Je me connecte

E-mail*
Mot de passe*

> Mot de passe oublié?

Je m'inscris

*Champs obligatoires

Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée en 2004, vous bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent.
1. Mon Compte
2. Mes activités
3. Mes Newsletters

Vous devez lire et accepter nos conditions générales de vente et d’utilisation *

* Mentions obligatoires

Je souhaite recevoir la newsletter :

Je m'enregistre

Mot de passe oublié ?

Ewa

Olivier Klein prend la présidence du conseil de surveillance de la SGP

Olivier Klein

Après des semaines de tensions et de tractations, François Durovray, le président LR du conseil général de l’Essonne, a jeté l’éponge, laissant la voie ouverte à Olivier Klein qui a été élu le 3 novembre président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris. Le maire socialiste de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui était soutenu, semble-t-il, par l’Elysée, succède à Patrick Braouzec, ancien député et maire communiste de Saint-Denis. Marc Papinutti, le directeur général des infrastructures de transports et de la mer au ministère de la Transition écologique devient vice-président de la SGP. Le nouveau président a dit aborder son mandat « dans un esprit de dialogue et de travail avec toutes les collectivités locales, notamment les départements ».

De son côté, Thierry Dallard, dont le mandat est arrivé à échéance fin septembre (il est arrivé en 2018 et a terminé le mandat de cinq ans commencé par Philippe Yvin en 2015), doit être auditionné par le Parlement. « Ces auditions, préalables au décret de reconduction, n’ont pas pu se tenir, pour le moment, en raison de la crise sanitaire qui bouleverse le calendrier parlementaire », explique la SGP. En attendant, il a été nommé par président du directoire par intérim (ainsi que les deux autres membres du directoire) afin que les activités de la Société du Grand Paris puissent se poursuivre, à savoir réaliser 200 km de métro automatique autour de Paris pour desservir 68 nouvelles gares.

Ewa

L’offre des transports publics inchangée en Ile-de-France… pour le moment

Valérie Pecresse

Valérie Pécresse a annoncé le 4 novembre que le niveau d’offre des transports publics resterait inchangé cette semaine en Ile-de-France. Depuis le début du reconfinement, la fréquentation des transports publics franciliens atteint 50 % pendant les heures de pointe, et 30 % en moyenne le reste de la journée. « C’est trois fois plus que lors du précédent confinement car l’activité se poursuit de manière modérée, mais elle se poursuit », a commenté la présidente d’IDFM, également présidente de la région.

Dans un second temps, l’offre pourrait toutefois être abaissée, mais dans certaines limites. « Nous allons examiner ces chiffres en concertation avec les associations d’usagers. Nous allons tout particulièrement regarder les heures de pointe qui restent chargées sur certaines lignes », annonce l’élue. Selon elle, il s’agit d’assurer un niveau d’offre « qui offre de bonnes conditions de transport sur le plan sanitaire et permet à tous ceux qui travaillent avec des horaires décalés de continuer à être transportés ».

Ewa

Louis Nègre réélu à la présidence du GART

congrès FNTV : Ministres, Michel Seyt, intervenants et tables rondes. du 14 octobre 2015

Le conseil d’administration du GART (Groupement des autorités responsables de transport), qui se tenait aujourd’hui, a reconduit Louis Nègre à sa présidence. Celui-ci est également maire de Cagnes-sur-Mer et président délégué de la Métropole Nice-Côte d’Azur.
Le nouveau conseil d’administration, qui se réunira le 25 novembre, est composé de 48 administrateurs, dont 27 nouveaux élus, « respectant l’équilibre politique » du pays.

Ewa

Une solution de stationnement sécurisé pour les vélos testée à Rouen

velo

La pratique du vélo ne cesse de se développer (et encore plus avec la crise sanitaire) mais il reste encore des freins. Selon une enquête du cabinet 6-t, 10 % des personnes interrogées achèteraient un vélo si elles disposaient d’un moyen de stationnement sécurisé dans l’espace public.

D’où la solution présentée par deux entrepreneurs, le cadenas connecté, qui doit être testé à Rouen. Alexandre Molla, ancien chargé du développement chez Uber, puis DG pour la Suisse, et Nicolas Louvet, fondateur et directeur de 6-t, le bureau de recherche sur la mobilité, ont imaginé un système d’attache pour vélos ou trottinettes. Sharelock, c’est son nom, n’est pas seulement un cadenas en « U » mais surtout un dispositif fixé à un potelet, l’élément de mobilier urbain sans doute le plus répandu dans une ville, quelle que soit sa taille.

