, nous avons mené de nombreuses auditions, au moins deux par semaine depuis la fin de l’année. Nous voulons vraiment faire un travail de fond. Nous ferons une première communication vers septembre-octobre et présenterons le rapport définitif début 2022.
Ville, Rail & Transports : Que vous inspire le rapport sur les trains d’équilibre du territoire déposé fin mai au Parlement par le ministère des Transports? 
Hervé Maurey : Ce rapport prévu par la loi d’orientation des Mobilités, la LOM, était attendu. Il va enrichir nos réflexions et nos travaux. Mais c’est un rapport d’information qui n’a pas vocation à avoir une suite législative.
Sur le fond, ce rapport n’a rien de nouveau, ni de surprenant. Il envisage de nouvelles lignes TET de jour et de nuit. Mais la question du comment reste posée.
Finalement, la position du gouvernement est assez étonnante. Au début du quinquennat, il affirmait vouloir lever le pied sur le lancement de lignes nouvelles pour se concentrer sur la rénovation du réseau. Ma famille politique était alors en phase avec cette position. Aujourd’hui, il annonce vouloir relancer des lignes qui coûterait plusieurs milliards mais on ne sait pas bien où il va les trouver.
Le gouvernement évoque aussi de nouveaux trains d’équilibre du territoire alors qu’il a transféré à plus de la moitié des régions les trains d’équilibre du territoire. C’est curieux, car il transfère ces trains à la demande notamment des élus régionaux en raison d’une qualité de service insuffisante. Nous avons donc besoin de précisions pour savoir ce que veut  vraiment le gouvernement.
Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt 

Ewa

La RATP n’attend pas un retour « normal » du trafic avant deux ou trois ans

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Le réseau francilien de la RATP ne devrait pas retrouver sa fréquentation habituelle avant deux ou trois ans, a estimé le 6 juillet la PDG du groupe Catherine Guillouard, sur Radio Classique. « Aujourd’hui, (…) nous sommes à 70% du trafic en semaine sur nos réseaux, et le week-end ça peut monter à 85 voire 90% sur les RER« , a-t-elle indiqué. « Dans les 18-24 mois, on pourrait rester à 90% de notre jauge habituelle« , a précisé la patronne de la Régie, conditionnant la reprise à trois variables :  l’importance du télétravail, pour lequel « on y verra plus clair (…) à la rentrée« , le retour des touristes, qui fournissent habituellement 10% des recettes, et l’essor de l’e-commerce, les Franciliens sortant moins pour faire leurs courses. Toutefois, a ajouté Catherine Guillouard, des facteurs positifs pourraient contrebalancer la tendance, notamment les  quatre extensions de lignes de métro à réaliser d’ici 2024 (les lignes 4, 7, 11 et 14).

Ewa

La Défenseure des droits critique le manque de moyens des petites gares de la SNCF

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Saisie par des voyageurs sur les difficultés d’achat de billets SNCF, la Défenseure des droits leur a donné raison en constatant que « la transformation d’un nombre croissant de gares en Points d’Arrêt Non Gérés (PANG)  est de nature à rendre plus difficile l’accès aux titres de transport ». Conséquence, les voyageurs ne peuvent pas toujours acheter de billets avant de monter dans le train et doivent s’acquitter d’une majoration tarifaire auprès du contrôleur à bord, ou pire encore, risquent de se faire verbaliser en cas de contrôle, a considéré Claire Hédon fin juin.

Selon elle, « l’absence d’alternatives à l’achat de titres dématérialisés entraine donc des difficultés particulières pour les usagers résidant dans des zones blanches ou grises et paraît de nature à aggraver des inégalités territoriales préexistantes ».

La Défenseure des droits recommande à la SNCF de modifier les modalités de régularisation tarifaire pour les voyageurs empruntant des trains au départ de ces gares. Elle préconise aussi de limiter la suppression des guichets dans ces gares et la transformation de ces gares en « PANG », en particulier sur le réseau TER. Sinon, ajoute-t-elle, il est nécessaire de mettre en place des distributeurs automatiques de titres de transport et de veiller à en assurer une maintenance permanente.

