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Ewa

Philippe Mouly devient directeur des lignes L, A, J à Transilien

Philippe-Mouly

Depuis mars, Philippe Mouly a pris les fonctions de directeur des lignes L, A, J à Transilien. Membre du comité de direction de Transilien, il succède à Lucile Quessart, nommée directrice des Ressources Humaines de SNCF Voyageurs.

Depuis 2016, Philippe Mouly occupait la fonction de directeur des opérations chez Eurostar. Ce diplômé de l’Institut polytechnique de Grenoble, qui a rejoint la SNCF en 1990, a occupé de nombreux postes, de management. Avant Eurostar, il était directeur de l’axe TGV Atlantique.

Ewa

Amandine Thomas-Commin, nouvelle directrice d’Intercités

Amandine Thomas-Commin

Depuis février, Amandine Thomas-Commin a pris les commandes des Intercités. Elle remplace à ce poste Delphine Couzi qui a été nommée directrice TER en région Sud.

Amandine Thomas-Commin était auparavant directrice production et directrice adjointe des lignes transiliennes H&K. Cette énarque (promotion Aristide Briand 2008) a rejoint en 2011 la SNCF, où elle a successivement occupé des fonctions à la DRH, puis à Transilien (elle était dirigeante d’unité opérationnelle avec des équipes responsables de la prise en charge et de l’information des voyageurs, pour la ligne D du RER), ensuite au cabinet de la directrice générale Voyageurs, avant de rejoindre Paris Nord comme adjointe, puis directrice de l’établissement Traction nord parisien.

Ewa

Bouygues va céder la moitié de sa participation dans Alstom

Centre d'excellence intérieurs Alstom

Bouygues a annoncé, le 9 mars, qu’il allait céder la moitié de sa participation dans Alstom (actuellement de 6,35 %) pour plus de 500 millions d’euros, afin de ne garder que 3,12 % du capital du constructeur ferroviaire. Dans un communiqué, il indique « son intention de céder 12 000 000 d’actions Alstom dans le cadre d’un placement auprès d’investisseurs ».

Ewa

Des trains Alstom et Stadler pour les banlieues espagnoles

Cercanias

Le 8 mars, le conseil d’administration de Renfe a adjugé à Alstom et à Stadler le renouvellement de sa flotte de trains de banlieue. D’un montant cumulé de 2,445 milliards d’euros, le marché porte sur 211 convois en plusieurs lots qui viendront remplacer les unités 446 et 447 en service sur la plupart des 13 réseaux de banlieue existants en Espagne.

Alstom est chargé de 152 rames longues de 100 mètres, soit une enveloppe de 1,447 milliard d’euros. Pour sa part, Stadler aura à livrer 24 trains de la même taille, mais aussi 35 autres convois longs de 200 mètres, le tout pour 998 millions d’euros. Ces adjudications prévoient la maintenance durant 15 ans avec Alstom et pour 34 ans avec Stadler.

Alstom dispose dans la Péninsule d’une usine à Barcelone et, depuis le rachat de Bombardier en janvier 2021, d’un centre spécialisé dans les éléments de traction à Trapagaran, près de Bilbao : le tout correspond à un effectif de près de 3 000 salariés.

De son côté, le suisse Stadler est un nouveau venu sur le segment espagnol des banlieues, mais est implanté à Albuixech près de Valencia. Ce site de 900 personnes, autrefois employées de Vossloh après avoir été celles d’Alstom, élabore des tram-trains, notamment pour le réseau périurbain de Alacant.

Pour ce marché à écartement ibérique, une offre concurrente de CAF avait été écartée dès octobre 2020 « pour des raisons techniques ». Toutefois, le constructeur basé à Beasain (Pays basque) a été bénéficiaire du renouvellement des automotrices à voie métrique du réseau Renfe ex-Feve, adjugé à la fin de l’année dernière.

Michel Garicoix

Ewa

Transdev pointe un exercice 2020 très négatif mais un bilan solide

Thierry Mallet PDG de Transdev

Côté Transdev, qui présentait ce matin ses résultats 2020, le ton est direct : « 2020 a été une très mauvaise année avec un effet négatif très important », souligne Marcos Garcia, le directeur financier. L’activité, qui a reculé de 9 % avec une perte de 700 millions d’euros en 2020 par rapport à 2019, s’établit à près de 6,8 milliards d’euros. La France, où la fréquentation des réseaux de transports publics exploités par Transdev, s’élevait en moyenne à 46 %, est particulièrement touchée par ce recul.

