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Ewa

Une nouvelle DRH pour Transdev

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Clément de Villepin parti chez Thalès, c’est Caroline Gonin qui le remplacera à la direction des ressources humaines de Transdev, à partir du 15 juillet. La nouvelle DRH, 49 ans, intègrera aussi le Comex, qui se féminise ainsi un peu, comme le souhaitait Thierry Mallet, le PDG de l’opérateur de transport public. A son arrivée, le Comex devrait compter 3 femmes sur 9 membres.

Titulaire d’un Master 2 de Droit du Travail de l’Université de Paris II Assas, Caroline Gonin a débuté sa carrière chez Areva comme responsable des Relations Sociales du site de La Hague. Elle a ensuite occupé plusieurs fonctions de Responsable RH de business units, puis est devenue directrice de l’Université Areva en 2009. A partir de 2012, basée à New Delhi (Inde), elle occupe les fonctions de directrice de l’Université Alstom. Puis elle rejoint l’Alliance Renault-Nissan, et enfin, début 2017, Valeo en tant que DRH du groupe de produits systèmes de transmissions. Depuis mars 2019, elle était directrice des Ressources Humaines de Valeo Systèmes Thermiques.

 

Ewa

A Paris, après les coronapistes, les « coronabus »

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Paris n’a pas seulement aménagé des coronapistes, ces pistes cyclables provisoires lancées en urgence lors du premier déconfinement. L’Hôtel de Ville a aussi réalisé des « coronabus », a rappelé David Belliard le 11 mai lors d’un Club VRT. C’est le cas rue d’Alésia dans le 14ème arrondissement où un sens unique a été installé afin de faciliter le passage des bus, a expliqué l’adjoint à la maire chargé des transports. Ou de la rue de la Chapelle où les automobilistes ne peuvent plus utiliser une partie de la voirie depuis qu’une voie centrale est réservée aux bus, aux vélos et aux seuls véhicules des résidents. Ou encore à Opéra.

« L’itinéraire des bus n’est pas modifié mais quand les bus roulent en pleine circulation ou circulent dans des voies un peu étriquées, on aménage une voie dédiée pour fluidifier le trafic. Cela permet d’augmenter de façon très significative la vitesse commerciale et la régularité », indique l’élu EELV. Comme les coronapistes, « ces aménagements ont vocation à être pérennisés », ajoute-t-il.

Ewa

Voici le futur téléphérique francilien

Cable A

Ile-de-France Mobilités a signé, le 7 mai, un contrat de 110 millions d’euros avec le groupement mené par Doppelmayer avec Spie Batignolles GC, France Travaux, Egis Rail et Atelier Schall, pour la conception, la réalisation et la maintenance du câble A. Ce téléphérique urbain, le premier d’Ile-de-France, reliera Créteil à Villeneuve-Saint-Georges via Limeil-Brévannes et Valenton dans le Val-de-Marne, un territoire marqué par de nombreuses coupures et au relief marqué.

Il permettra de desservir plus de 20 000 habitants et 6 000 emplois, indique IDFM dans un communiqué. « Il sera articulé avec les autres modes de transports dont le réseau de métro francilien à Créteil (ligne 8) et intégré à la tarification francilienne sans aucune différence avec une ligne de tram, de bus ou de métro« , précise l’autorité organisatrice des transports.

La liaison par câble comportera 5 stations sur 4,5 km.  Les cabines offrant dix places assises pourront embarquer 1600 personnes en heures de pointe et aller d’un bout à l’autre en 17 minutes.

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Le projet de téléphérique francilien Câble A

Les travaux devraient démarrer en 2022 et la mise en service est attendue mi-2025.

 

 

Ewa

Bientôt des appels d’offres à Paris pour réguler les scooters électriques en libre service

Cityscoot Paris

David Belliard, l’adjoint à la maire de Paris chargé des transports, a annoncé hier, lors d’un Club VRT, son intention de lancer des appels d’offres pour réguler le marché des scooters électriques en libre service. « Nous souhaitons le même type de délégation que celui que nous avons mis en place pour les opérateurs de trottinettes électriques en libre service (depuis l’été dernier, trois opérateurs sont autorisés à déployer des trottinettes électriques dans la capitale, dans le cadre de contrats, ndlr)« , a-t-il indiqué.