Des organisations syndicales ont apporté leur soutien à ces recommandations, notamment l’Unsa-Ferroviaire qui demande à la SNCF de privilégier les points de vente physique et de « redimensionner efficacement le réseau », tandis que la CFDT-Cheminots a rappelé qu’elle demande depuis plusieurs années la « réhumanisation » des gares et des trains.

Interrogé le 4 juillet par BFM TV sur le sujet, Jean-Baptiste Djebbari a rappelé que le gouvernement allait consacrer 7 milliards d’euros à la redynamisation dans les prochaines années des petites lignes et de plus de 1000 gares. Rien de nouveau au programme : ce plan de relance pour les petites lignes a déjà été annoncé il y a deux ans. Il concerne les accords qui sont signés au fur et à mesure avec les régions pour la sauvegarde de leurs petites lignes. Selon une porte-parole, cette somme devrait être doublée puisqu’elle ne concerne que la part de l’Etat, les régions étant aussi appelées à mettre la main à la poche.
Ses services expliquent également que le ministre des Transports faisait allusion au programme 1001 gares lancé par Gares & Connexions pour revivifier des mètres carrés devenus vacants dans de petites gares en les ouvrant à des activités locales (commerçants, associations, tiers-lieues, acteurs culturels…) Sur les 607 gares recensées sur la plate-forme mise en place, 85 projets ont déjà été lancés et une trentaine est en cours de signature.
MH P

Ewa

Gare aux tensions à la SNCF ! 

Manifestation des salaries de la fonction publique, Paris entre Denfert et Sevres Babylone, 26 Novembre 2002 - 26/11/2002 -  - (c) Recoura / Editions La Vie du Rail - rec-120163 -  BestOFF = Non

L’ambiance se tend à la SNCF. Après un mouvement social le 21 juin en Ile-de-France, plusieurs appels à la grève se sont succédé à la SNCF :  le premier, le 1er juillet, lancé par la CGT-Cheminots, puis il y a eu un préavis de grève pour les 3 et 4 juillet, en plein week-end de grands départs, chez l’opérateur Ouigo, déposé par trois autres syndicats mais finalement retiré après l’obtention notamment d’une prime pour les contrôleurs.

En interne, on estime que les salariés se montrent surtout inquiets par la perspective de l’ouverture à la concurrence qui va devenir effective très prochainement. La Région Sud en particulier devrait désigner, avant la fin de l’année, le ou les nouveaux opérateurs pour les deux premiers lots qu’elle ouvre à la concurrence. Si c’est la SNCF qui remporte un lot, elle devra alors créer une société dédiée pour exploiter les lignes. Comme elle devra le faire à chaque fois qu’elle remportera un contrat dans n’importe quelle région. C’est une des obligations imposées par les autorités organisatrices qui demandent de la transparence et estiment qu’elles seront alors mieux en mesure de contrôler l’ensemble des ressources affectées à l’exploitation des lignes.

Mais ces changements à venir créent des interrogations à l’intérieur de la SNCF. Les salariés se demandent quelles seront leurs conditions de travail au sein de ces nouvelles filiales (qui seront des SA, filiales de la SA SNCF Voyageurs), commente un dirigeant de l’entreprise. Selon lui, le salarié de la SNCF conservera tous ses avantages (salaire, parcours professionnel…) à une exception près :  dans le cadre d’une entreprise dédiée, il verra forcément ses conditions de travail évoluer, l’organisation du travail ne pouvant plus être la même dans une petite entreprise.