Après les mesures prises comme le recours au chômage partiel ou la diminution de l’offre, l’impact de la Covid se chiffre à 285 millions d’euros. La perte nette s’établit à 109 millions d’euros, soit un recul de 155 millions d’euros par rapport à 2019. « Nous avons réussi à la maîtriser grâce à des mesures d’économies et à des cessions. Et on a continué à investir massivement en 2020 : 721 millions d’euros, notamment au service des réseaux », souligne Thierry Mallet, le PDG du groupe.

Pour résister à la crise, le groupe, détenu par la Caisse des dépôts et l’allemand Rethmann, a stoppé les activités balayées par la Covid-19. En particulier, dès avril, il est sorti de la quasi-totalité des activités B2C aux Etats-Unis. « Le groupe a coupé ce qui devenait des foyers de pertes récurrentes », souligne Marcos Garcia. Un mouvement de désengagement des activités déficitaires avait déjà été engagé par Transdev dès 2018 (avec les activités B2C, taxis, navettes d’aéroports, puis les cars longue distance Eurolines-Isilines) pour se recentrer sur le cœur de métier au service des collectivités locales et des entreprises. Ce resserrement de portefeuille lui a sans doute permis de mieux absorber la crise.

De plus, ajoute la direction, le transport public étant une activité à faibles marges mais à coûts fixes élevés, les clients ayant conscience de l’importance du maintien de ce service public ont accéléré leur vitesse de paiement dans quasiment tous les pays. Et la quasi-totalité des pays ont apporté leur soutien, soit en cash, soit en différant des impôts.

Conséquence, assure Transdev, la position financière du groupe est solide. La dette se monte à 1,3 milliard d’euros selon les normes IFRS (et 320 millions d’euros sans en tenir compte), soit une diminution de 558 millions d’euros. « Ce niveau d’endettement nous permet d’envisager la suite avec sérénité », souligne le groupe.

D’autant que, malgré la crise, en 2020, les appels d’offres n’ont pas cessé. « Nous avons connu des succès sur tous les territoires », rappelle Thierry Mallet, citant des contrats gagnés en France, notamment en Gironde ou dans l’Oise, et à l’international, à Stockholm, à Sao Paulo ou encore les renouvellements des contrats à Phoenix ou à San Diego, représentant 1,7 milliard sur le carnet de commandes.

Pour 2021, la prudence est de mise. « On démarre l’année avec beaucoup d’incertitude. Le point de départ est sain mais on sait que la route sera encore compliquée », souligne Thierry Mallet. Aujourd’hui, l’offre est revenue à un niveau quasi normal, et on constate très peu de baisses de l’offre, précise-t-il. Parmi les priorités, « il faudra reconquérir les passagers, même si on sait qu’ils ne reviendront pas tous », poursuit le patron de Transdev.

Dans ce but, le groupe va continuer à se déployer sur le terrain au détriment du siège qui rassemble aujourd’hui 300 personnes et ne devrait plus en compter à l’avenir que 250. Selon Thierry Mallet, « la crise sanitaire a démontré l’importance d’avoir une organisation agile et locale comme nous cherchons à le faire depuis quelques années ».

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Keolis s’enfonce dans le rouge

Marie Ange Debon-LC

Pour sa première présentation des comptes de Keolis, Marie-Ange Debon, la nouvelle présidente du directoire, a voulu faire preuve d’optimisme, malgré un contexte de crise persistant et la baisse de la fréquentation des transports publics. « Keolis a démontré une forte résilience face à une crise d’une violence inouïe », a commenté la dirigeante, qui dit avoir « confiance dans le secteur, dans l’entreprise et dans notre capacité à nous transformer ».

D’importantes mesures d’économies ont été mises en œuvre pour réduire l’impact de la Covid : recours au chômage partiel quand cela était possible, ajustements de l’offre ou « discipline extrêmement forte » sur les investissements… Il faut aussi relativiser les changements de comportement puisque, rappelle la présidente, « seul un tiers des emplois peuvent être télétravaillés et seuls 30 % des trajets se font sur du domicile-travail sur notre réseau ». Selon elle, l’impact du télétravail va surtout permettre de lisser les heures de pointe.