Interrogé sur la situation actuelle du marché des scooters électriques, il a estimé qu’actuellement, « il n’y a pas trop de scooters » mais que demain, avec l’arrivée de nouveaux opérateurs (Lime notamment veut déployer un millier de véhicules), « il va y en avoir beaucoup trop« .

Selon lui,  « on reproche souvent aux politiques de ne pas anticiper. On ne pourra pas le faire cette fois-ci. Ce que nous voulons organiser, c’est le stationnement pour que les scooters en libre service soient garés à des places précises. Nous allons regarder où installer ces places de stationnement et voir comment les horodateurs peuvent y répondre« .

M.-H. P.

Ewa

Paris va dépenser 70 millions d’euros pour pérenniser les coronapistes

velo paris

Les 60 kilomètres de coronapistes à Paris seront toutes pérennisées d’ici à 2024, a annoncé hier lors d’un Club VRT, David Belliard, l’adjoint d’Anne Hidalgo chargé des Transports. « Et j’espère bien que nous en aurons alors construit d’autres« , ajoute-t-il.

Le coût de pérennisation de ces pistes, créées dans l’urgence lors de la sortie du premier confinement, est estimé à quelque 70 millions d’euros. « Nous allons mettre en place un urbanisme tactique plus qualitatif qui s’intègrera mieux à l’esthétique parisienne. Nous le ferons dans le cadre de la concertation car ces réaménagements réinterrogent l’espace public« , souligne l’élu EELV.

La première piste cyclable concernée compte 1,6 km sur l’avenue de la République, entre Parmentier et Père-Lachaise. Les travaux commenceront cet été. « Nous allons rendre public le planning des réalisations« , précise David Belliard.

Ewa

Les horaires flexibles renforcent la congestion

(c) Denis Sutton Ratp
AFFLUENCE SUR LA LIGNE 13 : FACADES DE QUAI CNIM CURTIS EN TEST

Ça va de soi : en recourant aux horaires flexibles en entreprise, on étale, ou plutôt on étire les pointes horaires, et on soulage ainsi les routes ou les transports publics. Ça va de soi, sauf que c’est faux. Emmanuel Munch, enseignant-cher- cheur à l’Ecole d’urbanisme de Paris a épluché la dernière Enquête nationale transports et déplacements ( 2008). Et il a fait, explique-t-il au Forum Vies Mobiles, « un constat de prime abord paradoxal ». En Ile-de-France au moins, les travailleurs qui peuvent choisir leurs horaires arrivent au bureau à l’heure de pointe, plus encore que ceux dont l’horaire est fixé par l’employeur.

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Flexibiliser les horaires aggrave la congestion… Pour quelle raison ? Munch a interrogé par questionnaire, entre 2014 et 2017, plusieurs milliers de cadres bénéficiant d’horaires flexibles. Il a relevé l’importance des « contraintes de couplage », c’est-à-dire de tout ce qui impose d’accorder ses activités avec autrui : l’école du matin pour les parents, la première réunion au bureau, la coordination avec le conjoint en font partie. Mais il ne faut pas oublier le rite social des retrou- vailles autour de la machine à café… ou le regard pas toujours bienveillant des collègues quand on arrive plus tard. Le problème ne vient pas de l’urgence, mais du panurgisme.

Piste prometteuse à laquelle se réfère Emmanuel Munch : la gouverneure de Tokyo, Uriko Koïke, en 2017, a expliqué à maintes reprises dans les médias que « le fait d’arriver après l’heure de pointe ne signifie pas qu’on travaille moins ou moins bien que les autres ». Si c’est la gouverneure qui le dit…

F.D.