Ainsi attachés, vélos et trottinettes ne peuvent ni être « emportés », ni embarqués dans une camionnette en quelques secondes. Autre avantage : les villes peuvent avoir une forme de contrôle sur le stationnement des vélos qui ne sont plus disséminés partout, en encombrant les trottoirs.

Le cadenas inventé par Sharelock est également connecté, permettant son verrouillage et son déverrouillage. Avec une procédure mêlant communication avec le téléphone portable du propriétaire du vélo et validation avec le serveur.

La connexion avec le serveur de Sharelock permet également de connaître « l’occupation » du cadenas et sa géolocalisation. Ainsi, chaque cycliste peut réserver sa place via l’application, avant son départ, en quelques clics. Cela permet aussi de collecter des données d’usage, qui peuvent intéresser les collectivités locales.

Si l’installation des cadenas connectés est gratuite pour les collectivités, leur utilisation sera payante pour l’utilisateur : 10 euros par mois avec l’assurance de se faire rembourser 200 euros en cas de vol. Les créateurs de la start-up imaginent aussi une offre premium pour les possesseurs de vélos haut de gamme, prêts à payer plus cher.

La production de ces cadenas (en France) a déjà commencé tandis qu’à Rouen, une centaine de boîtiers sécurisés installés sur des potelets doit être testée pendant quatre à six mois.

Yann Goubin

Ewa

Châteauroux augmente le Versement Mobilité pour financer ses transports

Chateauroux
Faut-il le rappeler, la gratuité des transports a un coût. L’agglomération de Châteauroux, qui avait instauré la gratuité de ses transports en 2001, a décidé de faire passer le taux du versement mobilité, payé par les entreprises de l’agglomération, de 0,6 à 0,8 % de la masse salariale.
La décision d’augmentation a été approuvée par le conseil communautaire à l’unanimité, le 23 octobre dernier, en séance extraordinaire. « Il fallait que nous votions avant le 1er novembre, afin que la mesure prenne effet au 1er janvier prochain », explique Marc Fleuret, premier vice-président de Châteauroux Métropole, en charge des transports, et maire de Déols. «  Nous avons comparé les taux pratiqués par les agglomérations de même taille qui ont opté pour la gratuité, et nous restons sous la moyenne puisque certaines appliquent même un taux de 2 % », poursuit-il.
Cette revalorisation du taux, permise grâce au statut de l’agglomération classée comme touristique depuis le 2 septembre, devrait dégager un peu plus d’un million d’euros. « Avec la gratuité, on avait réussi à équilibrer les dépenses, en supprimant les frais liés à la billetterie, aux contrôles. Mais depuis, nous avons considérablement augmenté l’offre de transports. Le nombre de kilomètres annuels effectués par les bus a augmenté de 39 % ces 20 dernières années. Désormais, les quinze communes de l’agglomération sont desservies », explique encore l’élu. Il y aussi « la prise en charge de nouvelles compétences, comme l’organisation des transports scolaires depuis 2008 ».
Selon Marc Fleuret, il s’agit aussi de financer la transition vers des transports plus respectueux de l’environnement. « Nous allons acquérir six bus à hydrogène et développer l’hybride sur le reste de la flotte au fur et à mesure du renouvellement du matériel », souligne-t-il. La flotte compte 42 véhicules. Châteauroux Métropole investit également dans un nouveau centre de maintenance. Il est en cours de construction au nord de la commune, sur l’ancien site de l’usine de carrelage Cerabati, livrable en fin d’année prochaine.
Yann Goubin 

Ewa

Alstom fera rouler la 3ème ligne du métro de Toulouse

3e ligne métro Toulouse, desserte aéroport

Tisséo Collectivités, l’organisateur des transports de l’agglomération toulousaine, a désigné lors de son comité syndical du 4 novembre Alstom comme ensemblier du système de transport de sa troisième ligne de métro, pour un montant de 713,56 millions d’euros.

Alstom a été préféré aux 3 autres candidats (Ansaldo STS, CAF et Siemens) qui avaient participé à un dialogue compétitif démarré en 2018. « L’offre d’Alstom était à la fois la moins chère et la meilleure techniquement, a indiqué Jean-Michel Lattes, le président de Tisséo Collectivités. Nous avons obtenu un bon prix (800 M€ estimés au départ) suite à la guerre économique entre les quatre entreprises. » Les deux précédentes lignes du métro toulousain avaient été construites par Siemens.