Le chiffre d’affaires recule de 7,5 %

En attendant, Keolis reste dans le rouge, et cela, pour la deuxième année consécutive : la filiale de transport public de la SNCF annonce une perte nette récurrente de 101 millions d’euros en 2020, alors que sa maison mère avait évoqué une perte nette de 371 millions d’euros il y a deux semaines en présentant les comptes du groupe. « Le résultat net récurrent me paraît cette année le meilleur indicateur », évacue Marie-Ange Debon. Il permet aussi d’atténuer le recul. L’année dernière, Keolis avait affiché une perte nette (et non pas récurrente) de 72 millions d’euros…

Le chiffre d’affaires de l’entreprise a reculé de 7,5 % et atteint 6,1 milliards d’euros. Certaines activités ont été particulièrement malmenées par la crise sanitaire, comme le service aéroportuaire (en raison de la disparition des touristes) et le stationnement, surtout dans les parkings des gares à cause du recul, voire de l’arrêt, des voyages d’affaires. Keolis a d’ailleurs choisi d’arrêter définitivement, dès le deuxième trimestre 2020, « Le Bus Direct », son service régulier de navettes par autocars entre Paris et ses aéroports. Un plan social concernant 300 salariés a été mis en place. « Nous sommes dans la phase où les salariés peuvent opter soit pour un départ, soit pour un emploi », commente Frédéric Baverez, le directeur exécutif France de Keolis, également PDG de Effia, en indiquant qu’en Ile-de-France, le groupe est capable de proposer des postes à tous les conducteurs.

Tous les contrats urbains ont été renouvelés

En revanche, les activités liées aux contrats de délégation de service public ont fait preuve de leur robustesse. Dans le transport urbain en France, l’offre de transport a été ajustée en relation avec les autorités organisatrices et Keolis a eu recours au chômage partiel. « Nous avons engagé des discussions avec les autorités organisatrices dans un climat transparent et équitable. Nous avons demandé la neutralisation des objectifs de recettes et, en contrepartie, nous leur avons restitué les économies réalisées. Globalement, les collectivités locales ont accepté nos conditions, reconnaissant le caractère sévère de la crise », rappelle Frédéric Baverez.

De plus, l’opérateur assure avoir bien tiré son épingle du jeu en obtenant l’année dernière le renouvellement de 100 % de ses contrats de transport urbain. « Et en interurbain, nous avons aussi quasiment renouvelé tous nos contrats. Les quelques petites pertes ont été compensées par les gains », poursuit le patron des activités France. Selon lui, les contrats gagnés en 2020 rapporteront 171 millions d’euros en année pleine.

Frédéric Baverez se félicite aussi des premiers appels d’offres gagnés en offensif en ce début d’année. Ils rapporteront 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en année pleine, précise-t-il, avant de rappeler que le gain des deux lots de Optile sur les neuf déjà attribués correspond à 40 % du total ouvert pour le moment à la concurrence. L’Ile-de-France représentera cette année le plus important challenge.

La présence en Allemagne remise en cause

A l’international, qui représente plus de la moitié de l’activité de Keolis, l’activité a été « soutenue », affirme le groupe, grâce notamment au gain du premier contrat ferroviaire des trains de banlieue de Adelaïde, en Australie, et la prolongation du contrat à Boston. Après des années de déficit, « ce sera un contrat positif dans sa durée », affirme Bernard Tabary, le directeur général chargé de l’International.

Mais il y a deux points noirs : le Pays-de-Galle a repris, l’année dernière, l’exploitation des lignes de chemin de fer désertées par les voyageurs et qui étaient jusqu’alors confiées à une coentreprise associant Keolis et Amey. « Le gouvernement gallois nous a demandé de créer une joint-venture pour travailler sur différentes questions comme l’intégration du matériel roulant. Nous allons continuer à être associés mais de manière différente », commente Bernard Tabary.

En Allemagne, où Keolis exécute depuis des années quatre contrats ferroviaires, l’opérateur français n’a jamais réussi à redresser la barre et les résultats sont catastrophiques. Désormais, avec la Covid (et peut-être avec l’arrivée aux commandes de Marie-Ange Debon ?), Keolis ne peut plus tergiverser. D’où un dialogue engagé avec la collectivité pour revoir les contrats. Sans exclure l’arrêt pur et simple de la présence de Keolis en Allemagne. Il y a urgence, reconnaît Bernard Tabary : cette question importante doit être tranchée avant la fin de l’année.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Jean-François Monteils bientôt à la tête de la SGP

Le Conseil de surveillance de la Société du Grand Paris (SGP) a approuvé aujourd’hui la nomination de Jean-François Monteils au poste de président du directoire. Président de la Chambre régionale des comptes de Nouvelle-Aquitaine depuis 2015, il a été auditionné le 9 mars en fin d’après-midi par le Sénat, puis le lendemain matin par l’Assemblée nationale. Sa nomination doit faire l’objet d’un décret du Président de la République qui fixera la date de début de ces différents mandats, indique un communiqué de la SGP.