Thomas Cavel, le secrétaire général de la CFDT-Cheminots, pointe toutefois un cadre social inachevé pour la branche. « Le calendrier de l’ouverture à la concurrence continue à être déroulé sans entraves, alors que le calendrier des négociations sociales, lui, n’avance pas », s’indigne-t-il. D’où un courrier tripartite signé par la CFDT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire et Sud Rail pour demander la relance du dialogue social au cours d’un rendez-vous au ministère qui devrait se tenir le 9 juillet.

Pour Didier Mathis, le secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire, la crise sanitaire a permis d’atténuer les tensions en interne. « Mais avec la reprise, les tensions pourraient remonter », estime-t-il. Le responsable syndical a envoyé fin juin une longue lettre à ce sujet à Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF, s’inquiétant dun climat social « délétère ». Il estime que le mode de représentation des salariés, avec les CSE qui fonctionnent de manière très hétérogène sur les territoires, sont « une des causes majeures de dégradation du climat social ». Selon lui, les signaux ne remontent plus aux organisations syndicales via les instances qui existaient jusqu’alors. « Tous les projets de réorganisations qui sont actuellement menés par les SA contribuent à désorienter les salariés du Groupe. Parce qu’il vient remettre en cause une organisation du travail pour la remplacer par une autre, un projet de réorganisation commence par être un projet de désorganisation », écrit-il. Ces restructurations organisationnelles sont « incessantes à la SNCF depuis 2002 », poursuit-il . Et d’enfoncer le clou : « (…) la montée des discours managériaux sur l’autonomie s’accompagne d’un développement encore plus important des processus totalement déshumanisés ». Doù la nécessité, affirme-t-il de remettre les organisations syndicales, qui jouent le rôle « damortisseur social », au centre du jeu.

 « Jean-Pierre Farandou est conscient des tensions », affirme encore Didier Mathis, qui a été reçu par le patron de la SNCF suite à ce courrier. Les prochaines négociations salariales seront l’occasion, selon lui, d’envoyer un premier signal et « éviter d’aboutir à une huitième année sans hausse généralisée des salaires ». Toujours au chapitre salarial, la CFDT-Cheminots veut aussi obtenir « la reconnaissance de l’engagement » pour les cheminots qui ont constitué les salariés dits de la deuxième ligne durant la crise Covid.

Enfin, un autre sujet pourrait attiser les tensions : l’avenir des facilités de circulation, qui fait actuellement l’objet d’un audit gouvernemental dans le cadre de l’ouverture à la concurrence. Un dossier brûlant de plus dont se serait bien passée la direction qui cherche aujourd’hui avant tout à reconquérir les voyageurs. Et qui s’attend -pour le moment- à faire mieux cet été que l’été dernier au cours duquel la SNCF avait transporté 85 % de son trafic estival habituel.

Marie Hélène Poingt


La défenseure des droits critique les modalités d’achats de billets dans les petites gares

Saisie par des voyageurs, la Défenseure des droits a leur donné raison en constatant que « la transformation d’un nombre croissant de gares en Points d’Arrêt Non Gérés (PANG)  est de nature à rendre plus difficile l’accès aux titres de transport ». Conséquence, les voyageurs ne peuvent pas toujours acheter de billets avant de monter dans le train et doivent s’acquitter d’une majoration tarifaire auprès du contrôleur à bord, ou pire encore, risquent de se faire verbaliser en cas de contrôle, a-t-elle considéré fin juin.

Selon elle, « l’absence d’alternative à l’achat de titres dématérialisés entraine donc des difficultés particulières pour les usagers résidant dans des zones blanches ou grises et paraît de nature à aggraver des inégalités territoriales préexistantes ».

La Défenseure des droits recommande donc notamment à la SNCF de modifier les modalités de régularisation des voyageurs empruntant des trains au départ de ces gares et de limiter la suppression des guichets dans ces gares et la transformation de ces gares en « PANG », en particulier sur le réseau TER. Sinon, ajoute-t-elle, il est nécessaire de mettre en place des distributeurs automatiques de titres de transport et de veiller à en assurer une maintenance permanente.