Ewa

La Commission européenne organise un périple ferroviaire à travers le continent

Commission eurppéenne

Dans le cadre de l’année européenne du rail (europa.eu/year-of-rail/), la Commission a présenté l’itinéraire du « Connecting Europe Express » ( www.connectingeuropeexpress.eu) qui traversera le vieux continent à partir du 2 septembre. Ce périple ferroviaire commencera à Lisbonne et se terminera à Paris le 7 octobre, après un arrêt dans quelque 40 villes et 26 pays.  « Le Connecting Europe Express qui circulera sur un écartement standard comptera six voitures. Deux d’entre elles accueilleront des expositions itinérantes consacrées aux nombreuses technologies et innovations qui améliorent d’ores et déjà l’expérience du train, ainsi qu’au soutien de l’UE aux projets d’infrastructure. Les autres voitures serviront d’espaces de conférence, de détente, de restauration et de couchage », explique la Commission européenne dans un communiqué.

Un autre train circulera sur le réseau ibérique, au Portugal et en Espagne, et un troisième, sur le réseau balte, en Estonie, Lettonie et Lituanie, ces deux trains allant à la rencontre du premier.

Les citoyens et les organisations souhaitant mettre en place un événement ou une action le long de l’itinéraire sont invités à proposer leurs idées à info@connectingeuropeexpress.eu

Ewa

L’avertissement de la Renfe à Ouigo Espagne

AVE Espagne

« Que commence la ronde des trains ! » C’est ainsi que la Renfe a salué l’arrivée de son nouveau concurrent Ouigo qui s’est élancé le 10 mai sur le marché de la grande vitesse espagnole, entre Madrid et Barcelone. Comme une sorte de « Que la fête commence » dont le prochain acte sera, ce 23 juin, le démarrage également sur Madrid-Barcelone de Avlo, le train à grande vitesse low cost de l’opérateur public historique.

Ouigo Espagne, la filiale de la SNCF, propose cinq aller/retours quotidiens dont deux directs en 2h30. Soit 5 000 places quotidiennement, avec un prix de base de 9 euros quand Renfe offre 14 aller/retours avec la même durée et pour des tarifs pleins théoriques autour de 64 euros.

Dans une période où l’Espagne allège ses mesures de prévention sanitaire, les médias se concentrent davantage sur le couvre-feu et la portée de l’état d’urgence. Et si la « Cinco », chaîne madrilène privée, passe à toute vitesse sur Ouigo,  la « TV3 » catalane signale, sans surprise, l’événement. « C’est la fin du monopole de Renfe, la libéralisation du rail entre dans les faits » titre de son côté « La Vanguardia ». A l’appui, le quotidien catalan montre, toute pimpante, la rame Ouigo 810 impatiente de rentrer dans la danse en gare de Barcelona-Sants.

De son côté, « El Periódico de Catalunya » donne la parole à Isaias Táboas, et le président de Renfe ne manque pas de pointer « les difficultés d’accès au marché français qui n’existent pas en Espagne pour Ouigo.» En parallèle, la journaliste Sara Ledo brosse le portrait de « la femme qui a créé depuis zéro un groupe ferroviaire » : Hélène Valenzuela, directrice-générale de Ouigo España. Un groupe ferroviaire qui a nécessité un investissement de 600 millions d’euros, dont la moitié est issue d’un emprunt.

La formule de bienvenue de Renfe sonne aussi comme un avertissement : « Cher concurrent, bienvenue et bonne chance » découvre-t-on ainsi sur des images dévoilées par l’opérateur public, déroulant l’entrée d’un tunnel puis un viaduc ferroviaire de montagne qui ont l’air d’un train miniature. Avec, en prime, une bande son inquiétante, avant que le transporteur ne rappelle : « Nous, nous avons 80 ans d’expérience. Nous ne pouvions pas être mieux préparés.» AVE, le train à grande vitesse espagnol, relie Madrid à Barcelone de bout en bout depuis février 2008.

Renfe vient d’ailleurs de lancer une offre de billet tous AVE à 19 euros du 10 mai au 11 décembre 2021. Cette entrée en matière est regardée attentivement par l’alliance Trenitalia/Air Nostrum qui, elle, doit mettre en route d’ici la fin 2022 ses convois sur Barcelone-Madrid, le créneau le plus porteur du marché ferroviaire de voyageurs chez nos voisins de l’autre côté des Pyrénées.