Agé de 56 ans, Jean-François Monteils est également président du conseil d’administration de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) depuis avril 2019. Cet ancien élève de l’ENA, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’Institut national des langues et civilisations orientales a occupé de nombreux postes. Il commence par un poste d’auditeur à la Cour des Comptes en 1993 à sa sortie de l’ENA, puis passe par la sous-préfecture de Saintes entre 2000 et 2003, par le secrétariat général pour les affaires régionales de Corse, par le cabinet du premier ministre François Fillon et par le secrétariat général du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

En accédant aux commandes de la SGP, Jean-François Monteils remplacera Thierry Dallard, remercié brutalement alors qu’il n’avait pas démérité, rendant « irréversible », selon ses propres termes, le plus grand chantier de France, soit 200 km de ligne de métro automatique autour de Paris. Une mission inédite pour une personnalité davantage habituée aux ambiances de bureaux qu’aux chantiers ferroviaires.

Ewa

Le tunnel du prolongement sud de la ligne 14 est terminé

La RATP avait laissé libre cours à l’artiste Stoul, pour réaliser une œuvre éphémère que le tunnelier a détruite en perçant le mur le 3 mars pour prolonger la ligne 14.

Alors qu’au nord de la ligne 14, de nouvelles stations ont été inaugurées en décembre puis en janvier, au sud de la ligne, le creusement du tunnel entre l’actuel terminus Olympiades et la future station Aéroport d’Orly est désormais terminé. Allison, le dernier tunnelier, a percé le tympan sud de la future station Maison Blanche, le 3 mars vers 18 heures. Au total, 4,8 km ont été creusés en 18 mois.

Le tunnelier était parti du puits d’insertion Jean Prouvé à L’Haÿ-les-Roses en juillet 2019. Quelques mois plus tôt, en avril 2019, le tunnelier Claire avait commencé le creusement du tronçon de Thiais jusqu’à L’Haÿ-les-Roses, soit 4,2 km. Le troisième tunnelier, Koumba, était parti en juin 2019 du puits Morangis pour creuser un tronçon de 4,1 km entre la future gare Pont-de-Rungis et Thiais.

Ces tunneliers, d’environ 1 400 t chacun, ont évolué entre 15 et 30 m de profondeur, avec un maximum à 50 m vers le plateau de Villejuif, et ont réalisé le cylindre de béton d’un diamètre de 8,80 m du futur tunnel. Ils progressaient 24 heures sur 24, à raison d’un rythme moyen de 12 m par jour, aidés d’une équipe d’environ 20 personnes par machine.

img 20210303 184410 scaled e1615372738471Afin de relier la ligne actuelle et la ligne prolongée, un tunnel d’environ 140 m a été creusé selon une méthode traditionnelle, sans tunnelier. En cause, le tissu urbain très dense entre Maison Blanche et l’arrière station de Olympiades.

Maintenant que le tunnel est creusé et les stations construites, la phase d’aménagement des gares peut démarrer. Cette étape consiste à les armer de tous les équipements nécessaires au fonctionnement des trains et à l’accueil des voyageurs : mise en place du système d’alimentation électrique, de la signalisation, du système de pilotage automatique et d’aération. Ces travaux commenceront à l’automne 2021.

Déjà, la pose des voies, a commencé entre le site de maintenance et de remisage à Morangis (91) et la gare de Pont de Rungis, respectant le calendrier, malgré les aléas de la crise sanitaire.

La mise en service des sept nouvelles stations (Paris, Le Kremlin-Bicêtre, Gentilly, Villejuif, L’Haÿ-les-Roses, Chevilly-Larue, Thiais, Rungis, Orly et Paray-Vieille-Poste) est prévue pour mi-2024.

Yann Goubin

Ewa

455 millions d’euros pour les petites lignes en Bourgogne-Franche-Comté

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L’Etat va investir 455 millions d’euros sur la période 2020-2027, pour pérenniser 644 km de voies dans la région Bourgogne-Franche-Comté. Cet accord, signé le 4 mars par le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, fait suite à ceux précédemment signés en février 2020, avec Grand Est et Centre-Val de Loire, et en février 2021, avec la Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Ce protocole sera suivi d’accords de financement détaillés qui fixeront, ligne par ligne, les besoins en matière de régénération et les participations financières de chaque acteur.

