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Ewa

Transdev va remplacer Keolis à Chambéry

Bus Chambéry

Transdev a été retenu le 19 septembre pour gérer le réseau de transport public Synchro du Grand Chambéry. L’opérateur, détenu par la Caisse des dépôts et la société allemande Rethmann, va succéder à partir du 1er janvier à Keolis qui exploitait, depuis 2019, les transports publics de ces 38 communes. Le contrat, d’une valeur de 151 millions d’euros, doit durer cinq ans.

Transdev se donne l’objectif d’augmenter la fréquentation de 28% sur le réseau emprunté annuellement par quelque 8,86 millions de passagers. « Afin de mieux desservir le territoire, l’offre de TAD sera simplifiée et plus attractive pour desservir l’ensemble du territoire« , indique le futur délégataire. Parmi d’autres nouveautés, le réseau de bus sera restructuré et une ligne express lancée.

Ewa

Le pass rail allemand sauvé par une augmentation qui le fait passer à 58 euros

Train régional Deutsche Bahn
L’augmentation du pass rail allemand était attendue. Mais il a fallu plusieurs mois de discussions pour se mettre d’accord sur un montant. Fin septembre, l’Etat et les régions (qui injectent chacun 1,5 milliard d’euros par an) se sont finalement entendus sur une hausse de 9 euros. Le « Deutschland-Ticket » coûtera donc 58 euros par mois, à partir du 1er janvier prochain, contre 49 euros jusqu’alors. 
Sans cette hausse, ce pass ferroviaire lancé le 1er mai 2023 et qui donne accès à tous les réseaux en dehors des grandes lignes, était condamné. Malgré son succès (13 millions d’abonnés). En raison de l’augmentation des coûts de l’énergie et des charges de personnel, la plupart des sociétés de transports publics n’y trouvaient en effet plus leur compte. L’Etat et les régions ne couvrent pas l’intégralité du manque à gagner, déplorent-elles. Pour la seule régie des transports de Munich (MVV), il se chiffre à 300 millions en 2024 (36% des habitants de la zone sont abonnés au « Deutschland-Ticket »).
Pérenniser l’offre

L’Etat aurait pu maintenir le prix à 49 euros. Mais il aurait dû augmenter sa participation annuelle. Une solution que le ministre libéral des Finances, Christian Lindner, a catégoriquement rejetée. Les régions n’ayant pas non plus les moyens de compenser le manque à gagner, se sont les usagers qui supporteront donc l’augmentation.

La bonne nouvelle, c’est que l’accord conclu entre les ministres régionaux des Transports et l’Etat acte la volonté de pérenniser cette offre qui reste très attractive, notamment pour les usagers des agglomérations. Mais le pass restera-t-il aussi populaire à ce prix ? Selon un sondage de l’institut « Yougov », une majorité d’utilisateurs jugent le prix de lancement de 49 euros comme une limite à ne pas dépasser. Environ un tiers se disaient prêts à résilier l’abonnement mensuel en cas d’augmentation.
Pour l’association des usagers du train (Pro Bahn), cette augmentation de près de 20% signe le début de la fin de cette offre unique qui avait réussi à attirer de nouveaux clients. « Ils vont reprendre le volant », déplore Pro Bahn. « L’un des projets majeurs de la transition énergétique risque d’échouer », craint Kerstin Haarmann, la présidente de l’automobile club écologique allemand VCD, en rappelant que « le gouvernement a promis de doubler le nombre d’usagers du train d’ici 2030. » Selon elle,  » S’il sabote son propre projet, il n’y parviendra pas ».
Christophe Bourdoiseau

Ewa

Une nouvelle liaison à grande vitesse entre Paris et Berlin

Un ICE à Berlin

Les voyageurs vont bientôt avoir une option de plus pour aller de Paris à Berlin, en journée, la liaison de nuit étant interrompue jusqu’à la fin de l’année pour travaux sur les voies.  La SNCF et la Deutsche Bahn ont en effet annoncé le lancement en commun, le 16 décembre, d’une nouvelle relation directe entre les deux capitales.

Cette ligne exploitée en coopération dans le cadre de l’alliance Alleo sera effectuée avec un train ICE qui pourra rouler à 320 km/h sur la LGV (la SNCF de son côté manquant de TGV). Le train desservira en huit heures, avec un aller-retour quotidien, Paris et Berlin, en passant par Strasbourg, Karlsruhe et Francfort Sud.