Des organisations syndicales ont apporté leur soutien à ces recommandations, notamment l’Unsa-Ferroviaire qui demande à la SNCF de privilégier les points de vente physique et de « redimensionner efficacement le réseau », tandis que la CFDT-Cheminots a rappelé qu’elle demande depuis plusieurs années la « réhumanisation » des gares et des trains.

Interrogé par BFM sur le sujet, Jean-Baptiste Djebbari a rappelé que le gouvernement allait consacrer sept milliards d’euros à la redynamisation des petites lignes et de plus de 1000 gares. Ce plan de relance pour les petites lignes a déjà été annoncé il y a deux ans. Il concerne les accords qui sont signés au fur et à mesure avec les régions pour la sauvegarde de leurs petites lignes. Selon une porte-parole, cette somme devrait être doublée puisqu’elle ne concerne que la part de l’Etat, les régions étant aussi appelées à mettre la main à la poche.
Ses services expliquent également que le ministre des Transports faisait allusion au programme 1001 gares lancé par Gares & Connexions pour revivifier des m2 carrés devenus vacants dans de petites gares en les ouvrant à des activités locales (commerçants, associations, tiers-lieues, acteurs culturels…) Sur les 607 gares recensées sur la plate-forme mise en place, 85 projets ont déjà été lancés et une trentaine est en cours de signature.

Ewa

Une ancienne de FedEx devient directrice des Opérations de Transdev U.S.

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Après une carrière de plus de 30 ans chez FedEx, où elle était, lors de son dernier poste vice-présidente de la planification et de l’ingénierie des opérations de FedEx, Susan Sweat est devenue le 6 juillet directrice des Opérations de Transdev U.S.  Elle est rattachée à Laura Hendricks, la directrice générale de Transdev U.S., et rejoint le Comité exécutif de Transdev U.S.

Susan Sweat aura la responsabilité opérationnelle et financière globale des sites contractuels de Transdev à travers les États-Unis, explique l’opérateur de transport public français. « Elle supervisera les activités de transport en commun, gérant cinq vice-présidents régionaux, ainsi que les domaines d’expertise et de support en matière de flotte et de maintenance, de performance, de sûreté et de sécurité, de gestion de projets, de ferroviaire et de transport médical non urgent », précise-t-il dans un communiqué.

Ewa

Des syndicats de la SNCF réagissent à la mise en examen pour meurtre de deux agents de la Suge

Deux agents de la Suge -la police du rail- ont été mis en examen pour meurtre après avoir abattu de plusieurs balles, le 30 juin, un homme armé d’un couteau à Ermont-Eaubonne dans le Val-d’Oise. La scène filmée, qui montre un homme menaçant un groupe d’enfants défendu par ces agents, a été largement diffusée sur les réseaux sociaux.
Les faits sont d’une rare gravité et le chef d’accusation plus lourd que celui requis par le parquet demandant la qualification des faits en « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».  Mais « c’est la procédure normale« , a déclaré à l’AFP le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun« On aurait préféré ce chef d’inculpation, mais c’est relativement normal du point de vue du droit« , a reconnu de son côté Frédéric Fournier, de l’Unsa-Ferroviaire.
Les syndicats relèvent surtout que les deux agents de la Suge ont été laissés libres sous contrôle judiciaire. « Une mesure judiciaire allégée » au regard des faits, souligne Frédéric Fournier, qui y décèle « un regard bienveillant par rapport aux poursuites« .

Ewa

Une étude montre le lien entre politiques volontaristes d’aménagement public et pratiques de déplacements

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Dans quelle mesure les choix politiques en matière d’aménagement de l’espace public favorisent-ils les modes les plus respectueux de l’environnement et le report modal? C’est sur cette question que s’est penchée, à la demande de la Fnaut, un expert du cabinet ADETEC, qui a distingué différents types de territoires (centre-ville, banlieue, zones péri-urbaines, aire urbaine) pour en tirer des enseignements. Selon Bruno Cordier, qui a mené l’enquête, la part d’espace affectée à la mobilité fait le grand écart, allant de 13 m² par habitant à Paris à 59 m² par habitant à Saint-Nazaire, ville reconstruite après 1945.