Quatorze lignes sont concernées : Nevers – Montchanin (VFCEA) ; Gilly-sur-Loire (limite AuRA) – Paray-le-Monial ; Paray-le-Monial – Chauffailles (limite AuRA) ; Paray-le-Monial – Montchanin ; Cravant-Bazarnes – Avallon ; Cravant-Bazarnes – Clamecy ; Clamecy – Corbigny ; Lure – Luxeuil – Bains-les-Bains (limite Grand Est) ; Besançon – Morteau – Le Locle (limite Suisse) dite ligne des Horlogers ; Frasne – Pontarlier – les Verrières (limite Suisse) ; Belfort – Delle ; Franois – Arc-et-Senans (ligne du Revermont) ; Etang-sur-Arroux – Autun ; Andelot – Champagnole – Morez – Saint-Claude (ligne des Hirondelles).

Ewa

De nouveaux dispositifs pour lutter contre le harcèlement dans les transports franciliens

Valérie Pécresse le 8 mars en visite

Selon Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France et Ile-de-France Mobilités, « 80 % des actes de violences ont lieu pendant les heures de pointe du soir », a-t-elle déclaré, le 8 mars, lors d’un déplacement dans les réseaux RATP puis SNCF, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes. Cette précision sur les horaires des agressions est l’un des enseignements de l’audit réalisé par Ile-de-France Mobilités sur le fonctionnement du 3117, le numéro d’appel en cas d’agression créé en 2017 par la SNCF en Ile-de-France et étendu à l’ensemble du réseau national et à la RATP, l’année suivante. Désormais, il est aussi accompagné d’un numéro SMS le 31117, pour plus de discrétion. Si l’audit a permis de constater que le numéro d’appel commun aux deux réseaux « fonctionne bien », il a aussi mis en évidence un manque de notoriété de ce numéro.

A cette occasion, la RATP a aussi dévoilé un nouveau dispositif, mis en place en janvier 2021, pour améliorer la prise en charge des victimes. Toutes les catégories d’agents sont concernées, non seulement ceux du GPSR, mais aussi les commerciaux présents sur le réseau. Ils devront prendre en charge les victimes, de façon prioritaire, vérifier si l’intervention d’un médecin est nécessaire, et appeler, le cas échéant, les secours. Une fois la victime hors de danger, l’agent recueillera ses coordonnées et la nature des faits (lieu de l’agression, signalement de l’agresseur, etc.), afin de transmettre ces informations à la Sûreté RATP et à la police pour les besoins de l’enquête.

Inciter à porter plainte

Ils remettront ensuite à la victime un flyer, réalisé avec la préfecture de police de Paris, l’informant des différentes structures de soutien et d’aide à destination des victimes de harcèlement. Ils doivent également faciliter les démarches liées au dépôt de plainte dans les six commissariats installés dans les grandes gares parisiennes et à Châtelet. « Il faut expliquer que porter plainte est un acte civique. Ça permet d’enquêter, puis d’arrêter les auteurs de ces agissements, qui sont très souvent des récidivistes », explique Sandrine Charnoz, cheffe de projet de lutte contre le harcèlement sexuel dans les transports, à la RATP.

Côté SNCF, Transilien a formé ses agents sur le harcèlement sexuel : ceux de la Suge, depuis 2017, les agents des gares, depuis 2018. Cette formation, élaborée avec la Mission interministérielle de la protection des femmes victimes de violences (Miprof), vise à prévenir et réprimer les agressions, mais également à prendre en charge, à écouter, conseiller et orienter ces victimes. De plus, depuis février, et jusqu’à la fin de l’année, les délégués Sûreté des lignes Transilien sont sensibilisés sur les atteintes à caractère sexuel (ACS).

Valérie Pécresse souhaiterait la mise en place d’un système de « préplaintes en ligne », auprès des services de police, mais qui seraient retransmises à l’opérateur de transport. « Cela permettrait de conserver les enregistrements de vidéos qui ne sont disponibles que 72 heures. La loi de 2019 a changé, mais il manque encore le décret d’application ».

D’ici le milieu d’année, la plateforme de réponse, devrait être confié à la Suge, « ce qui permettra d’être ouvert à tous les opérateurs y compris les nouveaux entrants », précise Sylvie Charles, la directrice de Transilien.

Yann Goubin