Michel Garicoix

 

Ewa

Le procès sur l’accident de Brétigny programmé dans un an

Déraillement gare de Brétigny-sur-Orge

Le procès sur l’accident ferroviaire de Brétigny se tiendra du 25 avril au 17 juin 2022. La SNCF et un employé du groupe seront jugés pour homicides et blessures involontaires. Ce cheminot de 31 ans était à la tête d’une brigade chargée de l’inspection des voies au moment du déraillement. C’est lui qui avait réalisé la dernière vérification, huit jours avant la catastrophe.

Les magistrats instructeurs, qui avaient suivi les réquisitions du parquet, avait aussi pointé des “fautes” commises par SNCF Mobilités et SNCF Réseau (qui a succédé à Réseau ferré de France, le gestionnaire des voies) “par choix ou inaction ayant conduit à l’absence de renouvellement des pièces d’aiguillage ».

Rappelons que le 12 juillet 2013, le train Paris-Limoges déraillait à Brétigny-sur-Orge, dans l’Essonne, faisant 7 morts et des dizaines de blessés.

Ewa

Le combat d’élus du Sud-Ouest pour le retour de la Palombe Bleue

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Les élus du Sud-Ouest haussent le ton. Pour la deuxième fois depuis le début de l’année, ils ont envoyé, le 27 avril, une lettre à Jean-Baptiste Djebbari, le ministre délégué aux Transports, pour lui faire part de leur mécontentement à propos des conditions de reprise du train de nuit entre Paris et Tarbes, telles qu’elles sont envisagées pour 2022. Ce qui devait être une bonne nouvelle risque de se transformer, assurent-ils, en occasion manquée.

Selon eux, il faut relancer le train la Palombe Bleue, qui permettait, jusqu’en 2011, de relier Paris à Hendaye (près de la frontière espagnole) via Bordeaux et Tarbes. « Quand le train passait par Bordeaux, c’était l’un des trains de nuit les plus intéressants, comme le confirme d’ailleurs l’Autorité de régulation des transports (ART). Ce qui a fait le succès de la Palombe Bleue, c’était son itinéraire : Paris – Bordeaux – Dax puis deux branches : une vers Pau – Béarn, et l’autre vers Hendaye. On pouvait alors s’épargner une nuit d’hôtel et vraiment passer une journée entière à Paris. Inversement, on pouvait passer une journée entière à Hendaye ou profiter de connexions intéressantes avec le réseau ferré espagnol », souligne Max Brisson, le sénateur des Pyrénées-Atlantiques, en pointe dans ce combat. En relançant une liaison Paris – Tarbes via Toulouse (et non plus par Bordeaux), comme l’envisage aujourd’hui le gouvernement, l’intérêt se réduit, affirme l’élu.

C’est ce qu’il avait déjà essayé d’expliquer au ministre, dans un premier courrier en février signé par 27 autres élus locaux, dont Alain Rousset, le président de la Nouvelle-Aquitaine, Renaud Lagrave, le vice-président chargé des Transports ou encore Jean-René Etchegaray, le président de la Communauté d’agglomération du Pays basque. Soit des d’élus de toutes tendances, affichant « un consensus politique rare en période préélectorale », commente Max Brisson.

« Mais nous n’avons pas apprécié la réponse du ministre. Ni sur le fond, ni sur la forme. Sur la forme, nous sommes étonnés que M. Djebbari ne daigne pas nous recevoir alors que cette demande émane de Parlementaires. Ce n’est pas républicain. C’est à la limite du mépris », s’indigne Max Brisson. « Sur le fond, le ministre ne répond pas à nos arguments », poursuit-il.

Le nouvel itinéraire envisagé par le gouvernement relierait Paris, Limoges, Toulouse et Tarbes, et pourrait être prolongé jusqu’à Hendaye, mais uniquement en haute saison touristique, l’été. « Le Pays basque n’est pas qu’une destination touristique. Ce territoire a une vocation à avoir une activité économique diversifiée », poursuit le sénateur, qui regrette aussi l’absence de desserte de Lourdes, « alors qu’il y a un vrai besoin ».