Quelle que soit cette part, dans toutes les villes, la voiture occupe la plus forte proportion de l’espace public (50 % à Lyon, 51 % à Paris, 69 % à Lille) devant la marche. « Paradoxalement, c’est là où l’espace est le plus rare (Paris, Lyon, Villeurbanne, Avignon intra-remparts) qu’il est le mieux partagé en faveur des alternatives à la voiture« , souligne Bruno Cordier. Explication : L’usage de la voiture y est moins facile, d’autant plus que les métropoles ont mis en place depuis des années, des politiques de mobilité visant à favoriser les modes alternatifs.

Les écarts sont très importants entre les villes les plus volontaires dans ce domaine (Paris, Lyon, Grenoble, Rennes, Strasbourg…) et celles qui le sont beaucoup moins. Les écarts sont particulièrement forts sur la marche à pied, puis sur les transports collectifs et à un degré moindre sur le vélo. L’étude montre un lien direct entre choix politiques faits en faveur d’un mode et importance de la pratique de ce mode. Ainsi, « dans les villes et métropoles disposant de données sur le partage de l’espace, plus l’espace affecté à la marche et à la voiture est important, plus les habitants se déplacent à pied et en voiture ; plus l’espace affecté aux bus et tramways est important, plus les habitants se déplacent en transport collectif », souligne la Fnaut, qui justifie ainsi l’importance attachée au partage de la voirie.

Il y a toutefois une exception : le peu de corrélation entre l’espace affecté au vélo et sa part modale. Parmi les explications avancées, la fédération qui regroupe des associations d’usagers estime que c’est avant tout la qualité des aménagements qui compte et non pas le nombre de kilomètres affiché.
Autre enseignement fort de l’étude :  les habitudes de mobilité des banlieusards sont plus proches de celles des habitants des zones périurbaines que de celles des habitants des villes centres. La part modale moyenne de la voiture dans les villes centres est en effet de 49 %, elle est de 70 % dans les banlieues et de 75 % dans les milieux périurbains. On pouvait s’y attendre : il est plus facile de se déplacer à pied dans une ville centre, où a priori on trouvera plus aisément des services à proximité de son domicile sans avoir besoin de prendre sa voiture. Logiquement, plus on s’éloigne du coeur de l’agglomération, plus la part attribuée à la voiture est importante.

Pour inverser la tendance, il faudrait en priorité élargir l’amplitude horaire du transport collectif et sa couverture du territoire, commente la Fnaut. Selon l’association, qui cite l’exemple du Land ouest de l’Autriche (le réseau de bus du Vorarlberg), cette inflexion peut se faire sans dépenses excessives. Le réseau d’autobus du Vorarlberg (20 lignes), qui dessert une zone rurale de densité comparable à celle du Jura ou des Préalpes françaises, assure une fréquence de 8 à 12 allers-retours quotidiens de 7h à 20h et un service prolongé jusqu’à minuit, avec une tarification modérée et avec une fréquentation bien supérieure à celle observée dans des villes françaises de taille comparable, note l’association.

Autre exemple à suivre, Paris, cas particulier, caractérisé par un très faible usage de la voiture (une part modale de seulement 13 %) et une part modale très forte de la marche (52 %) malgré la densité de la desserte collective (métro, tramway, RER et bus). Conclusion, affirme la Fnaut : « c’est la preuve que marche et transport collectif ne sont pas concurrents mais complémentaires sur les courtes distances et que la marche peut se développer dans les autres villes, où les distances à parcourir sont en moyenne plus courtes, en particulier les villes moyennes et petites« .

MH P