Alstom sera en charge de la conception, de la construction et de la maintenance du système de transport, ce qui comprend la construction de la voie, le cœur du système des rames, les façades de quai, les automatismes de conduite et les véhicules de maintenance. Implantée en Occitanie, l’entreprise dispose d’une usine de 1 000 salariés à Tarbes et de son centre d’excellence dédié aux systèmes électriques ferroviaires à Toulouse avec IGE+XAO et Safran.

Le futur métro appartiendra à la gamme Métropolis, qui équipe 25 villes dont Barcelone, Buenos Aires, Budapest, Singapour et bientôt Bucarest. Les rames auront une largeur de 2,70 mètres (contre 2,06 pour les VAL actuels) et une longueur de 36 mètres, extensibles à 48 mètres. Elles pourront rouler à 41 km/h (contre 35 km/h pour les deux premières lignes). La capacité à terme sera de 15 000 personnes par heure et par direction.

Catherine Stern

Ewa

La SNCF réduit de 70 % son offre de TGV

TGV Océane

Après avoir assuré le retour des vacanciers lors du week-end de la Toussaint et maintenu la totalité de son offre de transport, la SNCF doit faire face à une nouvelle chute brutale de son trafic. Le taux d’occupation des trains longue distance était de 60 % lors de ce week-end du 31 octobre et du 1er novembre (il était en moyenne de 50 % ces dernières semaines) et il est tombé à 15 % en moyenne le 3 novembre, un niveau qui devrait se maintenir cette semaine, note la compagnie nationale.

D’où sa décision de réduire de 70 % ses circulations de trains à grande vitesse (InOui et Ouigo) à partir du 5 novembre. Ce niveau de 30 % d’offre comparé au plan de transport habituel doit permettre d’assurer les déplacements essentiels et autorisés par le gouvernement. « Les dessertes continueront d’être assurées sur les axes majeurs à raison d’un à plusieurs allers-retours quotidiens », précise la SNCF dans un communiqué.

Toutefois, il est possible que ce plan de transport soit encore amoindri dans un futur proche, en fonction de la fréquentation des trains. Cela avait été le cas lors du premier confinement, même si celui-ci était beaucoup plus strict qu’aujourd’hui : l’offre de trains grande distance avait d’abord été portée à 15 % avant d’être encore abaissée à 7 % du plan de transport habituel. Ce qui représentait alors la circulation de quelque 40 TGV par jour.

Côté TGV internationaux, Thalys ne fait déjà plus rouler, depuis le 2 novembre, que 30 % de ses trains, tandis que Eurostar ne maintient plus que 15 % de circulations.

Tous les billets sont échangeables et annulables sans frais jusqu’au 4 janvier, rappelle la SNCF. « Les clients ayant réservé un billet pour un train annulé sont avertis au moins 48 heures avant le départ, afin d’être placés dans un autre train ou d’être remboursés sans frais », précise-t-elle.

L’offre de trains Intercités est également réduite à partir du 5 novembre, avec un à deux allers-retours quotidiens sur les lignes structurantes et d’aménagement du territoire.

Dans les régions, dont l’Ile-de-France, une période d’observation de quelques jours doit permettre de définir l’offre à maintenir, en liaison étroite avec les autorités organisatrices des mobilités.

Pour les transports publics qui affichent déjà des milliards de manques à gagner, la facture ne cesse de grimper. Et la question de leur modèle économique est plus que jamais posée.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

La RATP met la main sur Mappy

services la ratp prend le virage du numerique e1604334203114

La RATP se renforce dans les services digitaux de mobilité. Elle a annoncé ce matin avoir acheté à Solocal (l’éditeur des Pages Jaunes) le site de cartographie et de calcul d’itinéraires Mappy, sans dévoiler le montant de l’opération. Depuis le 1er novembre, les équipes de Mappy renforcent ainsi celles de sa filiale RATP Smart Systems.

L’objectif de la RATP ? « Combiner les services dans une même application et y inclure la possibilité d’y réserver et d’y payer, directement à partir d’un téléphone mobile, des trajets », explique le groupe dans un communiqué. Ainsi, en Ile-de-France, la Régie proposera une cartographie complète de la région, un GPS piéton et vélo ainsi que les adresses de professionnels « autour de moi ». Ailleurs en France, le service Mappy intégrera de nouveaux partenaires (actuellement Mappy référence 13 modes de transport, 25 opérateurs de mobilité et compte plus de 12 millions de visiteurs uniques mensuels sur son application et son site internet). Il déploiera aussi une offre combinée voiture, parking relais et transports en commun. Dans tous les cas, la RATP affirme qu’il sera possible d’y réserver et d’y payer ses déplacements.