Dans ces conditions, la relance du train de nuit Paris – Tarbes risque d’échouer, estiment ces élus, comme cela a déjà été le cas dans le passé lorsque la Palombe Bleue a été détournée par Toulouse pour relier Tarbes, du fait de travaux.

Il y a eu en effet deux étapes dans l’histoire de la Palombe Bleue. « Jusqu’en 2010 le trajet empruntait la ligne Paris – Bordeaux et la Palombe Bleue comptait sept voitures vers Irun – Hendaye et six voitures vers Tarbes avec coupure et jonction à Dax. Dès 2011, du fait de la construction de la LGV SEA, son itinéraire a été modifié et s’est fait via Toulouse et Tarbes avec huit voitures, augmentant le temps de trajet de pratiquement trois heures, et n’apportant plus les avantages d’un train de nuit », racontent ses défenseurs.

Puis, le 1er juillet 2017, le train de nuit a définitivement cessé son service, jugé trop peu fréquenté, et connaissant le même sort que ses semblables (à l’exception des lignes Paris – Briançon et Paris – Latour-de-Carol maintenues). Depuis cette date, le TGV a remplacé la Palombe Bleue, mettant Bordeaux à 2 h 04 de Paris.

Pour les élus du Sud Ouest, le train de nuit a encore sa place.  « Mais pour réussir la relance, il faut choisir des horaires adéquats. On sait bien que si on veut dégrader une situation, on peut jouer sur les horaires. C’est ce qui a un peu caractérisé la politique du rail ces dernières années en France. Tant qu’à rétablir la Palombe Bleue, autant le faire dans de bonnes conditions, pour la SNCF et les territoires », conclut Max Brisson.

Marie-Hélène Poingt


« La réponse de Jean-Baptiste Djebbari est à la limite du mépris »

Max Brisson, sénateur des Pyrénées-Atlantiques

Ville, Rail & Transports. Avez-vous lancé des études sur le trafic que pourrait acheminer la Palombe Bleue ?

Max Brisson. Nous n’avons pas lancé d’études et on peut penser que les temps ont changé puisqu’une décennie est passée depuis l’arrêt de la Palombe Bleue historique. Mais nos territoires, à la différence de nombreux autres, n’ont pas bénéficié de l’arrivée du TGV qui s’est arrêté à Bordeaux.

On voit bien que le TGV a profité aux collectivités qui sont desservies, tandis que les conditions de dessertes de nos territoires n’ont pas changé depuis dix ans. Il faut 2 h 1/4 pour aller de Bordeaux à Hendaye, c’est-à-dire le même temps que pour relier Bordeaux à Paris, mais avec une distance moitié moins longue et des cadences de trains dégradées.

D’où la prééminence de l’avion (avec un service d’ailleurs également profondément dégradé), ce qui pose question à l’époque de la lutte contre le réchauffement climatique.

VRT. Êtes-vous prêts à mettre la main à la poche pour aider à cette relance ?

M. B. Non car il s’agit d’un train d’équilibre du territoire. L’Etat est dans son rôle d’autorité organisatrice. Si on regarde ce qui s’est passé avec le TGV, on constate que de nombreuses collectivités continuent de payer pour le TGV à Bordeaux, et qu’il y a parfois des contentieux. De plus, il n’y a pas de consensus sur la prolongation du TGV de Bordeaux vers Dax ou Bayonne. Je pense qu’il faudrait d’abord rénover la liaison entre Bordeaux et Dax, avant de prolonger la LGV. Le train de nuit n’est pas la réponse à toutes les questions. Nous avons aussi besoin d’explorer tous les sujets qui peuvent améliorer les relations avec Paris et au-delà avec l’Europe. Nous constatons une dégradation de la relation ferroviaire, au-delà de Bordeaux. La vitesse commerciale des trains entre Dax et Hendaye s’est nettement affaiblie faute d’entretien. De ce fait, le ton de la réponse de Jean-Baptiste Djebbari à notre courrier est à la limite du mépris.

Propos recueillis par M.-H. P.