Il y a un an, la SNCF envisageait plutôt, pour des raisons techniques, de lancer une liaison Paris – Francfort par Sarrebruck prolongée jusqu’à Berlin. Ce qui avait suscité maintes critiques de la part d’élus alsaciens réclamant un passage par Strasbourg. « Finalement, nous avons réussi à tracer un sillon passant par Strasbourg« , explique Alain Krakovitch, le directeur TGV-Intercités, en estimant que la répartition des liaisons entre Sarrebruck et Strasbourg (ville jusqu’alors moins bien « servie ») devient ainsi plus équilibrée.

Avec cette nouvelle offre, qui sera mise en vente le 16 octobre, le nombre de liaisons quotidiennes entre la France et l’Allemagne va passer de 24 à 26. Elle représente 320 000 places supplémentaires proposées chaque année.

Le prix des billets commencera à 59 euros pour les secondes classes, 69 euros pour les premières.

 

Ewa

Narbonne retient RATP Dev pour gérer son réseau Citibus

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La Communauté d’agglomération du Grand Narbonne a retenu le 19 septembre RATP Dev pour gérer le réseau de transport public Citibus. Le contrat de délégation de service public, qui démarrera le 1er janvier, doit durer 8 ans.

« RATP Dev assurera l’activité urbaine et gèrera les lignes interurbaines, scolaires et les services de Transport à la Demande (TAD)« , indique l’opérateur dans un communiqué. Le contrat prévoit également le déploiement de 250 vélos en location moyenne ou longue durée, avec assistance électrique. Le site internet et l’application digitale devront  inclure l’information voyageur, l’achat de titres et l’Open Payment, indique encore le transporteur. « Ce dernier sera disponible sur tous les véhicules urbains et interurbains, simplifiant ainsi les déplacements pour tous les usagers« , ajoute-t-il.

Ewa

Le nouveau projet d’Alstom pour des trains régionaux sans conducteur

Train autonome Alstom

Un jour avant le lancement d’Innotrans, le plus grand salon ferroviaire du monde, Alstom a présenté le 23 septembre son premier train autonome rétrofité. Une première selon le constructeur qui a entamé une campagne d’essais en Basse-Saxe (Allemagne).

Le train régional rétrofité, un Coradia Lint qui affiche 20 années au compteur, peut rouler automatiquement en système ouvert, indique Alstom qui travaille depuis sept ans sur la technologie du train autonome et depuis deux ans sur ce train rétrofité.

Le projet baptisé Arte (Autonomous regional train evolution) cherche à « faire progresser de manière décisive la numérisation du réseau ferroviaire allemand en mettant en œuvre une exploitation automatisée des trains (ATO3) par le biais du système européen de contrôle des trains ETCS4, sans qu’il soit nécessaire d’ajouter des équipements en bordure de voie« , explique Alstom. Il est mené en commun avec l’opérateur LNVG (qui a prêté deux trains), l’université technique de Berlin et le Centre aérospatial allemand, avec le soutien financier de l’Etat allemand et du Land de Basse-Saxe.

Le train est équipé de 14 caméras et deux lidars qui doivent permettre de repérer les obstacles. Et il reste en permanence connecté à un centre de contrôle. Il peut être téléguidé à l’aide d’une tablette ou bien commandé à distance au cas où…

A la différence des autres expériences de trains autonomes lancées jusqu’à présent, la technologie proposée par Alstom peut s’adapter à n’importe quel train régional, affirme le groupe français. « Nous pouvons faire passer n’importe quel train du monde d’un fonctionnement manuel à un fonctionnement automatisé », souligne Florian Kittelmann, le directeur de la mobilité autonome chez Alstom.

Selon lui, la technologie fonctionne et elle n’a pas demandé un gros investissement (10 millions d’euros). Mais elle se heurte aujourd’hui avant tout à des questions réglementaires et juridiques.  Qui serait responsable en cas d’accident? Le constructeur ou l’opérateur? « La question n’est pas tranchée. Mais même si toutes les normes ne sont pas encore définies, nous devons avancer si nous voulons être prêts quand l’homologation sera possible à l’horizon 2032« , explique Florian Kittelmann . « Il faut y aller étape par étape« , ajoute-t-il.

Prochaine étape : dans deux mois, le train devrait circuler sur la ligne commerciale Northeim-Bodenfelde toujours en Basse-Saxe. En ligne de mire, un marché conséquent pour pallier au manque de conducteurs, qui devrait affecter à l’avenir de nombreuses compagnies ferroviaires.  « Dans les dix à 15 ans qui viennent, la moitié des conducteurs partira à la retraite. Nous connaissons déjà aujourd’hui des difficultés à recruter des conducteurs« , commente Florian Kittelmann. Il estime que la moitié des 150 000 trains Alstom en circulation dans le monde pourrait être automatisée. Et apporter ainsi des réponses à toutes les compagnies en manque de conducteurs.