« C’est un véritable compagnon du quotidien que le groupe RATP entend proposer dès 2021, avec l’aide de Mappy, aux voyageurs, aux autorités organisatrices, aux métropoles ainsi qu’aux régions », annonce la RATP qui cherche à construire peu à peu ce qu’on appelle le MasS (Mobility as a service), véritable sésame de la mobilité de demain, qui permettra de réserver et de payer un trajet de bout en bout grâce à une seule interface sans se soucier du ou des modes de transport. Une démarche comparable à celle de la SNCF qui parie sur son « Assistant » avec le même objectif.

M.-H. P. 

Ewa

Le Grand Paris Express se met sur les rails

Pose des premiers rails du Grand Paris Express

C’est à Noisy-Champs dans le tunnel en arrière gare de la ligne 15 que sont posés les premiers rails du Grand Paris Express. Sur quelques 450 m, quatre voies sont en place, deux réservées à l’exploitation et deux autres pour le remisage. Dans cet ouvrage technique, les travaux de pose de voies et caténaires commencés au mois de janvier sont en cours d’achèvement.

Le chantier de second œuvre est réalisé par Coral, un consortium regroupant Colas Rail et Alstom. Le lot porte sur 17 km de voies, caténaires rigides en 1 500 volts et équipements divers (câbles, colonne sèche etc.) auxquels s’ajoutent 5 km de jonction vers le SMR (site de maintenance et de remisage) des trains de Champigny.

L’ensemble des travaux devrait être achevé en mars 2021. Pour l’heure, les équipes s’affairent au bétonnage des traverses, directement coulées dans un moule d’une matière antivibratile, avant qu’un radier de béton ne vienne servir d’assise à la voie. Pour cette opération délicate, les rails sont protégés dans des enveloppes de plastique, évitant les projections. Les deux voies d’exploitation sont dotées d’un complexe appareil de voies en double communication croisée qui permettra le retournement des rames. Les ouvriers réalisent les dernières soudures, électriques pour la voie classique et par aluminothermie pour le double aiguillage. Ces voies seront reliées à terme à l’avant gare de la ligne 16 vers Carrefour-Pleyel située au niveau inférieur de l’ouvrage. Des voies dites « ascenseur » au profil de 3 % permettront aux trains de passer d’une ligne à l’autre, seulement pour des échanges techniques. Vingt-trois marchés d’équipement pour un montant de 1,7 Md€ seront nécessaires pour le Grand Paris Express, 10 étant déjà attribués pour les lignes 15 Sud et 16 pour un montant de 738 M€.

Philippe-Enrico Attal

Ewa

Appel à candidatures pour le tout nouveau Prix de la mixité 

vrt logo2019
Pour son Palmarès des Mobilités 2020, dont les résultats seront dévoilés le 8 décembre à Paris,  le magazine Ville, Rail & Transports va décerner un nouveau prix pour mettre à l’honneur une entreprise, un réseau de transport urbain ou une organisation liée à la mobilité qui auraient particulièrement oeuvré pour favoriser la mixité, promouvoir des salariées à des postes de direction ou lutter contre toute discrimination à l’encontre des femmes, les préjugés ou les barrières sociétales. 
Ce Prix de la Mixité a été créé à l’initiative et en partenariat étroit avec Femmes en mouvement, un réseau professionnel dans le secteur de la mobilité. 
 
Si vous souhaitez proposer une candidature, il suffit d’envoyer par mail, avant le 5 novembre, un texte de quelques lignes expliquant en quoi consiste l’initiative et pourquoi elle peut être considérée comme une réussite. 
Le gagnant doit impérativement être soit une autorité organisatrice de transport, soit une entreprise du secteur des transports et de la mobilité, pour des réalisations précises mises en œuvre entre janvier 2019 et octobre 2020. 
Il sera choisi par un jury composé de représentants de la rédaction de VRT et de Femmes en Mouvement. 
Merci d’envoyer vos mails à marie-helene.poingt@laviedurail.com
Et rendez-vous le 8 décembre pour célébrer les vainqueurs!