Marie-Hélène Poingt

Ewa

Eurostar s’inquiète de la détérioration des conditions d’exploitation de ses trains aux Pays-Bas

Rames PBA et PBKA Eurostar (ex-Thalys)

La directrice générale d’Eurostar, Gwendoline Cazenave, a pris sa plume pour s’inquiéter de la détérioration des conditions d’exploitation sur le réseau ferroviaire des Pays-Bas. Dans une tribune publiée le 19 septembre dans le quotidien néerlandais Het Financieele Dagblad, elle menace de ne plus faire rouler l’année prochaine de trains sur le réseau néerlandais si elle n’obtient pas de garanties sur la réouverture du terminal international de la gare d’Amsterdam, fermé depuis juin pour travaux de rénovation. Ce qui a obligé la compagnie ferroviaire à cesser sa liaison directe avec Londres.

Par ailleurs, sur plusieurs tronçons du réseau néerlandais, les trains de la filiale de la SNCF (actionnaire majoritaire) doivent rouler à 80 km/h au lieu de 160 km/h.

En 2023, 4,2 millions de personnes ont voyagé entre les Pays-Bas, la France, le Royaume-Uni et la Belgique grâce à Eurostar, rappelle également la dirigeante.

 

Ewa

Les circulations interrompues jusqu’au 29 septembre après l’incendie de la gare de Vesoul

Le bâtiment voyageurs de la gare de Vesoul en feu © X
Le trafic ferroviaire a été interrompu entre Culmont-Chalindrey et Lure, sur la ligne Paris – Bâle, après l’incendie survenu dans le bâtiment voyageurs de la gare de Vesoul le 14 septembre peu après 19 h. Sa toiture s’est effondrée, mais l’intervention des pompiers a permis que le feu ne se propage pas aux bâtiments latéraux dont l’un d’eux abrite le poste d’aiguillage.
L’eau utilisée pour éteindre l’incendie s’étant répandue dans le poste d’aiguillage, celui-ci a dû être neutralisé le temps de mener les expertises et les essais indispensables à une reprise des circulations en toute sécurité.
La reprise du trafic n’est pas envisagée avant le 29 septembre, a annoncé SNCF Voyageurs. En attendant, l’entreprise a mis en place un transport routier à partir de Culmont-Chalindrey pour les trajets TER Grand Est vers/depuis Paris, et à partir de Lure pour les trajets Trains Mobigo et TER Grand Est vers /depuis Belfort.

Ewa

Strasbourg expérimente le transport de fret par tramway

Tramway Strasbourg

Utiliser le tramway pour acheminer des marchandises en ville est une idée régulièrement avancée pour désengorger les villes et réduire la pollution. Un test baptisé « projet Tramfret » avait ainsi été mené pendant un mois, fin 2011, consistant à faire circuler pendant les heures creuses sur la ligne T3 Sud une rame sans voyageurs, deux fois par jour et six jours par semaine.

Strasbourg s’y met à son tour et va l’expérimenter du 16 septembre au 26 octobre sur la ligne B de son réseau. Le test va être mené par La Poste, Alstom, l’Eurométropole de Strasbourg et la compagnie des transports strasbourgeois (CTS).

Des colis Colissimo doivent être transportés de la station Hœnheim Gare à la station Broglie, dans le centre-ville. « À 9h00, un facteur accompagnera une centaine de colis dans la voiture de tête du tramway. Arrivé à Broglie, un second chargera les colis dans un vélo-cargo afin de les distribuer dans l’hyper centre de Strasbourg. Pendant l’expérimentation, un deuxième circuit s’ajoutera en début d’après-midi », indiquent les promoteurs du projet dans un communiqué.

Le test, expliquent-ils, doit permettre de vérifier si les colis peuvent cohabiter avec les voyageurs, sans impact sur le confort des voyageurs et sur l’exploitation du réseau tram, et sans altérer le service de distribution des colis.

Ewa

La justice valide le chantier des aménagements ferroviaires au nord de Toulouse

Le 5 septembre 2023, Inauguration Gare Matabiau Toulouse

Eurosud Team s’est réjoui le 19 septembre de la décision du tribunal administratif de Toulouse qui s’est prononcé la veille contre la suspension du chantier des Aménagements ferroviaires Nord de Toulouse (AFNT).

Cette décision fait suite à un recours déposé par des opposants qui avaient attaqué l’arrêté du préfet de Haute-Garonne du 9 février 2024 portant sur l’autorisation environnementale de l’opération d’aménagements ferroviaires au nord de Toulouse (ANFT), précise l’association, en rappelant que ce projet est le premier maillon de la future ligne nouvelle à grande vitesse entre Toulouse et Bordeaux.
Les travaux, qui avaient débuté fin février avant d’être suspendus, devraient donc pouvoir se poursuivre « dans la perspective d’une mise en service en 2032 et ce dans le plein respect des prescriptions édictées par l’autorisation délivrée » selon le Préfet de Région.

Ewa

Grégoire de Lasteyrie : « Nous allons proposer au gouvernement de continuer les tests sur la vidéoprotection algorithmique »

Grégoire de Lasteyrie

Grégoire de Lasteyrie, maire de Palaiseau et vice-président d’Ile-de-France Mobilités, revient sur les services mis en place pendant les JO dans les transports publics franciliens, et qui sont appelés à perdurer.

Ville, Rail & Transports. Quels sont les principaux points positifs mis en place dans les transports publics pendant les JO et que vous retenez ?

Grégoire de Lasteyrie : Nous avons beaucoup anticipé. Le premier point positif, c’est que nous avons réussi à faire travailler collectivement tous les acteurs concernés : opérateurs, préfecture, collectivités territoriales, services de sécurité, etc…. Tous ont pu constater la valeur ajoutée de ce travail partenarial. Nous le poursuivrons.

Le second acquis porte sur la sécurité. Nous avons recruté beaucoup de personnels en station pour assurer la sécurité et les équipes vont rester. Nous avons ainsi déjà embauché globalement plus de 1000 agents, financés par Ile-de-France Mobilités. Nous avons prévu d’en recruter 1000 de plus d’ici à 2027.

En particulier, 16 brigades cynophiles ont été mises sur pied sur le réseau RATP et viennent s’ajouter aux 50 qui existaient jusqu’alors. Elles permettent d’intervenir plus rapidement en cas de colis abandonnés.

Nous avons également créé une brigade régionale de sécurité pour les transports franciliens (BRT) sous le commandement d’Ile-de-France Mobilités. Une cinquantaine de personnes ont été recrutées pour patrouiller dans le réseau francilien. Nous allons embaucher 50 personnes de plus d’ici le premier trimestre 2025.

Rappelons aussi que le CCOS, centre de coordination opérationnelle de sécurité, -un centre de commandement unique en Europe-, réunit dans un même lieu les différents services chargés de la sécurité des réseaux de transport d’Ile-de-France (SNCF, RATP, police régionale des transports, gendarmerie). La coordination entre ces services permet des interventions rapides et efficaces.

Enfin, nous avons installé 500 caméras supplémentaires dans les gares, à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques. Des gares qui sont de plus en plus accessibles puisque 290 le sont désormais.

VRT. Des renforts en personnel ont permis de mieux informer les usagers et de limiter les files d’attente aux guichets. Seront-ils maintenus?

G. L. Il y aura toujours des renforts sur le terrain mais en moins grand nombre car les besoins ne sont plus exactement les mêmes. Pendant les JOP, 500 000 personnes empruntaient chaque jour les transports publics, sans forcément bien les connaître. Désormais, nous allons plutôt accompagner le développement du Pass Navigo annuel et mensuel ainsi que la montée en puissance de la carte Liberté Plus pour les voyageurs plus occasionnels.

Par ailleurs, les JOP ont permis d’améliorer la signalétique qui était de grande qualité, et d’apporter une meilleure information aux voyageurs notamment sur des RER où l’affluence était mesurée et communiquée en temps réel.

Le recours à l’intelligence artificielle a été développé notamment avec des traducteurs comme Tradivia financé par Ile-de-France Mobilités pour la RATP. Nous avons aussi expérimenté la vidéoprotection algorithmique dans certaines zones des transport publics. L’expérimentation s’achève avec la fin de la loi JOP qui le permettait. Mais nous allons proposer au gouvernement de continuer les tests.

VRT. Les efforts en matière de propreté vont-ils perdurer?

G.L. Nous renforçons nos exigences en matière de propreté de contrat en contrat. Nous allons continuer : nous aurons un réseau plus propre, avec le renfort des actions dans les rames et stations et le renfort du personnel. Mais je crois aussi au renforcement de la répression pour garantir plus de civisme car c’est encore mieux d’avoir une rame ou une station qui n’est pas salie.

Propos recueillis par Marie-Hélène Poingt